Posté le 27 février 2018 - par dbclosc
Souviens-toi … l’été dernier 1989
« Souviens-toi … l’été dernier » est un film (que l’on n’a pas vu) de Jim Gillespie sorti en 1997. L’histoire est celle de quatre adolescents qui, après avoir fêté leur entrée à l’université, renversent accidentellement un homme. Dans la panique, ils se débarrassent du corps de l’homme qu’ils croient morts. Les jeunes gens reprennent le cours leurs vies quand, l’année suivante, le tragique événement se rappelle à eux. « Souviens-toi … l’été dernier » est un film d’horreur, donc un film qui fait peur. Un peu comme l’été 1989 du LOSC, préfigurant une saison compliquée, mais avec de vrais personnages de films qui font peur.
La saison 1988/1989 vient de terminer. Et en beauté : Lille vient de remporter son dernier match de la plus belle des manières, sauf pour ceux qui considèrent qu’une victoire par 8-0 ça n’est pas terrible. Si Adrien Rabiot considère qu’ « il est facile d’en mettre huit à Dijon », il conviendra aisément que cela est plus dur d’en faire autant contre le Laval de Franck Leboeuf, Bertrand Reuzeau et Pascal Plancque.
Pour autant, ce 8-0 n’est pas vraiment représentatif de la saison du club lillois. Ça n’est pas que le bilan fût désastreux, loin de là, mais il fût déroutant : Robin des Bois de la D1, le LOSC, huitième au final, a été l’une des toutes meilleures équipes contre les gros morceaux, auxquels il prenait des points qu’il redistribuait généreusement aux clubs modestes. Surtout, le club a connu plusieurs phases dans sa saison. Un début pénible, suivi de six mois emballants, avant de tout gâcher sur la fin. Avec, donc, une large victoire finale, histoire que l’échec ne se voit pas trop.
En fait, ce que va être ce LOSC 1989/1990, on ne le sait pas trop. On sait plus ou moins que l’on va perdre Bernard Lama et Filip Desmet, donnés partants, ainsi que Roger Boli qui était arrivé en prêt. On sait aussi que Fernando Zappia devrait partir, mais, dans ce cas, il s’agit d’un choix de l’équipe dirigeante après une saison pénible pour l’Argentin. On sait aussi déjà que Georges Heylens, le coach, n’est pas reconduit et on a déjà l’assurance que Gérard Houllier ne le remplacera pas. Pour autant, ces quatre départs dans l’effectif sont a priori les seuls et ne paraissent pas vraiment insurmontables puisque Boli était un remplaçant – certes, plutôt un subersub – et que Zappia a connu une saison extrêmement compliquée. En somme, un libéro correct, un bon gardien, un bon attaquant et un bon coach et quelques remplaçants feraient largement notre affaire.
D’ailleurs, quand finit la saison, on a déjà des réponses. Jean-Claude Nadon, le gardien du Guingamp de Noël Le Graet a déjà signé. Très bientôt, l’ailier rémois Frédéric Lafond et le milieu de terrain international danois Jakob Friis-Hansen signent. Côté coach, après l’échec Gérard Houllier, on évoqua le Brugeois Henk Houwaert, Kasperszak, Jeandupeux et Bjekovic. En définitive ce sera l’ancien vert Jacques Santini, l’entraîneur de Toulouse.
Au niveau gardien, Lama est donc remplacé par Nadon, qu’on a du mal à situer. Difficile à juger : Nadon compte 15 sélections avec les Espoirs et, un temps, Onze évoqua même, en novembre 1985, la possibilité qu’il soit le troisième gardien des A au Mexique (en 1986), preuve que ses qualités étaient reconnues. Il vient pourtant de D2. Jean-Claude est cependant motivé comme le montrent ses déclarations à La Voix des Sports : « Je vais me battre [pour être titulaire] », le journal précisant que Nadon ajouta que « ça, c’est une qualité héritée de Vichy ». Rassurez-vous, l’évocation de Vichy fait référence à l’INF où il a été formé (1).
