Posté le 12 septembre 2018 - par dbclosc
Dominique Carlier : «Il y a la performance, et l’accompagnement de la performance »
Chose promise, chose due : on vous annonçait dans notre compte-rendu de Lille-Lyon que nous aurions bientôt l’occasion d’évoquer la nouvelle saison de la section féminine avec un peu de recul, comme on l’avait fait l’année dernière en compagnie de Rachel Saïdi. Nous sommes donc allés à la rencontre du nouveau coach, Dominique Carlier, afin de connaître tout d’abord mieux son parcours. L’officialisation de son arrivée a eu lieu en juin, après que Jérémie Descamps a annoncé son départ en fin de saison dernière. Né en 1959, Dominique Carlier a d’abord eu une carrière de joueur professionnel, en deuxième division, avec des passages par Dunkerque, Châteauroux, La Roche-sur-Yon, Thonon-les-Bains et Châtellerault. Puis il découvre le métier d’entraîneur progressivement, en étant d’abord entraîneur adjoint-joueur de Châtellerault durant une saison, avant d’en devenir le coach à plein temps. Il poursuit son parcours à l’Union Sportive Stade Tamponnaise (La Réunion), puis à Wasquehal, en deuxième division, pour son passage sur un banc que l’on connaît probablement le plus ici, notamment parce que l’ESW a été un coriace adversaire du LOSC durant ces années, et surtout l’une des 4 équipes a l’avoir battu en 1999/2000, au Stadium ! Une excellente occasion de se plonger dans nos archives et de voir Dominique Carlier époque « moustache ».
Simultanément à ses expériences sur le banc, Dominique Carlier intègre la DTN, en compagnie de Gérard Houiller ou d’Aimé Jacquet. De 2002 à 2016, il met le terrain entre parenthèses, et monte sa structure d’accompagnement de sportifs et sportives de haut niveau, une expérience qu’il nous relate et dont il dit désormais s’inspirer dans sa pratique d’entraîneur afin de répondre aux exigences d’un métier qui s’est complexifié et demande des compétences plus étendues que la seule gestion du domaine sportif. Un profil qui traduit en actes les « missions » récentes que s’est données le LOSC quant à l’accompagnement de ses jeunes, et dont nous parlait Rachel Saïdi l’an dernier. Rappelé par le LOSC en 2015 pour s’occuper des jeunes stagiaires, il retrouve son activité de coach un an plus tard en prenant en charge l’Iris Croix, en Nationale 2.
Sur le terrain, Dominique Carlier se dit « formateur dans l’âme ». Précisément, après le match d’ouverture contre Lyon qu’on met de côté, le LOSC s’est imposé à Rodez (3-2) avec une équipe particulièrement jeune : une moyenne d’âge de 22,3 ans. Et les entrées de Chrystal Lermusiaux et de Maïté Boucly n’ont pas vraiment augmenté cette moyenne (celle de Laëtitia Chapeh, un peu). Une traduction rapide de la mise en valeur de la jeunesse lilloise… et de l’importance de sa gestion, sur laquelle insiste Dominique Carlier dans l’entretien. Il nous présente enfin les 4 recrues engagées cet été : Carla Polito, Morgane Nicoli, Lina Boussaha et Danielle Tolmais. En cliquant sur leurs noms sous leurs photos, vous accéderez à leur présentation individuelle réalisée par le club.
On va commencer par votre parcours jusqu’ici au LOSC. Vous avez commencé à Châtellerault, il me semble comme manager.
Oui ! C’était en 1988. Cela faisait 12 ans que j’étais joueur professionnel. Le club de Châtellerault m’a proposé d’être entraîneur de D2, de suite. Mais à seulement 29 ans, j’avais encore envie de jouer. Et par ailleurs, je considère qu’on ne peut pas être entraîneur et joueur de D2 à ce niveau-là : ce n’est pas crédible vis-à-vis des joueurs. Donc on m’a proposé d’être joueur et entraîneur-adjoint de Prudent Bacquet, qui a exercé au LOSC (comme par hasard !). Nous avons donc fait une première année en binôme. La deuxième année, Prudent Bacquet a souhaité partir. Châtellerault m’a alors demandé si ça m’intéressait de prendre la place. Il y avait une décision à prendre. Un peu difficile, mais quand on s’engage dans cette carrière-là, ce n’est pas par hasard non plus ! On a une certaine idée derrière la tête.
C’est donc là que vous avez pratiqué pour la première fois votre « reconversion ».
