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Posté le 13 mai 2016 - par dbclosc

Le « Vahid time » : à la fin, c’est Lille qui gagne

le LOSC est grand, le LOSC est beau

L’Europe connaît le « Fergie time », cette période de match durant laquelle le Manchester United d’Alex Fergusson remportait ses matches à l’arrachée, bien souvent dans le temps additionnel. À Lille, on a eu le « Vahid time » : on a calculé que le LOSC de Vahid en championnat a inscrit 25% de ses buts dans les 10 dernières minutes ! Une statistique assez impressionnante dont on fournit ici les détails et quelques pistes d’explications.

Vahid 3

Il fallait sans doute déjà y voir la marque de l’entraîneur lorsqu’il s’installe pour la première fois sur le banc du LOSC pour un match face au Mans le 19 septembre 1998, après l’éviction de Thierry Froger. Alors que son équipe est menée 1-3 à domicile et qu’elle se dirige vers, déjà, sa troisième défaite à Grimonprez de la saison, Vahid Halilhodzic fait entrer Laurent Peyrelade et Franck Renou à la 74e minute, aux places de Patrick Collot et de Samuel Lobé, et le LOSC se rue à l’attaque. À la 80e minute, Laurent Peyrelade trouve le poteau ; 2 minutes plus tard, il ramène le score à 2-3 ; à la 90e, Jean-Louis Valois égalise, et les deux équipes font match nul1. Une fin de match à rebondissements, des joueurs qui se congratulent et un entraîneur le poing rageur grâce à son coaching gagnant : un scénario auquel se sont habitués les supporters lilllois entre 1998 et 2002. Dans la mesure où on n’a que peu d’éléments de comparaison à d’autres époques ou avec d’autres clubs, on va tâcher de rester prudents quant à la signification de chiffres peut-être tout relatifs, mais le souvenir est suffisamment marquant pour que, au moins, on en rappelle quelques traits.

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Quand Lens fait grise mine
2

Bien sûr, le match qui reste une référence en termes de scénario de ce type est le Lille-Lens du 24 septembre 2000 : il reste 10 minutes à jouer et Lens mène 0-1 depuis la 23e minute. Bruno Cheyrou, qui vient de laisser sa place sur le terrain à Dagui Bakari, est interviewé par Laurent Paganelli, et lui indique que ce serait « bien d’égaliser, et, si on égalise, pourquoi pas en mettre un deuxième dans la foulée. Pour marquer, à la limite, on n’a besoin que d’une seconde. Il reste 10 minutes ». Grégoire Margotton et Olivier Rouyer sourient. Bakari égalise à la 85e, grâce à une remise de Beck typique de son jeu, consécutive à une balle en cloche d’Agasson, lui-même entré en jeu 15 minutes auparavant. Vahid fait entrer Laurent Peyrelade à la 86e. Face à une défense acculée, Lolo Peyrelade donne la victoire à la 90e, grâce à une feinte de corps de Bakari. Changements opportuns, scénario favorable (Queudrue est expulsé juste après l’entrée de Peyrelade), poussée du public, coup de chance, tactique délibérément usante pour l’adversaire ? Difficile de trouver la combinaison exacte de ces différents facteurs, dont certains sont difficiles à objectiver, mais la déclaration de Bruno Cheyrou traduit quoi qu’il en soit une foi inébranlable dans les capacités de cette équipe à renverser les situations et à aller chercher des résultats là où d’autres auraient renoncé. D’ailleurs, les malheureux Lensois se souviennent qu’un an après, à Bollaert, 4 jours après avoir éliminé Parme, Bakari a égalisé à la 86e sur une passe de Boutoille, qui venait d’entrer. 4 points pris au RCL dans les dix dernières minutes, c’est notre adversaire préféré durant la période. Le dernier quart d’heure du derby de septembre 2000 à revivre ici :

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Des prémices dès la première saison…

