Posté le 6 août 2018 - par dbclosc
Failles dans le complot : 16 décisions arbitrales surprenantes en faveur du LOSC
Le complot contre le LOSC a aussi ses défaillances : aussi étonnant que cela puisse paraître, le LOSC a parfois bénéficié d’une grande mansuétude de la part des arbitres. En voici 16 illustrations depuis 1993.
Quand on se rappelle que la CIA n’a pas vu venir le 11 septembre ou que le Mossad s’est fourvoyé dans l’affaire de Lillehammer, on se dit que toute organisation, aussi puissante soit-elle, a ses ratés. Mais parlons ici des vrais problèmes. Le massif complot contre le LOSC, comme nous le savons tous, bénéficie dans l’ombre de relais et de complicités d’une toute autre ampleur, et nous nous attachons sur ce blog à en révéler les traits les plus saillants.
Nos enquêtes montrent cependant qu’en dépit de ses puissances souterraines, le complot maléfique a parfois capoté. Un hors-jeu non sifflé pour notre attaquant, des coups de pied arrêtés généreux, des buts encaissés par nos Dogues qui passent inaperçus… Qu’importe son expression, la résistance au complot peut parfois prendre la forme d’un plan diabolique mal ficelé, peut être le fruit du hasard, ou encore résulter du courage d’un homme, généralement muni d’un sifflet, qui ose dire « non ». Non à l’injustice, non à la barbarie, non au complot. En 2007, la Poste a rendu un vibrant hommage à ceux qui ont osé se lever dans l’adversité, avec l’édition d’un timbre-poste spécial pour les « Justes de France qui z’ont dit non au complot contre le LOSC ».
Voici donc 14 complots contre le LOSC habilement déjoués.
Oumar Dieng au challenge Emile-Olivier, juillet 1993 : trêve des expulsions pour les Sénégalais
Durant le mois de juillet 1993 a lieu le traditionnel Challenge Emile Olivier. Le LOSC s’incline lors du premier match contre Valenciennes (2-2 ; 2-4 aux tirs aux buts). Il doit donc affronter Dunkerque le lendemain dans la « petite finale » pour la troisième place. Alors que Lille mène 2-0, le match est marqué par une décision originale à la 60e minute : auteur d’une grossière faute sur un Dunkerquois, Oumar Dieng est sur le point d’être expulsé. Cependant, l’arbitre, un certain M. Jannot, plutôt que de sortir un carton rouge, demande à Pierre Mankowski, l’entraîneur lillois, de remplacer le joueur. Éric Decroix remplace donc Oumar Dieng, le LOSC reste à 11, et finit par s’imposer 3-2. On va dire que c’était dans l’esprit d’un tournoi amical.
Youri Djorkaeff, août 1994, un but accordé en principe, ôté
20 août 1994, 5e journée du championnat : en dépit d’une victoire 1-0 – la première d’une longue série cette saison-là -contre Strasbourg, le LOSC se place rapidement en bas de classement. En principauté, les Dogues retrouvent le co-meilleur buteur de la saison 1993-1994 : Youri Djorkaeff. Celui-ci marque son premier but de la saison dès la 11e minute, et l’ASM creuse l’écart avant la pause. En fin de match, Madar, seul face à Nadon, frappe à côté mais Leclercq remet Djorkaeff en jeu : Youri reprend, et Leclercq dégage de nouveau le ballon, mais de derrière la ligne. Tout le monde s’arrête de jouer, 3-0 ! Mais l’arbitre n’a pas bien vu : pour lui, le ballon est toujours en jeu. Monaco ne s’impose donc que 2-0.
Gérald Passi avec Saint-Etienne, novembre 1994 : 20 centimètres au fond qui laissent sans réaction
C’est écrit : cette année-là, le LOSC a pour obligation de remporter 10 de ses matches à domicile sur le score de 1-0. Tout événement qui viendrait contrecarrer ce plan doit être sévèrement combattu. C’est pourquoi quand, peu avant la mi-temps, le Stéphanois Gérald Passi envoie un boulet de canon de 20 mètres qui tape le dessous de la transversale de Jean-Claude Nadon puis rebondit très vite au sol, l’arbitre laisse le jeu se poursuivre. Dommage pour lui : les caméras de Canal +, qui retransmettent le match en direct, montrent clairement que le ballon a franchi la ligne de but d’une bonne vingtaine de centimètres, mais faute de goal-line technology, on en reste à 0-0. Interviewé à la mi-temps, Gérald Passi n’en fait pas toute une histoire et dit en substance que c’est bien dommage. Farina inscrit le seul but du match en seconde période en reprenant de la tête un corner de Bonalair. Voici la vidéo de l’action grâce aux charmants collègues de ASSE Memories qui nous l’ont envoyée.
