Posté le 9 mars 2016 - par dbclosc
Lille, stade de sévices publics
Il y a un truc particulièrement marrant quand on se rend dans un stade : c’est quand l’un des membres de l’équipe adverse est pris en grippe. Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers de la langue française et de ses subtilités, cela ne veut pas dire qu’un adversaire tombe soudainement malade ; cela signifie que tout ou partie du public lui manifeste une animosité, voire une hostilité certaine. Ce comportement collectif se répartit en deux catégories : l’accueil hostile prémédité, et l’hostilité gagnée en direct sur le terrain. Puis, au sein de ces deux catégories, l’hostilité peut se traduire par des procédés très divers : le plus souvent, des sifflets accompagnent chaque touche de balle, ce qui suscite un regain d’intérêt pour la rencontre, chaque spectateur scrutant avidement le malheureux sur qui se défouler. Mais les supporters ont un éventail assez large de réactions, des chants relatifs à la maman au chambrage gentillet, en passant par l’incitation à la violence. Grimonprez-Jooris et ses successeurs n’ont pas échappé à cette constante du comportement humain. Je m’en vais dès lors te conter quelques souvenirs constituant des illustrations de ces manifestations antipathiques.
Sévices après-vente
Dans la catégorie « celui-là on va se le faire, et d’ailleurs on va au stade pour ça », on trouve l’ancien de la maison qui a laissé le souvenir de performances sportives médiocres avec le LOSC, une mentalité de connard, un sentiment de traîtrise, ou s’est fendu dans la presse d’une déclaration ambiguë à l’égard de son ancien club. Certains, plein de talents, combinent l’ensemble de ces qualités : bien entendu, Florian Thauvin en est le pire exemple, et cet individu est une telle honte pour le genre humain que je ne m’appesantirai même pas dessus, sauf pour rappeler l’accueil que lui réserva le grand stade le 3 décembre 2013. Mais n’omettons pas le mérite de Pascal Nouma qui, le 5 avril 1994, se rend à Lille sous les couleurs de Caen, où il est prêté après avoir été prêté la saison précédente au LOSC, pour 2 buts en 22 matches, et il n’a manifestement pas laissé un souvenir impérissable. Des sifflets accompagnent chacune de ses prises de balle ; pas de chance, il ouvre le score à la 32e minute. Malin comme tout, il célèbre son but devant le virage des DVE. Conspué de bout en bout, il voit finalement Lille s’imposer 3-1, et ne donne pas suite à la demande du public qui scande « Nouma, une chanson ! »1. Ce résumé du match t’offre un petit aperçu de la performance du bonhomme ce soir là2.
Les ex envers qui on garde de la rancune
Un autre n’a laissé que très peu d’amis à Lille : Thierry Froger, considéré comme le principal responsable de l’échec de la montée en 1998, puis du mauvais début de saison suivante. Limogé en septembre 1998, il revient à Lille en janvier 2000 avec son nouveau club, Châteauroux, et est accueilli, avant le match, par quelques supporters qui le huent quand il sort du bus, mais rien de bien méchant, dans un contexte où le LOSC caracole tant en tête du championnat qu’on se fiche un peu désormais de Thierry Froger. Et c’est surtout moins grave que de lui balancer son poing dans la figure, comme celui que lui avait balancé un supporter en août 1998.
Parmi les ex figurent des cas bien particuliers : ceux qui traduisent une infidélité en partant à Lens, équivalent footballistique d’une désertion militaire. Le retour de ces joueurs se transforme en un mélange de doux souvenirs et de méfiance nouvelle, souvent à l’énonciation de leur nom quand les compositions sont annoncées, sans que cela n’ait vraiment de suite au cours du match. Ainsi, Antoine Sibierski, en septembre 2000, ou Dagui Bakari, en février 2003, ont été accueillis froidement sans être franchement chahutés.
