Posté le 14 mai 2016 - par dbclosc
Saint-Étienne à la fin, chagrin ?
Le LOSC joue ce soir son dernier match de la saison face à Saint-Étienne. S’il s’impose, une place européenne sera assurée. Tout autre résultat fera dépendre notre avenir européen de l’issue de la finale de coupe de France entre Paris et Marseille. Le problème, c’est que dans l’histoire récente du LOSC, jouer les Verts lors de la dernière journée a été synonyme d’anéantissement de nos objectifs. C’est certes un hasard total mais ça nous permet de faire un article pour revenir sur deux précédents Lille-Saint- Étienne : 42e journée de la saison 1997-1998, et 38e journée de la saison 2012-2013.
8 mai 1998 : dans les semaines précédentes, le LOSC a dilapidé l’avance de 6 points qu’il a eue à de nombreuses reprises tout au long de la saison sur le 4e, Sochaux. Une fin de saison complètement foireuse qui nous fait passer à la 4e place lors de la 39e journée (la D2 est à 22 club à l’époque, donc 42 journées). Or, seuls les trois premiers montent. Avant que ne débute la dernière de la saison à Grimonprez-Jooris, l’espoir est encore de mise : Sochaux, qui se déplace à Martigues, n’est qu’à 1 point devant. La différence de buts est de +18 pour Sochaux et de +17 pour les Dogues, avec une meilleure attaque pour Lille : il faut donc soit gagner, et compter sur Martigues, qui joue sa peau, pour ne pas laisser gagner Sochaux ; soit faire nul, et que Sochaux perde. Et ça commence plutôt bien : Martigues ouvre rapidement le score : dès le quart d’heure de jeu, Lille est virtuellement en D1, et ce malgré le 0-0 à Grimonprez. « Martigues ! Martigues ! », scande le public lillois, accroché à ses transistors. À la même minute (35e), Djezon Boutoille place une tête en lucarne et Baudry égalise à Martigues : Lille est donc toujours en position de monter. La deuxième période part bien en sucette : Sochaux prend l’avantage par Isabey, et n’a donc plus à se soucier de ce qui se passe à Lille, une victoire assurant au FCSM la D1. Et l’ASSE égalise. Ah, c’est le scénario catastrophe mon p’tit Jean-Mimi. Lille pousse, et Senoussi redonne l’avantage en fin de match à Lille (85e). Il faut que Martigues égalise… et pénalty pour Matigues ! Tiré de façon affligeante, il est arrêté par le gardien sochalien. Voyez plutôt. Fin du match à Lille, et ça joue encore à Martigues. La sono du stade se branche sur Europe 1, les joueurs, restés sur le terrain, et le public, espèrent une égalisation qui ne vient pas. Si Lille a battu Saint-Étienne, cela ne suffit pas : le LOSC reste en D2.
26 mai 2013 : dernière de la saison au grand stade, et dernière de Rudi Garcia à la tête du LOSC. Lille, 5e avec 61 points, reçoit Saint-Étienne, 4e avec 62 points. Lille est donc en position favorable avant le match : la 5e place est européenne, et le LOSC réalise une superbe deuxième partie de saison, avec un trio Payet-Rodelin-Kalou qui cartonne. Problème : les Verts veulent aussi l’Europa League, et, en cas de victoire, ils peuvent même encore viser la 3e place. Attention aussi à Nice, qui a le même nombre de points que Lille, et qui se déplace à Ajaccio. Là encore, ça commence bien : Kalou ouvre le score juste avant la mi-temps et place Lille au pied du podium. Mais Hamouma égalise à la reprise, et malgré l’expulsion de Guilavogui, le score en reste là. Lille reste donc derrière Saint-Étienne, comme dans le même temps Nice s’est imposé à Ajaccio, il rafle la mise en finissant 4e, et le LOSC passe 6e et ne se qualifie donc pas pour une coupe européenne. Mauvais souvenir.
Ce soir, les Dogues se rendent donc chez les Verts avec l’espoir d’accrocher une qualification européenne. Mais Saint-Étienne a le même objectif. En cas de victoire et de défaite niçoise, ils peuvent même être 4e (ce qui est aussi le cas pour Lille, mais il faudrait alors compter sur une sévère défaite des Niçois). Alors, à qui profitera ce match à enjeu ?
Contrairement aux deux cas développés précédemment, on a presque envie d’écrire que Lille n’a pas grand chose à perdre, quand on se rappelle où était l’équipe il y 6, et même 3 mois. Là où la montée en 1998 et l’Europe en 2013 étaient les objectifs assumés, aujourd’hui on est déjà bien contents d’être là et d’avoir de quoi espérer lors du dernier match. Même une défaite ce soir n’effacera pas le souvenir de la remontée des dernières semaines, là où précédemment, les dernières journées ont marqué l’échec des ambitions. Il se peut même qu’une défaite ne change pas grand chose : si Paris gagne la coupe de France la semaine prochaine, la 6e place sera aussi européenne, et que l’on soit classé 5e ou 6e, l’entrée dans la compétition se fait au même moment. Alors, pour le prestige et la gloire, on irait bien gagner à Geoffroy-Guichard, et on n’aura pas à regarder la finale de coupe ; sinon, il faudra compter sur Paris. En espérant qu’on n’ait pas un double effet kiss cool : défaite ce soir, et victoire de Marseille samedi prochain.
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14 mai 2016
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Mich a dit:
oui mais ce soir c’est à Geoffroy-Guichard ! (je conjure l’adage comme je peux =) )
but de Rio ce soir !
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14 mai 2016
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dbclosc a dit:
Conjurons ! Conjurons !
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16 mai 2016
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Mich a dit:
ben voilà =)