Si les scénarios des derbies restent particulièrement ancrés, ils ne sont finalement que le révélateur d’une tendance de fond durant presque 4 ans : sur 183 buts marqués en championnat dirigés par Vahid Halilhodzic (D1 et D2 confondues), Lille en a inscrit 115 en deuxième mi-temps, ce qui n’est sans doute pas spécialement significatif mais, surtout, 46 dans les 10 dernières minutes. 25% du total pour 1/9e du temps (bon, un peu plus si le temps additionnel s’allonge…), c’est une surreprésentation assez remarquable, qui doit sans doute plus au simple fait qu’il y a davantage de buts en seconde période. Si le nombre de buts était également réparti par tranches de 10 minutes, on aurait dû inscrire « seulement » une vingtaine de buts dans ce laps de temps (à l’inverse, le LOSC version Vahid n’a inscrit que 10 buts dans les 10 premières minutes). Outre les confrontations contre Lens, certains se remémorent le but assez curieux de Momo Camara en octobre 1998 contre Laval à la 93e sur un centre-tir assez chanceux, un mois après le premier match contre le Mans :

http://droguebierecomplotlosc.r.d.f.unblog.fr/files/2016/05/camara.mp3 Momo en lucarne, Fréquence Nord (Olivier Hamoir)

Mais c’est surtout à partir du printemps 1999 que le LOSC commence à marquer régulièrement en fin de match. Autrement dit, il y a fort à parier que c’est au moment où Halilhodzic a posé son empreinte sur le jeu de l’équipe qu’une des premières conséquences a été de marquer tardivement. Hormis le match inaugural contre Le Mans, et donc ce but contre Laval, la saison 1998/1999 se déroule de façon assez banale : de la 7e (débuts de Vahid contre Le Mans, 3-3) à la 29e journée (défaite à Saint-Etienne 2-3), le LOSC inscrit 33 buts, dont 13 en première mi-temps (ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de grande différence selon les périodes), et donc « seulement » 3 dans les 10 dernières minutes. Et de la 30e (victoire contre Nice 2-0) à la 38e journée (victoire à Guingamp 2-0), 9 des 10 derniers buts lillois de la saison sont inscrits en seconde période. Dans ce sprint final, au cours duquel le club est à la lutte avec Sedan et Troyes pour la montée, le LOSC se met à inverser les situations (victoire contre Valence après avoir été mené à la mi-temps), s’impose après la pause (Nice, Sedan), ou gagne in extremis (à Ajaccio, 2-0, grâce à son remplaçant Landrin 89e, et Boutoille 90e), puis à Châteauroux (Peyrelade, 86e, sur une passe de Pickeu, entré en jeu quelques minutes avant).

1999, une équipe est née

(Ce paragraphe n’a rien à voir avec Frédéric Née). Arrivé en cours de saison précédente, Vahid Halilhodzic n’a pas choisi les joueurs qu’il a dirigés jusqu’alors, hormis le brésilien Carlos Alberto Lisboa dit « Nenem » qui, hormis une passe décisive lors d’un match contre Troyes, reste l’une des grandes énigmes de l’histoire du LOSC. Dans La voix des sports du 26 juillet 1999, Vahid explique la logique du mercato : partent quelques anciens qui ont connu les années difficiles (« la génération qui était en place n’avait connu que des déceptions. En trois saisons, ils ont vécu une descente et deux accessions manquées. En plus, ils ont évolué durant des années dans un environnement relativement hostile. Certains étaient usés, psychologiquement atteints. Ils avaient perdu la confiance, le plaisir de s’entraîner. Il fallait donc procéder à un changement radical pour donner un nouvel esprit, de nouvelles ambitions au club ». Exit Leclercq, Hitoto, Renou, Dindeleux, Carrez, Sanz, Senoussi et deux joueurs qui se sont montrés globalement décevants, Koot et Pickeu) et arrivent des joueurs au rôle bien défini : Santini, un défenseur d’expérience pour doubler le côté gauche, un espoir argentin dont on ne sait pas grand chose, Fernando D’Amico, un solide défenseur marocain que l’entraîneur a connu Casablanca, Abdelilah Fahmi, deux joueurs confirmés de deuxième division, Ted Agasson et Johnny Ecker, et l’avant-centre du Mans, Dagui Bakari. Parmi ceux qui restent, les joueurs qui n’ont jamais déçu (Tourenne, Peyrelade, Boutoille), ceux qui ont franchement progressé (Cygan, Landrin), et Patrick Collot, relais de l’entraîneur.

