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Drogue, bière & complot contre le LOSC

Drogue, bière & complot contre le LOSC

Le foot est un sport qui se joue à 11, et à la fin il y a un complot qui empêche le LOSC de gagner

Archiver pour avril 2019


Posté le 25 avril 2019 - par dbclosc

Soyaux réalistes, demandons l’impossible !

Le LOSC s’est imposé face à Soyaux (1-0) et s’offre le droit de rêver d’un joli mois de mai.

Nous voilà à Luchin un mercredi, ce n’est pas banal : je n’ai pas trouvé mieux pour introduire ce compte-rendu, mais je fais ce que je veux après tout. Depuis le dernier match à domicile joué contre Metz, voici l’essentiel de l’actu de nos internationales : Julie Dufour, Carla Polito et Mary Innebeer ont participé au tour Elite du championnat d’Europe U19, contre le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie. À l’arrivée, elles se sont qualifiées pour l’Euro. Morgane Nicoli a joué l’intégralité des 3 matches de l’équipe de France B U23 contre l’Angleterre, les Etats-Unis et la Norvège au cours du « Tournoi de la Manga », qui contrairement aux apparences n’a pas eu lieu au Japon. Et Maud Coutereels, entrée à la 59e, a joué un match de prestige avec la Belgique aux Etats-Unis.

Côté championnat, le LOSC se déplaçait à Bordeaux dimanche 14, et a perdu en toute fin de match, sur un but probablement hors-jeu. La première demi-heure a été bonne, les filles étaient bien organisées sans être flamboyantes, et menaient grâce à un but de Polito. Elles ont ensuite été plus timides, ont concédé l’égalisation juste avant la pause sur une des rares incursions bordelaises. La seconde période a été fermée, puis s’est emballée dans le temps additionnel, avec des Lilloises presque trop joueuses qui ont cherché à prendre les 3 points avant de se faire prendre en contre. Dommage, car le nul eut été une si belle opération ! Heureusement, Metz a perdu dans le même temps, et reste donc 1 point devant, mais Rodez est revenu 2 points derrière derrière. Et ce soir, c’est Metz/Rodez !

Il y a du monde sur la route et il ne fait aucun doute que nous allons arriver en retard. Dans la voiture, on se dit que les ralentissements sont dus à Maud Coutereels ou à Marine Dafeur qui, si elles se comportent sur la route comme sur le terrain, ont peut-être défoncé quelques voitures. Mais ce n’étaient que les ralentissements de fin de journée, et on arrive à se garer dans Camphin vers 18h25 (Luchin est complet) et à voir le match à partir de 18h32, si bien que nous sommes dans l’incapacité de vous proposer la traditionnelle photo d’avant-match où les joueuses saluent le public. Par quoi on la remplace alors ?

1
Par la compo du LOSC proposée par Canal + Sports dimanche dernier pour Bordeaux/Lille. Bravo ! Notons tout de même que ce sont les bons numéros.

Il y a du monde en tribune : c’était gratuit (sur réservation) et nous émettons l’hypothèse audacieuse qu’il y a un lien entre les deux informations (l’une est la cause de l’autre). En passant devant la buvette, nous constatons que les hot-dogs réclamés dans le précédent compte-rendu ne sont pas là, ce qui nous déçoit grandement sur l’influence de notre blog. Nous saluons Didier et nous lui rendons un petit carnet qu’il nous a prêté avec de bonnes réflexions genre aphorismes philosophiques, du style « c’est bien beau de renverser des montagnes mais ça fout de la neige partout ». Je sais pas vous, mais moi ça me fait bien marrer tellement c’est con, et en même temps ça fait réfléchir. Il me dit qu’il faut venir le voir à la mi-temps car il va me présenter à Stéphane Carpentier de la Voix du Nord qui veut faire un article sur nous ou discuter, ou les deux, en tout cas ça a l’air d’être une grosse affaire. Des applaudissements coïncident avec mon arrivée, on en conclura ce qu’on en voudra, mais je pense bien qu’il y avait une action intéressante sur le terrain. « Nos » places habituelles étant prises, nous nous plaçons un peu plus loin, de l’autre côté du tunnel, l’occasion de vérifier que, même sur une tribune réduite telle que celle de Luchin, il existe une espèce de petit carré VIP délimité avec un ruban. Jusqu’où va se nicher le rappel des hiérarchies ! En tout cas, on y trouve par exemple Laëtitia Chapeh qui, malheureusement, a été victime d’une rupture du tendon d’Achille gauche à l’entraînement. Sa saison est bien entendue terminée et peut-être bien son année civile (du moins, footballistiquement). Les filles avaient posé pour elle avant le match à Bordeaux. On lui exprime à notre tour tout notre soutien et on lui souhaite bon courage pour sa convalescence. On retrouve également dans ce carré VIP Eric Skyronka, élu sport et jeunesse à la MEL, Michel Castelain, Jules-Jean Leplus, Patrick Robert, Ludovic Obraniak, Caroline La Villa, Anissa Dellidj, et Jana Coryn qui porte un maillot au dos duquel il est écrit « Coryn ». Par ailleurs, en tribunes, on a aperçu pêle-mêle Floriane Azem, Camille Dolignon, Ludivine Bultel, et Lucien « sécurité, on passe pas ». Une fois n’est pas coutume, notre nouvel ami Frédéric Biancalani n’est pas là.

