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Posté le 3 juillet 2016 - par dbclosc

Le Challenge Emile-Olivier à jamais dans nos petits coeurs meurtris

Tournois oubliés

En 1992 a lieu la première édition du Challenge Emile-Olivier, un tournoi estival organisé par la Ligue régionale et opposant les meilleures équipes de la région. Cette première édition, dont les finales (la grande et celle pour la troisième place) ont lieu au Stadium Nord, met aux prises Lille, Lens, Valenciennes, récent promu en D1, et Dunkerque. A cette occasion, Dunkerque sera opposé à Lille en demi-finale et, en parallèle, Lens à Valenciennes.

Cette première mouture connaîtra diverses évolutions, mais ce Challenge perdurera sous la forme d’un tournoi jusqu’à 1998, soit sept éditions. En 1999, le « Challenge » laisse la place à la « soirée Emile-Olivier », c’est-à-dire à une soirée de gala au cours de laquelle deux matches sont organisés entre quatre des meilleures équipes régionales. Le tournoi qui rencontre au départ un beau succès est en effet en perte de vitesse depuis deux ou trois ans.

Plus que des matches de préparation

Ce Challenge Emile-Olivier nous appelle à une certaine nostalgie. Nostalgie des années 1990, bien sûr, dont il est emblématique. Mais emblématique aussi d’une époque où ce type de tournois est conçu comme bien plus que des matches de préparation. Créé en 1992, ce Challenge s’inscrit dans la continuité du tournoi de la Communauté urbaine de Lille, apparu à la fin des années 1970 et disparu en 1988 sur lequel on a déjà écrit et sur lequel on reviendra bientôt. Ce tournoi, organisé au Stadium Nord, opposait alors le LOSC, souvent Lens, et d’autres des meilleures équipes européennes.

Le tournoi de la CUDL n’était certes « que » un tournoi. Mais sa valeur dépassait largement celle d’un match amical. D’abord, il y avait une dimension de prestige : il permettait au public de voir son LOSC s’opposer à certaines des meilleures équipes européennes et il faut avouer que nous avons été gâtés. Mais il était aussi une transition idéale avec le début du championnat. Le tournoi était en effet organisé juste avant la reprise, et constituait le dernier galop d’essai dans un contexte compétitif. Preuve du plus grand intérêt du tournoi par rapport aux autres amicaux, c’est souvent l’équipe-type qui joue ces matches qui n’ont plus vocation à « tester » des joueurs. Le Challenge Emile-Olivier s’inscrit dans cet héritage.

1992-1993-2

Ces joueurs avaient fait du Challenge leur priorité. Voire leur seul objectif.

En 1992, alors que le LOSC a déjà disputé cinq matches amicaux, il termine sa préparation par le Challenge Emile-Olivier. Le LOSC s’impose en demi-finale, difficilement, grâce à un but de Walquir Mota sur un service de Borges. En parallèle, les Lensois éliminent l’USVA. En finale, le LOSC explose le Racing, 6-0, grâce à des buts de Ndiaye et Borges et des doublés d’Assadourian et Mota. La Voix du Nord est enthousiaste : « Décidemment, il va falloir s’habituer à voir les ‘’Dogues’’ entreprenants et efficaces ». Raté, puisque Lille va battre cette saison-là son record du plus faible nombre de buts inscrit en une saison (26). Mais il est vrai qu’il y avait de l’espoir, Lille inscrivant 15 buts en 7 matches lors de la préparation estivale.

Un succès certain

Le Challenge connaît alors un succès certain. Lors de l’édition suivante, Lens s’impose en demi contre Dunkerque (3-0) quand Lille joue Valenciennes en parallèle. Les Lillois mènent 2-1 quand un certain Arnaud Duncker égalise pour les Valenciennois. Aux tirs aux buts, ce sont ces derniers qui se qualifient. Lille se consolera avec la troisième place acquise contre Dunkerque (3-2), grâce à deux buts et une passe décisive d’Assadourian. Lens remporte pour sa part son premier Challenge en finale contre l’USVA (2-1).

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Lors de l’édition 1994, Lille affronte Dunkerque en demi. A la mi-temps, il semble que le match soit plié, puisque Lille mène 2-0 grâce à des buts de Bernard Ferrer, à l’essai, et d’Éric Assadourian. Mais les Dunkerquois renversent la vapeur : Gourouli, sur pénalty (63è), puis Bendjaballah (85è) permettent aux Littoraux d’accrocher les tirs aux buts, puis de les remporter. Lille ne jouera pas de finale pour la troisième place, puisque cette édition propose une formule originale en l’honneur des 50 ans du LOSC. Ainsi, la journée au Stadium Nord commencera par des matches de gala entre les éliminés, Lille affrontant le Steaua Bucarest et Valenciennes les Belges de Molenbeek avant que ne se dispute la finale Lens-USLD.

Lille assurera le match nul (2-2) et Valenciennes s’imposera (3-1) avant que les réservistes Lensois ne battent Dunkerque (2-1). Ce sont bien les B de Lens qui jouent, l’équipe première venant tout juste de disputer la finale de la coupe de la Ligue.

