Posté le 16 mars 2016 - par dbclosc
Le LOSC a-t-il été « volé » à Rennes ? (septembre 2015)
Rennes-Lille, 18 septembre 2015 : ce soir là, Lille réalise une belle prestation collective (sans doute la seule de l’ère Hervé Renard), mais ne peut ramener mieux qu’un match nul 1-1, Ntep ayant répondu à Boufal. Aux yeux de nombreux supporters lillois, le coupable est tout trouvé : Stéphane Jochem, arbitre, qui, en accordant un pénalty imaginaire aux Rennais à la 69e, aurait eu une lourde influence sur le score final. Cela en fait-il pour autant un « voleur » ?
Après un début de saison poussif (une seule victoire, peu convaincante, en 5 matches), le LOSC se rend chez une équipe qui, au contraire, a connu un démarrage tonitruant1 (4 victoires en 5 matches). Sur le terrain, le rapport de forces est largement en faveur de Lille : hormis une frappe de Sio non cadrée (13e), les occasions sont lilloises : Boufal, à 10 mètres excentré sur la gauche, voit sa frappe repoussée des pieds par le gardien (5e), Bauthéac envoie un coup franc sur la transversale (23e), Tallo, aux six mètres, parvient à tirer au-dessus (44e). Même scénario en deuxième mi-temps, avec d’emblée une frappe de Mavuba bien arrêtée par le gardien (46e). C’est donc logiquement que Boufal ouvre le score d’un beau plat du pied gauche sur un centre de Tallo (48e). À la 65e minute, Boufal, bien servi par Sidibé, frappe a côté, alors qu’il était seul, quoiqu’un peu excentré. C’est la dernière occasion lilloise. Quatre minutes plus tard, arrive ce qui est considéré comme « le tournant du match » : l’arbitre accorde un pénalty à Rennes, pour une faute d’Enyeama sur Sio. Considérant que notre gardien annule fautivement une occasion de but, l’arbitre l’expulse, et le LOSC est donc réduit à 10.
Autant Mavuba, capitaine exemplaire, n’a pas l’air satisfait, autant ça fait marrer Basa et Sidibé
En voyant les ralentis, on s’aperçoit que Vincent Enyeama ne touche pas le rennais : l’arbitre n’aurait donc pas dû siffler pénalty, et ne pas expulser Enyeama. Cependant, le pénalty est arrêté par Mike Maignan, monté au jeu à la place de Benzia. Le LOSC mène toujours, mais pas pour longtemps. Occupés à se féliciter, les lillois dégagent n’importe comment et ne se replacent pas. 30 secondes plus tard, Grosicki centre de la gauche vers Sio qui reprend salement aux six mètres. Le ballon va vers le but et Ntep assure en le prolongeant : 1-1. Il ne se passe plus rien après et les deux équipes se séparent sur un match nul, à revivre en partie ici.
Il n’en faut pas plus pour déclencher une rafale de commentaires hostiles2 à l’arbitre d’une part, considéré comme un voleur, suivis d’extrapolations sur le niveau de l’arbitrage français (« un arbitrage qui a tué le match » ; « Paye ton arbitrage en carton » ; « l’arbitrage français encore » ; « arbitre …en bois » ; « regarde moi ce vol c’est honteux » ; « il tombe bien avant voila pourquoi y a pas d’arbitre français a la coupe du monde des chèvres3 » ; « L’arbitre nous vole la victoire » ; « Jamais péno = vol » ; « c’est du vol pur et simple » ; « Gros match de tous les joueurs d’un point tactique physique et technique.. Dommage que l’arbitre nous pénalise ! » ; « à quand les sanctions pour les arbitres?? une erreur au boulot c’est une faute donc tout le monde a la même enseigne !!!!! » ; « On est pas prêt de revoir des arbitres français en coupe du monde… Ni ailleurs.. Bravo a nos dogues pour leur match et a Hervé Renard pour la tactique mise en place » ; « Match encore volé à cause de ce foutu arbitrage »), à Giovanni Sio d’autre part, vu comme un « tricheur » (« Sio simule » ; « Sio on t’attend au grand stade »). Le combo est réalisé par le CM d’une de ces pages : « L’arbitre nous vole la victoire, Sio est un beau simulateur ».