CollectifVahid souligne que « les anciens ont été chaleureux avec les nouveaux. Ce qui n’était pas forcément le cas l’an passé. Il y a déjà un début d’amitié entre eux ». On peut facilement dire que, durant 3 ans, le LOSC a bénéficié de la dynamique née de l’été 1999 : même s’il est difficile de rendre compte précisément de ce point difficilement mesurable, tous les joueurs témoignent de l’état d’esprit exceptionnel qui a régné au sein du groupe, notamment grâce à l’adhésion des joueurs aux méthodes de l’entraîneur, se traduisant sur le terrain par une évidente combativité, symbolisée par exemple par Fernando D’Amico en 2001 et son mémorable « il faut pas lâcher, il faut se qualifier ». Mais, plus tôt, dans la même interview citée précédemment, Halilhodzic déclairait : « je peux faire la promesse aux supporters que chaque joueur aura au moins le mérite de mouiller le maillot. Avec notre volonté et tout ce que j’ai vécu depuis la reprise de l’entraînement, je dois dire que je suis assez optimiste ». Dans un documentaire consacrée à Vahid et diffusé sur France 3 nord-Pas-de-Calais à l’été 2001, Djezon Boutoille témoignait également en ce sens : « la phrase qui m’a marqué quand il est arrivé et qu’il répète très souvent : « on a le droit d’être mauvais, mais on n’a pas le droit de ne pas se bouger» ».

Un avant-centre central

Sur le plan du jeu, la saison 1999/2000 marque une inflexion importante, qui accentue la tendance observée dans les mois précédents, avec le recrutement de Dagui Bakari. Attaquant au profil atypique (il n’est pas passé par un centre de formation et est arrivé tardivement dans le monde professionnel), grand et puissant, il vise à servir de point d’appui dans un championnat réputé « physique ».

bakari

Critiqué à ses débuts, considéré comme lourd et maladroit (il avait même à un moment perdu sa place au profit de Rudi Giublesi), son apport au jeu n’est pas visible de façon évidente : il a même été régulièrement sifflé au cours de sa première saison. On peut supposer que son recrutement ne répond pas à la volonté première de conclure les actions, tel qu’on peut l’attendre d’un attaquant « classique », a priori buteur, mais répond à un projet de jeu collectif dont il n’est qu’un maillon (dans un style différent, un peu comme Beck la saison suivante, assez quelconque à la conclusion, mais un point d’ancrage au jeu de tête en déviations remarquable). Clairement, le jeu est centré sur lui. Si son travail est assez ingrat, souvent dos au but, ceux qui tournent autour de lui récupèrent les fruits de son travail. Par exemple, lors de la 4e journée face à Ajaccio, il sort à la 71e minute alors que le score est de 1-1. Score final : 4-2 (Boutoille 72′, Landrin 88′, Peyrelade 90′). Mais Bakari sait aussi profiter du travail de ses équipiers : la semaine suivante, il entre en jeu à Châteauroux à la 73e, le score est de 1-1. à la 82e, Steve Savidan donne l’avantage à Châteauroux. Le LOSC pousse en fin de match, et Bakari obtient un pénalty qu’Agasson transforme (85e), avant que Boutoille ne donne la victoire à la dernière minute, Bakari ayant attiré toute la défense sur lui. Travailleur de l’ombre, il met quelques semaines pour se signaler individuellement, en entrant en jeu lors de la 9e journée à Niort à la 70e minute, alors que le score est de 0-0 et que le LOSC est réduit à 10 depuis la 41e minute et l’expulsion de Carl Tourenne. 20 minutes plus tard, le LOSC mène 0-3 : Bakari a ouvert le score, il a ensuite superbement débordé et permis à Agasson de faire 0-2, avant que Boutoille ne parachève le succès lillois.

Si de nombreux succès lillois cette année-là se sont construits de façon précoce, on garde le souvenir de défenses adverses épuisées en fin de match par le pressing du milieu et le poids de Bakari devant. Ainsi, Créteil, Gueugnon, Toulouse, Louhans-Cuiseaux, Cannes ont tous cédé dans les 10 dernières minutes et, pour Valence, Niort et Nîmes, c’était à l’aller et au retour. Nîmes, justement, c’est l’un des scénarios les plus rocambolesques : Nîmes mène 3-0 à la 75e, et Lille revient avec le 3-3. Cette année là, 41 buts sur 58 sont inscrits en deuxième mi-temps, dont 18 dans les 10 dernières minutes, pour un gain de 15 points.

