Posté le 26 février 2019 - par dbclosc
Buteurs et buteuses dès leur première en championnat (1964-2022)
C’est bien connu : le plus difficile, pour une première fois, c’est de la mettre au fond.
Quel est le point commun entre Jocelyn Angloma, Miladin Becanovic et Jonathan Bamba ? Ils ont au moins un « A » dans leur nom, en effet, ainsi qu’un « B » (sauf pour Angloma). Mais aussi, au même titre que Pleimelding ou Lobé, ils ont profité de leur premier match en championnat pour marquer sous leurs nouvelles couleurs. Il ne s’agit pas nécessairement du premier but de leur carrière, mais bien de leur premier but pour les Dogues. Si on devait être vraiment tatillon, on pourrait aller chercher les premiers buts « tout court » : par exemple, Olivier Pickeu et Amara Simba ont inscrit un but pour leur premier match avec le LOSC, en match amical. Mais on manque de données pour avoir une approche à peu près complète. On sait aussi que Kennet Andersson et Miladin Becanovic ont réussi cette perf’, mais eux y sont aussi arrivés dès leur premier match de championnat : ils apparaissent donc dans cet article.
Tout ça n’est bien sûr qu’un prétexte pour évoquer quelques-unes de nos glorieuses idoles, par ordre chronologique. Depuis 1964, voici donc la liste, a priori exhaustive, des buteurs pour leur premier match de championnat avec les Dogues. Avec deux bonus. Si on en a oublié, indiquez-le nous !
Francis Magny, Lille/Monaco, 6 septembre 1964
Le LOSC, entraîné par Jules Bigot, vient de remonter en première division après un titre de champion de D2. De retour dans l’élite, le club recrute notamment un attaquant au Racing de Paris, relégué : il s’agit de Francis Magny. S’il ne joue pas le premier match de la saison à Toulon, où le LOSC s’incline (1-3), il fait très fort pour son premier match la semaine suivante, le 6 septembre 1964 : il inscrit un triplé et le LOSC s’impose 3-0 face à Monaco ! Il inscrira 9 buts supplémentaires cette saison-là, plus un en coupe, avant de partir à Nantes où il sera champion de France avec José Arribas.
André Perrin, Lille/Lyon, 24 août 1967
Alain De Martigny, Lille/Sochaux, 22 août 1970
Pascal Fournier, Monaco/Lille, 19 juin 1976
Gilbert Dussier, Lille-Guingamp, 12 août 1977
Lors de l’été 1977, le LOSC hésite à recruter Günther Nasdalla, un attaquant autrichien du Cercle de Bruges ; il jette finalement son dévolu (car le LOSC avait un dévolu à l’époque) sur Gilbert Dussier, formé comme électricien mais qui s’épanouit finalement comme footballeur. En général, c’est plutôt l’inverse si on en juge le taux de professionnalisation de 1 %. Il évolue d’abord au niveau amateur au Luxembourg au CS Sanem, puis à partir de 1969 chez les rivaux du Red Boys Differdingen, où il devient international luxembourgeois. Il participe notamment à une historique victoire du Luxembourg contre la Turquie en octobre 1972 dans un match de qualification pour la coupe du monde 1974. Il est ensuite repéré par un club de D2 allemande, le SV Röchling Völklingen, où il signe pour la saison 1974-1975. Il y inscrit… 72 buts toutes compétitions confondues ! Il faut dire qu’ily a eu un tournoi aux Etats-Unis, probablement contre des équipes très faibles. Gilbert est alors repéré par les dirigeants nancéiens Claude Cuny et Serge Etienne et signe à l’ASNL en 1975. Sa première saison est perturbée par des blessures, mais sa deuxième, aux côtés de Michel Platini, le voit marquer 15 buts en D1. En concurrence avec Pokou, il demande à être prêté en 1977 et atterrit donc à Lille, coaché par José Arribas. Sa première partie de saison est excellente : dès la première journée, il inscrit le deuxième but lillois contre Guingamp. Souvent blessé, il inscrit tout de même 9 buts en 18 matches et contribue largement au titre de champion de la saison 1977-1978, même s’il a laissé un souvenir moins marquant que les spectaculaires Pleimelding ou Olarevic. À l’issue de son prêt, il signe en Belgique, au THOR Waterschei -club qui a fusionné avec le FC Winterslag pour donner depuis 1988 le KRC Genk – où il fait beaucoup moins parler de lui, et pour cause : Gilbert Dussier est décédé d’une leucémie le 4 janvier 1979.
