Posté le 27 avril 2018 - par dbclosc
Scénarios de merde : 14 matches que le LOSC aurait dû gagner
Bien sûr, on a vibré maintes fois avec le LOSC, et souvent dans les dernières minutes. À une époque, c’était même une spécialité lilloise, dont on a parlé dans un article : le Vahid time, c’est cette période, en gros entre 1999 et 2002, où le LOSC a inscrit bon nombre de buts et a renversé des situations mal embarquées dans le temps additionnel. On a même calculé que, sous Vahid Halilhodzic, en championnat, le LOSC a inscrit 183 buts en championnat, dont 115 en deuxième mi-temps, dont 46 dans les 10 dernières minutes, c’est-à-dire que 25% des buts marqués par le LOSC de Vahid ont été marqués dans les 10 dernières minutes !
Cependant, les forces du complot se sont également bien (trop) souvent manifestées. À ce titre, nous allons présenter dans cet article des scénarios de match qui constituent en quelque sorte l’inverse du Vahid time, et qu’on retrouverait plutôt dans la collection des livres « Chair de poule » consacrés au LOSC. Des matches que le LOSC semblait maîtriser, avant qu’un inexplicable effondrement ne vienne tout anéantir. Nous en avons sélectionnés 14 depuis 1993, que nous détaillons un peu, puis nous ajoutons à cette liste quelques autres matches qui nous laissent un petit goût de dégueulis au fond du gosier. Replongeons avec effroi dans nos souvenirs !
Lille-Strasbourg (2-3), 2 juin 1993 : une fin de saison trop tranquille
Dernière journée de championnat à Grimpnprez-Jooris. Un championnat bien chiant pour le LOSC, on en avait parlé ici, et on avait parlé de son attaquant vedette, Pascal Nouma, ici. En 37 matches, le LOSC a inscrit 24 buts, en dépit d’attaquants de renom tels que Nouma donc, mais aussi Samba N’Diaye, Edgar Borgès ou Walquir Mota. Mais tout est bien qui finit bien : même si le président a changé, même si l’entraîneur a changé, même si le club a failli disparaître quelques semaines auparavant, le LOSC vient de se sauver et aborde ce dernier match l’esprit un peu plus léger. Au programme : Strasbourg, honnête 9e, qui n’a plus rien à craindre ni à espérer, et présente la particularité d’avoir inscrit deux fois plus de buts que Lille (55) et d’en avoir encaissés davantage aussi (55 contre 45).
Et ça part bien pour les Dogues : à la mi-temps, les locaux mènent 2-0, grâce à Brisson puis Frandsen. Mais en deuxième mi-temps, patatras ! Leboeuf réduit d’abord l’écart sur pénalty (58e), avant que le redoutable Eric Mura n’égalise (80e) et que finalement Ivan Hasek ne donne la victoire aux Alsaciens (86e). On peut le dire : il nous a bien enculés, Hasek, pour une fin de saison partie en couille.
Nice-Lille (2-1) 8 novembre 1995 : le chef d’oeuvre
Vous allez dire : ne perdre que 2-1 à Nice, dans ces années-là, n’a rien d’exceptionnel pour un LOSC peu brillant et forcément exposé à de nombreuses déconvenues. Mais il y a tout de même quelque chose d’absolument remarquable dans ce match, puisque Lille revient bredouille de la côte d’Azur après avoir ouvert le score à la… 87e minute ! Sibierski, profitant d’une transversale ratée, récupère un ballon à une quarantaine de mètres des buts niçois et envoie une praline façon Zidane à Séville qui lobe Létizi. 0-1 à la 87e à l’issue d’un match que, pour une fois, Lille domine, ça devrait le faire, et ça permettrait à Lille de combler une partie du retard cumulé suite à un début de saison catastrophique. Eh bien pas du tout : sur l’engagement, Samuel Ipoua égalise (88e). Et une minute après, Nice attaque de nouveau, côté gauche : centre de Vannuchi, Ipoua devance Jean-Marie Aubry de la tête, tout le monde se jette devant le but et c’est finalement… Frédéric Dindeleux qui marque contre son camp. Quand ça veut pas… « Inadmissible », « impardonnable », « suicidaire », « triste à pleurer », « quelle leçon ! » pour La Voix du Nord, tandis que Jean-Michel Cavalli défie la science : « c’était scientifique, nous devions gagner ce match. Dans un premier temps, nous avions parfaitement bien quadrillé le terrain, en imposant notre organisation, en privant notre adversaire de ballon. Et voilà qu’Antoine Sibierski réussit un but superbe. Alors nous avons pensé que plus rien ne pourrait nous arriver. Prendre 2 buts alors que nous venions de passer presque la durée de 4 matches en n’en encaissant qu’un seul, c’est incroyable ».
