Posté le 6 juin 2017 - par dbclosc
La victoire à trois points, un outil du complot contre le LOSC ?
En 1990/1991, le LOSC termine 6ème du championnat et est à deux doigts de réussir la première qualification européenne de son histoire, tout en n’ayant remporté que 11 rencontres. Certes, les Dogues gagnent peu, mais ils perdent alors encore moins.
Selon nos sources, c’est à cette époque que naît une idée machiavélique dans les têtes des élites complotistes contre notre très cher club de cœur : il faudrait mettre la victoire à trois points, ce qui, dans ce championnat 1990/1991, aurait fait perdre trois places au LOSC. Mais avant de mettre en place cette réforme, il faut lui trouver une justification éthiquement entendable. En 1994, c’est chose faite. Au principe que la victoire à trois points inciterait à pousser pour marquer en fin de match, une telle réforme encouragerait les buts et donc le spectacle. Cette explication, au demeurant douteuse, justifiera alors une infâme réforme contre nos ouailles.
Est-ce que ça change tant de choses que ça ?
Alors, est-ce que la victoire à trois points change beaucoup de choses dans la hiérarchie entre le clubs, et surtout, pour nous ? Pas tant que ça serait-on tentés de répondre si l’on regarde l’écart moyen de classement depuis la remontée du LOSC entre ce qu’est le classement avec la victoire à trois points et ce qu’il serait avec la victoire à deux points. En effet, en dix-sept saisons, cela n’aurait modifié le classement final du LOSC que de 0,35 place en moyenne.
Lille 90/91, champion de France des matches nuls
En plus, ces variations n’auraient pas tant pénalisé le LOSC : avec la victoire à deux points, le LOSC aurait en effet gagné trois places au total (une en 2012/2013 et deux en 2007/2008) et aurait perdu autant de places (une pour chacune des saisons 2003/2004, 2006/2007 et 2016/2017).
Alors, en fait cette réforme ne nous pénaliserait pas ? En fait, c’est beaucoup plus vicieux que cela.
Une réforme aux conséquences en réalité dramatique
Poussons plus loin l’analyse. Les trois saisons où le LOSC a bénéficié du système de la victoire à trois points, cela n’a en réalité rien changé : cette saison, il aurait fini 12ème, ce qui n’aurait pas changé grand chose. En 2003/2004 et 2006/2007, il aurait fini 11ème et non 10ème. Là encore, cela n’aurait rien changé ou presque. En effet, la seule différence est que, en 2004, le LOSC aurait dû disputer un tour de coupe intertoto de plus pour gagner le prestigieux trophée. Et tout le monde sait pertinemment que l’on aurait passé ce tour (probablement joué contre le 5è du championnat syldave), donc ça ne change rien.
En revanche, cela aurait changé beaucoup de choses en 2007/2008. terminant alors 7èmes, les Dogues échouent alors à toute qualification européenne. Avec la victoire à deux points, les Lillois auraient alors terminé à une 5ème place qui aurait apporté une nouvelle qualification européenne aux Lillois, en coupe de l’UEFA.
En 2012/2013, rebelote. Les Lillois finissent juste derrière le dernier qualifié en Europa League. Avec la victoire à deux points, le LOSC aurait gagné une place et, en même temps, sa qualification européenne.
Mais cela ne fût-il pas en définitive un mal pour un bien. On se le rappelle, c’est en partie parce que le LOSC échoue à la qualification européenne que Florian Thauvin nous fait son sketch pour partir rejoindre le grand Tohème. Si Lille avait réussi dans cette entreprise, Thauvin serait peut-être resté. Facétieuse ironie de l’histoire, en nous mettant des bâtons dans les roues, les complotistes nous ont alors sans doute évité le pire. Sans cela, peut-être serait-on encore en train de nous morfondre en voyant Thauthauvin sous nos couleurs. Et ça, nul n’ose y penser.
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