Ça m’a permis, pendant 8 ans, de faire mes armes en tant qu’entraîneur, mais aussi de manager, de responsable de club, de structuration de club. Au niveau sportif, on a fait de très bonnes saisons en National, on a manqué de peu plusieurs fois de retrouver la D2 [Note DBC : Le Stade Olympique de Châtellerault compte une saison en D2, en 1987/1988]. C’est donc là en effet que j’ai vraiment appris le métier. Et, parallèlement, j’avais aussi l’honneur d’intégrer la DTN (Gérard Houllier me l’avait demandé) pour former des entraîneurs. Après, c’est Aimé Jacquet qui m’a demandé de venir avec lui. Et je peux vous assurer que passer chaque année (la France était championne du monde et championne d’Europe) un mois avec Aimé Jacquet, Henri Michel et tout le staff, c’est une sacrée formation.
À quel point le métier a changé depuis 30 ans ?
Le métier a changé sur le plan technique : on est avant tout des techniciens, car on se doit d’avoir des connaissances et des compétences. Maintenant, le métier a énormément évolué sur deux plans : sur le relationnel et au niveau de la communication. Au niveau relationnel, c’est la population avec qui on exerce : je parle ici des joueurs et des joueuses, du pré carré. Bien sûr, je ne vais pas vous apprendre que les générations ne sont pas les mêmes ! Donc il y a une approche qui est différente. Quant à la communication, ou l’entraîneur de haut niveau, homme ou femme, mais aussi au niveau amateur, se doit d’être communicant. Parce que le message n’est plus seulement passé dans le sacro-saint du vestiaire, mais il est aussi véhiculé par les médias, sur des réseaux toujours plus nombreux. L’entraîneur ne se doit pas nécessairement de maîtriser cette communication, mais au moins d’en être conscient. Et certains techniciens peuvent être très compétents et avoir de grandes difficultés à déployer ces compétences. Peut-être moi le premier ! Ces compétences ne sont pas naturelles.
Morgane Nicoli, défenseure centrale, prêtée cette année par Montpellier
« Je pense m’être enrichi de mon expérience d’accompagnement de sportifs et sportives de haut niveau »
Si on comprend bien, le métier s’est diversifié, et vous y avez trouvé l’opportunité d’y développer des aspects qui vous intéressaient particulièrement.
Durant mon parcours, j’ai cheminé. Quand l’aventure s’est terminée avec Wasquehal, j’avais cette idée d’accompagner la personne. Je me reconnaissais plus ou mieux dans l’accompagnement de la performance que dans un entraîneur « classique ». Dans l’approche relationnelle, je ne pense pas être quelqu’un de fort communicant. Je pense être meilleur, parce que je pars de loin. Mais la relation en interne m’a toujours intéressé. Et petit à petit, je me suis rendu compte que dans la performance, avant tout on accompagnait la personne. Maintenant, j’en suis sûr ! Au haut niveau, on accompagne la personne ! Et chaque personne a son environnement de performance qui lui est propre. Et plus la personne est proche de son environnement de performance, plus ça va être fort et durable. Cet aspect m’intéressait, oui.
Ce sont des compétences que vous avez appliquées en dehors du football aussi. En fouillant un peu sur internet, on vu que vous êtes cadre en RH…
Oui, je suis cadre en RH, on peut dire ça. J’ai créé ma structure d’accompagnement de sportifs et sportives de haut niveau.
Ça signifie qu’aujourd’hui votre nouvelle fonction au LOSC, c’est être davantage qu’un entraîneur ? Vous êtes vraiment dans une dimension plus large, plus qu’entraîneur, comme un gestionnaire de la section féminine avec Jules-Jean Leplus ?
Le rôle qu’on m’a proposé d’avoir cette année, c’est celui d’entraîneur de l’équipe première de D1, donc je suis avant tout dans une optique de compétition et de performance. Ma mission première, c’est maintenir l’équipe première en D1. Après, j’ai bien entendu des relations avec Jules-Jean, on discute… Mon approche, ce que je veux apporter à ce groupe D1 élargi, est plus large parce que je me suis enrichi de ces 12 ans d’accompagnement de sportifs et de sportives de haut niveau, quelle que soit la discipline. Et pas seulement dans leurs performances propres, mais aussi dans leur progression dans la vie ! Cela m’a permis de mieux connaître la relation féminine, parce que j’ai accompagné principalement des sportives, et de connaître aussi les approches des différentes disciplines : quand vous accompagnez la championne d’Europe de tir à l’arc, ça vous apprend plein de choses, en termes de concentration par exemple. Je pense m’être enrichi de tout cela.