Les réactions passionnées des supporters, le coupable désigné, les vocabulaire utilisé, rappellent les polémiques qui avaient suivi le Lyon/Nice de septembre 20084, à la suite duquel L’équipe avait titré en Une « Nice volé à Lyon ». Déjà à l’époque, il n’y a guère que Les cahiers du foot pour défendre des positions pertinentes, modérées et constructives sur les prétendues erreurs d’arbitrage (voir par exemple cet article, un peu ultérieur).
Mais, quand bien même, l’arbitre se trompe : est-il nécessaire de le considérer comme un « voleur » ? N’y a t-il pas une légère disproportion entre une appréciation dont on ne doute pas qu’elle soit honnête et une reconnaissance de culpabilité ? Si l’on suit le raisonnement, le vol implique l’existence d’un voleur, et en l’occurrence il s’agit de l’arbitre. L’arbitre est donc une personne malhonnête qui doit être punie ; qui, sciemment, a pénalisé une équipe. À DBC contre le LOSC, on est d’accord sur un point : il n’y avait pas pénalty pour Rennes. Cependant, nous nous retrouvons aussi autour de ces quelques points :
_Il nous a fallu les ralentis pour nous prononcer : à aucun moment, la décision à chaud de l’arbitre ne nous a paru scandaleuse5 ;
_Aligner une défense à 3 arrières centraux qui n’ont pas l’habitude de jouer dans ce type de configuration, ce n’est pas la faute de l’arbitre ;
_Que Civelli décide unilatéralement (c’est-à-dire sans prévenir ses compères Soumaoro et Basa) et bêtement (ça ne s’impose pas) de monter sur le porteur de balle rennais, permettant ainsi à Sio d’avoir deux pas d’avance sur Basa et de se retrouver face au gardien, ce n’est pas la faute de l’arbitre ;
_Qu’Enyeama ne touche pas non plus le ballon sur sa sortie, ce n’est pas la faute de l’arbitre ;
_Sio n’a pas « simulé » : il a glissé. On le voit clairement sur un ralenti. D’ailleurs, il ne réclame rien. Sachant probablement que l’arbitre siffle pénalty, il reste la tête dans le gazon, peut-être confus, peut-être content ; quoi qu’il en soit, on ne va pas lui demander de plaider en faveur du LOSC.
_Se relâcher et relancer n’importe comment, en permettant à l’adversaire de développer de suite une nouvelle attaque, ce n’est pas la faute de l’arbitre ;
_Permettre à 2 Rennais de toucher le ballon dans les six mètres sans opposition après un centre à moitié manqué, ce n’est pas la faute de l’arbitre ;
_Arriver à la mi-temps à 0-0 après 3 occasions franches, et ne pas réussir à marquer le deuxième en dépit d’une forte domination, ce n’est pas la faute de l’arbitre.
Le match nul entre Rennes et Lille, ou plutôt la non-victoire de Lille, arrivent donc au bout d’une chaîne de causalités dont l’arbitre n’est qu’un maillon, et le seul maillon non-lillois. Autrement dit, il n’y aurait pas eu de pénalty, et donc pas de débat, s’il n’y avait eu accumulation d’approximations ou d’erreurs de la part du camp lillois : défense à cinq expérimentale, alignement à chier, sortie pas vraiment réussie, déconcentration, marquage labile, incapacité à concrétiser ses occasions. Cette manière de réagir en s’en prenant à l’arbitre n’est en fait rien d’autre que se trouver une victime expiatoire face à la déception du résultat, là où les causalités sont en réalité extrêmement complexes à restituer et à relier.