Le cas de Dimitri Payet est également intéressant : bien que sifflé lors de son retour, il laisse le souvenir d’un joueur talentueux. Cependant, irrégulier (et assez peu en vue lors de sa première saison), et ayant davantage donné le sentiment de considérer le LOSC comme un tremplin pour sa carrière qu’il ne s’est investi dans le club, il ne laisse pas beaucoup de regrets. D’aucuns disent même que la proximité sonore de son nom avec « paupiette » aurait joué en sa défaveur.
Il y a aussi le cas de ceux qui ont osé fricoter avec le voisin, mais qui n’ont rien à voir avec le LOSC. C’est juste pour faire chier, et chercher à déstabiliser. Par exemple, Gaëtan Huard, passé par Lens, s’est fait traiter pendant tout une mi-temps de « sale lensois » en mai 1995 par les DVE, qui l’enjoignirent ensuite à baisser son short à coups de « Vas-y, Guéguette, montre-nous tes fesses, vas-y, Guéguette, montre-nous ton cul ». Pour le coup, Huard avait eu une réaction sympa, en souriant au public et en faisant comprendre par un geste de la main qu’il ne ferait rien. À vous décourager d’insulter l’adversaire.
Enfin, l’imbroglio autour du vrai-faux transfert d’André-Pierre Gignac en 2007 a, jusqu’à la dernière venue de l’attaquant en 2015 avec Marseille, déclenché les sifflets du public.
Le type pris dans une affaire judiciaire
À l’instar des supporters de Valence qui embêtent Karim Benzema en criant « Valbuena », il n’est pas rare que des affaires extra-sportives aient des répercussions sur le terrain. Je tiens l’anecdote suivante de mon père, car je n’étais pas présent à ce Lille/Bastia de l’été 1995 : dans l’équipe corse, Jean-Jacques Eydelie, de retour en France après des mois de suspension puis un exil d’une saison au Benfica Lisbonne. Il est l’un des acteurs centraux de l’affaire VA/OM : reconnu coupable de corruption, il a joué les intermédiaires entre les dirigeants de l’OM et les joueurs de Valenciennes, à qui il a proposé de l’argent en échange de « lever le pied ». Mon père m’a raconté que dès qu’Eydelie touchait le ballon à proximité de la tribune dans laquelle il était, des dizaines de personnes criaient « Hé, Jean-Jacques, on a des sous ! », certains brandissant même des enveloppes qu’ils avaient spécialement apportées.
La grande gueule pour qui ça tourne mal
Pour faire la transition avec la deuxième catégorie d’éxutoires consacrée à ceux qui suscitent soudainement l’énervement du public alors que celui-ci était dans de bonnes dispositions, évoquons un cas hybride : Luis Fernandez. Hybride car, en tant qu’entraîneur du PSG, grande gueule, qui en fait des tonnes dans la théâtralisation sur le banc, il peut provoque d’emblée un certain agacement. Mais, ce 13 décembre 2000, le public lillois n’est pas venu pour l’embêter. Ce sont les circonstances du match qui vont l’y inciter. Explication : Lille et le PSG rejouent un match interrompu par la pluie le 25 novembre, alors que le score, reflétant un match très équilibré, était de 1-1 en deuxième mi-temps. Avant le match, Lille était 3e avec 26 points, et Paris, entraîné par Philippe Bergeroo, un ancien gardien de but du LOSC, était 4e, avec 25 points. 3 semaines plus tard, Bergeroo, malgré des résultats très corrects, est licencié car le président du PSG veut placer Luis Fernandez. C’est donc Luis qui dirige le PSG pour rejouer le match à Lille… et à la différence du premier match, Lille est largement dominateur, et est sur le point de s’imposer 2-0. En fin de match, alors que Fernandez s’agite sur la touche, le public scande « Bergeroo, Bergeroo ! », manière de saluer un ancien lillois, de rappeler les conditions de son licenciement, de faire s’asseoir Fernandez, et surtout de bien rigoler.