Vous revenez donc à la compétition, dans le Nord. Il me semble que cet ancrage local est également important pour vous.
Quand j’ai été débarqué de Wasquehal, le premier à m’avoir appelé est Aimé Jacquet. Il me dit « Dominique, tu viens, j’ai de quoi faire pour toi, tu vas à aller à l’étranger ». Mais moi j’étais revenu à Wasquehal parce que c’est ma région. J’ai commencé à Dunkerque, et mon père était mineur dans le Pas-de-Calais. Je la fais pas Zola hein, mais c’est ma région. Mais quand on est joueur professionnel ou entraîneur, on est partout sauf dans sa région. Quand Wasquehal m’a appelé, j’étais en Afrique. J’étais à La Réunion pour faire la Coupe d’Afrique. On m’a demandé si reprendre l’ESW m’intéressait. Si ça avait été ailleurs que dans le Nord, j’aurais dit non. Quand je suis revenu, c’était pour m’ancrer. Quand j’ai été limogé de Wasquehal, je pouvais repartir. Je continuais mon métier, mais je repartais. Deux ans ailleurs, deux ans là… C’est pas grave, c’est pas le métier le plus difficile ! C’était peut-être pour moi le moment de faire de cette difficulté une opportunité, avec ce projet d’accompagnement Et je reviens à ce que je vous ai dit : les 12 ans que j’ai passés, j’ai toujours été dans le football (le relationnel), mais je me suis enrichi de ce que j’avais envie d’avoir. Et cet enrichissement, j’ai envie aujourd’hui de le transmettre. Mais dans la compétition, parce qu’on se refait pas !
Comment avez-vous été approché par le LOSC ?
Ça s’est passé très simplement il y a 2-3 ans : le LOSC n’avait pas de stages pour ses jeunes. Le club est alors venu vers moi en 2015 : « est-ce que ça vous intéresserait ? ». Les jeunes ça me plaît bien, je me suis dit que ça allait me faire redécouvrir un peu les choses, et le déclic a eu lieu avec la redécouverte du terrain ! Mais avec une envie différente. Je ne sais pas si je vais réussir, mais je sais que je n’entraînerai plus comme j’entraînais auparavant. Non pas que j’entraînais mal, mais j’entraînais comme je savais. Aujourd’hui, j’ai envie d’apporter au groupe dont j’ai la responsabilité l’approche que je vous ai évoquée. Parce que pour moi, c’est source de performance.
Carla Polito, milieu de terrain défensive. Elle a joué 16 matches avec Arras en D2 la saison dernière, et 6 matches lors de la coupe du monde U20 cet été, au cours de laquelle la France a terminé 4e.
« La transmission avec Jérémie Descamps a été naturelle »
Patrick Robert, lorsque vous avez été nommé, a évoqué l’idée de « participer au développement de la section féminine ». Est-ce qu’on vous a demandé d’intégrer des joueuses formées par le LOSC ? Cette année, Julie Dufour et Maïté Boucly ont rejoint l’équipe première. Est-ce qu’il y a un objectif comme dans l’équipe professionnelle masculine d’intégrer des jeunes ou est-ce que c’est trop tôt ?
Non, ce n’est pas trop tôt ! On n’a même pas eu besoin de me demander ! C’est peut-être aussi pour ça que l’intérêt est arrivé sur moi. Pour moi, c’est une évidence. Ma vision consiste aussi à pouvoir valoriser le travail du club, donc de la section féminine. Et je ne connais pas d’entraîneur qui se prive de qualités si celles-ci sont apparentes. La qualité, le talent c’est peut-être un grand mot, n’est pas une question d’âge. On l’a bien vu lors de la Coupe du Monde ! Après, c’est la gestion de l’âge qui doit être différente. Savoir gérer des talents précoces/jeunes est très important, parce que c’est dangereux de les griller, de les « cramer ». Gérer des talents vieillissants est tout aussi délicat. Pourtant, ce sont des talents ! Mais à un moment donné, ils vont apporter quelque chose. Et si on demande trop à des talents vieillissants ou trop vite à des talents naissants, ça ne marchera pas.