Gilbert Dussier, avec un « D » comme Dussier, alors à Nancy
Pierre Pleimelding, Lille-Tours, 14 octobre 1977
Si le LOSC a recruté Gilbert Dussier, c’est parce qu’un autre de ses attaquants, recruté quelques jours auparavant, s’est blessé durant l’avant-saison. Suite à un choc avec Alain Tirloit, Pierre Pleimelding se fait une entorse du genou avec arrachement du ligament interne : il sera absent 3 mois. Barré par Delio Onnis à Monaco, il espère se relancer après un brillant début de carrière où, pour le compte de Troyes, il termine meilleur buteur de D2 en 1972. En principauté, il n’inscrit « que » 10 buts en 3 saisons. Le LOSC profite alors du transfert de Bernard Gardon à Monaco pour mettre dans la balance ce grand attaquant facilement reconnaissable à sa chevelure blonde. Il fait ses débuts à Grimonprez-Jooris lors d’un match au sommet contre Tours et inscrit le but du 4-0 à la 75e. Dès cette première saison, il inscrit 15 buts en championnat (et 4 en coupe) et devient un des chouchous du public lillois qui le surnomme affectueusement « Ploum », le même surnom que le public nancéien donnait à son père 25 ans auparavant. Lors de ses 3 saisons suivantes avec les Dogues, il inscrit respectivement, toutes compétitions confondues, 26, 20 et 14 buts, ce qui lui permet notamment d’obtenir une sélection en équipe de France A, contre l’Espagne en 1978. Son père, René Pleimelding, avait étonnamment connu le même destin, avec une unique sélection en Yougoslavie en 1953.
Bel hommage du Furet du Nord à Ploum et son unique cape en bleu (Février 2019)
Principal contributeur (avec Philippe Bergeroo et Zarko Olarevic) d’une mémorable victoire 3-0 contre Saint-Etienne en 1979, il a ensuite pris la direction de la Suisse, avant de se reconvertir entraîneur. « Ploum » est décédé en 2013 à l’âge de 60 ans.
Merry Krimau, Lille/Strasbourg, 24 juillet 1980
Abdelkrim Merry, dit « Merry Krimau ». Déjà, c’est bizarre car on est davantage habitués à lire « Merry Kristmas ». Ensuite, il fait partie des joueurs qui laissent des souvenirs ambivalents. Révélé à Bastia, où il participe à l’épopée européenne de 1978 (il inscrit notamment un doublé sur la pelouse du Torino), il marque les esprits par son talent précoce… mais aussi par son instabilité, aussi bien au niveau de ses performances sportives que pour son sens de la bougeotte, puisque cet international marocain depuis 1977 a connu 9 clubs professionnels dans les années 1980. Après cette révélation européenne, Krimau ne signe aucun but sur l’année civile 1979… avant de finir en trombe : 7 buts de février à mai 1980. Lassés de leur joueur, les dirigeants bastiais le cèdent à Lille où, dès son premier match, il inscrit le troisième but lillois contre Strasbourg, pour une nette victoire 3-0 (avec Pleimelding et Dos Santos pour autres buteurs). Souvent milieu de terrain derrière le prolifique trio Olarevic-Pleimelding-Cabral, Krimau inscrit 12 buts en championnat et 2 en coupe. Considéré comme trop instable, il rejoint Toulouse en D2, avant de poursuivre son tour de France en D1 : Metz (avec une saison à 23 buts), Strasbourg, Tours, Le Havre, Saint-Etienne, Matra Racing.
Aux dernières nouvelles, après quelques ennuis judiciaires dans les années 2000, il a ouvert une académie de football au Maroc.
Engin Verel, Brest/Lille, 24 juillet 1981
Le premier Turc du LOSC est Engin Verel : il arrive dans le Nord lors de l’été 1981, en provenance d’Anderlecht. Après un début de carrière prometteur et de nombreuses sélections en équipe nationale, Verel s’est un peu perdu, en Allemagne puis en Belgique, où il a très peu joué. Un parcours qui ressemble à ce qu’il va montrer à Lille : pour son premier match en D1, il ouvre le score à Brest, où le LOSC ramène un nul (1-1). Ce début de saison est remarquable : il inscrit 7 buts pour ses 8 premiers matches… avant que ses performances de déclinent jusqu’à devenir franchement décevantes la saison suivante. On retiendra aussi de son passage à Lille une célèbre photo où il serre la main de Pierre Mauroy, nu (pas Pierre Mauroy hein). Un aperçu de sa carrière est à lire ici.
Dusan Savic, Nancy-Lille, 20 juillet 1983
Au cours de l’été 1983, le LOSC recrute un Yougoslave dont la valeur semble assez proche de celle du buteur Vahid Halilhodzic, qui brille à Nantes. Après une première expérience à l’étrange de quelques mois peu concluante, à Gijon, Dusan Savic signe donc au LOSC et réussit des débuts intéressants puisqu’il marque quelques buts dans le tournoi estival de la CUDL. Ces promesses sont confirmées quelques jours après : il inscrit le premier but lillois de la saison en championnat, à Nancy, où le LOSC s’impose 2-1. La suite de sa carrière à Lille sera plutôt correcte, bien qu’irrégulière : on en a parlé ici.
