Posté le 18 mai 2016 - par dbclosc
Le « 11 de cœur » de DBC LOSC et de ses lecteurs
A Drogue, bière & Complot contre le LOSC, cette élection on la prend au sérieux sans trop se prendre au sérieux. Bien sûr, elle ne peut prétendre à aucune représentativité, si ce n’est celle des votants en eux-mêmes. Bien sûr, il était couru d’avance qu’une telle élection favorise nécessairement les joueurs les plus récents. Mais elle n’en est pas moins très intéressante à regarder.
Vous avez été 37 à voter, dont 34 pour une équipe complète. Comme dirait ma mère, « c’est pas énorme dans l’absolu, mais pour un blog qui est animé pour l’essentiel par deux branleurs, ça commence quand-même à ressembler à quelque chose ». Donc, voilà, peu de chances que cette élection soit évoquée dans les colonnes de L’equipe ni même dans celles de La Voix du Nord mais c’est quand-même une élection bien sympa, vachement plus que nombre de prix pourris décernés chaque année dans le milieu du foot. Ne serait-ce parce que les lecteurs ont participé activement – il ne s’agissait pas simplement de cliquer dans une liste pré-remplie – parfois au-delà de la constitution d’une équipe : certains ont apporté leurs petits commentaires sympathiques, d’autres ont accepté de nous livrer les raisons de leurs préférences quand on les a sollicités. Merci à tou-te-s !
D’abord, soulignons la présence remarquée dans les votes de certains joueurs bien qu’ils n’aient finalement pas réussi à accrocher une place dans le 11 final. On se félicite ainsi de la présence de certains joueurs qui ont marqué durablement les esprits alors même que le contexte ne leur était pas nécessairement favorable.
A un cheveu de la consécration ultime
Comme on te le disait en intro, les joueurs les plus récents ont a priori un avantage de base : les souvenirs sont plus récents et les plus anciens sont parfois tout simplement inconnus (ou presque) de nombre de supporters. Le public de Drogue, Bière étant surtout (mais pas que) composé de plus ou moins trentenaires (même s’il l’on se gargarise d’avoir de tout), ça signifie en gros que les joueurs d’avant 1995 avaient un net désavantage.
Roger Hitoto fait partie de ces joueurs arrivés à Lille un peu avant, en 1994. Parti cinq ans plus tard, il ne fait pas partie de la belle épopée qui mène le LOSC en L1 puis jusqu’au podium. S’il échoue à se placer dans le « 11 de cœur », il n’a pourtant pas été oublié par nos votants : 6 voix quand on a quitté le club il y a 17 ans et qu’on a joué au cours de l’une des périodes les plus pourries du club c’est quand-même assez remarquable.
Belle cote aussi pour le duo belge Desmet-Vandenbergh, lesquels cumulent 5 voix chacun bien qu’ils aient quitté le club respectivement en 1989 et en 1990. Rappelons d’ailleurs au passage que Erwin, symbole de la classe belge, reste le dernier joueur ayant joué au LOSC à avoir fini à deux reprises dans le top 20 du Ballon d’or et que Desmet a été, entre autres choses, meilleur passeur du championnat de France en 1987 et demi-finaliste de la Coupe du Monde 1986 au Mexique.
Remarquons également la présence de Frédérik Viseux qui parvient à cumuler 5 votes tout en n’ayant joué que 37 matches de D2 avec nos Dogues. Note d’ailleurs qu’on a dû vérifier cette info : Fred Viseux nous paraît tellement associé au LOSC que 37 matches nous apparaissait un total ridiculement faible au regard des souvenirs laissés. Il a vraisemblablement donné aussi la même impression aux votants.
Dans le rayon « ancien qui laisse un grand souvenir », Jean Baratte réussit encore à cumuler 4 voix près de 60 ans après son dernier match de joueur avec le LOSC et à quelques semaines du trentième anniversaire de son décès. Rappelons-le, Jean est encore le meilleur buteur de l’histoire du LOSC en D1 avec « officiellement » 167 buts. « Officiellement », parce que comme on va te le révéler bientôt, son réel total est un peu plus élevé.