En outre, rien ne dit que sans ce pénalty et cette expulsion, Rennes ne serait pas revenu dans le match : les procureurs anti-arbitres raisonnent en effet toutes choses égales par ailleurs, comme si les « erreurs » qu’ils pointaient étaient isolables du reste du match et n’auraient de conséquence qu’à un instant T. C’est par exemple le principe de ce blog idiot, qui recense des « erreurs », sans nuance, considérant qu’il y a une « vérité » de la décision, et qu’on peut ensuite faire un nouveau classement qui les prend en compte. Ainsi, si Lille/Tombouctou termine sur le score de 3-3, mais que l’ouverture du score de Tombouctou à la 5e minute est entachée d’un hors-jeu (estimé à l’aune des angles de vue et du découpage d’images des caméras de télévision, ce qui pose aussi des questions sur les outils qui permettent d’interpréter), on va compter 3-2 pour Lille, en considérant que si le but hors-jeu n’avait pas existé, le reste du match aurait suivi le même scénario juste retranché d’un but… Quitte à jouer de cette logique, poussons-la jusqu’au bout, jusque dans ses ultimes retranchements : en étant les plus malhonnêtes intellectuellement, on pourrait aller jusqu’à reprocher à l’arbitre des « erreurs » parmi les plus anodines. Qui nous dit que cette touche de la 44ème minute au milieu de terrain, lors de Lille-Troyes, accordée à tort aux Troyens, n’aurait pas débouché sur un but des nôtres si nous l’avions obtenue ? Et, poussons le raisonnement à son terme : à 2-0, les Troyens auraient lâché prise, n’auraient pas marqué trois buts, et nous aurions alors gagné ce match largement. À ce petit jeu-là, tout supporter a vite fait de démontrer que son équipe, sans la « médiocrité de l’arbitrage français », aurait remporté le titre avec 38 victoires.
Ce type de mises en cause part du principe selon lequel il y aurait par nature de « bonnes » et de « mauvaises » décision, qu’importent les circonstances, et donc ne laisse pas de place à l’interprétation personnelle de l’arbitre. Or, il se peut qu’il n’y ait pas de « bonne » décision ; et cela implique alors que l’erreur d’arbitrage n’existe même pas : c’est le sens d’un récent article qui énonce notamment que « l’infraction aux Lois du jeu n’a pas d’existence objective. Un coup de sifflet suit une interprétation subjective (et donc possiblement différente selon les arbitres) d’une situation de jeu ». Et cette interprétation subjective de l’arbitre est déterminée « selon son placement, sa psychologie, sa vision de l’action, celle de ses assesseurs, etc ». Nul doute que des supporters rennais trouveraient des dizaines de raisons à siffler pénalty sur cette action. Autrement dit, une faute n’a pas d’existence objective (mis à part les franchissements de ligne), à propos de laquelle chacun s’accorderait, universellement et intemporellement, pour dire qu’il y a effectivement faute. Les jugements péremptoires sur certains cas litigieux (notamment les mains dans la surface et les débats yapéno/yapapéno) ne laissent aucune chance au débat sur la complexité à déterminer le caractère volontaire d’une main (en plus d’autres critères à l’appréciation subjective de l’arbitre), et à ne pas accorder aux arbitres le don d’omniscience.
Soulignons enfin combien ces commentaires, loin d’aider à améliorer l’arbitrage, contribuent à rendre impossible la situation de ceux qui en ont la charge. On a beau jeu, comme le fait un supporter, d’appeler de ses vœux les sanctions à l’encontre de l’arbitre au principe selon lequel « une erreur au boulot c’est une faute donc tout le monde a la même enseigne ». Il est pourtant peu probable que ce parangon de vertu accepte d’être logé « à la même enseigne » qu’un arbitre de Ligue 1, c’est-à-dire sous la surveillance de caméras et de centaines de milliers de personnes, spectateurs et téléspectateurs, prêtes à le jeter aux lions pour sa première erreur, quand bien même sa fonction implique-t-elle de devoir décider dans des cas de figure où la décision « objectivement » la meilleure est souvent très sujette à discussion et, parfois, impossible à déterminer. Critiquer en permanence les arbitres et leurs décisions ne sert pourtant qu’à leur rajouter une pression inutile : inutile parce que les arbitres sont mieux formés qu’on veut bien souvent le croire et qu’ils savent donc se mettre eux-mêmes la « juste pression », mais aussi que les joueurs se chargent également fréquemment de leur en ajouter.