Bernard Bureau, Nancy/Lille, 20 juillet 1983
Formé en région parisienne, Bernard Bureau rejoint logiquement le PSG pour sa première expérience professionnelle en 1978. Mais c’est surtout à Brest qu’il se révèle, avec deux saisons du tonnerre, 23 buts toutes compétitions confondues, et une première sélection en équipe olympique en prime. A l’époque, son profil de plus en plus rare d’ailier en fait un candidat sérieux à l’équipe de France. Lors de l’été 1983, il est échangé avec Joël Depraetere/Henry et arrive à Lille. La saison s’ouvre à Nancy, dont le but est gardé par Jean-Michel Moutier. Après l’ouverture du score de Savic, Bureau double la mise en début de seconde période. Un but lorrain en fin de match n’empêche pas la victoire losciste 2-1. Cette saison-là, Bureau est encore sélectionné deux fois en équipe de France olympique, et inscrit 8 buts au total sur la saison. La saison 1984-1985 est moins réussie (3 buts), mais en 1985/1986, Nanard réalise son meilleur total avec 13 buts, dont 7 en 4 matches consécutifs fin janvier-début février 1986 (2 à Lens pour une victoire 4-1, 2 contre le PSG qui chute pour la première fois de la saison, 1 contre Metz, puis 2 à Monaco). C’était au cœur d’une période de feu avec son compère Gérard Soler (voir plus bas).
Le deuxième but de Bureau contre le PSG, 22 janvier 1986
Gérard Soler, Lille/Toulon, 11 janvier 1986
Lors de cette saison 1985-1986, évoqué au-dessus avec Bernard Bureau, la première partie est très décevante, à cause notamment d’un duo d’attaque Bureau/Vilfort assez peu efficace. Le LOSC n’a remporté que 3 matches et est barragiste à la trêve. Au cours de celle-ci, Lille recrute Gérard Soler, ancien international français de 32 ans, mondialiste en 1982, plutôt sur la pente descendante mais plutôt une bonne pioche a priori. Pour ses débuts contre Toulon à Grimonprez, le LOSC s’impose 1-0 grâce à un but de son nouveau joueur, servi par Stéphane Plancque. Le début de 40 jours de feu avec son compère Bureau (voir plus haut). Gérard Soler inscrit 5 buts durant la deuxième partie de saison et contribue ainsi au maintien plutôt tranquille du LOSC.
Ne pas confondre avec Gérard Soler : Gérard Lunaire
Jocelyn Angloma, Lille/Nantes, 18 juillet 1987
Le mercato losciste printemps/été 1987 est marqué par la volonté de rompre avec une fin d’exercice précédente mal terminée, avec des joueurs qui ont semblé résigné notamment lors du dernier match contre Nantes perdu 0-1. Le manque d’investissement du groupe 86/87 motive le recrutement de joueurs réputés pour leur sérieux et leur professionnalisme : parmi eux, entre autres, Christophe Galtier et Jocelyn Angloma, venu de Rennes. Titularisé milieu droit, Angloma aura fort à faire face à une belle équipe de Nantes, notamment emmenée par le Belge Frankie Vercauteren et l’Ecossais Johnston, tout juste arrivés. De façon assez surprenante, le LOSC s’impose largement par 3-0, le nouveau milieu lillois étant l’auteur du deuxième but à la 71e, suite à un relais de Vandenbergh et une talonnade de Desmet. Jocelyn Angloma présente même la particularité d’avoir marqué lors de ses deux premiers matches, puisqu’il égalise à Nice la semaine suivante, avant que le LOSC ne perde (1-2). Il inscrit cette saison-là un troisième but dans le derby contre Lens en décembre 1987 (1-1). Lors de sa dernière saison à Lille, il marque 7 buts, avant de poursuivre une brillante carrière, notamment à Marseille, au Torino et à Valence. Petit clin d’oeil : il a inscrit son seul but en équipe de France conte l’Arménie, au Stadium Nord de Villeneuve d’Ascq.
Frédéric Lafond, Metz/Lille, 28 octobre 1989
Frédéric Lafond signe à Lille en 1989. Jusqu’alors, sa carrière professionnelle n’est passée que par sa ville natale, Reims, en D2, où il a inscrit quelques buts depuis ses débuts en 1980. En octobre 1989, les absences de Mobati, Sauvaget et Vandenbergh incitent Jacques Santini à lancer Frédéric Lafond, pour sa première en D1 à 27 ans. Et, dès la 4e minute, le LOSC ouvre le score par… Frédéric Lafond, avant de se faire rejoindre (1-1). Cette réussite précoce conduit à une deuxième titularisation une semaine plus tard contre Sochaux où, cette fois, il ne marque pas malgré une large victoire (5-0). Il connait par la suite 3 titularisations et 2 entrées en jeu au cours de cette saison 1989/1990, avant de jouer en réserve en 1990/1991, et de ne plus jamais jouer en D1.
