Posté le 5 décembre 2015 - par dbclosc
La Coupe du Monde du LOSC de Noël : Sénégal-Côte d’Ivoire et Belgique-Argentine
C’est bientôt Noël, je voulais te faire un petit cadeau. Eh bien, tu ne pourras pas dire le contraire, tu es gâté ! J’ai organisé pour toi la première Coupe du Monde du LOSC de Noël (CMLN), comme on invente la bière de noël, la biche de noël, etc. Le principe est très simple : huit équipes nationales, composées de joueurs ayant évolué au LOSC depuis 1980, s’affrontent en matchs à élimination directe à partir des quarts de finale jusqu’à la finale.
Pour des raisons d’organisation, tous ces matchs sont fictifs, Henryk Lykke et Marko Maric, par exemple, n’ayant pas donné leur accord explicite pour disputer cette prestigieuse compétition. Pourtant, ils seront bien là, au moins dans nos têtes, et, si j’osais la formule facile, surtout dans nos cœurs.
Le tirage au sort, effectuée par notre invitée spéciale, Miss pâté de tête, a donné les quarts de finale suivants :
Sénégal-Côte d’Ivoire
Belgique-Argentine
Brésil-Ex-Yougoslavie
Cameroun-Danemark
Alléchant n’est-ce pas ?
Ils sont nombreux à jouer cette Coupe du Monde sur cette photo
Et bien je vais te rendre compte des deux premiers quarts. Commençons par Sénégal-Côte d’Ivoire.
Les ivoiriens commencent pied au plancher. Keita passe Aliou Cissé, Sylvain N’Diaye puis Pape Souaré et sert Gervinho côté droit. Il revient en arrière, redribble Aliou Cissé, N’Diaye et Souaré puis centre pour Tallo dont la tête à deux mètres du but passe au-dessus. Kalou, esseulé juste derrière peste sur Tallo parce qu’il ne lui a pas laissé le ballon. Hervé Renard, qui commente le match en raison de sa connaissance du foot africain, se demande si finalement c’était la faute à Boufal ces embrouilles. Pierre Ménès lui répond ironiquement : « Ah bon ? » On joue la deuxième minute de jeu.
Les ivoiriens continuent sur leur lancée. Kalou récupère un ballon dans les pieds de Mamadou Kane et sert Dagui Bakari qui tire dans les bras de Tony Sylva. Sur le contre, Souaré lance Sylvain N’Diaye qui sert Samba N’Diaye qui met la balle au fond. Faut dire que les Ivoiriens jouent en 0-1-4 et sans gardien, forcément sur le repli défensif ça pèche.
Peu avant la mi-temps, Keita récupère le ballon, dribble Omar Wade, Sylvain N’Diaye, Mamadou Kane et Oumar Dieng, puis sert Gervinho. Ce dernier revient au milieu de terrain puis traverse le côté droit vers le but adverse. A 50 cm de la ligne il redresse sa course et tire dans le petit filet de Tony Sylva. 1-1 à la mi-temps.
En deuxième mi-temps, le jeu sénégalais semble prendre le pas sur son adversaire du jour. Il faut dire que le 3-3-3 sénégalais semble plus équilibré. Les ivoiriens résistent d’abord, puis la fatigue se fait sentir : il faut dire qu’à 5 contre 10 ils doivent plus courir. A l’heure de jeu, Moussa Sow marque un triplé en 120 secondes, d’abord sur un centre d’Aliou Cissé, puis sur un service d’Omar Wade, avant d’effectuer un superbe retourné du milieu de terrain dans le but ivoirien déserté par le gardien. Enfin, deserté, en fait ils n’en ont pas de gardien les ivoiriens, pas plus que de défenseurs.
A 4-1, le match est plié. Keita se lance dans un ultime baroud d’honneur, dribblant Gueye, Dieng, Mamadou Kane puis Pape Souaré avant de tirer au-dessus. Kalou l’engueule pour ne pas l’avoir servi. Hervé Renard se demande si en fait, les conflits de vestiaires qu’il a connus n’étaient pas la faute de Keita et Kalou. Pierre Ménès lui demande ironiquement : « T’es sûr Hervé ? »
Les sénégalais gèrent ensuite tranquillement et se qualifient 4-1. Moussa Sow prend une bonne option pour le titre de meilleur buteur. Passons au second quart : Argentine-Belgique.