Patoche, c’est ça
Rendons un hommage spécialement appuyé au n°12 – en fait l’un des 12è ex-aequo - parce qu’il est à un poil de sa place dans le « 11 de cœur » et parce qu’on aurait bien aimé l’y voir : Patrick Collot cumule 7 voix. On se souvient bien sûr de son but marqué à Lama sur un centre-tir en 1996 qui marque le début de sa légende, de son doublé contre Lens en novembre 1996, et puis aussi et surtout de tout le reste : il participe à l’épopée lilloise jusqu’à la fin de sa carrière pro en 2002, reste au LOSC au recrutement et à la formation. On peut en outre supposer que l’attachement qu’on lui porte est aussi lié à son histoire personnelle, en l’occurrence le drame qu’il a vécu à l’été 1996, la pudeur avec laquelle il l’a évoqué, et la dignité avec laquelle il a repris son métier. Parti brièvement pour suivre Puel à Lyon, il revient au LOSC pour devenir entraîneur-adjoint : c’est d’ailleurs lui qui assure l’intérim après le remplacement d’Hervé Renard avant que Fredo Antonetti n’arrive.
Au rayon des joueurs pas loin, il y a eu aussi les excellents gardiens Vincent Enyeama (7 voix) et Jean-Marie Aubry (5 voix), le valeureux Stéphane Pichot (7 voix), l’ancien chouchou de Grimonprez Éric Assadourian (5 voix) et la terreur des fins de matches Dagui Bakari (6 voix).
Les absences surprises
On peut également souligner l’absence surprise de Florian Thauvin dont on sait pourtant qu’il a durablement marqué l’esprit des supporters : étonnamment, son œuvre lilloise, certes courte mais extrêmement dense, n’a pas suffi pour séduire les votants.
Déception également pour Gilles Hampartzoumian. Nous avions pourtant usé de nos ressources en sa faveur en mentionnant explicitement que l’on pouvait voter pour lui, incitant de ce fait à son élection. Cela n’a malheureusement pas suffi à celui qui était de son propre aveu meilleur que Thuram en qualités intrinsèques.
S’ils ont échoué au « 11 de cœur », gageons qu’ils auront davantage de succès si nous organisions un « 11 de cul », son envers.
Plus de joueurs cités que de Dalmatiens
Au-delà, remarquons le nombre très élevé de joueurs cités : 102, soit précisément un de plus que des célèbres Dalmatiens. Contexte défavorable en termes de résultats, faible exposition, ancienneté, voilà autant d’éléments qui font qu’il n’y avait rien d’évident que soient cités des joueurs comme Mathieu Mehailia (ancien goal au centre de formation), Cédric Carrez ou Hervé Rollain (qui était très marrant paraît-il). Nous, on se félicite de leur présence dans les joueurs cités !
Venons-en maintenant à ce « 11 du cœur ».
The Onze de cœur !
The 11, le voilà :
Te connaissant, j’imagine que tu voudrais bien avoir le détail des votes ? Parce que nous jouons la transparence, les voilà ces résultats détaillés :
Position |
Joueur |
Votes |
% des votants |
1 |
Fernando D’Amico |
25 |
68 % |
2 |
Pascal Cygan |
24 |
65 % |
3 |
Eden Hazard |
21 |
57 % |
4 |
Florent Balmont |
16 |
43 % |
5 |
Djezon Boutoille |
15 |
41 % |
5 |
Mathieu Debuchy |
15 |
41 % |
7 |
Franck Béria |
12 |
32 % |
8 |
Greg Wimbée |
11 |
30 % |
9 |
Laurent Peyrelade |
10 |
27 % |
10 |
Adil Rami |
8 |
22 % |
10 |
Arnaud Duncker |
8 |
22 % |
12 |
Patrick Collot |
7 |
19 % |
12 |
Vincent Enyeama |
7 |
19 % |
12 |
Stéphane Pichot |
7 |
19 % |
15 |
Roger Hitoto |
6 |
16 % |
15 |
Dagui Bakari |
6 |
16 % |
17 |
Jean-Claude Nadon |
5 |
14 % |
17 |
Frédérik Viseux |
5 |
14 % |
17 |
Éric Assadourian |
5 |
14 % |
17 |
Erwin Vandenbergh |
5 |
14 % |
17 |
Philippe Desmet |
5 |
14 % |
17 |
Jean-Marie Aubry |
5 |
14 % |
Remarquons d’abord la présence attendue de certains d’entre eux : personne ne sera surpris d’y trouver Fernando D’Amico, Pascal Cygan et Djezon Boutoille qui ont fait partie des chouchous de Grimonprez-Jooris et ont participé à la belle épopée de la fin des années 1990 au début des années 2000. Pour ceux-là, leur présence dans le 11 relève du quasi-consensus, en particulier pour Fernando et Pascal : 53 % des votants qui ont désigné entièrement une équipe ont cité à la fois Fernando et Pascal, 91 % en citant au moins l’un des deux.