Henrik Nielsen, Metz/Lille, 21 juillet 1990
Si on se fie aux apparences, Henrik Nielsen a eu une première carrière au sein du groupe ABBA ou des Modern Talking, au choix. Il n’est pourtant pas le plus connu de la Danish Connection passée par le LOSC. Mais s’il était resté sur les performances de ses premières semaines loscistes, il y a fort à parier que sa réputation ici serait bien plus fameuse que celles de Simon Kjaer ou de Jakob Friis-Hansen : en effet, après 8 journées, Henrik avait déjà marqué 6 fois, et il était même en tête du classement des buteurs ! Dès la première journée à Metz, après un premier but de Périlleux, il permettait ainsi au LOSC de mener 2-0, avant que les Grenats ne reviennent en fin de match. Début septembre, un doublé contre Saint-Etienne permettait à Lille d’arracher une victoire tardive. Et puis… plus grand chose, l’attaquant étant souvent blessé. Seul un dernier doublé en fin de saison contre Toulon (4-1) permettait d’atteindre un honnête total de 8 buts. Sa deuxième saison à Lille est à ranger aux oubliettes : seulement 8 apparitions, et un but, tout de même pour son dernier match, contre Auxerre en novembre 1991.
Kennet Andersson, Lille/Martigues, 24 juillet 1993
On a longuement parlé de Kennet Andersson dans cet article. Mis à l’essai début juillet 1993 pour un amical contre Beauvais, le grand blond inscrit un doublé et fait déjà forte impression. International Suédois en disgrâce après une expérience mitigée en Belgique, il espère se relancer à Lille en vue de la coupe du monde aux Etats-Unis. Tout juste qualifié la veille, Andersson est titularisé pour l’ouverture de la saison contre Martigues. Tholot ouvre rapidement le score (8e). En seconde période, Lille égalise d’entrée grâce à une tête de son géant, qui reprend un centre d’Assadourian et devance Durand (47e). Sur la saison, il inscrit 11 buts, avec notamment 2 précieux doublés pour le maintien en fin de saison à Montpellier (3-1) et à Angers (2-1). Seulement prêté, il quitte le LOSC qui n’a pas les moyens de l’acheter. Il suit son coach Pierre Mankowski à Caen, et réussit une superbe coupe du monde avec la Suède, en terminant 3e et en inscrivant 5 buts.
Miladin Becanovic, Lille/Le Havre, 22 septembre 1995
Comme Kennet Andersson, Miladin Becanovic a marqué lors de son premier match amical avec le LOSC. Entré à la mi-temps, il inscrit un doublé contre l’UNFP et le LOSC s’impose 4-1 en juillet 1995. Le Monténégrin est toutefois trop cher, et la concurrence est rude. Il n’empêche : en septembre, probablement entouré de personnes trop gourmandes (lui-même avait d’ailleurs un peu d’embonpoint), Becanovic n’a trouvé aucun point de chute. Et puisque le LOSC s’englue en fond de classement avec 1 seul point en 9 journées, il est temps de faire venir un joker. Frank Pingel, gros bide également, parti, et Becanovic ayant fait diminuer les enchères, le Monténégrin signe enfin à Lille. Trois jours après, Lille reçoit Le Havre et – miracle ! – mène 1-0 depuis un but de Sibierski à la 6e minute. Miladin entre à la 77e à la place de Djezon Boutoille. Mais le Monténégrin ne touche que peu de ballon : les havrais poussent et campent dans le camp lillois. À la 90e minute, une remontée de Simba aboutit à un centre que Becanovic contrôle dans la surface puis, résistant à la défense havraise, il place une lourde frappe hors de portée de Revault : 2-0 !
Débuts fracassants qui masquent, nous l’écrivions plus haut, une méforme certaine. Au cours de cette saison, il n’inscrira que 2 autres buts, en coupe de la ligue, trainant le reste du temps sa lourde silhouette inefficace. Il compte donc 25 matchs de D1 de suite sans marquer : qui dit mieux ? « Mieux ».
En 1996/1997, amaigri, il inscrit 13 buts et, dans l’euphorie générale, le LOSC met en vente un T. Shirt « Tremblez gardiens, Becanovic va encore frapper ».
Samuel Lobé, Saint-Etienne/Lille, 2 août 1997
Lille vient de descendre en D2 et se déplace à Geoffroy-Guichard avec une nouvelle attaque, composée de Laurent Peyrelade et de Samuel Lobé. Ce dernier a déjà pas mal bourlingué, et présente l’avantage d’être un buteur confirmé de D2. Les dirigeants Lillois vont le chercher à Créteil, en National 1, où il vient d’inscrire 22 buts. Il avait inscrit 20 buts avec Laval, en D2, en 1995/1996. Il ne brille pas par sa vitesse, mais inscrit un très honorable total de 19 buts, insuffisant toutefois pour remonter. Il remporte même cette saison-là le titre UNFP de meilleur joueur de D2, à l’époque où les matches étaient moins télévisés et qu’on filait ce titre au meilleur buteur. Il en aurait certainement marqués davantage s’il n’avait pas le sommet du crâne en forme de triangle.
Samuel Lobé est probablement le serial buteur le plus précoce du LOSC, puisqu’outre un doublé pour commencer chez les Verts (un pénalty et une tête plongeante, voir ci-dessous), il inscrit la semaine suivante un triplé contre Martigues : 5 buts en deux matches, difficile de faire mieux.