Lille-Toulon (0-1, 18 avril 1998) et Beauvais-Lille (2-1, 5 mai 1998) : Thierry Froger au sommet de son art
On couple ces deux matches car ils ne sont espacés que de 3 semaines et sont révélateurs de la même dynamique affreuse de cette fin de saison 1997/1998. Pour résumer ce qu’on a évoqué plus longuement dans ce bilan, le LOSC a passé une grande partie de la saison à la 3e place, et y était en tout cas solidement installé depuis janvier, possédant même à plusieurs reprises 6 points d’avance sur le 4e, Sochaux (par exemple au soir de la 36e journée). 38e journée, Lille reçoit Toulon, 22e et donc lanterne rouge. Déjà à l’aller, Lille a réussi l’exploit de s’incliner (0-1). Et c’est reparti : Patrick Revelles ouvre la marque dès la 4e minute. Cela laisse du temps pour égaliser, mais nous n’égaliserons pas, en dépit d’une domination de tous les instants, et voilà donc qu’on a offert cette saison-là 6 points à Toulon, ce qui permet aux Varois de finir finalement 20e.
41e journée : Lille se déplace à Beauvais, 17e et pas sauvé. Le LOSC est repassé 4e, un point derrière Sochaux, qui se déplace à Nice (et perd ce soir là…). Il nous suffit d’un nul pour reprendre la 3e place, et ça part bien puisqu’Anthony Garcia, l’ex de Beauvais, ouvre le score à la 41e. Virtuellement, le LOSC est 3e, avec 2 points d’avance sur Sochaux, défait à Nice (1-2)… Jusqu’à la 80e : Bruno Roux égalise sur pénalty. Allez, on est toujours virtuellement 3e… jusqu’à la 87e. Deuxième but beauvaisien signé Delpech. La victoire finale contre Saint-Etienne lors de la 42e journée est donc inutile : Lille reste 4e.
Bob Sénoussi après Lille-Saint-Etienne
Lille-Ajaccio (1-3), 11 novembre 1998 : la rechute
16e journée de D2. Le début de saison a là aussi été une catastrophe : Thierry Froger a été viré, Vahid Halilhodzic est arrivé, et Lille a déjà regagné le milieu de tableau, sans être bien loin des places qui permettraient de retrouver l’élite. Hormis un revers contre le leader Stéphanois, Lille a fait quasi carton plein à domicile depuis l’arrivée de Vahid. La visite d’Ajaccio, juste devant au classement, est une bonne occasion de revenir à 1 point de la troisième place. Et ça part très bien, puisque Valois permet à Lille de mener à la mi-temps grâce à une frappe croisée du pied gauche. L’équipe commence à avoir un jeu séduisant, et soudainement, elle se liquéfie en seconde période. En 3 minutes, Bonnal (!), qui se balade dans la défense, puis Prso, donnent l’avantage à Ajaccio (68e et 71e). Entre les deux buts corses, Boutoille trouve la barre de la tête. En fin de match, Hammadou est expulsé et Faderne ajoute un troisième but. La poisse est revenu à Grimonprez-Jooris. C’est probablement le seul match de l’ère Halilhodzic à domicile qui se termine avec autant de dépit et de pessimisme sur l’avenir du club. Après ce match, Grégory Wimbée est écarté et la fin de l’année civile sera très moyenne.