Erwin Vandenbergh est de bonne humeur. Il déclare que ce match contre l’Argentine lui « rappelle l’heureux souvenir du match inaugural de la Coupe du Monde 1982 » quand il avait marqué ce but historique pour la Belgique. Les belges commencent tambour battant (c’est une expression). Hazard déborde, décale vers Van der Heyden qui envoie un centre dans les tribunes côté opposé. Pas le temps de regretter que Mirallas fait le une-deux avec Desmet avant de servir Gianni Bruno. Sur le point de marquer, il se fait bousculer involontairement par son co-équipier Origi. Faut dire que le secteur offensif belge est un peu encombré, on se marche sur les pieds.
Les argentins sont bien en place. Civelli, Cetto et Zappia assurent bien derrière. A la 34ème minute de jeu, Cetto sert D’Amico qui lance Roberto Cabral seul devant qui marque dans le but vide. Baptiste Guillaume s’énerve contre Desmet, Serge Djamba et Ven der Heyden : « bordel, c’est quand-même vous les joueurs défensifs de l’équipe ! » leur lance-t-il.
Georges Heylens, le sélectionneur belge, assisté de Tintin, commence à se demander si sa stratégie est bien équilibrée. Sur le papier, son 0-0-4-5 a de la gueule, mais c’est vrai que sur les phases défensives il y a du déchet. Mais la seconde mi-temps commence bien, les organismes des argentins commençant à s’émousser, d’autant que Cabral, plus de 60 ans, commence à montrer de sérieux signes de faiblesse. Seul D’Amico continue à courir partout. Puis c’est le tournant du match. L’arbitre se rend compte qu’il y a deux D’Amico sur le terrain : profitant de leur ressemblance, les deux D’Amico ont décidé de jouer ensemble. Puisque Patricio n’a jamais joué au LOSC, il doit être expulsé. Mais l’arbitre se trompe de D’Amico et expulse celui qui a son short relevé, donc Fernando. A partir de là, plus aucun argentin ne court partout sur le terrain.
C’est alors la déferlante belge. 61ème minute, il s’en faut de peu pour que Hazard n’égalise, mais il trébuche sur Baptiste Guillaume, là encore en raison de l’encombrement belge dans la surface adverse. Les argentins résistent, mais ils ne peuvent empêcher l’égalisation du pointu de Gianni Bruno. Ça sera les prolongations.
Prolongations de trop pour les argentins fatigués. Hazard donne l’avantage dès la reprise après avoir dribblé tout le monde, ses coéquipiers compris, Baptiste Guillaume étant à deux doigts de le contrer. Vandenbergh ajoute le n°3 sur un service de Desmet, puis lui rend la pareille deux minutes plus tard. A 4-1, le match est plié. Django est à deux doigts d’ajouter le cinquième, mais il est bousculé dans la surface par Baptiste Guillaume. L’arbitre siffle pénalty pour l’Argentine, expulse Guillaume en position de dernier attaquant, et Civelli le transforme. 4 à 2, score final. La Belgique se qualifie malgré la belle résistance des argentins, bien regroupés en 3-1-0-1.
On interroge Georges Heylens pour lui demander si l’expulsion de Guillaume ne vas pas les handicaper pour le tour suivant. Il rigole, comme Tintin qui accompagne son rire d’un « saperlipopette ! » sonore, tel Luc. A bientôt pour la suite de la compétition.
Les fiches de matchs :
Sénégal-Côte d’Ivoire 4-1
Buts : Samba N’Diaye (8è), Sow (59è, 60è, 61è) pour le Sénégal
Gervinho (43è) pour la Côte d’Ivoire
Belgique-Argentine 4-2 (ap)
Buts : Bruno (80è), Hazard (91è), Vandenbergh (98è), Desmet (100è) pour la Belgique
Cabral (34è), Civelli (115è sp)
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