La saison suivante, l’arrivée d’Olivier Pickeu le relègue sur le banc. Le changement d’entraîneur en septembre lui donne brièvement davantage de temps de jeu, qu’il met à profit en inscrivant un but contre Saint-Etienne, mais Samuel Lobé quitte le LOSC lors du mercato hivernal et rejoint Troyes… où, lors de la dernière journée, il marque le premier but de son équipe, qui s’impose 2-0 et et file en D1 au nez et à la barbe des Lillois, à la différence de buts.
Aujourd’hui encore, Samuel Lobé est le 3e buteur de l’histoire de la Division 2.
Stephan Van Der Heyden, Lille/Red Star, 10 janvier 1998
Lille est 3e de D2 mais il manque bien des choses. Lors du mercato estival, le LOSC s’est fait prêter par Bordeaux un milieu offensif gauche, une sorte de Dernis, petit blond rapide : Cédric Anselin. Ses performances sont correctes mais il semble encore trop tendre. Thierry Froger va alors se tourner vers un autre joueur, au même poste, expérience en plus : le Belge Stephan Van Der Heyden, 28 ans. Passé par Beveren et le FC Bruges, désormais barré à Roda, aux Pays-Bas, il compte 4 sélections avec les Diables Rouges, la dernière remontant à 1995. Sans jouer, il était avec l’équipe de Belgique aux Etats-Unis en 1994.
Il est titularisé pour le match de reprise contre le Red Star. Patrick Collot marque le premier (8e), Samuel Michel égalise (34e), mais Samuel Lobé, dans la minute suivante, permet à Lille de rejoindre les vestiaires avec un avantage d’un but. En début de seconde mi-temps, Van Der Heyden, calmement, remonte son côté gauche et, à l’approche de la ligne de but, repique dans l’axe, passe enre deux défenseurs et envoie un petit pointu du gauche qui file sous le gardien audonien : superbe but et 3-1 pour Lille, qui alourdit la note une demi-heure plus tard par Franck Renou. Aligné régulièrement ensuite, il met en avant la qualité de ses passes et de ses centres du pied gauche. On se rappelle notamment une passe décisive pour la tête de Frédéric Dindeleux lors d’un match au sommet à Nancy (1-1), et une passe décisive pour l’ultime but de la saison contre les Verts, par Bob Senoussi sur un corner. En fin de prêt, Stephan a retrouvé sa place à Roda, avant de terminer sa carrière de joueur en Belgique puis de se reconvertir entraîneur et superviseur, notamment au FC Bruges.
Milenko Acimovic, Metz/Lille, 31 janvier 2004
La saison 2003/2004 avait bien débuté, avec 3 victoires, et un LOSC leader. Puis il faudra attendre début décembre pour signer une 4e victoire en championnat. À la trêve, le LOSC n’a que 22 points et se place 14e. Le mercato hivernal est alors l’occasion de renforcer l’effectif, avec l’arrivée de 4 joueurs aux fortunes diverses : Youssef Sofiane, Stathis Tavlaridis, Ali Lukunku, et Milenko Acimovic. L’arrivée de Tavlaridis stabilise la défense lilloise dès la reprise au Parc en janvier, même si la défaite est encore au rendez-vous (0-1, voir plus bas). Lors du match suivant contre Toulouse, la titularisation de Youssef Sofiane et l’entrée en jeu précoce d’Ali Lukunku, qui nous gratifie d’un formidable retourné en tribune, confirment que le salut offensif ne viendra pas de ces deux-là. Lille a toujours 22 points après 21 journées, et n’a que 3 points d’avance sur la zone de relégation.
Et puis Acimovic. Le Slovène, en déshérence à Tottenham, où il n’est pas parvenu à s’imposer en 18 mois, est enfin aligné pour un déplacement à Metz. À la 40e minute, il frappe un corner de la droite, et surprend tout le monde en le frappant directement au premier poteau, à ras de terre. La gardien messin, Ludovic Butelle, est battu, et le LOSC s’impose 1-0. Conjuguée à l’arrivée de Tavlaridis et à l’éclosion de Moussilou, l’arrivée de Milenko correspond à une sacrée embellie dans le jeu du LOSC, qui préfigure la superbe saison 2004/2005. Par la suite, Acimovic fait profiter le public lillois de sa remarquable vision du jeu et sa technique au-dessus de la moyenne. Il nous a gratifiés d’autres buts splendides (Caen en août 2004) ou mémorables (Manchester en novembre 2005). Seul regret : il quitte discrètement le LOSC lors de l’été 2006, alors qu’il est blessé depuis plusieurs mois.
Kevin Mirallas, Lille/PSG, 7 mai 2005
Même si une défaite à Monaco a vu l’équipe de la principauté revenir à un point, Lille est toujours 2e et est bien parti pour accrocher directement une place en Ligue des Champions. Paris, 7e, joue encore une place pour la coupe UEFA. Le score est de 0-0 quand Puel fait sortir son meilleur buteur, Moussilou, et lance un jeune Belge, Kevin Mirallas, qui fait ses premiers pas en L1. Il compose le trio d’attaque avec Nicolas Fauvergue, entré à la 83e, et Mathieu Debuchy, entré à la 66e. Sur une action initiée par Makoun et relayée par Fauvergue, Stéphane Dumont trouve dans l’axe Mirallas ; le ballon est freiné juste ce qu’il faut par Pierre-Fanfan, et Mirallas, sur son premier ballon, frappe à mi-hauteur, dans l’axe, trompant Létizi, ce qui lui vaut d’être superbement plaqué par Nicolas Fauvergue sur la célébration.