On a d’ailleurs sollicité Fernando pour une réaction à ce vote. Avec sa gentillesse habituelle, il s’est prêté au jeu et voilà ce qu’il nous dit : « il est un plaisir d’appartenir à l’histoire de Lille et à la mémoire des fans de Losc. Il est une communion dans laquelle nous partageons les mêmes valeurs. Allez le Losc pour toujours!!!! » Puis « Merci beaucoup!!! Je jouais toujours avec le cœur !!! Merci les supporters ». Et oui, car si au foot on ne peut pas jouer avec les mains, fort heureusement on peut le faire avec le cœur. Et Fernando était un expert en la matière. C’est pas pour rien qu’on lui voue un quasi-culte.
Sur Pascal Cygan, André Bertaux souligne ainsi qu’« avec [lui] on ne passait pas. D’un arrière gauche qui souffrait terriblement à maintenir le ballon sur le terrain il est devenu un arrière central d’une grande qualité, sobre et efficace dur sur l’homme son jeu de tête défensif était excellent ». Pour notre part, on a en mémoire une intervention en particulier de Pascal : alors qu’il perd bêtement le ballon au milieu de terrain en tant que dernier défenseur – ce qui ne lui arrive pas d’habitude – Belmadi part tout seul en contre plein axe. Mal barré ? C’est sans compter sur Pascal qui revient, mais le pied sur le ballon dans un timing parfait quand Belmadi est à l’entrée de la surface et évite un but tout fait. Pour moi, quelque part, l’erreur initiale c’était fait exprès, juste histoire de montrer que c’était facile pour lui de faire ensuite l’impossible. Et, parfois, il nous inspire une chanson.
Djezon, un prénom à l’orthographe improbable mais un joueur probable : cela ne veut absolument rien dire. Formé à Calais, Boutoille a passé l’essentiel de sa carrière pro à Lille, et faisait la fierté des supporters, étant le seul à une époque à être appelé en équipe de France espoirs. Un indice indéniable : il a eu son fan-club. Rapide, buteur régulier, capitaine à l’époque Halilhodzic, sa fidélité au club l’honore (il ne part que quand Puel ne le fait plus jouer, alors qu’il a souvent été sollicité). Et, signalons-le car ce critère n’est pas anodin dans les vote (mais c’est d’ailleurs le cas de tous ceux qu’on trouve dans notre 11), particulièrement sympa et dispo avec les supporters.
On n’est pas non plus surpris de la présence des autres, mais ce ne sont certainement pas les mêmes causes qui justifient leurs présences respectives.
Franck Béria s’impose comme un joueur qui avait à la fois des contraintes et des atouts pour accéder à cette équipe. La principale contrainte, c’est que Frankie ne fait pas partie de ces joueurs clinquants qui attire le regard par ses buts et ses gestes techniques incroyables. Non, ce qui fait sa gloire, c’est sa fidélité aux Dogues à une époque où c’est peu tendance (déjà 9 ans à Lille !) et une extrême polyvalence (Il se dit que Béria peut jouer à absolument tous les postes, même gardien s’il le faut, voire, en cas de nécessité, il peut endosser le rôle de kiné). Extrême polyvalence également soulignée par Max Dum qui fait remarquer qu’ « il parait même que c’est lui qui lave les fringues des joueurs à Luchin ». Le même Max déplore d’ailleurs « une énorme injustice » quant à la carrière de Frankie. Pour lui, c’est sans doute à cette polyvalence, parfois forcée, qu’il doit de « ne jamais avoir été sélectionné en EDF. La faute à Rami qui se blesse en 2007 et qui l’oblige à jouer dans l’axe, la faute de Debuchy qui éclot dès 2009, la faute de Garcia qui le trimballe à tous les postes […]. Et moi, je n’aime pas les injustices, par contre j’aime forcément les gens qui les subissent. » Nous aussi, Max, on est comme Franck, on subit plein d’injustices. Donc, quelque part tu nous aimes aussi à Drogue, Bière par la même occase.