Friis-Hansen, pour sa part, ne remplace personne. Venu du B1903 Copenhague, L’international danois de 22 ans vient renforcer le milieu de terrain que personne ne quitte. Lafond ne part pas pour être titulaire : modeste joueur de D2, il doit l’essentiel de sa valeur à ses belles performances (notamment ponctuées de 4 buts en 8 matches) lors de la coupe de France 1988 au cours de laquelle il atteint les demi-finales avec Reims. Desmet et Zappia ne sont pour l’instant donc pas remplacés. Le premier, partant pour Courtrai, manquera, c’est certain. Le deuxième, devra être remplacé, mais sa décevante saison précédente limitera la pression pesant sur son remplaçant.
Dans La Voix du Nord, le lendemain de la signature de Jacques Santini, lequel est ambitieux : il envisage « une fourchette comprise entre la cinquième et la huitième place »
Le politicien véreux
Pour autant, quelques bâtons se placeront dans les roues lilloises. Le premier bâton fût en réalité un Tapie. Bernard. Initialement, le prêt d’Abédi Pelé au LOSC, à l’automne 1988, était accompagné d’une option d’achat de 4 millions de francs que les dirigeants lillois avaient bien entendu levé, rapidement convaincus de faire là une belle affaire. Pas gêné, le président marseillais, homme politique censément de gauche, tenta un coup de bluff : Tapie contesta ce texte (signé par lui-même), réclamant le retour du Ghanéen considérant que la levée de l’option d’achat était conditionnée à l’accord de son club.
Un pas forcément ami qui ne vous veut pas forcément du bien
Dans notre film, « souviens-toi … l’été dernier 1989 », Bernard Tapie campe avec brio le rôle de l’homme d’affaire-politicien véreux. On pourrait lui reprocher de surjouer. Certes , l’histoire de la contestation du contrat met bien en scène le côté sans scrupule du personnage mais de manière exagérée : personne, dans la vraie vie, ne viendrait contester un élément juridique si peu sujet à interprétation.
La Ligue tranchera, donnant raison au LOSC. Il n’empêche : ce feuilleton contribua à freiner le recrutement lillois, l’hypothèse du départ de son maître à jouer jetant le trouble sur la stratégie à adopter.
Le complot belge
On connaît déjà le « pot belge », nom donné à un mélange dopant bien connu dans le milieu du cyclisme. On connaît moins le « complot belge ». Pour autant, on observe que dans le mot « complot », il y a toutes les lettres du mot « pot ». Hasard ? Nous ne le croyons pas.
Bref, venons-en au deuxième personnage clé et au feuilleton qu’il alimenta. Encore sous contrat deux saisons, Erwin Vandenbergh désire absolument partir, courtisé qu’il est par l’Antwerp, après avoir en contact avec Malines et Monaco. Dès mars, l’attaquant avait déclaré que son maintien au LOSC était conditionné au renforcement significatif de l’effectif. Or, si l’Antwerp fait la cour au buteur flamand, il ne semble pas disposé à s’acquitter des 5 millions de francs qu’en attend Bernard Gardon pour le transférer. A la reprise, Vandenbergh fait ostensiblement la gueule. Si le départ de VDB n’est pas acté, cette hypothèse enjoint les dirigeants à se pencher sur le dossier de l’attaque, déjà amputée de Barraud, Boli et Desmet et seulement renforcée par Lafond.
On évoque plusieurs hypothèses comme Ivo Basay, l’avant-centre international chilien de Reims et surtout Nico Claesen : l’attaquant belge veut en effet partir et il joue justement à l’Antwerp, le club qui convoite Vandenbergh. L’échange est évoqué dans La Voix des Sports. La piste qui s’avérera la plus fertile – on y reviendra – mène à Patrice Garande, une vraie valeur sûre de l’élite française avec 82 buts inscrits en D1 depuis 1982. On évoque aussi Henrik Mortensen, un jeune attaquant danois qui s’était révélé en 1984 avec l’AGF Aarhus, à seulement 16 ans, inscrivant 8 buts en 12 matches dans l’élite contribuant à ce que son club termine deuxième du championnat. Il arrive ensuite, à 17 ans, à Anderlecht où il sera le coéquipier d’Edwin Vandenbergh mais où il ne s’imposera jamais.