Kevin Mirallas reste à ce jour le plus jeune buteur du LOSC, à 17 ans, 7 mois et 2 jours, devant Eden Hazard (17 ans, 8 mois, et 13 jours) et Divock Origi (17 ans, 9 mois et 14 jours). Vive la Belgique !
Moussa Sow, Rennes/Lille, 7 août 2010)
Lille recrute en juin 2010 le Sénégalais Moussa Sow qui vient de passer une année compliquée à Rennes, où il n’avait inscrit que 3 buts. Ecarté par l’entraîneur « breton » Antonetti, puisqu’il n’avait pas daigné prolonger son contrat à Rennes, le LOSC récupère ainsi un joueur libre. On peut dire que c’est une bonne pioche, puisqu’il termine meilleur buteur de l’exercice 2010/2011 avec 25 buts. Cela faisait 62 ans qu’un joueur lillois n’avait pas terminé meilleur buteur du championnat : c’était Jean Baratte en 1948-1949, avec 26 buts.
Arrivé sans la certitude d’être titulaire, Sow enchaîne rapidement les buts et, donc, dès la première journée, à Rennes : à la suite d’un corner, le centre d’Hazard est dévié sur la transversale par la défense rennaise et Sow, opportuniste, conclut de la tête au second poteau, ce qui permet au LOSC de revenir avec un point (1-1) et de lancer une saison ponctuée par le doublé coupe/championnat.
Nolan Roux, Lille/Saint-Etienne, 28 janvier 2012
Annoncé depuis plusieurs mois, Nolan Roux arrive enfin au LOSC au moment où le transfert de Moussa Sow en Turquie, pour 13M€, est officialisé. Et ce alors même que le LOSC dispose dans son effectif du redoutable Ireneusz Jelen. Formé à Lens, Roux a notamment inscrit 15 buts avec Brest en L2 en 2009-2010, puis 6 en L1 la saison suivante, et 4 lors de la première moitié de saison 2011-2012, où il semble ruminer d’être resté en Bretagne. Reconnu pour sa combativité et sa capacité à jouer en profondeur, il inscrit, comme Samuel Lobé 15 ans plus tôt, un doublé contre Saint-Etienne pour ses débuts avec le LOSC, aux 86e et 87e minutes, et le LOSC s’impose 3-0.
Djibril Sidibé, Nice/Lille, 25 août 2012
International chez les moins de 20 ans, Djibril Sidibé débarque à Lille en provenance de Troyes. Il doit notamment sa première titularisation à Nice au fait que le LOSC joue, 4 jours plus tard, son match retour de tour préliminaire de Ligue des Chmpions contre Copenhague : Rudi Garcia a ainsi fait souffler certains de ses cadres (par exemple, Marvin Martin est remplaçant : figurez-vous qu’il fut un temps où l’on plaçait beaucoup d’espoirs en lui). Payet ouvre le score, et Sidibé n’est pas irréprochable sur l’égalisation niçoise juste avant la pause. Bauthéac donne l’avantage aux Aiglons mais rapidement, Sidibé égalise après s’être enfoncé dans la surface et avoir réalisé un petit pont sur Pejčinović. Djibril montrait ainsi tout son potentiel : s’il enchaîne les prestations quelconques durant près de 2 ans, il se révèle ensuite indispensable, à droite ou à gauche, en montrant notamment une grande activité offensive, et en se révélant comme le spécialiste incontesté de la passe en bout de course qui le fait s’effondrer.
Divock Origi, Lille/Troyes, 2 février 2013
Initialement formé à Genk, puis à Lille, le Belge Divock Origi fait ses débuts en L1 contre Troyes quelques jours après avoir été convoqué pour la première fois par Rudi Garcia dans le groupe pro pour un match de coupe de France à Plabennec. Dans une période de dèche offensive avant que le trio Kalou/Payet/Rodelin ne se montre très efficace sur la fin de saison, il remplace Ronny Rodelin à la 68e. 6 minutes plus tard, il est à la réception, de la tête, d’un centre de Dimitri Payet, et il trompe Thuram. Après une saison à 5 buts en 2013/2014, profitant de la blessure de Benteke, il est de la délégation belge à la coupe du monde au Brésil. Son but contre la Russie en match de poule est une aubaine pour les finances du club : il est transféré pour 13 M€ à Liverpool, qui le prête au LOSC une saison supplémentaire.