Wasquehal-Lille (2-1), 5 février 2000 : le petit coup de main au voisin
Le LOSC caracole en tête du championnat. 3 jours plus tôt, il a réalisé une nouvelle démonstration de force en écartant son dauphin, Toulouse, à domicile (2-0), portant son avance à 15 points, et à 20 points sur la 4e place. Autant dire qu’on devrait remonter sans problème. En face, le voisin wasquehalien, premier relégable. On n’ose même pas dire que c’est un déplacement pour le LOSC : le Stadium a décuplé son affluence – littéralement : il y a 13 000 spectateurs, contre une moyenne habituelle de 1500 – et est lillois aux 9/10e.
Logiquement, Christophe Landrin marque le premier but de la partie dès la 15e minute, et Lille rentre aux vestiaires avec cet avantage d’un but, sans avoir été mis en danger. Mais en seconde période, Lille ne joue plus et laisse Wasquehal égaliser (58e) et même prendre l’avantage (80e) grâce à son buteur Emmanuel Clément-ça me démange. Voilà comment Wasquehal est devenue l’une des 4 équipes à battre le LOSC cette année là. Une défaite bête, et même suspecte, qui permet aux voisins de se maintenir confortablement.
Lens-Lille (2-1), 25 octobre 2003 : une petite revanche sur 2000
Après un début de saison intéressant, avec 3 victoires inaugurales, Lille fait sa crise : voilà 7 matches que le LOSC ne gagne plus ; il se retrouve ainsi à la 12e place, tout juste mieux loti que son rival lensois (13e). Quoi de mieux qu’un derby pour se relancer (ou pour s’enfoncer. En fait la question est : « quoi de mieux qu’un derby ? »). Et ça part bien : à la demi-heure, Brunel ouvre pour Manchev, qui résiste au retour des arrières et pique son ballon du gauche au-dessus de Chabbert : 0-1 ! L’équipe est équilibrée et n’est pas mise en danger… jusqu’à ce que Puel fasse sortir Brunel au profit de Bodmer à la 67e. L’équipe recule, subit, et encaisse coup sur coup 2 buts aux 72e et 74e minutes. Comble de la merde : c’est Dagui Bakari lui-même qui nous met le deuxième but. Mais on t’aime quand même Dagui. Et puis ça n’effacera pas la victoire de septembre 2000, où on marque aux 86 et 90e minutes.
C’est bien parce que c’est toi, Dagui…
Rennes-Lille (2-1), 24 août 2008 : le complot des Lillois
Là, c’est la totale : le scénario de merde, et les buteurs qu’il ne fallait pas. Pour recontextualiser ce match, c’est la 3e journée de championnat. Rudi Garcia vient d’arriver sur le banc du LOSC, et le début de saison n’est pas très encourageant : un nul à Nancy (0-0) suivi d’une défaite face au Mans (1-3). Fauvergue blessé, Vittek et De Melo pas encore là, c’est Michel Bastos qui prend le poste d’avant-centre. C’était ça ou Larsen Touré, qui est sur le banc. Mais dans un premier temps, ça ne se passe pas trop mal, puisque Cabaye permet au LOSC de mener à la mi-temps, grâce une belle frappe à l’entrée de la surface. En seconde période, Lille subit, et il faut un grand Malicki pour conserver l’avantage. Jusqu’à… la 91e minute. Un coup-franc de Bruno Cheyrou. Lui qui nous a mis tant de buts dans les dernières minutes (précisément, Bruno Cheyrou a inscrit 6 buts dans les 10 dernières minutes pour le LOSC) : « comme un symbole » disent les commentateurs sportifs médiocres. 1-1, mais ce n’est pas tout : à la 94e, Moussa Sow met un but de renard, du gauche, et donne la victoire aux Bretons.
Lille-CSKA Moscou (2-2), 14 septembre 2011 : les montagnes russes
Après 5 ans d’absence, le LOSC effectue son retour en Ligue des Champions. Le LOSC est champion de France en titre Mesdames et Messieurs ! Lille domine largement la première période, et c’est un minimum de mener 1-0 à la pause grâce à une talonnade de Sow. À la 57e, Pedretti double la mise d’une magnifique frappe enveloppée en lucarne.
