Posté le 20 août 2016 - par dbclosc
Le pèlerinage du LOSC : visite ces villes qui doivent leur nom à nos joueurs
Tu n’as qu’une seule religion, celle du LOSC mais tu envies les autres religions qui ont leurs pèlerinages. Rassure-toi, toi aussi tu as droit à cette expérience mystique, puisque ton club sacré a aussi le sien. Partant de Grimonprez-Jooris, tu peux traverser la France en ralliant les nombreuses villes qui doivent leurs noms à nos dieux, les joueurs du LOSC.
Viens suivre les différentes étapes, dans l’ordre, de ce merveilleux pèlerinage.
Dunkerque : cette ville du Nord doit son nom à Arnaud Duncker et au suffixe « kerque ». Littéralement « l’église de Duncker ». Ce joueur qui a marqué l’histoire régionale passant sa carrière entre Valenciennes et Lille est récompensé de sa fidélité à sa région. Strictement, la ville aurait dû s’appeler « Dunckerkerque », mais Dunkerque, c’est quand-même plus joli et ça accroche moins au palais.
Planques : dans le Pas-de-Calais, terre lensoise, on se souvient des frères Plancque, toujours au rendez-vous dans les derbys. Cela a d’abord engendré l’hostilité, puis le respect, pour enfin entraîner l’adoration. Une commune a décidé de prendre le nom d’un de ces joueurs mythiques. Lequel ? Difficile de choisir, ça sera donc les deux : « Planques », avec un « s », donc au pluriel.
Bray : non loin d’Evreux, José Bray, milieu de terrain du LOSC dans les années 1990 a marqué les esprits. Un référendum local est organisé dans le département de l’Eure pour décider quelle commune aura la chance de porter le nom de ce joueur prestigieux. Ce sera finalement Bray. Ben oui, logique, puisque le but était de savoir quelle commune s’appellerait Bray.
Plestan : en Bretagne, les attaquants ont régulièrement été martyrisés par les interventions rageuses de Nico Plestan. Fortement impressionnés, les habitants d’une commune des Côtes d’Armor lui empruntent son nom.
Edern : fans d’Eden Hazard et, plus récemment, d’Eder, les Finistériens créent un nom de commune à partir du prénom du premier et du nom du second. Ils avaient le choix entre Edern et Edenr : bien qu’habitués aux noms imprononçables, ils privilégient le premier.
Le Landreau : Mickaël, forcément, c’est dans la région nantaise qu’il donne son nom à une commune. Pas seulement « Landreau », mais bien « Le Landreau ». THE Landreau.
Peyrelade : il fait partie du « 11 de cœur » des lecteurs de DBC LOSC et visiblement a laissé une image magnifique ailleurs. Comme en Haute-Vienne où on l’idolâtre au point d’appeler une ville à son nom. Ah oui, au fait, il est né à Limoges, juste à côté.
Pignols : Christophe a peu joué avec le LOSC. Mais il a assez impressionné pour que des Auvergnats baptisent une commune en son honneur
St-Simon : le Cantal n’est pas qu’une terre de fromage. C’est aussi une terre où on n’a pas de club de foot de haut-niveau et où on vit le sport-roi par procuration à travers les autres, en l’occurrence nous, les loscistes. A la fin des années 1970, Didier Simon devient progressivement une idole là-bas. Enfin, plutôt un saint, puisqu’il est littéralement béatifié. Une commune lui emprunte son nom et s’appelle donc désormais Saint-Simon.
Magnifique carte du pèlerinage du LOSC
Saux : dans le Lot, on rend hommage à Moussa avec une petite adaptation orthographique histoire de faire plus local.
Agassac : comme pour Moussa dans le Lot, du côté de Toulouse, on veut rendre hommage à un Lillois tout en s’adaptant aux noms locaux. On préfère alors Agassac au trop anglo-saxon Agasson. Mais c’est bien à Ted Kelton qu’on rend hommage.
Digne-les-Bains : dans les Alpes de Haute-Provence, on aime Lucas Digne. Et parce qu’on sait que Lucas aime prendre des bains, on baptise une ville, au demeurant de taille conséquente, « Digne-les-Bains ». Heureusement que Lucas préfère les bains à la quiche, ça aurait fait moins classe « Digne-la-Quiche ».
Lama : Nanard Lama a traumatisé les Corses à longueur d’arrêts improbables et de coupages de trajectoires de centres. Pas rancuniers, ils donnent son nom à une commune, désormais intitulée Lama.
Peyrieu : non loin de Bourg-en-Bresse, on apprécie Philippe Périlleux et on baptise donc une commune en son hommage. Et on appelle aussi le département en référence aux interjections qui s’imposaient en voyant ses frappes de mules (« hein ?! ») mais sous une orthographe plus classe (« Ain »). Une autre ville, plus connue, a également choisi le même joueur, rajoutant un « g » fleurant bon le sud : ça sera « Périgueux ».
Motey-sur-Saône : en Haute-Saône, on pense que Jean-Pierre est comme les gars du pays, opinion sans doute basée sur sa moustache. Et ça donne un bel hommage sous la forme d’une commune appelée Motey-sur-Saône ce qui paraît quand même un peu plus incongru qu’un Motey-sur-Deûle.
Vallois : du côté de Metz, on aurait tant aimé avoir Jean-Louis. On a donné son nom à une commune pour l’attirer. Insuffisant.
Le Postolle : Flavien a laissé une belle impression à Auxerre lors d’un match de la réserve. En mémoire, on baptise une commune à son nom, le « c » en moins, donnant une impression trop bretonnante pour l’Yonne.
Samois-sur-Seine : en région parisienne, Charly est resté dans les mémoires. Au Parc, on le réclamait aux cris de « Samoy sur scène ! », d’où le nom d’une commune de Seine-et-Marne.
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