Les prémices d’un déclin

En juillet 1995 se dispute donc la quatrième édition du Challenge Emile-Ollivier. Le tournoi a toujours bonne presse, mais on avait déjà observé de premiers signes de lassitude par rapport aux éditions précédentes dès 1994, ce qui se constate à travers le fait que le Challenge ne précédait plus immédiatement la reprise de D1, le LOSC jouant alors un dernier match amical après, contre Charleville (3-1). Il en est de même en 1995, le LOSC jouant encore le même adversaire (0-0).

Ceci traduit une approche différente de la part des clubs. Pensé comme un test pour l’équipe-type juste avant la reprise, le Challenge est désormais davantage conçu comme l’occasion de tester des joueurs. En 1994, le LOSC y teste ainsi Bernard Ferrer et le libérien Sogbie. En 1995, il donne l’occasion de donner un peu de temps de jeu au jeune Jérémy Denquin et de tester Zmidjani.

Lille remporte sa demi-finale sans trop de difficultés contre Valenciennes (3-1) grâce à des buts de Simba, Sibierski et de Fred Dindeleux. Lens bat pour sa part Dunkerque (1-0) qui échoue encore à remporter son premier match du tournoi dans le temps réglementaire. En finale, les Dogues s’inclinent (1-0) mais font bonne figure.

En 1996, le LOSC joue contre Wasquehal, qui joue au troisième échelon national et qui remplace Valenciennes dans le trophée régional. Lille s’incline aux tirs aux buts (2-2, 4 tab à 2), encaissant notamment un but de Michel Titeca. Le LOSC est alors en galère d’avant-centre, Becanovic ayant été peu convainquant et Simba sur le départ ce qui lui permet de tester Vladan Lukic, qui entre en jeu lors du match pour la troisième place. Celui-ci inscrira le troisième but des Dogues lors d’une large victoire (5-1). Lens s’incline pour sa part en finale, faisant de Wasquehal un coquet vainqueur, et permettant aux Lillois de finir meilleure attaque avec la meilleure différence de buts du tournoi, et ce malgré le carton inaugural des Lensois (6-1 contre Dunkerque).

Le sursaut d’orgueil des Dogues (Froger le winner)

Sur les quatre précédentes éditions, le LOSC ne perd aucune demi-finale dans le temps réglementaire, mais échoue pourtant trois fois à atteindre la finale. En 1997, le LOSC est un frais relégué mais va redorer son blason. Les tirs aux buts sourient enfin aux Dogues, puisqu’ils éliminent Wasquehal de cette manière (1-1, 4 tab à 2). En finale, ils rencontrent Lens : grâce à un but de Djezon Boutoille sur un service d’Arnaud Duncker, le LOSC s’impose. C’est le deuxième titre pour Lille dans le Challenge.

Emile-Olivier avait connu une nouvelle innovation cette année-là : si Lens et Lille arrivait directement en demi-finale, quatre autres participants débutaient par un premier tour. Boulogne avait alors battu Dunkerque (1-0), décidemment maudit, lui permettant de jouer Lens au tour suivant. Wasquehal avait pour sa part battu Maubeuge (3-0), qui disputait là son seul et unique match dans l’histoire du tournoi.

L’édition 1998 connaît un dernier glissement qui traduit son déclin. Le tournoi se dispute désormais sur une seule journée, débutant par des demi-finales de 45 minutes, puis se terminant par une finale de deux fois 25 minutes. De plus, Lens, le récent champion, décline l’invitation. En 1998, seuls Boulogne, Valenciennes et Wasquehal accompagnent Lille. Lille élimine d’abord Valenciennes (1-1, 7 tab à 6) avant de disposer de Boulogne en finale, 1-0, sur un but de Boutoille. Les Boulonnais disputent alors leur seule finale du tournoi, après avoir battu Wasquehal (1-0). Thierry Froger montre aussi qu’il est un winner, gagnant les deux éditions du Challenge pour lesquelles il est coach.

C’est alors la fin du Challenge, même si Emile-Olivier connaîtra un dernier soubresaut.

La soirée Emile-Olivier

En 1999, le Challenge Emile-Olivier disparaît. La formule de la saison précédente n’avait pas trop plu aux clubs, mais aucune solution vraiment satisfaisante ne sera trouvée pour la remplacer. Arrive alors la « soirée Emile-Olivier ». Cette soirée, ça n’est plus un tournoi, mais deux confrontations entre les élites régionales. Lens, encore une fois, décline l’invitation.

Valenciennes viendra à bout de Wasquehal (3-2) et le LOSC de Boulogne (2-0), grâce à des buts de Bruno Cheyrou et Carl Tourenne. Doit-on considérer que Lille a remporté cet Emile-Olivier ? Il est en tout cas le plus large vainqueur. L’an 2000 arrivera, Lille sera champion de D2, et Emile-Olivier s’arrêtera pour de bon. En attendant qu’on le ressuscite ? Ca serait chouette, nos petits cœurs sont en effet meurtris depuis sa triste disparition.

Cet article a été posté le Dimanche 3 juillet 2016 at 9 h 32 min et est rangé sous Tournois oubliés. Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article à travers le RSS 2.0 Flux. Vous pouvez Laisser une réponse, ou rétrolien de votre propre site.

Un commentaire

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  1. Visiter mon site web

    8 juillet 2016

    Permalien

    Bastien a dit:


    Merci pour le texte, et pour le rébus :
    Chat-Lange et Mille Olivier(s)

    Ca me faisait mal au coeur que personne n’ait tenté sa chance…

    Répondre


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