Quand tu changes les lettres de Philippe Bergeroo, ça fait « Horlogerie Beipp » (comme si ça sonnait). N’hésite pas à ressortir cette anagramme pour briller en soirée.
Les sifflets par la preuve
Attaquons notre catégorie « on n’avait jamais rien eu contre ce mec, mais il a fait notre soirée ». Il s’agit de s’intéresser ici à des joueurs qui, par malchance, maladresse ou bêtise, ont capté l’ire du public. La réaction n’est donc basée sur aucun a priori ni aucun antécédent : elle ne peut que résulter d’une action ponctuelle, mal perçue par les spectateurs : un tacle mal maîtrisé (qui génère encore plus de colère s’il n’est pas sanctionné par l’arbitre), une altercation avec un joueur du LOSC (ainsi, quiconque s’en prenait à Fernando ne pouvait qu’ensuite prier pour ne pas être lynché à la sortie du stade), un joueur qui discute un peu trop avec l’arbitre (coucou Nestor Fabbri), ou un autre dont on devine une certaine fébrilité. Par exemple, ceux qui ont assisté au Lille/Toulouse de février 2000 et au Lille/PSG de décembre 2000 (celui dont je te parle au-dessus) se souviennent d’un truc : le jeu au pied des gardiens adverses n’était pas grandiose. Ainsi, Fabien Audard envoyait la moitié de ses six mètres en touche, et Lionel Létizi semblait avoir une peur bleue des passes en retrait de ses coéquipiers. Le plus amusant, c’est quand le public en rajoute, alors qu’on sent déjà le manque de confiance de l’adversaire : à chaque coup de pied de but pour Audard ( « En touche ! »), à chaque ballon joué au pied pour Létizi (« Ooo… Ooooo… OooOOO ! », une rumeur se saisit du stade, traduisant l’avidité que ressent le public à le voir se planter, ce qui conduit en général à une panique encore plus grande.
Le nom qui fait rire
En 2000, l’arrière gauche de Niort fait un tacle assez rude sur un joueur lillois. Pas de chance, il s’appelle Mickaël Rol. Devant moi, un mec se met à hurler « PUTAIN, IL PORTE BIEN SON NOM, LUI : ROL ». Tout le monde se marre. Évidemment, les profanes ne peuvent rien comprendre à cette blague : il fallait bien sûr y voir une référence à Cyril Rool, recordman du nombre de cartons reçus (27 rouges et 187 jaunes toutes compétitions confondues). De plus, à cette époque, il joue à Lens, ce qui permet de souligner qu’on n’oublie pas le voisin. Cas similaire, lors d’un Lille-Lens (probablement celui de septembre 2000), avec un jeu de mots assez élaboré : l’attaquant lensois Lamine Sakho manque un contrôle facile, juste en bas de la tribune. On entend alors « retourne à la mine, Sakho ! », calembour d’autant plus excellent qu’il est ancré dans l’histoire régionale, en particulier celle de l’adversaire. Le public, connaisseur, applaudit.
Le mec qui pète un câble
Ça, c’est le bonheur du supporter. On t’a déjà parlé sur ce blog de Claude Michel, le capitaine de Guingamp, prétendument « exemplaire » (c’est du moins l’image qu’il laisse : la fidélité au club, de bonnes performances, la légende des irréductibles Bretons de Guingamp, la coupe de France, le surnom « Coco » et toutes ces conneries là). À Lille, on se souvient surtout de son attitude agressive envers Fernando, et de ce ballon volontairement tiré dans la tribune « Honneurs ». Un bien beau CV qui lui a garanti un tout bel accueil à Grimonprez durant plusieurs saisons.
