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Posté le 17 juin 2016 - par dbclosc

La génération du LOSC née en 1963-1964 (partie 1) : génération dorée ou gâchée ?

Complot contre le LOSC

Cher ami. Tu t’en souviens peut-être, je t’ai un jour parlé de la jeunesse florissante lilloise qui, lors de la saison 1983-1984, avait sauvé la mise de l’équipe première. Je voudrais ici te parler un peu plus de cette jeunesse, une génération de joueurs nés en 1963 et 1964 et couvés depuis la fin des années 1970, qui se révèle alors mais dont la trajectoire laisse a posteriori un étrange goût d’inachevé.

Si cette génération laisse cette impression, c’est parce que tous ces joueurs ont montré très jeunes de belles dispositions mais qu’ils ont également pour la plupart connu un déclin prématuré et parce que le LOSC a échoué dans son utopie de créer une équipe qui grandirait ensemble pour atteindre son sommet avec l’arrivée à maturité des joueurs.

A partir des seuls joueurs nés en 1963 et 1964, on peut réaliser un onze potentiellement très compétitif si l’on ajoute aux 10 joueurs formés au club Dominique Thomas (de l’INF Vichy) et Philippe Périlleux (de Valenciennes) qui arrivent au LOSC à 20 ans. Ça donnerait ça :

Lama

Thomas                                               Froger

Péan     Prissette

Rudi Garcia

Périlleux              P. Plancque

Titeca                   Meudic                P.Guion

 

Et en bonus, y’a Luc Courson.

A l’été 1983, tous ces joueurs font partie de l’effectif lillois même si Jean-Pierre Meudic part en prêt en 1983-1984. Ceci étant, parmi eux, seuls Eric Péan, devenu titulaire la saison précédente, et Pascal Plancque, qui a joué 4 matches, ont déjà joué en équipe première. A l’exception de Lama et de Meudic tous joueront en D1 cette saison-là. Si cette génération cumulait 36 titularisations en 1982-1983, ils atteignent le total de 119 la saison suivante. Et encore, on ne compte pas Sylvain Matrisciano, né en 1963 et qui est prêté au LOSC cette saison-là et qui joue deux fois.

Ces joueurs joueront pour l’essentiel deux ans et demi ensemble en équipe première, des matches retour de la saison 1983-1984 à la fin de la saison 1985-1986. Deux années et demie où ces jeunes joueurs montreront de très belles choses, permettant d’accrocher une 9ème place en 1984 alors que la saison était mal embarquée, faisant un très beau parcours en coupe l’année suivante, échouant en demi-finales, puis obtenant une honorable 10ème place en championnat l’année suivante.

On voudrait ici te rendre compte de cet énorme gâchis. Gâchis, dont le premier acte a lieu à l’été 1985.

L’énorme gâchis, Acte 1

Eté 1985. Il règne une étonnante atmosphère d’espoir à Lille. Etonnante, parce que le LOSC vient de galérer à se maintenir. Oui, mais c’était avec une équipe de jeunots, laquelle a en outre réussi un superbe parcours en coupe de France. Autant dire qu’il y a de quoi voir les choses positivement avec ces jeunes qui ont une belle marge de progression et un entraîneur, Georges Heylens, qui n’est pas dénué d’ambition.

Pourtant, en 1985, un premier « drame » va se produire. Pour engager le Rouennais Cyriaque Didaux, 24 ans, le LOSC donne aux Rouennais deux jeunes : Pascal Guion et Michel Titeca. Ce choix de l’équipe dirigeante va, à notre sens à raison, fortement déplaire à Jean Parisseaux, le formateur, qui se casse le cul depuis des années à former ces p’tits jeunes. Ce choix est d’autant plus surprenant que Cyriaque Didaux, s’il est un très honorable joueur, ne semble pas au-dessus de Pascal Guion qui vient de réaliser une très belle saison et qui a quatre ans de moins. Alors, Guion plus Titeca, ça a l’air d’une erreur stratégique, mais qui n’est finalement pas très étonnante, notamment quand on sait que Georges Heylens est plutôt peu amateur de la formation. On a d’ailleurs imaginé la manière dont cela a pu se passer entre Jacques Amyot, alors président, et Georges Heylens :

Jacques Amyot : eh, Jacques, il t’intéresse Cyriaque Didaux ?

Georges Heylens : ah ! Didaux ! Il est pas mal, hein … (en pensée : « mais qu’est-ce que je pourrais foutre de ce con ? Moi c’est Bocandé qui m’intéresse »)

JA : ah ben, chouette, parce que le président de Rouen est d’accord !

GH : Ah, c’est bien ça ! (en pensée : « mais pourquoi j’dis ça, moi ?! J’en ai rien à foutre de Didaux. Ça va pas arranger le coup pour Bocandé »)

JA : par contre, en échange, il faut lui refiler Titeca et Guion …

GH : ah ? Bon, ben, pourquoi pas … (en pensée : « remarque, c’est vrai que je m’en fiche un peu de ces deux-là. Moi, je préfère Bocandé »)

JA : ben, tope-là, alors Georges ! (Ils topent là)

GH : bon, ben c’est bien. Tu leur dis ?

