Posté le 21 janvier 2016 - par dbclosc
Special big up Pascal Plancque
Né à Cherbourg au mois d’août 1963, Pascal Plancque, le plus jeune des frères Plancque, arrive au LOSC en 1979 en provenance de l’Iris Club Lambersart où il avait débuté le foot à l’âge de 6 ans. D’abord titulaire indiscutable au milieu de terrain de la réserve – France Football écornant régulièrement son nom : « Planqué », « La Planque », « Planck » – Pascal fait ses débuts comme titulaire sous les ordres de José Arribas le 29 août 1980, neuf jours après ses 17 ans, à Saint-Etienne où le LOSC s’incline 3-1. En face, il y a Castaneda, Lopez, Janvion, Battiston, Santini, Platini et Rep, soit du très lourd pour commencer.
Ses débuts plaisent à France Foot qui lui octroie la note de 4 étoiles. On devra encore attendre avant de voir vraiment Pascal : il ne joue plus en équipe première le reste de la saison, joue 4 matches la saison suivante, puis 8 en 1982-1983, marquant 1 but et délivrant une passe décisive. A 20 ans, Pascal cumule 13 matches de D1, dont 10 comme titulaire.
Beau gosse, le Pascal !
La saison suivante commence sur les mêmes bases : il faut attendre la 17ème journée pour voir à nouveau Pascal, il joue 4 matches et retourne en réserve. En fin de saison, on le verra à nouveau davantage : il joue 10 des 12 derniers matches et commence à se faire une petite réputation. Il excelle notamment contre Lens (3-1) et cumule 38 étoiles France Football jusqu’à la fin de la saison, ce qui atteste a minima qu’il s’était alors fait remarquer.
En 1984-1985, il commence enfin une saison dans la peau d’un titulaire – façon de parler, en fait il n’était dans la peau de personne d’autre que lui-même, ça serait illégal et ça se serait vu. Et ses débuts sont coquets : après 12 journées, Pascal cumule déjà 3 buts, 1 passe dé, 2 pénos et 1 coup-franc provoqués et transformés. Son sommet, il ne l’a pas encore vécu. En 16ème de finale de Coupe de France, Lille joue Bordeaux, champion en titre et qui sera encore champion cette saison-là. Lille s’incline logiquement (3-1), mais conserve un maigre espoir en marquant 1 but grâce à une passe décisive de Pascal. Au retour, Lille encaisse vite un but, ça semble mal barré. Lille reviendra à la hauteur des Bordelais, puis l’emportera en prolongation : 5-1, et Pascal est à l’origine de trois des buts (dont deux passe dé) grâce à ses centres et à ses corners. Lille sera éliminé en demi-finale et Pascal jouera un rôle majeur. Il n’a alors que 21 ans.
Il confirme les deux saisons suivantes, jouant 50 matches de D1 pour 5 buts et 9 passes décisives. A pas encore 24 ans, Pascal est l’un des chouchous de Grimonprez-Jooris. Comme son frère, il quitte le club en 1987, lui pour Auxerre, l’étoile montante du foot français. L’un et l’autre sont lassés d’être stigmatisés par la presse locale pour leur excès d’agressivité et se sentent désignés comme les boucs émissaires de l’important nombre de cartons reçus par le LOSC. Du reste, ils n’ont pas tort : Pascal et lui n’écopent que de 5 des 47 cartons reçus par Lille, quand Desmet en reçoit 10 et Thomas comme Lacuesta 8.
Il débute comme titulaire à Auxerre, fait ses débuts en Coupe d’Europe où il se blesse gravement. Il revient plus de 6 mois plus tard, mais semble ne pas avoir retrouvé ses moyens : il rejoint alors Laval en 1988 après 14 matches, 0 but, 0 passe avec Auxerre. Note que, en parallèle, son frère Stéphane, partit lui à Strasbourg, se pète les ligaments croisés et rate presque toute sa saison. Il se remettra mieux que son Pascal de sa blessure.
A Laval, il ne retrouve pas la totalité de ses moyens et ne dispute que 15 matches dont 10 comme titulaire, échappant au passage au carton pris par les siens à Lille (8-0). La saison suivante, il renoue – comme Franck – avec le but en marquant 2 fois en 11 matches de D2 (dont 4 petites titularisations et un total de 426 minutes de jeu). Il lui avait fallu plus de trois ans, son dernier but remontant au 13 décembre 1986 lors d’un carton du LOSC contre Sochaux (6-0). En 1990, Pascal est très loin de son niveau du LOSC. Il part alors pour Pau en D3 et n’a pas encore 27 ans.
A Pau, il approchera à nouveau le monde pro, mais sans l’atteindre : en 1992-1993, lui qui anime le jeu palois avec l’autre ancien lillois Jean-Pierre Meudic, termine premier de son groupe de D3. Jusqu’à la saison précédente, cela signifiait la montée en D2. Mais avec la réforme, seuls deux des 6 premiers montent en D2. Deuxième de sa poule de trois équipes, Pau et Pascal échouent d’un rien.
Il reste à Pau jusqu’en 1995 (et non 1994 comme l’affirme la plupart des médias à la solde du complot contre le LOSC et donc, indirectement, contre Pascal) dans une équipe très lilloise sur sa fin. Enfin, lilloise, ça il ne le sait pas encore Pascal : certes, son entraîneur est Slavo Muslin son ancien coéquipier de Lille, mais surtout, sur le terrain, plusieurs de ses coéquipiers viendront jouer ensuite à Lille : Bob Senoussi (1997-1999), Laurent Peyrelade (1997-2001) et Fred Viseux (1998-2000).
On le reverra à Lille, notamment vers 2000 à l’occasion du jubilé commun à lui et à son frère Stéphane. Le fameux « jubilé des frères Plancque ».
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