Le feuilleton durera jusqu’au début du championnat allant jusqu’à la clôture de la période des transferts. Au départ, on voit Vandenbergh, restant seul et boudeur dans l’autocar menant l’équipe à son match amical contre Toulon. On se rendra compte bien vite qu’il n’y avait pas d’alternative sérieuse à un départ du Belge. Lille fait un effort, affirmant acceptant de baisser leurs exigences à 2,75 millions de francs. Le LOSC et Patrice Garande se mettent même d’accord et l’international A se rend à Lille pour passer sa visite médicale. Las ! Alors que le championnat arrive à sa 4ème journée, l’Antwerp annonce renoncer et VDB restera finalement à Lille. Une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Pour l’attaquant, d’abord, qui espérait retrouver l’Europe et une visibilité auprès du sélectionneur en retournant en Belgique. Pour le club aussi, qui avait trouvé un remplaçant de qualité et qui doit finalement compter sur un attaquant coûteux (150.000 francs par mois) et dont on peut craindre la démotivation. Ce que la suite confirmera.
La justice aux ordres du pouvoir de qui vous savez
Fin août, un autre événement vient encore compliquer la tâche des Dogues. Gaston Mobati avait été contrôlé au volant de sa voiture. Problème, la justice lui avait retiré son permis, ses problèmes judiciaires ayant déjà tronqué sa saison 1988/89. Cette fois, Gaston s’en tire avec 4 mois de prison avec sursis. Jacques Amyot, le président lillois (un tantinet agacé) déclare à son propos : « il répond sans cesse »oui patron » et il s ’empresse de recommencer. C’est un gosse de trente ans ».
Cette affaire, c’est celle de trop pour les dirigeants qui mettent le Franco-Zaïrois à l’écart avant de le prêter en Grèce à l’Ethnikos Le Pirée au début de l’hiver. Pour l’anecdote, on apprend dans La Voix que, début janvier 1990, Gaston a raté son premier match avec sa nouvelle équipe … parce qu’il a raté l’avion devant l’emmener en Grèce !
En tout cas, cela ne fait pas l’affaire du LOSC qui, tout juste après avoir récupéré son avant-centre en manque de préparation physique (et surtout mentale), se voit amputé d’un autre maillon fort de l’attaque. On le verra plus loin, ceci contribuera encore à affaiblir une ligne d’attaque en grandes difficultés.
Faisons le point sur l’effectif
Il y aurait encore beaucoup à raconter sur cet été 1989. On passera sur certains aspects, mais faisons le point sur cet effectif lillois quand finit le marché des transferts.
Dans les buts, Jean-Claude Nadon vient donc remplacer Bernard Lama, tandis que Jean-Pierre Lauricella revient de son prêt à Annecy pour en être la doublure.
En défense, le LOSC a finalement négocié le retour de Dominique Thomas après une année compliquée passée à Bordeaux. Aucune autre recrue dans ce secteur, mais Lille conserve Christophe Galtier et les jeunes David Guion et Eric Decroix lesquels sont partis pour être titulaires en raison des départs de Fernando Zappia et du prêt, à Strasbourg (en D2) de Jean-Luc Buisine. Ce dernier départ étonne puisque Lille ne semble pas particulièrement pourvu dans l’axe. Certes, Eric Prissette peut également jouer à ce poste, mais un quatrième larron n’aurait sans doute pas été de trop, d’autant qu’on va vite constater que Santini ne compte pas sur Eric. En réserve, le club peut également compter sur Alain Doaré ainsi que, potentiellement, sur Victor Da Silva, milieu défensif de formation qui qui a joué pour l’essentiel au poste arrière latéral pour sa première saison lilloise en 1988/1989. Sur le papier, la défense apparaît alors un peu affaiblie ou, tout au moins, plus inexpérimentée avec un axe central qui n’avait aucun match en D1 dix mois plus tôt.
A la fin des années 1980, lancement de « 36 15 LOSC ». L’occasion de vous annoncer officiellement le lancement prochain de « 36 15 DBC LOSC »
On y reviendra, la suite montrera que la défense était particulièrement carencée.