JA : … hein ?

GH : Ben, tu leur dis à Titeca et Guion qu’ils vont à Rouen ?

JA : … ben …

GH : au fait, pendant que t’es là : tu connais Bocandé ?

Bref, tout ça pour dire que le LOSC perdait d’un coup deux jeunes pousses, et tout ça pour récupérer Cyriaque Didaux.

LOSC1985-86

Sans Michel Titeca et Pascal Guion, mais sinon, le reste y est

L’énorme gâchis : Acte 2

Le deuxième acte de cet énorme gâchis a lieu au cours de la saison 1986-1987. Petit rappel, à l’été 1986, le LOSC compte encore la plupart de ses pépites, et Bernard Lama devient enfin le n°1. Et Nanard Lama, ça n’est pas rien. Certes, il y a des départs importants, comme ceux de Philippe Piette, « Middles » Boro Primorac, Noureddine Kourichi, Jean-Pierre Mottet et Bernard Bureau, mais ça n’est pas forcément un drame : déjà parce que Kourichi et Primorac étaient en-dessous la saison précédente, et ensuite parce que les arrivants paraissent bons. Devant, Erwin Vandenbergh, Filip Desmet et Gaston Mobati arrivent. Au milieu c’est Félix Lacuesta. Et en défense, Jean-Luc Buisine et José Pastinelli. En gros : ceux qui arrive remplace bien ceux qui partent et les jeunes vont arriver à maturité.

Pourtant, si le LOSC réussira un beau parcours en coupe (quart-de-finaliste), il échouera à faire mieux que 14ème en championnat. Du côté des jeunes, on peut trouver deux types d’échecs. D’une part, l’échec des jeunes qui, bien que talentueux, ne parviennent pas à franchir de palier supplémentaire : c’est le cas notamment de Rudi Garcia et de Jean-Pierre Meudic, qui semblent stagner. D’autre part, il y a le cas de ces jeunes confirmés qui déçoivent. Pascal Plancque en est l’exemple le plus éloquent. S’il avait été jusque-là irrégulier, il s’était aussi montré capable de très brillantes performances. Cette saison-là, avec son frère, ils sont mis en cause par la presse locale, notamment pour leur comportement jugé « violent », ce qui a nui à leurs performances, et en particulier à celles de Pascal, bien plus médiocres que ce qu’il avait montré jusqu’alors. Eric Prissette, qui avait montré de belles choses la saison précédente est aussi en-dessous.

Il demeure cependant de belles satisfactions chez ces jeunes : Lama, après des débuts timides, a montré de très belles choses ; Éric Péan s’affirme encore davantage, confirmant qu’il est l’un des très bons défenseurs du championnat ; et Périlleux prend encore un peu plus d’importance dans cette équipe lilloise.

L’énorme gâchis : Acte 3

Eté 1987. Le LOSC connaît une nouvelle saignée au sein de sa génération 1963-1964. Pascal Plancque s’en va à Auxerre, Éric Péan rejoint Bordeaux pour jouer l’Europe et Jean-Pierre Meudic s’en va à La Roche-sur-Yon, en D2, sans avoir jamais su s’imposer comme titulaire à Lille. Avec ces trois-là, les Dogues perdent indéniablement des joueurs talentueux.

losc 87-88

Le LOSC 1987-1988, avec Garcia, Lama, Périlleux, Prissette, Thomas et Meudic

Il reste encore Lama, Thomas, Prissette, Garcia, Périlleux et Courson. Cette génération a certes été bien amputée d’une bonne partie de ses meilleurs talents, mais certains de ceux qui sont restés sont en train de franchir un cap, avec Lama, Thomas et Périlleux.

Mais cette génération s’effrite très rapidement : Garcia, Courson et Dominique Thomas s’en vont en 1988. Éric Prissette joue progressivement de moins en moins. Lama s’en va à Metz en 1989, et si Thomas revient, il est à cent-mille lieux de ce qu’il était avant son départ. En bref, Philippe Périlleux fait office de dernier des Mohicans de sa génération, encore titulaire indéboulonnable au milieu de terrain du LOSC jusqu’en 1991.

Et puis, plus rien.

Ah, si. En 1993, Dominique Thomas joue ses 3 derniers matches en pro, 33 mois après son précédent match de mai 1990, avant qu’il ne se blesse gravement. 

Très bientôt, la suite : que sont devenus ces jeunes Dogues après leur départ du LOSC.

Cet article a été posté le Vendredi 17 juin 2016 at 9 h 22 min et est rangé sous Complot contre le LOSC. Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article à travers le RSS 2.0 Flux. Vous pouvez Laisser une réponse, ou rétrolien de votre propre site.

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