Pour conclure, Rennes a bénéficié d’un pénalty qui n’aurait probablement pas dû être sifflé. C’est une appréciation de l’arbitre en notre défaveur. Il est indéniable qu’un pénalty sifflé est un moment crucial dans un match de foot, d’autant plus quand cette décision survient à proximité du coup de sifflet final, et que l’écart entre deux équipes n’est que d’un but. Cherchons toujours à comprendre pourquoi un arbitre a pris telle décision. L’obsession spontanément portée vers une « erreur » arbitrale empêche d’être lucide sur ce que montre notre équipe. Il est toujours plus commode de s’en prendre à un élément « extérieur » (mais faut-il rappeler que l’arbitre fait partie du jeu ?) que de pointer les lacunes et turpitudes de sa propre équipe, qui aurait dû gagner ce match mais, incapable de se mettre à l’abri, s’est exposée à ce type de péripétie.
On espère que cet article, 6 mois après les faits en question, pourra être lu à froid par bon nombre de commentateurs qui se sont acharnés sur l’arbitre en pensant détenir la « vérité ». Car quand l’un de nous a tenté à l’époque d’avancer les quelques arguments ci-dessus sur les réseaux sociaux, dans un moment où l’on est sommé d’être « pour » ou « contre », cela avait été considéré comme un manque de loyauté indéfendable. Remettons les choses à leur place : qui se souviendra en fin de saison de ce match à Rennes ? Avant de traiter un arbitre de « voleur », regardons d’abord si certains principes de jeu sur le terrain, et d’analyse du jeu en tribune ou devant son téléviseur, ne se sont pas d’abord envolés dans notre propre camp.
1 L’adjectif « tonitruant » n’a rien à voir avec les démêlés judiciaires de Tony Vairelles.
Sous-note 1 : les démêlés de Tony Vairelles n’ont rien à voir avec sa coiffure.
2 Tous ces commentaires sont issus de deux pages « fans » du LOSC sur facebook, sur lesquelles les insultes envers M. Jochem sont toujours visibles, ce qui implique une certaine mansuétude des modérateurs.
3 Il manque probablement une virgule dans ce commentaire car « la coupe du monde des chèvres » n’existe pas.
4 Ainsi que les heures les plus sombres de l’Histoire.
5 A DBC LOSC nous sommes prêts à parier et à risquer gros sur ce pari (genre si on perd on accepte de manger nos couilles en salade) qu’une importante proportion de ceux qui hurlent au scandale arbitral ont eu besoin du recours au ralenti dont ne bénéficie pas l’arbitre.
2 commentaires
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16 mars 2016
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Rodriguez59 a dit:
C’est bien de défendre les arbitres, c’est même honorable mais vous versez tout de même un peu trop dans l’angélisme !
J’ai re-regardé les ralentis de l’action et je reste sur mon opinion d’alors, l’arbitre s’est fait floué naïvement et Sio triche !
On le voit clairement s’arrêter et s’écrouler avant de venir percuter Enyeama ! Et y a pas de glissade en cause, c’est une vraie simulation, excellemment réalisée mais une simulation tout de même ! C’est une variante du fameux « je dribble le gardien, je lui marche sur le bras et je m’écroule » !