Ouleymata Sarr, Lille/Bordeaux, 3 septembre 2017
L’équipe première de la section féminine, fraîchement créée, accède à la D1 à l’issue de la saison 2016/2017 (après un petit imbroglio avec le club de La Roche). Formée au PSG, Sarr y découvre la première division et la coupe d’Europe. Mais, barrée par la concurrence en dépit de son potentiel et de ses sélections en équipes de jeunes, elle rejoint le promu losciste lors de l’été 2017. Elle fait déjà forte impression par sa taille et ses grandes enjambées lors des matches d’avant-saison, et confirme dès la première journée de championnat, en inscrivant le premier but lillois de la saison… mais aussi le deuxième, puis le troisième ! Lille s’impose de façon presque surprenante et facile, 3-0. Trois jours après, Ouleye est appelée par Corinne Diacre en équipe de France A pour des matches face au Chili et à l’Espagne, contre qui elle inscrit même un but. Buteuse à 9 reprises pour le LOSC en 2017-2018 au cours d’une saison irrégulière, elle inscrit également l’ultime but du LOSC d’une lourde frappe dans la lucarne opposée en toute fin de match, à Bordeaux, assurant ainsi le maintien en D1.
Lebo Mothiba, Nantes/Lille, 11 février 2018
Prêté à Valenciennes depuis un an et demi, Lebo Mothiba est rappelé en catastrophe après les incohérences du mercato 2017. Bien qu’appartenant au LOSC, il a coûté 1 M€ au club, une loufoquerie à ajouter au palmarès de cette brillante saison. Et s’il a été ainsi rappelé, c’est parce que sur le terrain, ça va plutôt mal. Avec Ponce, inefficace, comme seul avant-centre de métier, le LOSC se traîne en fond de classement et ses supporters vivent des déceptions à la mesure des espoirs qu’avaient suscités l’avant-saison. On rappelle donc notre avant-centre à l’ancienne – on dit ça uniquement parce qu’il a son maillot dans le short. L’Argentin Sala ouvre le score en première mi-temps après un grand classique : la perte de balle stupide dans l’axe après qu’Amadou se soit driblé lui-même. 3 passes plus tard et un tir bien placé, c’est au fond. À la reprise, Mothiba reprend dans les 6 mètres un corner de Mendès d’une tête piquée et égalise.
Mais Lille fait sa spéciale 2017/2018 : encaisser un but dans les 4 minutes qui suivent : l’inévitable Sala, seul aux 6 mètres, marque encore, de la tête (2-1). Fort heureusement, Pépé fait sa spéciale *intérieur-pied-gauche-en-finesse-poteau-opposé-en-profitant-du-défenseur-qui-masque-son-gardien*, et on revient avec un heureux 2-2, Sala ayant échoué une dernière fois sur Maignan. On doit une fière bretelle à Lebo, qui inscrit 6 buts sur cette phase retour, dont un doublé lors du « match du maintien » contre Dijon. Il a été transféré à Strasbourg en août 2018.
Jonathan Bamba, Lille/Rennes, 11 août 2018
Après une saison difficile où il s’est sauvé de justesse, le LOSC ambitionne de retrouver une certaine tranquillité sur le terrain. Au niveau transferts, c’est encore largement incertain, puisque sont alignés pour ce premier match 2 joueurs appelés à partir (Benzia et Mothiba), tandis que Jonathan Bamba, international Espoirs, est la seule recrue offensive titularisée. On joue la 67e minute et Bamba, triste, n’a toujours pas marqué. C’est chose faite à la 68e : servi par Pépé, il feinte une frappe côté ouvert avant de refermer son pied et de tirer juste devant lui, prenant Koubek à contrepied. Lille s’impose 3-1 et semble poser les bases d’une saison meilleure que la précédente.
Victor Osimhen, Lille/Nantes, 11 août 2019
Après une intersaison désormais routinière au LOSC, marquée par le départ des plus grandes valeurs marchandes et l’arrivée de « jeunes à fort potentiel », ce premier match de la saison suscite quelques inquiétudes et pas mal d’excitation. Face au FC Nantes provisoirement dirigé par Patrick Collot, et contraint par diverses blessures et suspensions, le LOSC aligne d’emblée 5 recrues, dont Victor Osimhen, auteur de 20 buts en Jupiler Pro League la saison précédente. Il est présenté comme le remplaçant de Léao et profite ici de la suspension de Loïc Rémy. Et il fait rapidement la preuve de quelques unes de ses qualités : sur un long ballon de Fonte, il prend de vitesse la (lourde) défense centrale de Nantes, contrôle parfaitement de la poitrine et conclut à ras de terre. Puis, en fin de match, alors que Lille est plus laborieux mais profite de l’élan suscité par l’entrée de Yacizi, il profite d’un loupé de Pallois pour s’emmener le ballon dans la surface et conclure en force, dans un angle fermé.
Il faudra voir ce que ça donne quand il y a aura un gardien en face, mais deux buts pour débuter sur des occasions qu’il s’est créées quasiment lui-même, c’est très prometteur.