Florent Balmont est le deuxième joueur de l’effectif actuel à figurer dans notre onze de cœur. Comme Franck Béria, il est bien sûr associé au titre de 2011, et est un ancien du LOSC (il vient d’y achever sa 8e saison). Comme le disait une de mes ex qui s’intéressait pas trop au foot mais que j’arrivais à emmener de temps en temps dans un bar, vers 2009, « Balmont je vois qui c’est, c’est le petit teigneux qui court partout ». Exactement ! Florent, c’est une grande combativité, un gros travail de récupération et de relance, et puis des frappes pour les spectateurs. Comme quoi Dogues et pitbulls savent cohabiter.
Eden Hazard doit sans doute sa place à son extraordinaire technique : il faut bien le dire, Eden est indéniablement l’un des plus grands talents que le LOSC ait pu avoir dans son effectif et qu’il nous a gratifié de nombreux gestes techniques de grande classe. Ptet bien « un des meilleurs joueurs mondiaux » comme le fait remarquer André Bertaux. Et puis, aussi, il n’est généralement pas avare pour raconter les bons souvenirs qu’il garde de Lille.
Si Mathieu Debuchy a conservé une cote intacte à Lille, il n’en est pas même de ses côtes, cassées un soir de match contre Rennes, ce qui ne l’avait pas empêché de finir le match et d’être à l’origine du but décisif. Un guerrier en somme, à cette différence qu’un guerrier centre d’habitude beaucoup moins bien.
Adil Rami fait partie de la même équipe et peut-être est-ce sa belle histoire qui a fait son succès : venu de Fréjus comme amateur, il fait d’abord ses gammes en réserve, puis en L1. Il est enfin champion de France, international A avec les Bleus, pour enfin rejoindre l’Espagne, puis l’Italie et le mythique Milan AC, avant de revenir en Espagne.
Arnaud Duncker est peut-être la présence la plus surprenante. Non pas qu’il n’était pas bon et très apprécié du public, mais parce que c’est quand-même un petit exploit de bénéficier d’autant de votes quand on a quitté le club il y a près de 20 ans et qu’on doit faire avec la concurrence des joueurs de l’ère Vahid ou de l’équipe championne de France (1). Leader d’une équipe alors très modeste, Arnaud est pourtant bel et bien resté dans les cœurs des supporters. En tout cas de ceux qui suivent Drogue, Bière & Complot contre le LOSC !
Laurent Peyrelade, comme le rappelle Buro grâce à wikipedia, c’est « un joueur de football français né le 7 avril 1970 à Limoges et qui évoluait au poste d’attaquant ». Mais, comme il le souligne plus loin, c’est surtout parce qu’il « avai[t] l’impression de voir un gars normal prendre du plaisir comme si ça avait été un de [s]es potes » et qu’en plus « il est doué mon salaud ! » qu’il le kiffe. Et on dirait à peu près la même chose comme d’ailleurs sans doute nombre des votants. Lolo Peyrelade, c’est aussi l’histoire d’un coup de boule (qui aboutit à un but) un soir de doublé dont on a déjà parlé. Et c’est donc quelqu’un qu’on est content de voir dans ce « 11 de cœur ».
1 photo, 2 chouchous !