Lille-Nîmes, août 1999 : premier round
Deuxième journée d’une saison qui sera exceptionnelle pour les Lillois. La semaine précédente, ils se sont imposés à Laval pour l’ouverture du championnat. Mais là, le LOSC bute sur Nîmes pour sa première à Grimonprez-Jooris. Pourtant, en première période, Lille avait (presque?) marqué : une frappe de Bakari a été repoussée par un arrière nîmois, mais à quel niveau ? Pour Carl Tourenne, pas de doute : « je peux vous assurer que le but de la première période est valable. Dagui peut le confirmer : la balle était rentrée de 20 bons centimètres ». L’arbitre doute-t-il ? On joue la 84e minute, et les crocos jouent la montre : le gardien nîmois, Marc Delaroche, vient cueillir un ballon des deux mains à l’entrée de sa surface de réparation. Au contact avec Dagui Bakari, il s’écroule. Le pied du gardien a-t-il été touché ? Des tribunes, cela n’a rien d’évident. Et pour l’arbitre non plus : M. Veissière accorde un coup-franc aux Lillois : « je lui avais déjà reproché à deux reprises de vouloir gagner du temps. Là, je le vois s’emparer du ballon et tomber. Alors que j’étais convaincu qu’il ne s’était rien passé. J’ai sifflé pour comportement anti-sportif et perte de temps. C’est possible que Marc Delaroche se soit blessé, mais j’ai jugé sur l’instant. J’étais agacé par toutes ces pertes de temps ». Après 4 minutes de confusion, le coup-franc indirect, dans la surface de réparation, est décalé à Bruno Cheyrou : le ballon est dévié et finit au fond ! Lille gagne 1-0, et le match finit en pugilat. Après le match, Delaroche est furieux : « M. Veissière a commis une erreur, il a pénalisé tout le monde. Je n’ai pas l’habitude d’être un tricheur ». Quant à l’entraîneur nîmois, Serge Delmas, ses menaces sont à peine voilées : « La fin du match ? Et alors, on n’aime pas l’injustice, on n’allait quand même pas dire merci. Je n’ai pas l’impression d’avoir été volé, j’en ai la certitude. Mais la route est longue et on se retrouvera à Nîmes ». Et les retrouvailles furent épiques, le LOSC ayant remonté 3 buts dans le dernier quart d’heure à 11 contre 9 pour arracher un nul inespéré. Et comme il se doit, bagarre générale lors du retour aux vestiaires.
Gros clin d’œil de Gilles Veissière à Carl Tourenne : « je vous offre un coup-franc, profitez donc que le gardien ait la cheville cassée ! »
Johan Gallon à Caen, septembre 1999 : le pénalty-fantôme
11e journée de D2 : le LOSC est en tête de la D2 avec… 28 points. Autrement dit, ça fait 9 victoires et un nul en 10 matches. C’est exceptionnel, mais plus le temps passe, et plus nos adversaires voient comme un formidable défi l’idée de nous faire tomber les premiers. Caen, candidat à la montée, va y parvenir, en s’imposant 1-0. Les Caennais ont pourtant marqué 2 fois ce soir-là, mais seul le but de N’Diaye, sur une bête erreur défensive juste avant la pause, a été vu. Dès la 10e minute, les Normands obtenaient un pénalty à cause d’une faute d’Ecker dans la surface. Johan Gallon s’élance : le ballon tape la barre, entre dans le but, retape la barre, rebondit sur la ligne, et tape de nouveau la barre ! Réglementairement, on en a rien à faire que le ballon tape la transversale deux fois après être entré, puisque le jeu aurait dû être arrêté pour le fait de jeu suivant : « but marqué ».
Mais le sympathique M. Glochon annonce que si le Caennais avait vraiment voulu marquer, il aurait dû faire ça de façon plus limpide, avec un ballon qui reste au fond des filets. Le but n’est donc pas accordé. Pour la petite histoire, c’est sur ce même but qu’Eric Roy s’était vu injustement refuser son tir au but contre Lens 8 mois auparavant, après un tir assez similaire.