La première chose que j’ai voulu connaître en arrivant, ce n’est pas le groupe D1. C’est le groupe élargi D1. Pendant la préparation, j’ai ouvert le groupe plus largement à des U19. Vous parlez de Julie et Maïté : Chrystal Lermusiaux et Lise Michalak sont venues parce qu’il faut qu’elles puissent voir. Et moi j’avais besoin aussi de découvrir. Et s’il y en a d’autres, on les prendra. J’ai toujours fonctionné comme ça. Mon regard est large. Mais mon objectif est clair : je ne fais pas de la formation ; je fais de la compétition. Cela n’empêche pas d’avoir un œil de formateur, car je suis un formateur dans l’âme. Claude Puel, pour ne citer que lui, n’est-il pas l’un des plus grands formateurs de France ? Ça ne l’a pas empêché d’entraîner les plus grands clubs, et on a vu Leicester jouer contre Lille, les jeunes sont là… Pour moi, ce n’est pas antinomique.
On en vient à cette saison avec l’équipe première. Comment ça se passe dans ces cas-là ? Est-ce que vous avez eu votre mot à dire, avec un travail en amont ? Ou est-ce que c’est le staff déjà en place l’année dernière ?
Ça s’est très bien passé parce que la transmission a été vraiment naturelle. Jérémie Descamps a ouvert son expérience de groupe. Il m’a fait un tableau de chaque joueuse. Dès que j’étais en situation d’intérêt, je me suis documenté, j’ai vu des vidéos pour connaître les joueuses. Ma préoccupation était de savoir si le staff voulait continuer avec moi. Il ne fallait pas qu’il continue parce qu’il était en place ! Donc c’était ma première question, individuellement : « est-ce que tu souhaites continuer et dans quel cadre ? Voilà ma façon de fonctionner, mes principes ». Je pense que c’est important parce qu’il va y avoir une évolution. Je n’y vais pas avec mes gros sabots, mais chacun apporte sa propre personnalité.
« Le LOSC a quelque chose de très important à offrir : la structure »
L’effectif a été pas mal modifié : 8-9 départs pour 4 arrivées. Est-ce que vous êtes à l’origine des arrivées ?
Il me semblait très important que les filles aient des repères, qu’il n’y ait pas une révolution, un bouleversement qui aurait pu être difficilement vécu. Qui plus est dans un groupe qui avait vécu des choses difficiles, mais qui avait réussi ! Donc très concrètement, c’est la première chose que j’ai dite aux filles le premier jour : « je suis content, parce que toutes celles qui sont là, j’ai souhaité que vous soyez là ». Après, en termes de recrutement, l’objectif très rapidement était de fixer des priorités avec quelque chose de très difficile : le budget ! Le LOSC a quelque chose de très important à offrir : la structure. Que ce soit Morgane Nicoli, Lina Boussaha, Danielle Tolmais, Carla Polito qui a fait la Coupe du Monde… s’il n’y avait pas ce projet du club, cette structuration qui monte en puissance, cette qualité de structure, de terrains, de staff, d’encadrement, elles ne seraient pas venues ! À leur âge, elles veulent avoir des conditions pour se développer. De ce côté-là, on est riches de propositions. Au niveau du recrutement, on a pris 4 joueuses. J’ai dit aux joueuses que pour faire aussi bien que l’année dernière, il faudra être bien meilleures ! Le football féminin évolue très vite car il profite de toute la structuration des années de formation du football masculin. Ici, depuis trois ans, c’est incroyable tout ce qui a déjà été mis en place, mais parce que ça existait déjà au niveau masculin.
Lina Boussaha, milieu de terrain offensive, prêtée cette saison par le PSG. Et derrière, Aurore Paprzycki, partie à Reims lors de l’intersaison.
« Ces filles-là ont du caractère »
Et du coup, au niveau de la structuration, on peut penser que ça va s’accélérer avec l’arrivée de droits TV sur Canal ?
Je n’en sais rien. Sportivement, c’est une mise en avant. Même Lyon a besoin de ça. J’ai entendu Reynald Pedros après le match contre nous. La première chose qu’il a dit, c’est « on était sur un bon terrain, mais on était devant Canal + devant des gens qui ne nous regardent pas d’habitude et il fallait absolument montrer ce qu’était le football féminin de haut niveau ». Ils sont au taquet parce qu’ils savent que l’image aujourd’hui va être exposée. C’est mobilisateur !
Pour terminer, est-ce que vous pouvez nous dire un mot sur les 4 recrues ?