En D1 : on continue

Toutefois, ne réduisons pas Dagui à son influence physique : son jeu s’est considérablement enrichi au fil des années : outre sa puissance, sa vitesse, son placement, et même parfois sa justesse technique (ses buts tout en finesse contre Lorient, à Florence, à Monaco, ou à Metz en 2001-2002 en sont de bonnes illustrations) lui ont fait atteindre un niveau de performance qu’on aurait difficilement imaginé à son arrivée. Il part en tout cas comme remplaçant pour la saison 2000-2001 : le Danois Mikkel Beck est d’abord titulaire, et le jeu reste tourné vers cet avant-centre, qui dévie de la tête les ballons joués directement sur lui de l’arrière. Cependant, lors de la seconde partie de saison, et également la saison suivante, Bakari retrouve une place de titulaire, Beck n’étant titulaire que lorsqu’il faut ménager Dagui, notamment pour la coupe d’Europe. Mais, là ou pas là, et malgré un jeu qui se diversifie, une norme se maintient : Lille marque beaucoup en fin de match, et les joueurs restent sur cette étrange habitude. Dagui inscrit son premier but en D1 juste après son entrée en jeu en donnant la victoire contre Metz à la 82e (2-1), grâce à un superbe enchaînement. Lens tombe en fin de match, bien sûr, mais aussi Toulouse (1-0, Peyrelade 80′), Metz (1-1, Landrin 88e), Nantes (1-1, N’Diaye 84e), Monaco (2-1, Cheyrou 80′), et on compte aussi des buts « inutiles » (Collot à Strasbourg, 4-0, 86e et contre Sedan, 2-0, 90e ; Ecker à Toulouse, 2-0, 96e). Un bon indicateur du fonctionnement collectif du LOSC est le nombre de buts qu’ont inscrits les meilleurs buteurs du club de l’ère Vahid : en fait, tout le monde marque dans cette équipe, et les meilleurs buteurs n’ont jamais atteint des chiffres faramineux, pour un club qui, au pire, a fini 5e dans cette période : 15 buts pour Peyrelade en 1999, 12 pour Boutoille en 2000, 7 pour Peyrelade en 2001 et 11 pour Cheyrou (un joueur certes offensif, mais même pas attaquant) en 2001. Il y a eu 14 buteurs en 2000, 14 buteurs + 1 csc en 2001, et 12 buteurs + 2 csc en 2002. C’est en partie la conséquence de ce que le jeu lillois permet : des avant-centre qui pèsent, qui dévient, qui usent les défenses, et tout le monde en profite, notamment en fin de match. 2000-2001, c’est 10 buts marqués dans les 10 dernières minutes, qui rapportent 11 points, et 3 victoires après avoir été menés (Metz, Lens et Monaco).

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Cette saison 2000-2001 est également marquée par une préparation physique très poussée : le préparateur est Philippe Lambert depuis 2 ans. Dans un récent article de So foot, Johnny Ecker se rappelle : «  « je me souviens des séances de trois minutes / trois minutes (trois minutes de VMA / trois minutes de repos), on faisait ça 12 fois ! C’est énorme ! T’avais plus de la moitié de l’équipe qui vomissait à la fin. Et quand un mec lâchait psychologiquement, on allait le chercher » . Et une constante : « On gagnait sur des fins de match. On était prêts à mourir sur le terrain  ». « On n’avait pas de recul sur nos performances, on s’arrachait » ajoute Grégory Wimbée. Une équipe au mental d’acier, un jeu qui fatigue l’adversaire, et un public qui répond présent : à partir de 2000, l’annonce du temps additionnel par Anne-Sophie Roquette faisait se lever le public, prompt à soutenir encore plus les joueurs, soit pour conserver l’avantage, soit pour arracher le nul ou la victoire. Et Grimonprez est servi au début de l’année 2001-2002 : Lille gagne ses 7 premiers matches à domicile, dont 3 après avoir été mené. Le LOSC renverse d’abord Lorient après que Darcheville a ouvert le score en début de deuxième mi-temps (3-1, Cheyrou 54e et 59e, Bakari 84e) ; Montpellier ouvre le score à la 78e, avant que Cheyrou (89e) et Bakari (90e) ne donnent la victoire, cependant que Collot est entre-temps expulsé (80e) ; et Bastia, qui marque encore en premier à l’heure de jeu, avant les buts de Fahmi (68e) et Cheyrou (90e).