Moi je me retrouve à la tribune de presse entre un membre du staff de Soyaux qui suit les multiplex en vidéo sur son téléphone et qui est gentil et un autre type qui, pendant tout le match est face à un petit écran qui indique le score du match, ce qui est d’un intérêt limité quand le match en question est sous vos yeux. Mais il tapote plein de trucs sur un clavier, je crois qu’il fait des stats et ça m’a tellement fasciné que j’ai rien demandé, de peur que la vérité ne fasse perdre du charme à ce mystère.

Voilà la compo mise en place par Rachel Saïdi : Ouleye Sarr est maintenue côté droit, Hannah Diaz étant avant-centre, et Héloïse Mansuy jouera au milieu. À première vue l’organisation du milieu de terrain est un peu différente des fois précédentes.

Compo Soyaux

5e Je suis assis.

8e Belle envolée de Morgane Nicoli, qui s’est un peu fait mal en tombant mais ça va.

11e Côté droit, Diaz transmet à Sarr. Ouleye est contrée une première fois mais récupère et passe en force. Elle centre en retrait au 6 mètres pour Diaz qui croque sa reprise, et ça passe à côté. Grosse occase !

15e Lernon trouve Diaz qui contrôle dos au but puis accélère côté droit. Son débordement finit par un centre vers Boussaha, entre le point de pénalty et les 6 mètres. Lina est devancée par une arrière qui prend des risques en tentant une espèce de sombrero mais elle s’en sort bien car Boussaha fait faute.

20e Belle combinaison Demeyere-Polito-Sarr. Le centre d’Ouleye est dégagé, mais en tout cas ça passe par la droite en ce début de match.

21e Beau dribble de Carla Polito, toujours à droite, mais elle centre derrière le but : non seulement il n’y a personne mais c’est en dehors des limites du terrain.

22e Enfin une sortie de balle de Soyaux. La 17 ouvre pour la 2 qui décide de ne pas y aller, donc elle s’arrête. Bon ben tant mieux !

24e Après une faute à retardement sur Lernon, Boudaud prend un carton jaune. Côté droit, Dafeur est à 35 mètres du but de Munich (c’est le nom de la gardienne. Sinon, le but de Munich est à peu près à 830 kilomètres. Marine a une grosse frappe mais faut pas exagérer). Sa frappe rebondit sur le coin des 6 mètres et met en difficulté la gardienne, qui dévie en corner.

Panorama

Une de mes passions dans la vie ? Faire des panoramiques avec des gens qui bougent. Sur cette action, pendant que Jessica Lernon fait une touche, Hannah Diaz contrôle le ballon devant. La 11 de Soyaux a l’air perdue.

25e Grâce à mon voisin de droite, j’apprends que Rodez a marqué. Quitte à ce que l’une des 2 équipes gagne, autant que ce soit Rodez.

27e Faute de la 7 sur Sarr. Ça m’a pas l’air évident, mais ça a l’air de râler de toutes parts.

28e Nicoli coupe bien de la tête une ouverture adverse.

31e Grosse remontée de balle de l’arrière droite de Soyaux, qui se nomme Cissoko. Son débordement aboutit à un centre devant les 6 mètres que Morgane Nicoli dégage de justesse en corner en se jetant. Ouf !
L’arbitre en profite pour revenir vers Sarr et lui mettre un carton jaune. Elle avait en effet accroché une arrière qui remontait, mais franchement, ça semble sévère.
Le corner, puis un autre de l’autre côté, ne donnent rien.

32e Julie Dufour s’échauffe. Elle a de la chance ! Nous, on a froid.

35e Roulette de Marine Dafeur pour éliminer une adversaire : ça faisait longtemps !

36e Dans l’axe, Boussaha sert Sarr, qui laisse rebondir le ballon une fois puis frappe en force : largement au-dessus.

38e FAUTE SUR SILKE DEMEYERE !!! CARTON !!!!!!
But pour Metz. 1-1 là-bas, si ça pouvait en rester là ça nous irait très bien.