Donc oui l’arbitre peut se tromper, et je pense pas que ça soit de la malhonnêteté ou de l’incompétence mais plutôt de la naïveté et un certain manque de « vice football » ! Honnêtement se genre d’action je l’ai vu des dizaines de fois (que ça soit en tant que spectateur, téléspectateur, joueur ou arbitre) et je suis toujours choqué quand l’arbitre se fait avoir !(Bon à sa décharge Sio joue bien le coup et comme l’action part de rien le positionnement de l’arbitre n’est pas optimal pour juger)
Là où je veux en venir c’est que j’ai l’impression que beaucoup d’arbitres français manque de pratique du football en tant que joueur ( d’ailleurs à partir d’un certain âge et/ou niveau tu ne peux plus être joueur et arbitre, ce que je trouve dommageable) !
Il n’y a rien de tel pour connaitre les trucs de filous, de vicieux, les micro-fautes, les poussettes et pour savoir reconnaitre une simulation !
Pour moi c’est le principal problème des arbitres français, de ne pas être assez footballeur !
PS: je suis d’accord pour dire que si le LOSC n’avait pas la capacité à se chier dessus quand tout va bien, ceci n’aurait été qu’un micro-évènement !
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16 mars 2016
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dbclosc a dit:
Salut, Merci pour ton commentaire ! Il montre qu’ici comme en beaucoup de situations, le sentiment personnel, l’interprétation, parfois la mauvaise foi ont aussi une grande place dans le foot !
Alors certes, notre objectif est de « réhabiliter » l’arbitre, et pas seulement parce qu’il s’en est pris plein la poire, mais aussi parce que cette chasse à l’homme nous semble réellement infondée, pour les raisons que nous avons exposées. Est-ce de « l’angélisme » ? Quand on pointe à l’inverse les responsabilités de nos joueurs et de notre entraîneur, il ne me semble pas que l’on fasse preuve de naïveté ou d’idéalisme (en considérant que ce sont des synonymes d’angélisme) sur l’action : on s’efforce aussi de s’en prendre à certains et de pointer des responsabilités !
Sur l’action de Sio, pour ma part, je reste sur l’idée qu’il a glissé… Difficile de déterminer une vérité. Mais quand bien même, et là je vais aller (trop) loin dans la défense de l’arbitre : même s’il a simulé, on lui a offert les conditions pour qu’il réussisse sa simulation… Je me rappelle qu à la coupe du monde 2014, il y avait eu cette histoire du pénalty accordé à Fred lors de Brésil/Croatie. Simulation !, avait décrété la majorité, s’en prenant du même coup au brésilien et à l’arbitre. Sauf que, quand on regarde l’action, il y a en effet exagération de Fred, mais le croate a une main sur l’épaule de Fred, et laisse donc l’arbitre permettre de siffler péno : cette main n’a rien à faire là. Pour le cas présent Sio/Enyeama, c’est bien sûr différent, mais je veux dire avec cet exemple qu’une « simulation » a aussi plus ou moins de probabilités de réussir : ici, si Enyeama touche le ballon, y a pas de discussion ; or, il est en retard. En effet, des simulations, on en a vu plein, mais là aussi le lien simulation = faute de l’arbitre est abusif. L’arbitre est floué, mais il ne se trompe pas. La responsabilité de la tricherie incombe au simulateur, et l’arbitre est aussi une victime. Mais il me semble que tu soulignes bien cette responsabilité de Sio (de ton point de vue, car je répète que je vois une glissade!).
Quand tu dis que beaucoup d’arbitres manquent de pratique du football en tant que joueur, je ne pense pas qu’il existe d’arbitre de foot qui n’ait pas joué en club. Toutes les simulations n’aboutissent tout de même pas à un pénalty ! En revanche, on peut déplorer le manque de pratique arbitrale des joueurs : cela rendrait peut-être les joueurs plus compréhensifs à l’égard de certaines décisions forcément marquées du sceau de l’incertitude, de l’interprétation, de l’injustice, parfois. Ça fait partie du jeu et ça devrait être banalisé, plutôt que de monter chaque litige en épingle. Un arbitrage ne peut pas être infaillible.
Mais bon, on est d’accord sur la conclusion : si le LOSC avait su breaker, y aurait pas de débat…