À la 75e, profitant d’une relance approximative de Landreau et de la passivité de la défense lilloise, Doumbia marque d’un pointu (2-1). Et à l’orée des arrêts de jeu, on le sentait venir : les Russes s’infiltrent dans la surface, et ça termine en lucarne. 2 points de perdus qui valent très cher, le LOSC finissant cette phase de poules à la dernière place d’un groupe très homogène. Le résumé du match ici.
Lille-Nice (4-4), 21 décembre 2011 : 4-4 Kodak
Avec un jeu pestaculaire, prôné par un entraîneur qui joue l’offensive, et un peu moins la défensive. Avant ce match, le LOSC est 3e, juste derrière les deux premiers, à deux points. Nice, lui, est le premier relégable… Lille mène à deux reprises en première mi-temps, mais se fait rejoindre à chaque fois (avec un but de Civelli…) ; et juste avant la pause, c’est même 2-3 ! Notre défense est catastrophique, ne prend aucun ballon de la tête, et Mouloungui nous fait le match de sa vie. En seconde période, Lille pousse, et Mouloungui est même expulsé. Dans la foulée, Hazard égalise (3-3), et dans les dernières minutes, servi par Obraniak, Balmont nous fait un enchaînement amorti de la poitrine/volée du droit qui termine dans le filet opposé : 4-3 pour Lille ! Quel spectacle, et quelle belle victoire… Sauf que Nice obtient un corner à la 94e : le ballon n’est pas dégagé, ça cafouille complètement, et François Clerc met une frappe toute pourrie qui finit au fond. 4-4 Kodak, et c’était même pas un match de poules. Le résumé ici.
Lille-Bordeaux (4-5) 12 février 2012 : journée portes ouvertes
Le LOSC est toujours 3e, mais a pris un peu de retard sur le leader parisien, qui le distance de 7 points. L’événement de ce jour, c’est le retour de Ludovic Obraniak à la maison : en manque de temps de jeu, il est parti à Bordeaux lors du mercato hivernal. Et il ne tarde pas à nous le rappeler, en inscrivant à la 17e minute le – déjà – deuxième but bordelais, tandis que David Rozehnal avait égalisé. À la mi-temps, les Girondins mènent 2-1, et bientôt 4-1 à la 60e minute, face à une défense qu’il est bien gentil d’appeler comme ça. Rozehnal en fais les frais et est remplacé. Tous devant avec Bruno, Hazard, Roux, Cole, et Debuchy et Digne sur les ailes en position très offensive. Résultat, Lille remonte peu à peu : Hazard tire un coup-franc de 35 mètres comme s’il s’agissait d’un pénalty et transperce tout le monde (2-4, 65e), Debuchy profite d’un alignement dégueulasse de la défense bordelaise pour faire 3-4 à la 75e. Ça pousse à mort, et le nouveau lillois Roux égalise logiquement à la 90e. Mais comme on a un entraîneur pestaculaire, on va pousser pour mettre le 5e. Tous devant et personne derrière : les Bordelais développent un dernier contre à la 93e que conclue… Ludovic Obraniak (4-5). Et voilà comment le LOSC est la seule équipe de l’histoire du championnat à avoir encaissé au moins 4 buts à domicile à deux reprises dans une saison, sans être descendue.
Lille -Auxerre (2-2), 3 mars 2012 : une avance dilapidée
Décidément, quelle belle saison ! Toujours 3e, Lille reçoit Auxerre, le 19e. Tout va bien quand Hazard ouvre le score. Ça va un peu moins bien quand Cetto se fait expulser juste avant la mi-temps. À propos, savez-vous que se faire expulser en première période, Cetto ? Bien. Mais comme en face on a affaire à des relégables, Hazard double la mise à la 63e. Et puis Le Tallec est expulsé. 2-0 à 10 contre 10 contre le 19e, ça va le faire ! Tu parles. Après 2 buts aux 80e et 84e minutes, c’est 2-2. Le titre s’éloigne pour nous (pour Auxerre aussi, remarquez, qui termine même dernier).