http://droguebierecomplotlosc.r.d.f.unblog.fr/files/2016/05/cheyrou_bastia.mp3 Bruno Cheyrou contre Bastia, Fréquence Nord (Jean-Pierre Mortagne)

Image de prévisualisation YouTube Dagui Bakari buteur contre Nantes à la 93e : victoire du LOSC 1-0.

http://droguebierecomplotlosc.r.d.f.unblog.fr/files/2016/05/bakari_nantes.mp3 Dagui Bakari contre Nantes, Fréquence Nord (Jean-Pierre Mortagne)

On peut ajouter aux performances en championnat le but d’Olufadé contre la Corogne. Mais Lille sait aussi gagner sans concéder l’ouverture du score : ainsi, Bakari offre la victoire face à Nantes à la 92e (1-0). Cette saison là, 10 buts marqués dans les 10 dernières minutes ont apporté 9 points, surtout en première partie de saison, avant que l’équipe, probablement fatiguée, ne se montre un peu moins performante. Cela avait aussi été le cas la saison précédente : sur les deux années de D1, c’est surtout en début de saison que ce type de scénario s’est répété : sur les 10 premières journées de 2000-2001 et de 2001-2002, toujours dans les 10 dernières minutes, Lille n’a jamais encaissé de buts tout en en marquant 10 ; tandis que sur la suite des championnats de ces deux saisons, on en est à 9 marqués et 10 encaissés.
Notons enfin qu’en 2001-2002, le premier but lillois en première mi-temps a été marqué lors de la… 12e journée.

Au total, récapitulons les statistiques de cet article. Le LOSC époque Vahid en championnat, c’est 183 buts marqués
_dont 115 en deuxième mi-temps
_dont 46 dans les 10 dernières minutes (25%!). En recourant à un tirage aléatoire de 136 matches sur la période 1998-2002 en D1, le pourcentage de buts marqués dans les 10 dernières minutes et de 16,99%.
_si on prend une fourchette plus large, dont 58 dans le dernier quart d’heure.

_28 buts marqués par des remplaçants. Sur un autre échantillon aléatoire de 251 buts en D1 sur la période 1998-2001, seuls 21 sont inscrits par des remplaçants. Rapporté au nombre de buts lillois, le nombre de buts théorique qui aurait dû être marqué par les remplaçants est de 15,3 soit presque la moitié de ce qu’il y a en réalité.
_32 ont rapporté des points (donnent le nul ou la victoire)
_10 buts dans le temps additionnel
_11 victoires après avoir été menés (dont 4 fois alors qu’on est menés à la 85e)
_Total de points rapportés : 42 points

Buteurs :
Bakari (8) + 8 points
Cheyrou (6) + 8 points
Peyrelade (6) + 6 points
Valois (5) + 4 points
Landrin (4) + 7 points
Boutoille (3) 2 points
Agasson (3) + 1 point
D’Amico (2) + 1 point
Ecker (2) + 1 point
Collot (2) + 0 point
Camara (1) + 2 points
Cygan (1) + 1 point
N’Diaye (1) : + 1 point
Sterjovski (1) + 0 point
Kapo csc (1) + 0 point

 

FC Notes :

1 Note que ce soir-là, avec des buts manceaux signés Riad Hammadou contre son camp, Bakari, et Réginald Ray (né à Cucq), c’est le football régional qui a gagné.

2 Ce jeu de mots est probablement inédit.

Cet article a été posté le Vendredi 13 mai 2016 at 10 h 03 min et est rangé sous le LOSC est grand, le LOSC est beau. Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article à travers le RSS 2.0 Flux. Vous pouvez Laisser une réponse, ou rétrolien de votre propre site.

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