Lille-Guingamp, novembre 1999 : le show D’Amico
On a déjà eu l’occasion de parler de cet épisode (car on aime beaucoup Fernando D’Amico si vous ne l’aviez pas remarqué). Lille reçoit Guingamp pour ce choc de deuxième division. Lille caracole en tête mais Guingamp, deuxième, entend profiter de deux récentes défaites du LOSC, face à Sochaux et à Créteil, pour se rapprocher. Lille mène 1-0 à la mi-temps grâce à une tête de Jean-Louis Valois. À l’entame de la seconde période, le gardien lillois Grégory Wimbée est expulsé pour une main en dehors de la surface. Christophe Landrin le remplace et les Bretons bénéficient d’un coup-franc bien placé face au but. Le mur lillois se forme. L’attaquant de Guingamp, Abdelhafid Tasfaout, tente de se placer entre le mur et le gardien lillois. Le voyant approcher, Fernando lui bloque le passage, les deux joueurs se heurtent, et Fernando simule une agression. Entre deux roulades, Fernando jette un petit coup d’œil en scred pour voir si l’arbitre sort un rouge. Et en effet, Tasfaout est expulsé, les Guingampais protestent, le public lillois, qui a tout compris au manège, est hilare. Fernando nous avait raconté : «Tasfaout est venu vers moi. J’étais dans le mur. Je me mets sur le passage, je tombe, il a eu carton rouge. Mais le carton de Grégory, c’était pas juste. Donc on a compensé un peu. C’est pas tricher, c’est être malin. C’est très professionnel finalement ». Quel homme ! À l’arrivée, Lille s’impose 2 à 0 dans une fin de match au climat délétère.
Gueugnon en avril 2000 : Vahid accorde le but
Le LOSC est largement en tête du championnat de D2 et est même déjà assuré de remonter : l’enjeu est désormais d’assurer le titre au plus vite. Gueugnon, de son côté, a encore une chance d’accrocher l’une des places pour remonter dans l’élite, et va surtout jouer une finale de coupe de la ligue dans une semaine contre le PSG. En début de seconde période, Amara Traoré ouvre le score sur pénalty. D’habitude quasi-intraitables à domicile, les Lillois, en roue libre, semblent se diriger vers leur seconde défaite à domicile. Mais à la 82e, Abdelilah Fahmi envoie un coup-franc sur la transversale. Après un cafouillage, Bruno Cheyrou parvient à reprendre et à mettre le ballon au fond des filets. Mais le but est refusé. M. Lalu s’en explique : « sur le ballon de Fahmi, le ballon frappe la transversale et revient en jeu. Il est touché par Peyrelade au point de pénalty, puis repris de volée par Cheyrou. J’ai un doute et je pense que Peyrelade l’a touché de la main ». Mais Vahid Halilhodzic n’est pas d’accord : il pique un sprint vers l’arbitre assistant, M. Crespo, pour lui demander de déjuger son collègue. S’ensuit, selon la Voix du Nord, une « pagaille indescriptible » à l’issue de laquelle M. Lalu revient sur sa décision et accorde le but ! « Venant vers moi, Peyrelade a les yeux de la sincérité. Il a mis le doute en moi. Je vais donc voir mon collègue M. Crespo qui m’affirme qu’il n’y a aucune faute. Deux solutions s’offrent à moi : soit j’accorde le but, soit je le refuse. Je préfère prendre la solution la plus juste, à savoir revenir sur ma décision ». Les Gueugnonnais sont furieux. Sur l’engagement, ils posent une réserve. Le capitaine Traoré dit à M. Lalu : « Vahid Halilhodzic met la pression sur l’arbitre assistant et vous accordez le but ». L’arbitre affirme n’avoir cédé à aucune pression, indiquant que Vahid a été « très correct envers [M. Crespo], même s’il n’aurait pas dû sortir de sa zone ». Alex Dupont, l’entraîneur des forgerons, ne décolère pas après le match : « M. Lalu avait choisi son camp ce soir. Nous tenions la victoire. Je suis particulièrement déçu par le comportement de certaines personnes. Une course de 50 mètres, moi je n’ai pas le droit de le faire ». On peut en tout cas se demander en effet si, sans l’intervention de Vahid, le but aurait été accordé. Quant aux images de Canal +, la Voix du Nord affirme qu’elles ne permettent pas de se faire une idée. Et de toute façon on ne les a pas. Score final 1-1.