Le secteur du milieu de terrain est celle qui laisse le moins de doutes. Dans ce secteur de jeu, Lille ne perd que Philippe Barraud, qui jouait milieu offensif et qui n’était clairement pas titulaire. Le Rémois Frédéric Lafond arrive pour le remplacer tandis que le Danois Jakob Friis-Hansen vient consolider l’entre-jeu lillois, tandis que Da Silva, Alain Fiard, Philippe Périlleux, Jocelyn Angloma et surtout Abédi Pelé restent au club. Dans ce secteur, l’équipe semble très solide et bien pourvue.
En attaque, les départs de Desmet et de Roger Boli étaient prévus depuis longtemps. Si Vandenbergh reste, l’épisode de son vrai-faux transfert a nui à sa préparation, à sa motivation et à son crédit auprès des supporters, certains se mettant à le surnommer « soulier de plomb », référence au soulier d’or qu’il a remporté en 1981 et au fait qu’il traîne des pieds de plombs depuis quelques semaines. Toutefois, il doit en principe fonder un duo d’attaque de qualité avec Gaston Mobati, une autre valeur sûre. En plus, Lille recrute juste avant le début de championnat Patrice Sauvaget, en provenance d’Angers et auteur de 25 buts sur les deux dernières saisons de D2. Même si Patrice n’est pas à proprement parler un buteur. Lille part donc avec un trio pour deux places.
La première photo de Patrice Sauvaget lors de son arrivée quelques jours avant la reprise
L’attaque paraît moins prometteuse que l’an passé. Surtout, le cas Vandenbergh laisse davantage de doutes sur ses possibilités.
Cela nous donne a priori l’équipe-type suivante : Nadon – Galtier, Guion, Decroix, Thomas – Fiard, Périlleux, Angloma, Pelé – Vandenberh, Mobati.
Au regard des carences existantes en défense et en attaque, au moment de recruter leur joker en cours de saison les dirigeants porteront leur dévolu sur … un milieu de terrain ! C’est Henrik Jensen qui arrive en provenance du B.1903 Copenhague. Celui-ci ne laissera pas un souvenir impérissable, puisqu’il restera seulement trois mois pour trois rencontres disputées dont deux en D1.
Un pénible début de saison
Malgré une victoire initiale contre Caen (1-0), le début de saison du LOSC sera des plus pénibles. Après cette entame positive, Lille enchaîne par une défaite à Brest (1-0), un nul contre Monaco (1- 1), puis trois défaites de suite, à Cannes (3-0), contre Bordeaux (0-1) et à Paris (2-1). Lille est alors 20ème et, on le rappelle, le championnat ne compte que vingt équipes. Lille reçoit alors le promu mulhousien. L’occasion de se refaire la cerise ? Raté. Les Alsaciens prennent le point du match nul dans le Nord (1-1). Lille demeure dernier.
La progression suivante n’est pas faramineuse : après une défaite à Toulouse (3-1) lors de la 12ème journée, le LOSC est encore 18ème, en position de barragiste. Surtout, les limites de l’effectif se font sentir. Devant, Vandenbergh n’y est pas et Mobati a été mis à l’écart suite à ses déboires judiciaires. Les choix en la matière sont extrêmement limités et Santini cherchera toute la saison la bonne combinaison en attaque : alors qu’on nous annonçait un prometteur duo Vandenbergh-Mobati qui avait déjà fait ses preuves, les deux ne seront titulaires conjointement qu’à deux reprises. Autre preuve de cette instabilité, si le départ de Mobati favorisera qu’on aligne Sauvaget aux côtés de Vandenbergh, le duo ne sera aligné d’entré qu’à huit reprises sur la saison, dont seulement deux fois lors de la phase retour.
En défense, on se rend vite compte que Santini ne compte ni sur Prissette ni sur Doaré, lesquels ne cumuleront à eux deux que cinq titularisations et uniquement en cas de force majeure. Guion montrant parfois des signes de faiblesse, l’ancien Vert ne privilégiera pourtant pas l’expérience : dans l’axe, il lancera ainsi Oumar Dieng et Fabien Leclercq, respectivement 16 ans et 10 mois et 17 ans et 6 mois lors de leurs débuts. Du talent, certes, dans cette défense mais un manque certain d’expérience qui pèsera sûrement.
