Posté le 6 novembre 2015 - par dbclosc
Une évolution au profit des grandes métropoles (1976-2015)
Au cours des quarante dernières années, la probabilité que les clubs des grandes métropoles occupent les premières places du classement se sont considérablement accrues. Si Auxerre, Sochaux, Metz et Lens pouvaient espérer figurer dans le haut du classement français jusqu’à il y a peu, ceci apparaît aujourd’hui bien plus difficile.
Alors que le classement moyen des clubs des quatre principales métropoles (Paris, Lyon, Marseille et Lille) obtenaient un classement moyen oscillant autour de la 12ème place jusqu’à la fin des années 1980, puis autour de la 9ème au cours des années 1990, ils finissent en moyenne autour de la quatrième place entre 2008 et 2015. En 2011, ils occupent d’ailleurs les quatre premières places du classement.
Les clubs des quatre métropoles suivantes, Nice, Toulouse, Nantes et Bordeaux, ont conservé leurs positions dans la hiérarchie nationale, malgré un sensible recul par rapport au milieu des années 1980.
La hiérarchie entre les clubs correspond de plus en plus à la hiérarchie en termes d’importance des différentes métropoles urbaines. On est aujourd’hui très loin de la hiérarchie de 1984-1985, quand le PSG, 13ème du championnat, était alors le meilleur club des quatre principales métropoles françaises. Les fans de football découvraient l’existence de Noeux-les-Mines au début des années 1980, quand son équipe luttait pour la montée en première division. Maintenant, les jeunes vont plus galérer en géographie française.
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