Pas serein le M. Crespo. Notons que le sosie de Marcelo Bielsa s’est immiscé dans la discussion.
Nicolas Dieuze à Toulouse, mars 2001 : trop seul pour ne pas être hors-jeu
Le LOSC est en tête et Toulouse est relégable, mais les Lillois souffrent. Ils ne doivent le maintien de leur avantage précoce (but de Sterjovski, 9e) qu’à un match exceptionnel de Grégory Wimbée, qui remporte pas moins de 4 duels face à Victor Bonilla. Alors que l’on entre dans le temps additionnel, Cascini frappe un coup-franc depuis l’angle gauche de la surface de réparation. Toute la défense lilloise monte pour mettre les Toulousains hors-jeu. Toute ? Non. Car un petit distrait nommé Sylvain N’Diaye résiste encore et toujours à la consigne défensive : il reste planté à 8 mètres et permet aux 2 attaquants toulousains les plus haut placés de ne pas être en position illicite. Et c’est même Dieuze, 3 mètres derrière, qui reprend de la tête et marque. Pourtant bien placé, M. Duhamel se laisse berner par la montée collective des Lillois et n’accorde pas le but, même si Dieuze lui dit que l’assistant n’a rien signalé. 5 minutes après, c’est 0-2 grâce un coup-franc dévié de Johnny Ecker.
Bassir contre Marseille, février 2002 : le pénalty-surprise
27e journée du championnat 2001-2002. Après un début d’année civile 2002 compliqué, le LOSC est reparti vers l’avant et reçoit l’OM récemment repris par Bernard Tapie. Côté gauche, Tafforeau multiplie les centres : sur l’un d’eux, Bassir reprend de la tête mais Runje réussit une superbe horizontale. 3 minutes après, à la 34e minute, sur une action similaire, Jurietti et Bassir sont à la lutte et se tiennent. Alors qu’on a plutôt l’impression que c’est le Marocain qui fait une faute (même si le Marseillais en rajoute), l’arbitre M. Layec accorde un pénalty à Lille.
Sur l’un des ralentis, on voit en effet que Bassir est légèrement accroché au niveau du col, mais ce pénalty, bien que l’interprétation de l’arbitre soit défendable, est pour le moins généreux. Bruno Cheyrou le transforme et, en fin de match, Bakari assure la victoire (2-0).
Milenko Acimovic contre Nice, février 2004 : l’auto-croche-pied pour obtenir un péno
Sans remettre en cause l’immense talent et la grande élégance d’Acimovic balle au pied, on l’a vu obtenir quelques coups de pied arrêtés assez litigieux. Parmi ceux-là, un pénalty gagné contre Nice lors de la 25e journée du championnat 2003-2004. Son arrivée au LOSC lors du mercato hivernal, couplée à celle de Tavlaridis, se traduit par une nette amélioration dans le jeu de l’équipe : les Dogues restent sur 3 victoires consécutives, dont une très surprenante chez le leader monégasque. À la 73e minute, Lille est mené d’un but. Acimovic déboule côté gauche et semble accroché par un adversaire. En fait, pas du tout : il place son pied droit en opposition du défenseur et tombe grossièrement : c’est pénalty, qu’il transforme lui-même. Le n°10 technique qui obtient un péno foireux, ça rappelle aussi Bojan Banjac contre Nantes en octobre 1996. Cette astuce du Slovène n’est pas suffisante : le LOSC s’incline 1-2.
La petite Camille, 7 ans, qu’on voit à la mi-temps (0’57), a pour nom Dolignon
Clarence Seedorf, septembre 2006, un Oranje amer
Après un nul à Anderlecht, pour cette deuxième journée de phase de poules, le LOSC reçoit le Milan AC. Endébut de seconde période, Seedorf, servi en profondeur, temporise, crochète et enroule parfaitement sa frappe : dans le petit filet de Tony Sylva. L’arbitre signale un hors-jeu, pourtant inexistant. Impossible de dire ce qu’il serait advenu du parcours du LOSC en Ligue des Champions si ce but de Seedorf avait été accordé… Avec un point un moins, le LOSC aurait tout de même fini 2e de sa poule, mais aurait-il abordé la suite de la compétition de la même manière avec un seul point en deux matches ? On ne saura donc jamais si on aurait pu s’éviter, quitte à être éliminés, le coup-franc de la honte.