Le déclic contre Marseille
Pour la 13ème journée, Lille reçoit alors Marseille, leader du championnat. Lille est mal en points (1) et l’affaire semble d’emblée mal engagée face à une équipe qui reste sur quatre victoires de suite, inscrivant au passage 13 buts pour 1 seul encaissé. Pourtant, un déclic semble avoir lieu ce soir-là. Alors même que le LOSC devait, pour la première fois de la saison, se passer à la fois de Vandenbergh et Mobati avec le seul Patrice Sauvaget en attaque, il réussit son match de référence sous la houlette d’un Pelé de gala. C’est justement Sauvaget qui ouvre le score rapidement (11è) avant que Pelé ne fasse le break d’un coup-franc magistral (49è). En plus, la chance semble enfin sourire aux Dogues qui sont sauvés deux fois par leurs montants même si Pelé, en fin de match, verra également un tir repoussé par le poteau.
Le match suivant, perdu sur le terrain du RP1, laisse penser que l’équipe n’est pas totalement guérie. Lille enchaîne pourtant par une victoire contre Montpellier (1-0), un nul à Metz (1-1) et deux orgies à Grimonprez-Jooris, contre Sochaux l’européen (5-0) puis contre Toulon (3-0). Dix-neuvièmes après le match du RP1, les Dogues se retrouvent huitièmes en quatre matches et à seulement deux points du quatrième !
Las ! Si le LOSC fait ensuite un temps illusion, montant même à la septième place après la 24ème journée, le déséquilibre de son effectif se fera rapidement ressentir. Lille perd d’abord à Mulhouse (2-1), lâche un point chez lui contre la lanterne rouge niçoise (1-1) puis s’écrase à Auxerre (3-0), trois matches suffisant à ramener le club à la quatorzième place. La fin de saison s’annonce pénible et elle le sera. Si Lille est presque sauvé à une journée de la fin, le maintien ne sera pourtant officialisé qu’à l’issue de la dernière journée de championnat (2).
Des promesses pour l’avenir
Si la fin de saison n’a pas été rassurante, l’équipe alignée par Santini lors de la défaite finale à Caen (2-0) illustre cependant que Lille peut nourrir des espoirs placés dans sa jeunesse. Sont alors alignés d’entrée de jeu Fabien Leclercq (17 ans), Oumar Dieng (17 ans), Jean-Pierre Lauricella (25 ans) dans les buts et Eric Decroix (21 ans). En début de saison, seul le dernier nommé avait déjà joué en D1 (8 matches). Ajoutons que le jeune Farid Soudani a également fait ses débuts en D1 (à 17 ans) contre Lyon et que Patrice Sauvaget (23 ans) a effectué une première saison dans l’élite des plus satisfaisantes tout comme Jakob Friis-Hansen (23 ans). Du onze-type annoncé en début de saison, le LOSC qui s’affiche à Caen ne conserve que Decroix, Galtier, Angloma, Pelé, Périlleux et Fiard. Des six, trois s’en iront en fin de saison.
La saison de Vandenbergh confirme ce que l’on craignait : le buteur belge n’a été que l’ombre de lui même, n’inscrivant que 5 buts en 25 rencontres de D1 et 2 autres en 3 matches de coupe. Il s’en ira à La Gantoise, club avec lequel il retrouve la sélection belge, les compétitions européennes et obtient un sixième et dernier titre de meilleur buteur du championnat.
Lille perdra encore gros à l’intersaison avec Galtier, Angloma et Pelé. Alors, un « souviens-toi … l’été dernier 1990 » ? Étonnamment, les Lillois s’en sortiront remarquablement bien, flirtant même longtemps avec l’Europe n’échouant qu’à la dernière journée.
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Jeu de mots que nous réitérons régulièrement, ce qui atteste que nos ouailles ont souvent galéré au classement.
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Avant la dernière journée, les Lillois ont ainsi deux points d’avance sur Nice, barragiste et six buts d’avance au goal-average. Pour que les Niçois reviennent sur Lille il est nécessaire que ces derniers s’inclinent à Caen, ce qui sera le cas (2-0), et que Nice s’impose à Paris, 6ème au classement, tout en rattrapant son retard au goal-average. Les Niçois s’inclineront par 2 à 1.
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