Si beaucoup de gardiens ont conservé une aura certaine (J.-M.Aubry, J.-C.Nadon, J.-P.Mottet et V.Enyeama faisant de beaux scores), c’est Greg Wimbée qui a remporté le plus de suffrages parmi tous. Greg, il est vrai, est très aimé, ce qui fait que Max Dum aime beaucoup de personnes, puisqu’il « aime tous ceux qui aiment Greg Wimbée ». Faut dire que c’est une belle histoire, Greg. Quand il arrive, il ne convainc pas immédiatement mais devient vite incontournable, d’abord après son double arrêt sur péno en D2 et surtout pour tout ce qu’il confirme ensuite en D1, prenant une belle revanche sur une presse régionale un peu trop critique à son encontre. Et comme le rappelle Buro, Greg Wimbée c’est beaucoup de choses : un « goléador » (contre Lens) et surtout « un mec attachant, simple doté d’une chevelure charmante et d’un pied droit hors du terrain »
Paroles de supporters
Ah, oui, au fait, on a sollicité des votants dont on avait les contacts pour leur demander de commenter leurs votes. On a déjà casé certains extraits dans le début du texte, mais voici les commentaires exhaustifs.
André Bertaux sur Eden Hazard
« Hazard sans nul doute le meilleur joueur que le losc a compté dans ses rangs. Accélération frappe et technique tous ses atouts lui permettent d’être un des plus grands joueurs mondiaux. »
André Bertaux sur Pascal Cygan :
« avec Cygan on ne passait pas. D’un arrière gauche qui souffrait terriblement à maintenir le ballon sur le terrain il est devenu un arrière central d’une grande qualité, sobre et efficace dur sur l’homme son jeu de tête défensif était excellent »
Max Dum sur Franck Béria :
« Pourquoi j’apprécie Franck Beria ? Une question du même calibre que « pourquoi tu préfères les personnes gentilles aux personnes méchantes, ou pourquoi tu préfères les filles bien gaulées aux planches à pain ? C’est simple, aimer Franck Béria, c’est une évidence, c’est comme aimer le LOSC Il arrive en 2007 avec un statut de meilleur latéral de Ligue 2, à partir de là (je crois que bon …) tu te dit que ce type-là va pas faire long feu au LOSC et que Papy Seydoux à déjà préparé son R.I.B. pour les gros clubs Anglais… Et la … 1ere saison impeccable. Un coup arrière droit, un défenseur central avec la blessure de Rami, et ça tient la route. Bonne pioche, au-delà de ça il met un but à Bollaert, ce qui n’enlève rien à notre plaisir. Béria, on doit l’aimer aussi, parce que sa carrière (aussi belle soit-elle) avec le LOSC, contient une énorme injustice : ne jamais avoir été sélectionné en EDF. La faute à Rami qui se blesse en 2007 et qui l’oblige à jouer dans l’axe, la faute de Debuchy qui éclot dès 2009, la faute de Garcia qui le trimballe à tout les postes (il parait meme que c’est lui qui lave les fringues des joueurs à Luchin …). Et moi, je n’aime pas les injustices, par contre j’aime forcément les gens qui les subissent. Et puis dernier point (peut-etre un peu démago et grand public footix) mais ça fait vraiment plaisir d’avoir un joueur représentant le LOSC et qui sache bien parler Français, qui sache manier l’auto-dérision autour de petites interviews assez sympas, un joueur qui à toujours la banane (RACISTE !) … pardon, le sourire ! Et dernière chose, il fait affaire avec Greg Wimbée en tenant un footsal à Lesquin, et j’aime tout ceux qui aiment Greg Wimbée. (Complètement débile ce dernier argument, mais bon …) ».
Laurent Peyrelade par Buro
« Laurent Peyrelade est un joueur de football français né le 7 avril 1970 à Limoges et qui évoluait au poste d’attaquant. Devenu entraineur, il dirige actuellement l’équipe CFA du Rodez Aveyron Football bla bla bla selon wikipedia, et selon moi c’est un attaquant qui m’a aidé à supporter ces années de D2, à me dire qu’on se fait bien chier face à Niort et Laval (pour moi ces deux villes sont synonymes d’antichambre de L1 à jamais) mais que grâce à ce type ça va être vachement sympa finalement, Je l’aime parce que j’avais l’impression de voir un gars normal prendre du plaisir comme si ça avait été un de mes potes, un mec qui sait répondre à des interviews de façon normale et qui n’a pas oublié que dans sport étude il y a le mot étude. Il représente la joie de vivre et en plus il était doué le salaud ! Biz mon lolo »
Greg Wimbée selon Buro :
« Greg Wimbée c’est 20G pour les tox,
Greg Wimbée c’est le goaléador !