Intéressons-nous à un joueur moins célèbre, qui nous a offert une scène qu’on imagine plus difficile à réaliser aujourd’hui, du fait de l’aseptisation générale de footballeurs soucieux de leur image et de leur communication. 28 mars 1998 : 36e journée de Division 2. Pour situer un peu le contexte et l’enjeu sportifs de ce match, le LOSC a déjà bien entamé depuis quelques semaines une série catastrophique qui lui fera manquer l’accession en première division. Avant d’enchaîner sur trois défaites consécutives, Lille reçoit Laval, honnête 6e, qui se présente à Grimonprez-Jooris avec l’idée, pourquoi pas, d’espérer encore la montée. En lieu et place d’un peu de rêve, les tangos repartiront avec une belle valise (3-0 grâce à Lobé puis à un doublé de Boutoille), et terminent le championnat à la 13e place, voilà ce qui s’appelle foutre en l’air une fin de saison. Mais là n’est pas l’objet de cet article. Penchons-nous sur l’arrière droit du stade lavallois : Benjamin Clément. Benjamin Clément est un joueur modeste : s’il a débuté en D1 à Monaco, initialement au poste de milieu offensif, il y a peu joué, mais a pu goûter à la coupe d’Europe. Après seulement une trentaine de matches en 3 saisons, c’est à Sochaux qu’il se fait une place de titulaire pendant 3 saisons, avant de partir à Laval, en deuxième division. Son look détonne : blond, cheveux longs, visage carré, c’est une sorte de Charlotte de Turkheim au masculin.
« Benjamin Clément » comment, au fait ?
Arrière latéral est un poste particulièrement exposé quand on est adversaire : on est proche des tribunes ; on est susceptible de tacler davantage, et donc de faire des fautes. Autrement dit, le public peut vite se retourner contre vous. Et, ce soir-là, Benjamin Clément multiplie les fautes, au point d’être chahuté par le public, qui le siffle à chaque touche de balle. Visiblement excédé, il profite d’un arrêt de jeu pour se mettre face à la tribune et effectuer une magnifique révérence, geste qui se veut ironique mais qui trahit surtout le fait que le type a complètement décaroché, d’autant que ses coéquipiers lui font bien comprendre qu’il n’était pas nécessaire de répondre à ces provocations. Inutile de préciser que, en pareil cas, les spectateurs, n’attendant que ça, deviennent hystériques, et que la fin de match est foutue pour le pauvre Benjamin Clément.
Comme tu le vois, le foot, c’est supporter son équipe, bien sûr, mais la communion se fait aussi en trouvant des cibles, et pas seulement l’arbitre. N’est-ce pas là une caractéristique de l’affirmation du groupe social, dût-elle se faire sur l’autel de la stigmatisation d’un seul ? C’est là une question morale et éthique dont peu de supporters s’embarassent.
Notes :
1 Peut-être peut-on considérer qu’il y a répondu 19 ans plus tard, en participant à la version turque de The Voice : http://www.sofoot.com/nouma-dans-le-the-voice-turc-152343-videos.html
2 Il a récemment exprimé tout le bien qu’il pensait du LOSC de l’époque dans une interview à So foot : « Ils m’ont prêté à Lille, six mois. Mais ce n’était pas le LOSC d’aujourd’hui, c’était comme passer d’une Ferrari à une Clio. Il n’y avait rien là-bas. C’était bidon. Un des premiers entraînements, des supporters des Dogues, des skinheads à deux balles, m’ont fait : « Ouais, toi t’es un Parisien, enculé! » Je leur ai fait « va niquer tes cheveux ». Je me suis battu, et à la fin de la première année je me suis barré » (https://www.fichier-pdf.fr/2015/10/02/sofootoctobre2015-70-71-5198/sofootoctobre2015-70-71-5198.pdf).
8 commentaires
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2 août 2016
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Vianney a dit:
Ne pas oublier le lancer de saucisses de Strasbourg à l’adresse de Chilavert en janvier 2003 lors de son 1er match en France
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7 août 2016
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dbclosc a dit:
José Luis en a-t-il profité pour découvrir la gastronomie locale ?
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11 mars 2016
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Xylophène a dit:
Ah oui, j’oubliais aussi un aspect un peu moins marrant du chambrage de l’adversaire, un aspect de cette époque (les 80-90′s) que l’on préfère oublier mais il y avait parfois aussi une bonne dose de racisme parmi ces chambrages, en particulier des cris de singe.