Lille-Sochaux (3-3), 26 avril 2013 : la remontada sochalienne
Après un début de saison assez moyen, le LOSC, débarrassé de la coupe d’Europe, va beaucoup mieux depuis le début de l’année civile 2013. Sur les 11 derniers matches, Lille n’a perdu qu’une fois et s’est replacé dans la course à la coupe d’Europe, grâce un trio offensif Payet-Rodelin-Kalou en feu. Sochaux, de son côté, est premier relégable… Logiquement, Lille mène 2-0 à la pause, grâce à un doublé de Kalou. Puis 3-0 à l’entame de la seconde période, avec un but de Basa. Il reste 10 minutes, le LOSC mène toujours 3-0. Les Sochaliens obtiennent un coup-franc à une trentaine de mètres des buts lillois, il est repris par Kanté aux six-mètres, qui tacle et marque. Bon, 3-1. 5 minutes plus tard, un autre coup-franc, cette fois axial, est tiré par Nogueira, en plein milieu du but, à ras de terre : Elana est surpris par la trajectoire : 3-2. Et à la 87e, nouveau coup-franc, bien plus proche, et tout le monde tremble : Nogueira glisse, ce qui donne une trajectoire difficilement lisible à la balle, on se demande même si c’est régulier car on a l’impression qu’il a touché le ballon deux fois… En tout cas, ça finit dans le but, et le score final est de 3-3.
Lille-Guingamp (2-2), 14 avril 2018 : la panique complète
Normalement, quand on mène 2-0 à la 91e minute, on est censé s’imposer, surtout après une prestation bien plus intéressante que lors des dernières sorties à domicile, avec notamment deux tristes défaites contre Angers et Amiens, des adversaires directs. Lille, en deux minutes, concrétise ses bonnes intentions grâce à Pépé puis Luiz Araujo (55e et 57e). Mais ce jeune et inexpérimenté LOSC craque complètement en fin de match, concédant d’abord un but de Junior Alonso contre son camp. Le pire, c’est bien qu’à ce moment-là, tout le monde s’est regardé dans le stade en sachant très bien qu’il y avait de fortes chances qu’on ne gagne pas. Guingamp pousse, les Lillois ne savent plus se dégager, s’alignent mal, et Briand égalise (94e). Les Bretons ont même une balle de 2-3 dans la foulée, qu’ils manquent.
Et on n’oublie pas des fins de matches assez merdiques qui auraient pu nous coûter cher, mais dont l’issue a été plus favorable, comme le nul concédé en Irlande, à Shelbourne (2-2) lors du premier tour de la coupe de l’UEFA en septembre 2004. Alors que les les Lillois menait 2-0 en Irlande, ils ont concédé le nul (2-2) à cause de 2 buts marqués aux 80e et 83 minutes. Au retour, le LOSC s’impose 2-0. Deux ans plus tard, alors que nos favoris mènent tranquillement 3-0 contre Donestk en 16e de finale de coupe UEFA (buts de Bodmer, Dernis et Odemwingie), ils concèdent 2 buts aux 89e et 90e minutes, avec Laurent Pichon dans les buts, et se rendent au retour en Ukraine sur une pelouse dégueulasse, bien que chauffée, et s’en tirent finalement à bon compte avec un nul (0-0). On aurait aussi pu évoquer des défaites « inattendues » (genre Borisov en 2012, avec 0-3 à la mi-temps et un score final de 1-3), des formes de malchance (0-3 contre Wolfsburg en 2013, alors qu’on domine toute la première période, on tire sur le poteau, Wolfsburg marque juste avant la mi-temps sur sa seule action. En seconde période, Wolfsburg joue à 10, tout le monde y croit et finalement il y a un coup-franc direct un péno), et les mi-temps à 4 buts et plus encaissés (à Marseille en 1997 : le LOSC mène à la mi-temps grâce à Garcion et se prend 1-5 ; à Munich en 2012, 0-5 à la mi-temps ; ou plus récemment à Paris en avril 2015 et à Marseille en avril 2018 : 0-4 à la mi-temps).
Voyez, chers lecteurs, chères lectrices, le chemin qu’il nous reste à parcourir pour annihiler le complot.
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