39e Faute sur Dafeur, côté gauche. Marine tire elle-même le coup-franc. À l’entrée de la surface, Sarr est accrochée ; le ballon rebondit puis trouve Boussaha qui fait une tête lobée qui, donc, manque de puissance. Munich récupère. Enfin, Soyaux récupère, mais c’est Munich qui récupère, pour Soyaux, car Munich joue à Soyaux, alors que Munich joue en coupe à Brême, donc Munich peut pas récupérer à Lille… Bref. On avait déjà fait cette excellente blague avec Fleury, qui joue à Guingamp. Enfin là ce soir, Fleury joue contre Guingamp, mais à Fleury. Et d’ailleurs, Fleury a marqué contre Fleury, juste là, à la 37e, mais pas contre son camp hein, Fleury a marqué pour Guingamp, à Fleury…

C’est con, hein ? Le pire c’est que ça peut durer longtemps comme ça. C’est du même niveau que l’histoire des papous de Gaston Lagaffe.

gastonlagaffe-chezlespapous-gag464Pour la prochaine leçon d’apprentissage du français de Sarah et Hannah. De rien !


41e Frappe de Cambot côté Soyaux, c’est contré.

43e Très beau surgissement de Silke, très demeyerien. Dans la continuité, Sarr gagne un duel à l’épaule et tente de foncer vers le but. Elle est reprise et réclame une faute qu’elle n’obtient pas. C’est une touche, que joue Lernon, vers Sarr, qui gagne encore son duel à l’épaule et qui, excentrée à l’entrée de la surface, frappe à côté. Elle s’est bien battue !

45e Morgane Nicoli protège sa balle et passe en retrait à Launay. La passe est un peu molle, et Morgane obstrue le passage de son adversaire et semble l’atteindre au visage avec le coude ou une partie du corps qui semble faire mal. L’attaquante reste 20 secondes au sol. L’arbitre ne dit rien, et tout rentre dans l’ordre.

C’est la mi-temps, 0-0. Le match est fermé. Le chrono fonctionne. Le LOSC domine territorialement mais, hormis l’occasion de Diaz à la 11e, ne s’est pas montré très dangereux. C’est toutefois plus que Soyaux qui, de son côté, n’a absolument rien montré et se contente sagement de rester dans son camp. Les Lilloises sont en tout cas bien organisées et on les sent concernées. Carla Polito est particulièrement en vue dans cette première période. Nos filles ont plutôt attaqué par le côté droit, avec une Sarr remuante. Ah, si elles avaient joué avec autant d’application toute la saison… !

Juste avant que la seconde période ne reprenne, le tunnel d’entrée se détache de la tribune : Sabotage ? Complot ? Fragilisation de l’édifice à cause des dégagements de Marine Dafeur ?

46e Centre de Diaz côté droit, directement vers Munich. Enfin, vers Munich… Non, je m’arrête.

51e Très bon tacle de Polito sur la 9. Dans la foulée, très sale faute de Cambot sur Dafeur. Carton jaune.

52e Sortie de Hannah Diaz, entrée de Julie Dufour. Si je comprends bien, Dafeur avance, Mansuy recule, Dufour prend la place de Sarr, qui passe en pointe, Boussaha se recentre. On se retrouve désormais comme ça :

Compo2
55e
Récupération de Marine Dafeur, puis Boussaha vers Dufour, côté droit. Julie est contrée mais le ballon parvient à Sarr, dans la surface, côté droit. Elle frappe à ras de terre mais la gardienne repousse du pied !

Encore une grosse faute sur Marine Dafeur ! Carton jaune pour Cissoko.

56e à une trentaine de mètres des buts de Soyaux, Dafeur frappe directement, ça part très haut, c’est cadré, mais pas assez tendu pour inquiéter la gardienne.
Le dégagement de Munich est légèrement contré par Coutereels. Polito récupère, sert Demeyere qui ouvre dans l’axe pour Sarr, presque seule. Mais Ouleye fait un contrôle un poil trop long qui la fait s’encastrer dans la gardienne adverse. Dommage.

57e Metz vient de marquer, ce qui signifie que, pour la première fois, le LOSC est virtuellement en D2.
Encore une infâme faute sur Marine Dafeur, ça commence à bien faire ! Carton jaune pour Tandia. Franchement, ce sont 3 cartons « jaune foncé » mais, pas de bol, pour 3 joueuses différentes.

61e Demeyere transmet à Sarr, dos au but, qui donne à Boussaha. Lina fait une super ouverture dans le dos de l’arrière gauche pour Dufour qui, côté droit, frappe : encore un bel arrêt au pied de la gardienne, une action assez similaire à celle de Sarr précédemment.

Corner, que frappe Demeyere. C’est dégagé alors que Sarr est touchée et à terre dans les 6 mètres. On continue à jouer : Nicoli trouve Coutereels presque seule dans la surface, en position d’ailière droite ! Elle tente de trouver Boussaha au second poteau par dessus Sarr, toujours par terre, mais une arrière est revenue et dégage. L’arbitre arrête le jeu. Si on avait marqué là-dessus, ça aurait été rigolo.