Salomé Elisor, Lille/Thonon-Evian, 8 septembre 2019
Premier match officiel des Lilloises depuis la finale de coupe de France du 8 mai. Pour cette reprise en deuxième division, l’effectif a été largement remanié et rajeuni. Parmi les nouvelles venues : Salomé Elisor, qui nous vient de Grenoble mais est précédemment passée par Marseille et a été formée à Lyon. Alignée devant, à gauche pour ce match, elle ouvre le score à la 35e minute, quelques secondes après avoir permuté avec Julie Dufour. Sur le but, elle reprend du plat du pied droit un centre en retrait de, justement, Julie Dufour. Elle avait déjà marqué au cours des matches de préparation et confirme donc d’entrée cette bonne impression, avec un but déjà décisif puisque le LOSC gagne 2-1 pour ce match de rentrée.
Akim Zedadka, Lille/Auxerre, 7 août 2022
Pour la reprise du championnat 2022/2023, le LOSC aligne quatre de ses recrues, parmi lesquelles le latéral droit Akim Zedadka, venu de Clermont pour remplacer Celik, parti en Italie. Peu sollicité défensivement jusque là tant les Dogues dominent (3-0 à la pause), le nouveau défenseur du LOSC s’illustre offensivement : à la 64e, un centre de Bamba le trouve au second poteau, où il réalise une reprise qui termine dans le filet opposé de Costil. Le LOSC s’impose 4-1.
Ismaily, Nantes/Lille, 12 août 2022
Une semaine après Zedadka, un autre défenseur réussit sa première avec le LOSC : le brésilien Ismaily. Mené à la pause à Nantes, le LOSC a vu ses deux arrières latéraux écoper d’un avertissement. Cela donne un argument supplémentaire à Paulo Fonseca pour les remplacer dès la mi-temps : Diakité remplace donc Zedadka, et Ismaily remplace Tiago Djalo. Alors que Lafont multiplie les exploits dans le but nantais et que l’on pense le LOSC voué à perdre, Ismaily s’infiltre à gauche et, après un relais avec Cabella puis avec David, parvient à tromper le gardien nantais d’une frappe croisée à ras de terre. Voilà de quoi bien commencer avec Lille et même, pour lui, de faire de bons débuts en 2022 : en effet, précédemment au Chakhtior Donetsk, Ismaily n’avait pas encore joué une minute en compétition officielle au cours de l’année civile, en raison de la guerre en Ukraine. Après le match, José Fonte révèle : « Je suis content pour lui, disait son capitaine José Fonte, car il m’a dit qu’au bout de 10minutes il avait déjà envie de sortir. Ce but lui a donné une bouffée d’oxygène ».
Bonus 1 : Arnaud Souquet, Slavia Prague/Lille, 1er octobre 2009
Là, il ne s’agit pas de championnat mais de coupe d’Europe. Professionnel depuis l’été 2009, Arnaud Souquet est convoqué pour la première fois par Rudi Garcia pour un déplacement à Prague en Europa League. Surprise : il est même titularisé pour compenser l’absence de Florent Balmont. Les Lillois sont rapidement menés (6e) mais accélèrent après la pause, en égalisant (47e), puis en inscrivant un deuxième but par Frau sur un service de Souquet, de la tête (71e). Gervinho fait 1-3 (86e) puis Souquet, sur un centre de Vandam, place une imparable tête plongeante, inscrivant son premier (et dernier) but avec le LOSC. Gervinho porte finalement le score à 1-5. Il ne jouera que deux autres matches avec le LOSC, l’un en championnat et l’autre en coupe de France (l’inoubliable voyage à Colmar)
http://www.dailymotion.com/video/x4q31wt
Bonus 2 : Grégory Wimbée, Lille/Guingamp, 8 août 1998 et Stathis Tavlaridis, PSG/Lille, 10 janvier 2004
N’oublions pas qu’un terrain de football comprend en général 2 cages de but, et qu’il est possible de ne pas marquer du bon côté. C’est la mésaventure qui est arrivée à notre gardien Grégory Wimbée pour son premier match, à Grimonprez-Jooris, contre Guingamp : cherchant à intercepter un centre a priori anodin, il voit le ballon ricocher sur sa poitrine et terminer dans ses propres filets. Quelques années plus tard, le grand Greg est toujours dans le but losciste, et parraine les débuts de Tavlaridis en défense centrale, qui dévie de la tête une passe de Reinaldo. Greg, qui avait anticipé au second poteau, ne peut revenir à temps, et Lille s’incline 0-1.
Quand on connaît les performances ultérieures des deux joueurs avec les Dogues, on se dit que ça arrive décidément aux meilleurs.
2 commentaires
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26 février 2019
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PL a dit:
Salut DBC !
Merci pour cet article.
J’étais persuadé que ce cher Tulio, avec son doublé face à Auxerre, avait marqué pour ses débuts en septembre 2008.
A quand remontent ses premières minutes de jeu avec le Losc ?
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26 février 2019
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dbclosc a dit:
Hello,
Tulio De Melo était titulaire à Sochaux, une semaine avant le match contre Auxerre.
Il n’entrerait « que » dans la catégorie « buteur pour sa première à domicile » !