Adil Rami à Nice, avril 2008 : un attentat sans conséquence
32e journée de championnat : après un début poussif, notamment lié au départ de nombreux cadres, le LOSC est bien plus séduisant depuis janvier, ce qui lui a permis de remonter dans la première moitié du classement. Les Dogues se rendent à Nice, 5e, un point devant eux. En première période, Koné se joue de Franquart puis est alors salement séché dans la surface par Adil Rami qui semble choqué par son propre geste : le Niçois, bien plus rapide, n’a pas eu besoin de plonger pour réaliser un roulé-boulé spectaculaire qui inquiète quant à l’état de santé de l’attaquant. Le pénalty est la sanction minimale, et Adil Rami s’attend logiquement à être sorti. Mais très généreusement, l’arbitre ne sort qu’un jaune, à la grande surprise du Lillois. L’arbitre a-t-il voulu éviter une double peine ? Eh bien c’est parfaitement réussi, car le pénalty est frappé sur le poteau. Quelques minutes plus tard, Koné revient sur le terrain en boitillant.
Franck Béria à Nice, janvier 2011 : sous le nez de l’assistant
20e journée d’une saison qui va sacrer le LOSC champion. Si les Dogues dominent largement le match, avec un Eden Hazard en feu, ils auraient dû concéder l’ouverture du score à la 36e minute. De la droite, Mounier envoie un centre que Béria ne peut intercepter. Sans qu’on ne puisse lui reprocher de ne pas monter assez vite tant l’action est rapide, sa position, à proximité de la ligne de but, couvre toute attaque niçoise. Précisément, le centre de Mounier est repris à l’entrée de la surface de réparation par Julien Sablé, dont la frappe se dirige vers le cadre. Dans les six mètres, Coulibaly, largement couvert par Béria, dévie le ballon devant Landreau et marque. Pourtant, l’assistant lève son drapeau comme si Béria n’existait pas, alors qu’il est le Lillois le plus proche de lui. On peut aussi remercier Landreau qui, comme à son habitude, lève la main avec beaucoup de conviction dès qu’il encaisse un but, mais on en reste à 0-0 et, 8 minutes après, Gervinho inscrit le premier but du LOSC, qui s’impose 2-0.
N’empêche que si Béria n’est pas là, il a effectivement hors-jeu
Djibril Sidibé à Valenciennes, mars 2013 : le sauvetage derrière la ligne
Depuis quelques semaines, le LOSC (7e) rattrape une première partie de saison délicate, et reste sur 4 victoires consécutives avant ce déplacement à Valenciennes. À la 23e minute, le Valenciennois Sanchez gagne son duel aérien avec Béria et profite d’une air-sortie de Steve Elana pour placer une tête entre le point de pénalty et les 6 mètres. Le ballon file lentement vers le but, Sidibé se jette et parvient à renvoyer le ballon, qui est entré. Mais ni l’arbitre central ni son assistant ne l’ont vu.
Pour compenser un peu, Valenciennes ouvre la marque dans la minute suivante, avant que Lille ne fasse la différence après la pause : 3-1 pour nos Dogues.
Divock Origi à Caen, août 2014 : la double peine gratuite
On sent que ce match va sortir de l’ordinaire au moment où l’on se rend compte que l’auteur de la première frappe du match est le Caennais Lenny Nangis, puis que Marvin Martin arme ensuite un tir côté lillois. Bref, dans un match chiant au possible, les Lillois parviennent enfin à combiner : Lopes trouve Origi en profondeur, parfaitement taclé par Appiah à l’entrée de la surface de réparation. Surprenant tout le monde, y compris les Lillois, M. Desiage siffle un pénalty et exclut le défenseur du SMC ! Bon, on prend hein. Origi transforme le pénalty et le LOSC s’impose 1-0.
Nancy, octobre 2016 : il n’y avait pas hors-jeu
Décidément, M. Desiage est très gentil. Ou plutôt, cette fois-ci, c’est son assistant qui nous donne un coup de main en signalant Dia, l’attaquant de Nancy, hors-jeu, alors qu’il ne l’est pas du tout. Ou alors il l’est selon sa propre règle suivant laquelle « si l’attaquant est devant le défenseur qui le marque, c’est hors-jeu ». Dans sa grande bonté, M. Desiage suit son assistant, et le score reste à 0-0… jusqu’à la minute suivante, où Corchia, déséquilibré dans la surface, obtient un pénalty qu’Eder transforme. Le LOSC s’impose 1-0. C’est à 1’46 dans la vidéo ci-dessous :
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