63e Côté Soyaux, Lahmari remplace Clérac.

Panorama2Pour rendre service, je peux me rendre à Lyon le 4 mai et faire des panoramiques. Sur l’un d’eux, on aura forcément la sensation que Metz joue à 13, sur le modèle de cette photo, où on voit que Soyaux joue avec 3 arrières droites. Jouer à 13, preuve à l’appui, c’est pénalité de points, et le LOSC est maintenu.

65e Après un corner pour Lille, Soyaux contre-attaque. Les Sojaldiciennes sont à 3 contre 2, ça termine par un centre de la gauche repris par la 9, la 2 ou la 23 (j’ai pas vu, j’ai trop paniqué), et Launay s’interpose. Pfoulala, c’était chaud.

66e Ben oui, on dit Sojaldicienne.

67e Canon remplace Pingeon.

68e Sombrero de Mansuy, qui obtient une faute.

Après une très bonne entame de période, il y a un temps creux. Lille obtient 2 corners, mais c’est comme si la percée de la 65e avait foutu la trouille. Allez, on repart !

73e Julie Dufour s’arrache à droite et centre en retrait. C’est contré de justesse aux 6 mètres !

75e Marine Dafeur, qu’on voit de plus en plus, transmet à droite à Dufour. Julie centre à l’entrée de la surface pour… Marine, au (du)four et au moulin. Sa reprise acrobatique en extension est dégagée par une arrière de la tête. Demeyere récupère, devrait frapper mais préfère chercher Sarr : c’est dégagé.

76e Sarr est hors-jeu. Quelques secondes passent, puis l’arbitre l’appelle et lui met un carton jaune. Et comme elle en a déjà un, ça fait rouge. On suppose qu’elle a, a minima, râlé, voire insulté. De bonnes sources nous ont indiqué qu’elle aurait conseillé à l’arbitre d’ « ouvrir les yeux ». Pas bien méchant en soi, mais la gestuelle a dû compter. Et quand on a déjà un carton, on peut s’en passer. Rachel Saïdi ne lui adresse pas un regard lors de sa sortie du terrain telle une Aimé Jacquet avec Zizou en 1998 contre l’Arabie Saoudite.

77e Coutereels prend un jaune, elle est très en retard. Attention à ne pas perdre le fil du match !

J’essaie de voir comment on s’organise sans avant-centre : l’impression, c’est qu’on a la ligne de 3 Dafeur-Boussaha-Dufour qui reste devant sur la même ligne.

81e Dernier changement à Soyaux : M’Bassidje remplace Boudaud.

83e Faute de Nicoli à l’entrée de la surface. C’est très excentré : au-dessus.

85e Après quelques minutes de flottement suite à l’expulsion, les Lilloises repartent. À 25 mètres, Dafeur charge une adversaire, l’arbitre hésite à siffler (elle a mis le sifflet à sa bouche mais n’a pas soufflé : dans ces cas-là, il ne se passe rien et on joue). Après un passage à gauche, Marine récupère dans la surface et s’écroule : pas de péno pour l’arbitre. Pour ma part, je suis bien incapable de vous dire s’il y avait faute.

86e Centre de Dafeur qui n’arrête pas sur son côté gauche. Le centre arrive au second poteau pour Dufour qui réussit à remiser de la tête dans l’axe… mais sans avant-centre, c’est plus difficile.

87e Faute sur Dufour, coup-franc côté droit. Dafeur le frappe sur la tête de Nicoli : au-dessus.

89e Marine Dafeur y va seule : elle fonce tout droit, puis bifurque à gauche avec un grand pont, tente un crochet et est encore fauchée : coup-franc à une trentaine de mètres, côté gauche.

90e Morgane Nicoli le frappe, à l’entrée de la surface, vers la tête de Coutereels. C’est salement dégagé (d’ailleurs, ce n’est pas dégagé) et ça arrive sur Boussaha à l’entrée de l’arc de cercle. Lernon a l’air d’hurler « YOUHOU JE SUIS LÀÀÀÀ ! » et, en effet, elle est là, dans la surface, seule. Lina la voit et lui transmet un petit ballon pied gauche. Jessica est seule, couverte par la 14. Cet instant semble durer une éternité : Jessica contrôle, prend le temps de regarder la gardienne, puis frappe pied gauche et charente dans l’but ! AAAAAAh mais c’est pas vrai ! 1-0 !
Lernon marque peu souvent, mais avec ses buts en coupe cette année, et son but contre Guingamp l’année dernière, ce sont des buts marquants.

91e Désormais, Soyaux tente de sortir. On recule, on est dans le camp lillois, et on subit. La fin de match va être infernale. On a marqué trop tôt !

92e Justine Bauduin remplace Lina Boussaha.