Greg Wimbée c’est le Nord meme à l’est
Greg Wimbée c’est un divorce…
Greg Wimbée c’est mes potes
c’est un mec attachant , simple doté d’une chevelure charmante et d’un pied droit hors du terrain »
Au moment d’établir son équipe, Buro a vu les choses en grand et avec Greg Wimbée en défense centrale :
(1) Si les joueurs de l’ère pré-Vahid (1944-1998) sont plus nombreux il ne représentent que 21% des votes obtenus. Mais bon, comme on l’a dit y a une logique là-dedans.
7 commentaires
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5 juin 2016
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Lolo a dit:
Bravo pour le vote à mehailia. Je l’ ai eu en tant que prof de sport (dans un collège de perenchies) il y’a une bonne dizaine d année. La joie pour nous d’ avoir un prof qui jouait au LOSC.
Il nous a effectivement quitté très jeune, à cause d un cancer il y a quelques années.
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5 juin 2016
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Jo a dit:
Mathieu Mehailia c’est mon vote, il a gagné le tournoi de Croix avec les Delpierre, maton, noro…. Puis des matchs en CFA, notamment avec Cygan lors de son passage en équipe B juste avant l’arrivée de VAHID.
Il est mort il y a quelques années malheureusement!!!
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5 juin 2016
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dbclosc a dit:
Merci pour l’info, même si c’est une triste nouvelle que j’ignorais : je l’ai connu personnellement, mais bien avant qu’ils devienne footballeur, à l’école maternelle.
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19 mai 2016
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dogue du sud ouest a dit:
Salut les gars
:-):-):-)
Avec votre vote ous avez egayé mon weekend a me souvenir de tout ces vieux joueurs
Je kiffe votre blog et vos references ont l air d etre les miennes aussi.
Notamment ce sauvetage de cygan
2 choses dont vous nnne parlez pas:
1/ l absence inexplicable de rio mavuba capitaine champion de france
Combien a t il recu de votes ?
2/ la connotation tres joueurs de ch’nord des propositions (au moins sur facebook d apres ce que j ai vu)
Ce qui explique peut etre la presence d arnaud duncker si haut dans le classement
Et en plus sur votre photo de collot on voit son beau n 14 celui de mes jeunes annees a grimonprez
Allez merci encore
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19 mai 2016
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dbclosc a dit:
Salut Dogue du sud ouest !
Merci beaucoup pour ton commentaire, il fait très plaisir !
1) Rio Mavuba a eu 4 voix, pas loin du top présenté dans l’article. J’ai deux hypothèses pour expliquer ce (très relatif) échec (très relatif parce que quand-même il n’a pas été oublié !) :
- la concurrence de Fernando D’Amico : forcément, il joue à une place où il y a un quasi-consensus pour dire que Fernando a sa place ! Peu d’autres ont dû faire face à une si féroce concurrence.
- une saison un peu en-dessous : malgré toute son œuvre, Rio a été un peu moins bien cette année. Ca n’enlève rien au reste, mais à chaud ça peut laisser une impression qui fait pencher la balance dans ce sens.
2) Pour Arnaud Duncker, c’est sûr que le mode d’organisation de l’élection joue pas mal. Voir des noms plutôt que d’autres, ça risque de jouer.
A bientôt sur DBC et merci !
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18 mai 2016
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Rodriguez59 a dit:
Oh je m’en veux de pas avoir voté !
Collot aurait eu une voix de plus, j’ai au moins 7 ou 8 autographes de lui (dans une boîte à la cave avec mon maillot de Becanovic et mes vieux ticket de GJ)
Sinon la présence de Duncker est peut être du à son magasin de baskets sur Lille, il était accessible facilement !
Sinon je suis à peu près sur la même longueur d’onde que la plupart des votants !
Merci pour votre blog !
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18 mai 2016
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dbclosc a dit:
Ah, oui, le vote qui a manqué à Pat pour être dans l’équipe !
Mais il reste le premier remplaçant et la concurrence était rude !
Oui, peut-être que son magasin et sa disponibilité ont joué dans le succès d’Arnaud Duncker !