On va commencer devant : Danielle Tolmais est une vraie compétitrice. Elle est Franco-américaine, avec cet esprit américain, universitaire, formée pour ne jamais renoncer, et elle a aussi des caractéristiques qui pourront être très complémentaires et valorisantes pour Sarr et Coryn (qui s’est malheureusement blessée), qui ont des caractéristiques différentes. Elle va nous permettre de diversifier notre potentiel offensif. L’année dernière, il était relativement ciblé. Les adversaires ne sont pas fous, ils ont ciblé très vite où était le problème.
Danielle Tolmais, arrivée de Soyaux, où elle a inscrit 4 buts en championnat et 6 en coupe de France en une demi-saison. Elle est internationale B.
Lina Boussaha est véritablement une joueuse d’avenir du PSG. Les relations avec le PSG (via Bruno Cheyrou) et Jules-Jean ont facilité les choses. Elle voulait du temps de jeu, elle travaille pour en avoir (elle est très jeune, U19). C’est quelqu’un qui peut franchir un palier dans une équipe comme le LOSC cette année. Alors qu’au PSG, elle serait bloquée.
Carla Polito est pour moi une des grandes espoirs du football des Hauts-de-France. Elle est U19, elle a fait la Coupe du Monde en U20, je ne pense pas que Gilles Eyquem [le sélectionneur] soit un inconscient. Elle a des qualités. Elle a encore à se former, elle vient de D2. Le rythme de D1 est déjà beaucoup plus rapide. Il serait inconcevable qu’elle ne soit pas au LOSC : les meilleures jeunes filles des Hauts-de-France doivent venir au LOSC !
Et puis Morgane Nicoli, après un bon début à Montpellier où elle s’était fait une place, a eu une opération du genou. L’année dernière, elle est revenue. Et aujourd’hui, si elle veut retrouver le niveau qu’elle avait à un moment donné, elle doit retrouver du temps de jeu. On n’est pas déçus, parce qu’on pensait que son caractère de Corse correspondait à cette volonté qui existe déjà dans le groupe. Cette ténacité… Les filles sont allées chercher la D1 l’année dernière ! Il a fallu montrer du caractère. Je pense que Morgane ne dévalorise aucunement cet élément-là. Et avec Maud [Coutereels] et Laëtitia [Chapeh], c’était difficile de repartir uniquement sur un duo en défense centrale, avec la saison qui nous attend.
Merci à Dominique Carlier et à Frédéric Coudrais pour leur disponibilité.
Crédits photos : LOSC
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24 novembre 2021
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bauwens a dit:
dominique carlier, la negation des entraineurs de foot, bien pistonné aussi celui là…. en general, on dit « bonne tete de vainqueur » mais lui, il a une bonne tete de perdant…….
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12 septembre 2018
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BLONDEAU BERNARD a dit:
Un très bel article ! Un interview intelligent qui dégage les essentiels et valeurs qui fondent le socle de vie du sportif, de l’éducateur et surtout de l’Homme… Qu’est Dominique Carlier. A titre personnel j’ai pu apprécier, et profiter, l’Homme au cœur de la Commission Régionale d’Appel de la Ligue de Football.
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31 mai 2021
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Roussel Jean-Francis a dit:
Bonjour,
Pourriez-vous me confirmer si le Dominique Carlier cité ici est bien celui qui a habité à Houdain (62) dans les corons de la rue des Bouleaux ? Son père était le président du club sportif de Houdain et j’ai habité juste en face de chez lui dans les années 70. J’ai également joué avec lui en minimes avant un grave accident de la circulation en 1973. Je peux vous confirmer qu’à l’époque c’était un super avant-centre.
Que de souvenirs des matchs entre nos deux maisons avec les troenes comme cage de but ! Si vous pouviez me donner une adresse mail pour se retrouver 50 ans plus tard ce serait sympa de votre part.
Merci pour ce très bel article.
Francis
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31 mai 2021
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dbclosc a dit:
Bonjour,
A priori, il s’agit bien de celui que vous évoquez. Comme nous passons par le service communication du LOSC, nous n’avons pas de contact direct avec lui. Mais Dominique Carlier est présent sur facebook, Linkedin et Twitter. Peut-être pouvez vous tenter votre chance par l’un de ces réseaux !
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23 octobre 2021
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Roussel Jean-Francis a dit:
Bonjour,
Je vous remercie pour votre réponse et je vais essayer de le contacter via les réseaux sociaux. Désolé pour le décalage temporel mais j’ai eu d’importantes priorités et je viens eulement de consulter le site à l’instant.
Encore un énorme merci. Cordialement.