Debout

93e On est tous debout (sauf le gars à ma droite) et je ne note plus rien. Je me rappelle juste que, dans le temps additionnel, Bauduin a fait une excellente récupération.


C’est fini sur cette victoire 1-0. Encore une victoire sur le fil de l’équipe de Rachel « Halilhodzic » Saïdi. Cétait indispensable quel que soit le résultat à Metz, et il s’avère que c’était vital, puisque Metz ayant finalement gagné 3-1, tout autre résultat qu’une victoire aurait entraîné le LOSC en D2. Les filles sont allées chercher des points et marquer en toute fin de match, et c’est d’autant meilleur que la victoire est méritée. Même à 10, elles ont continué à attaquer et, comme contre Guingamp et Metz, on se dit qu’une équipe capable de ce genre de performance mérite la D1. L’entrée de Julie Dufour a fait beaucoup de bien (on écrit ça chaque fois, non?) Mention spéciale pour Marine Dafeur qui a été incroyable d’abnégation en fin de match. Malgré la mort de Dick Rivers, on n’a pas complètement perdu la banane. Bémol pour l’expulsion de Sarr, qui sera automatiquement absente à Montpellier, et peut-être pour la finale de coupe contre Lyon.
La relative mauvaise nouvelle, c’est qu’il faudra absolument gagner à Montpellier, car Metz, qui ira à Lyon, a toujours un point d’avance, et c’est la différence de buts particulière qui compte pour départager les équipes à égalité de points. J’ai pas trouvé le texte de cette année (existe-t-il seulement ? Tout ce qui peut justifier un recours est bon à prendre) mais celui de l’année dernière est là et on trouve en effet cette règle à la con en page 6, alors qu’un départage selon le nombre de Belges dans son effectif, ou d’attaquantes blessées durant la saison, aurait été bien plus pertinent !

Montpellier/Lille, ce sera samedi 4 mai. Mission possible !

ZD1FJ22joie2Crédit photo : Allez Lille


Le résumé du match avec une musique agaçante :

Image de prévisualisation YouTube


Les comptes-rendus des matches précédents :

Lille/Lyon : Les carottes sont que huit
Lille/Dijon : Le coup de mou tarde (à nous quitter)
Lille/Fleury : Un point c’est tout
Lille/Montpellier : A la bonne heure
Lille/Bordeaux : Un LOSC bien bouchonné
Lille/Paris FC : Paris Fessé
Lille/Rodez : La rechute
Lille/PSG : Paris est une défaite
Lille/Guingamp : L’Armortada
Lille/Metz : Prometz tenue

Notre entretien avec Dominique Carlier (août 2018)
Notre entretien avec Rachel Saïdi (août 2017)
Notre entretien avec Silke Demeyere (mars 2018)


Posté le 14 avril 2019 - par dbclosc

A quel moment du match est-ce le meilleur signe d’ouvrir le score ? L’exemple de l’ère Galtier.

« Rien ne sert de courir, il vaut mieux partir à point » disait Jean II La Fontaine. Comme l’avaient fait avant eux les Barcelonais, nos collègues de Manchester United ont récemment rappelé aux Parisiens que parfois, c’est la maxime inverse qui est vraie. Il n’empêche, dans l’absolu, on ne peut pas donner entièrement tort à La Fontaine et on pourrait facilement mettre tout le monde d’accord en affirmant qu’il vaut mieux partir à point que ne pas partir à point ainsi qu’il vaut mieux courir que ne pas courir (en tout cas au football). Tout ceci pour en venir à la question centrale qui nous occupe ici : de quelles manières ont évolué les résultats de notre cher LOSC de l’ère Galtier selon le moment où il a ouvert le score ?

Il y a quelques temps, dans un débat télévisé de la qualité habituelle des débats télévisés, nous avons entendu l’un des analystes affirmer que « ça n’est pas forcément un avantage d’ouvrir le score ». On peut tout à fait se dispenser d’écouter son argumentation en lui rappelant que, si, en fait, par définition, ouvrir le score c’est un avantage. D’un but pour être précis. Il est cependant également exact qu’ouvrir le score n’est en rien une garantie. C’est sans doute d’ailleurs pour cela que l’on continue généralement à jouer après l’ouverture du score.

Ce qui constitue en revanche moins une évidence, c’est à quel moment il vaut mieux ouvrir le score ou, pour être tout à fait précis, à quel moment est-ce le meilleur signe d’une prochaine victoire ? On pourrait croire a priori qu’il vaut mieux ouvrir le score le plus tard possible pour la simple raison que cela laisse moins de temps à l’adversaire pour égaliser. Il y à en effet une relation assez directe entre le temps joué et les chances que l’adversaire inscrive un but. Toutefois, le corollaire de cette affirmation c’est qu’il y aussi une relation directe entre le temps joué et les chances que notre équipe inscrive un but à l’adversaire. Dès lors, on peut formuler une seconde hypothèse en considérant que marquer de manière précoce, c’est à dire après peu de temps, constitue un indice de supériorité par rapport à un adversaire : en effet, plus on est dominant par rapport à un adversaire, plus on à de chances de marquer, et donc plus on a de chances de marquer après peu de temps joué. En ce sens, ouvrir le score rapidement peut-être alors annonciateur de bons résultats.