C’était particulièrement le cas côté DVE où c’était tout de même très politisé (les croix celtiques à l’entrée du virage…au moins tu savais où tu mettais les pieds).
J’ai souvenir de cris de singe lors du Lille/Rennes de la remontée en D1 à l’encontre de Bernard Lama.
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12 mars 2016
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dbclosc a dit:
Salut Xylophène ! Oui, le sujet du racisme dans les stades pourrait être d’ailleurs intéressant à traiter. Moi j’aimerais bien traiter la question du paradoxe du supporter raciste mais qui dont l’équipe a beaucoup de blacks : je ne pense pas dire de bêtises en remarquant que le LOSC de la fin des années 1980 était l’une des équipes les plus black, avec Lama, Pelé, Angloma, Mobati et Roger Boli. Je ne crois pas me souvenir que beaucoup d’équipes aient été si peu blanches à l’époque. J’avoue que j’ai quand-même peu de billes sur le sujet… si tu as des pistes n’hésite pas, je suis preneur.
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12 mars 2016
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Xylophène a dit:
Désolé mais je suis bien trop jeune pour la période Pelé, Angloma, Mobati. Mon époque de prédilection, c’est plutôt la fin des 90′s-début des 00′s. La même que la tienne, il me semble.
Mais à cette époque, le racisme (et les DVE) était plutôt en déclin dans les tribunes (la France black-blanc-beur et toute cette sorte de chose).
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11 mars 2016
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Xylophène a dit:
Wahou, magnifique article.
Ton article me rappelle beaucoup de bons souvenirs. Des souvenirs essentiellement grimonpéziens, bien entendu.
Concernant les adversaires qui viennent chambrer sous le kop losciste, mon principal souvenir, c’est celui de Djamel Belmadi lors de Lille/Cannes en 98. Il marque et va chambrer les DVE. Et là, ça chauffe : un DVE saute sur le filet de protection mais est retenu par les stewards car il était bien parti pour aller frapper le Cannois chambreur.
Ce match fut un tournant pour le LOSC, à mon avis, puisque je pense que c’est ce soir-là qu’il a touché le fond. En deuxième période, les DVE sont partis tout casser en présidentielles (vitres plexiglas cassées et sièges balancés sur la pelouse). Et quelques semaines plus tard, Adik Koot est placardisé, Froger renvoyé. Et Vahid a débarqué.
Concernant l’inénarrable Gaëtan Huard (ce mulet !!!), j’ai aussi une autre anecdote dans ma besace. Durant une demi-finale de Coupe entre Strasbourg et Bordeaux, il avait clamé dans les médias que si Strasbourg gagnait, il boufferait un rat ! Bien entendu, Strasbourg a gagné…Depuis, il est resté dans les bons souvenirs des supporters strasbourgeois.
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12 mars 2016
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Xylophène a dit:
Erratum : je me suis trompé, Huard n’a pas menacé de bouffer un rat avant une demi-finale de Coupe mais lors du championnat de D2 91/92. Mais ce clown en parle mieux que moi :
« La course-poursuite avec Strasbourg a été fabuleuse. D’ailleurs quand on avait joué à Strasbourg ils nous avaient battu 2-1 avec un coup franc de Franck Leboeuf et après le match j’étais très énervé parce qu’ils nous avaient plus ou moins volé et j’avais déclaré que si ils terminaient devant nous je mangerais un rat mort. On a fini devant eux, mais un jour j’ai reçu un colis au Haillan et il y avait un rat dedans. C’était de la part des supporters de Strasbourg, « tu peux bouffer ton rat ». Cela avait bien fait rire tout le monde dans le vestiaire. »
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16 mars 2016
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dbclosc a dit:
Et il l’a mangé son rat, finalement ? Sinon, on l’attaque pour publicité mensongère.