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Posté le 14 juillet 2018 - par dbclosc

Jean-Pierre Lauricella garde la main

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Lors de la dernière journée du championnat 1989/1990, alors que le LOSC joue sa peau à Caen, également en danger, son gardien Jean-Pierre Lauricella se casse la main à la 27e minute, alors que les Lillois sont mal embarqués (0-2), et qu’il n’y a pas de doublure sur le banc. Pour que la blessure ne soit pas connue et n’encourage pas les concurrents directs du LOSC pour le maintien, le staff lillois maintient son gardien dans la cage jusqu’à la fin du match.

19 mai 1990 : c’est la dernière journée du championnat de France de D1 : une saison très inégale pour nos Dogues qui, à l’instar de la saison 1994-1995, sont presque intraitables à Grimonprez-Jooris (12 victoires, 5 nuls et seulement 2 défaites) et nullissimes à l’extérieur (4 nuls et 14 défaites avant cette 38e journée). Résultat, comme bien souvent dans ces années-là, le maintien se joue pour le LOSC lors de la dernière journée. Lille, 15e, 33 points, se déplace à Caen, 17e, 32 points. Entre deux s’intercale Toulon, même nombre de points que Lille mais une différence de buts défavorable. Et comme à cette époque la victoire est à 2 points, Lille est sous la menace de Nice, en position de barragiste avec 31 points, mais une différence de buts défavorable, mais qui n’est pas sans importance comme nous allons le voir.

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Les Lillois ont donc leur destin entre leurs mains :
s’ils gagnent ou s’ils font match nul, ils assurent leur maintien en D1 ;
s’ils perdent, Caen passe donc logiquement devant. Il faut alors espérer que Toulon perde et/ou que Nice ne gagne pas de sorte que la défaite lilloise et la victoire niçoise fassent passer la différence de buts de l’OGCN devant celle du LOSC.
Le problème est bien que Caen serait bien avisé de gagner, car comme l’indique le classement, un scénario défavorable peut le conduire à la 19e place, directement relégable. Mais bon, quand même, ça devrait aller.

Le LOSC se présente avec la composition suivante :
Lauricella ; Dieng, Leclercq, Decroix, Galtier ; Da Silva, Fiard, Périlleux, Friis-Hansen, Angloma ; Pelé.

C’est la 8e titularisation de la saison pour Jean-Pierre Lauricella, la 7e consécutive. Habituellement remplaçant, il profite de la blessure de Jean-Claude Nadon.

lauricella

Lauricella touché

Selon Daniel Jeandupeux, l’entraîneur caennais : « j’ai toujours pensé que ce dernier match contre Lille serait celui de la vie ou de la mort ! ». Les Lillois sont les premiers dangereux, avec une frappe manquée d’Angloma que récupère Pelé, balancé dans la surface mais sans que ça n’émeuve l’arbitre (3e). Et à la 14e, Fabrice Divert reprend de la tête un corner de Rudi Garcia : 1-0 ! Côté Lillois, Victor Da Silva tape la barre (26e), et dans la minute suivante, Dieng, pressé, ajuste mal sa passe en retrait à son gardien, et l’opportuniste Olivier Pouchard fait 2-0 (27e). Problème : le gardien lillois reste à terre. Jean-Pierre Lauricella explique : « l’attaquant caennais me tacle en marquant et me touche durement à la main ». Après quelques minutes d’interruption, probablement le temps de déposer une main courante, tout semble rentrer dans l’ordre, et la mi-temps est sifflée sur cet avantage de 2 buts pour les Normands. Sur les autres terrains, Toulon est tenu en échec à Saint-Étienne (1-1), et Nice est mené au Parc grâce à un doublé d’Amara Simba. 17e, le LOSC est virtuellement sauvé. Dans la configuration actuelle, il faudrait que Nice inscrive 6 buts sans en encaisser pour laisser sa place de barragiste au LOSC.

La main invisible

Durant la pause, la main de Jean-Pierre Lauricella est examinée plus attentivement : le docteur René Cappelaere et le kiné Eric Hallard diagnostiquent une fracture du métacarpe de la main gauche. Et Jacques Santini n’a aligné que 13 joueurs sur sa feuille de match : ses deux remplaçants, Patrice Sauvaget et Frédéric Lafond, sont attaquants. Kékonfé ? En substance, on dit à notre gardien : « Eh bien Jean-Pierre, tu vas serrer les dents, les fesses, tout ce que tu veux, mais tu restes sur le terrain avec ta fracture de merde ! ». Comment se justifie cette décision ? En fait le LOSC est confronté à un dilemme : en cette dernière journée de championnat, les clubs menacés par les barrages et par la relégation ont un œil sur la pelouse et une oreille au poste de radio. Selon les dirigeants du club, la nouvelle du remplacement de son gardien se répandrait très vite et pourrait donner confiance à une équipe, sachant que le classement peut se jouer au goal-average. Même si Nice paraît largué, on ne sait jamais… Quant aux Caennais, même s’ils sont sauvés à 2-0, ils pourraient redoubler d’ardeur pour offrir un score-fleuve à leur public pour la dernière de l’année.

Jacques Santini tranche : Jean-Pierre Lauricella défendra la cage lilloise en deuxième mi-temps, avec un strapping masqué par son gant ! L’entraîneur explique : « on a essayé de cacher ce coup dur. À la reprise, il fallait calmer le jeu. Caen en avait largement assez avec son 2-0. De notre côté, on savait que Nice était toujours mené au Parc ». On évoquait récemment le fait que le la langue française devait beaucoup au LOSC : cet épisode rappelle combien le l’économie doit au LOSC, puisque le club invente ainsi la théorie de la main invisible, chère à Adam Smith : il s’agit de cacher le mal pour faire croire que le jeu se déroule bien. Par extension, la théorie économique libérale considère qu’il ne faut surtout jamais intervenir dans le jeu économique, et les lois « naturelles » du marché mèneront à un équilibre.

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Changement de main

 « Ça changeait toutes les données de mon match » confie très justement Jean-Pierre Lauricella. Fort heureusement, la ruse n’est apparemment pas découverte, et les Caennais se contentent de préserver leur avance, tandis que les Lillois restent confiants. Ce sont même ces derniers qui se montrent les plus dangereux par un centre-tir de Galtier (65e), puis par un coup-franc de Pelé sur la barre (68e). Score final : 2-0. Nice s’est incliné à Paris (1-2), et Toulon s’est finalement imposé à Geoffroy-Guichard grâce à un deuxième but signé Collot (2-1). Sur le ton de la mission accomplie, Alain Fiard souligne : « on a encore prouvé notre fébrilité à l’extérieur ! ». Pelé modère un peu : « on aura vraiment fait une mauvaise saison, mais on a su préserver notre place en D1 ». Le LOSC termine alors à une peu reluisante 17e place, mais l’essentiel est en effet assuré : les joueurs laissent le club en D1, tandis que l’équipe dirigeante passe la main, elle aussi : Jacques Dewailly démissionne, et Claude Guedj est pressenti pour lui succéder.

36797006_2113307715560807_7834908701759635456_n« Jean-Pierre, Lloris est là »

Cet article a été posté le Samedi 14 juillet 2018 at 10 h 15 min et est rangé sous Donne-nous des nouvelles .... Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article à travers le RSS 2.0 Flux. Vous pouvez Laisser une réponse, ou rétrolien de votre propre site.

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