Pour avoir des réponses à ces questions, on a donc décortiqué l’ensemble des résultats du LOSC en L1 depuis l’arrivée de Christophe Galtier à la tête de l’équipe première.

Avec Galtier, le LOSC l’emporte 2 fois sur 3 quand il ouvre le score

Depuis qu’il est entraîneur du LOSC (janvier 2018), le LOSC a ouvert le score à 28 reprises en L1 pour au final l’emporter à 19 reprises pour 5 matches nuls et 4 défaites, soit une victoire plus de 2 fois sur 3. De manière peu étonnante, les Lillois ont bien plus souvent ouvert le score cette saison (19 fois sut 31 rencontres, 61 %) 2018/2019 que lors de la phase retour de la toute pourrie saison 2017/2018 (9 fois sur 19, 47 %).

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Allégorie de l’entraîneur lillois lors d’un match sur trois au cours duquel le LOSC a ouvert le score

La différence entre les deux saisons est cependant encore bien plus frappante lorsque l’on compare la proportion des matchs au cours desquels les Dogues l’ont finalement emporté après cette ouverture du score : si cette saison, les lillois ont presque toujours remporté leurs rencontres après avoir ouvert le score (15 fois sur 19, 79 %), cela n’a été le cas pour la seconde partie de saison dernière que dans moins d’un cas sur deux (4 fois sur 9, 44%).

Il y a en tout cas une constante entre les deux saisons : quand Lille ouvre le score, sa moyenne de points/match est peu ou prou 3 fois supérieure à celle pour les matches où il n’ouvre pas le score. Le résultat d’un « avantage » à ouvrir le score n’est bien sûr pas du tout étonnant. La statistique constatée est cependant des plus encourageantes tant elle montre à quel point le fait d’ouvrir le score est fréquemment décisif.

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L’ouverture du score, loin d’être une garantie quand on encaisse des buts …

En fait, si Lille l’emporte 2 fois sur 3 sous l’ère Galtier quand il ouvre le score, cela ne veut pas dire qu’il a « tenu » 2 fois sur 3 : sur ces 28 rencontres, Lille encaisse au moins un but à 19 reprises et a même encaissé 2 buts à pas moins de 9 reprises soit près d’1 fois sur 3 !

En fait, faire le constat que Lille remporte 10 de ces 19 rencontres au cours desquels il ouvre le score pour ensuite encaisser au moins un but montre qu’une ouverture du score constitue en soi une garantie extrêmement limitée.

Encaisser un but (ou plusieurs) peut cependant correspondre à des physionomies bien différentes. Ainsi, lors des 19 rencontres où Lille ouvre le score et encaisse au moins un but, il inscrit au final au moins deux buts à 12 reprises et, surtout, trois buts à six reprises. Parfois, encaisser un but signifie que l’on a « craqué » dans un match serré mais peut aussi correspondre à des matchs débridés qu’on finit peut-être quand-même par gagner.

Marquer dans les dix dernières minutes ou dans la dernière demi-heure

L’une des questions que l’on pose ici est : a-t-on véritablement moins de chances de l’emporter si l’on ouvre le score tôt dans le match ? La réponse est claire : oui et non. En fait, on constate que les meilleurs résultats du LOSC sont obtenus, d’une part, quand l’équipe ouvre le score tardivement, dans la dernière demi-heure (4 victoires en 4 matchs) et, d’autre part, quand elle ouvre le score très tôt (7 sur 7).

7 sur 7

Quand Lille ouvre le score dans les 10 premières minutes, ça fait …

Sur ce graphique, on peut constater que les Dogues de Galtier ont remporté la totalité des rencontres au cours desquelles ils ont ouvert le score dans les 10 premières minutes du match ainsi que ceux pour lesquels ils ont ouvert la marque dans la dernière demi-heure. Entre la 11ème minute et la 60ème minute, les ouvertures du score n’ont abouti à une victoire que dans moins d’1 cas sur 2, les Lillois s’inclinant même dans près d’un quart de ces rencontres où ils ouvrent pourtant le score.

graph 2

L’explication du fort taux de succès des Dogues quand ils ouvrent le score tardivement est la plus aisée à trouver : plus on marque tard, moins les adversaires disposent de temps pour inscrire un but. Notez au passage que cela est également vrai pour nous mais puisque l’on mène au score, on s’en tamponne quand-même un peu le coquillard d’en marquer un de plus ou non tant qu’on s’en prend pas.

on s'en t'amponne

Allégorie du supporter lillois après une victoire 1-0 quand le journaliste lui demande s’il ne regrette pas que son équipe n’a pas inscrit un second but pour « se mettre à l’abri du retour des Dijonnais »

Les archétypes de ce type de victoire se trouve lors des victoires lilloises contre Dijon (Lautoa ouvrant le score contre son camp à la 72ème) et à Saint-Etienne (But de Pépé à la 87ème).

Une ouverture du score tardive peut cependant également aboutir à d’autres scores qu’un 1-0 qui fleure bon les années 1990 à Grimonprez. Ca a été le cas le 30 septembre 2018 quand, après l’ouverture du score de Pépé sur pénalty (65ème), Lille profite des largesses laissées par une défense olympienne prenant davantage de risques pour une victoire finale par 3 buts à 0. Seul cas atypique, la victoire lilloise contre Strasbourg (2-1), le 28 janvier 2018. Alors qu’El Ghazi semble avoir fait le plus dur en ouvrant le score à moins d’un quart d’heure du temps additionnel (76è), Saadi met les deux équipes à égalité dans la foulée (78ème) avant qu’Egard Ié ne sauve les trois points dans le temps additionnel (2-1). Mais c’était une autre période de l’ « ère Galtier » …

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Seconde allégorie du supporter lillois après une victoire 1-0 quand le journaliste lui demande s’il ne regrette pas que son équipe n’a pas inscrit un second but pour « se mettre à l’abri du retour des Dijonnais »

Ouvrir le score de manière très précoce est, contre l’intuition première, également très bon signe : 7 victoires en 7 ouvertures du score dans les 10 premières minutes ! La raison est ici différente : bien que les adversaires aient beaucoup de temps pour revenir au score, ceux d’entre eux qui encaissent des buts si tôt nous sont en général bien inférieurs, ne serait-ce que sur cette rencontre. Non seulement le LOSC de Galtier a gagné à chaque fois qu’il a ouvert le score de manière aussi précoce mais il a presque toujours marqué au moins un autre but (6 fois sur 7) et encore très souvent au moins deux autres buts (5 fois sur 7). Au total sur ces 7 rencontres, les Lillois marquent un total de 19 buts dont quatre contre Nice (4-0) et trois contre Guingamp (3-0), Caen (3-1), Nîmes (3-2) et, la saison dernière, Toulouse (3-2). Marquer très tôt est donc le signe avant-coureur d’un match sur lequel on à l’emprise et demeure en réalité aussi bon signe que de marquer tardivement.

Entre les deux plages (de temps pour ceux qui n’auraient pas suivi avec assiduité) la destinée de la rencontre est bien plus incertaine. Ouvrir le score à ce moment reste bon signe (puisque le LOSC de Galtier l’emporte encore deux fois plus souvent qu’il ne perd) mais apparaît nettement moins déterminant : on a ainsi par exemple encore en travers de la gorge la défaite contre Toulouse cette saison (1-2, malgré une ouverture du score à la 17ème par Leao) ainsi que celle, encore plus tragique celle-ci, contre Rennes la saison dernière (1-2, avec deux buts encaissés dans les 10 dernières minutes après une ouverture du score par Alonso peu avant la mi-temps). Cela finit quand-même souvent bien et parfois même relativement tranquillement comme ce fût le cas à Amiens en début de saison : ce soir-là, Pépé se payait la défense amiénoise en trois temps (45è+2, 56è, 76è) et deux pénos (ses deux premiers buts) pour porter la marque à 3-0. Kurzawa réduira le score (79è) tout comme Ghoddos. Trop tardivement (90è+3) pour nous faire trop termbler.


Posté le 1 avril 2019 - par dbclosc

Nantes/LOSC : Vahid Halilhodzic avait prêté son karma à Christophe Galtier avant le coup d’envoi

La traditionnelle victoire hebdomadaire du LOSC, cette fois à Nantes, a été marquée par son scénario renversant : menés 0-2, les Dogues ont inscrit 3 buts entre les 62e et 69e minutes. On apprend aujourd’hui que Vahid Halilhodzic avait refilé son karma à Christophe Galtier avant le match. Une révélation qui éclaire d’un jour nouveau cette performance peu commune.

« Ça match hitchcockien » : Vahid Halilhodzic ne s’y trompait pas au coup de sifflet final. Parole d’expert ! La folle remontada lilloise au stade de la Beaujoire a ravivé chez les supporters lillois les meilleurs retournements de situation de l’époque où « coach Vahid » était sur le banc du LOSC.
Et pour cause : on apprend aujourd’hui dans la presse nantaise que Vahid, toujours très attaché à Lille et à sa région, a rencontré Christophe Galtier quelques instants avant le match dans les travées du stade nantais, pour lui refiler son karma pour 90 minutes.

 

Des dimensions étonnantes

Présenté à l’entraîneur lillois dans un coffret de dimension 90+3 cm sur 95+2 cm, le karma était en excellent état, Halilhodzic prenant le soin de préciser lui-même que l’objet n’avait « pas beaucoup servi » depuis son arrivée à Nantes. Vahid Halilhodzic a garanti à Christophe Galtier que la plupart de ses fonctions étaient encore opérationnelles, notamment le « retournement de situation », le « pénalty adverse manqué dans les dernières minutes » et, globalement « la victoire sans être hyper convaincant », des options qui avaient particulièrement fait leurs preuves à la Beaujoire lors d’un Nantes/Lille en février 2002 où le LOSC avait concrétisé sa seule occasion du match et était reparti avec les 3 points après un but-fantôme de Savinaud et un ultime pénalty de Da Rocha sur le poteau de Wimbée dans le temps additionnel.

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Très touché, Christophe Galtier a chaleureusement remercié son homologue pour son cadeau et lui a promis d’en faire bon usage, même s’il ne savait « pas trop comment ça fonctionne ». Rassurant, Vahid a successivement évoqué le « destin », le « ciel », tout en expliquant que la « rigueur », la « discipline » et le « travail » n’étaient pour lui qu’une couverture depuis des années pour duper ses employeurs.

C’est donc en toute sérénité que Christophe Galtier a abordé ce match, persuadé de son issue favorable. Il en a même profité pour donner carte blanche à Mehmet Célik aux abords de la surface de réparation, assurant au défenseur turc que, quoi qu’il fasse, même si c’est n’importe quoi, ça n’aurait aucune conséquence. Grand bien lui en a pris car cette consigne a assuré un grand spectacle en seconde période.

B9719087009Z.1_20190331201549_000+GHND9UG0R.2-0Photo PIB/LA voix des Sports

À l’issue du match, Vahid avait de la peine à déterminer ses émotions, entre déception d’une nouvelle défaite à domicile, et satisfaction de constater la puissance de son karma, ce que le technicien résumait avec sa légendaire concision : « Vahid triste mais Vahid content ».
Christophe Galtier, quant à lui, après avoir rendu le karma à son collègue, peinait à garder son sérieux en conférence de presse en évoquant la « rigueur », le « travail » et la « discipline » de son groupe.

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Posté le 1 avril 2019 - par dbclosc

Lille/Metz : Prometz tenue

Nous revoilà 15 jours après, voilà un délai bien plus raisonnable que celui qui a séparé les deux matches précédents. Que s’est-il passé depuis ? Nouvelle convocation pour Maud Coutereels avec l’équipe de Belgique, et sélection en équipe de France B pour Morgane Nicoli !

Après le résultat décevant contre Guingamp en dépit d’un scénario favorable, revoilà nos Dogues – c’est le féminin de « Dogue », et rien d’autre – pour la suite de la « mission commando » décrétée par Rachel Saïdi lors de sa conférence de presse d’intronisation il y a quelques semaines. Après la déception de ne prendre qu’un point face à Guingamp, il n’y a pas à tortiller du cul, si vous nous passez l’expression : il faut gagner. Tout autre résultat compromettrait sérieusement les chances de survie du LOSC en D1 puisque, pour rappel, l’adversaire du jour, le FC Metz, est le premier non-relégable de ce championnat, 4 points devant nous. Si on compte bien, en gagnant, on reviendrait à 1 point, et il reste 3 matches derrière. Rien ne serait donc fait, mais cela permettrait au moins d’entretenir l’espoir. Et tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie : on aime inverser les proverbes, bien souvent ça donne une phrase aussi générale et vide de sens que l’original, et ça fait marrer. D’ailleurs, avez-vous remarqué que si vous inversez 2 lettres à FC Metz, ça fait MC Fetz ?
Puisqu’on démarre tout en finesse, profitons-en pour indiquer que, sur le parking, les supporters mosellans s’en donnent à coeur-joie à coups de « Allez Messins, allez Messins, Allez ! », ce à quoi de facétieux Lillois répondent « Allez mes couilles, allez ! ». Une scène impensable à Castres.

Le match se joue à guichets fermés : les places étaient en effet offertes, sur réservation. Si bien que près de 1 000 personnes sont présentes, ça fait plaisir, si tant est que ça n’inhibe pas nos joueuses comme il semble que ça a été le cas contre Guingamp. En tribunes : Frédéric Biancalani, entraîneur des filles de Guingamp, que nous connaissons désormais bien (on l’avait même aperçu grand place la veille) et que nous saluons bien amicalement. Il ne le sait pas encore mais il va assister à une finale toute pourrie dans quelques heures ! Il rejoint ainsi les autres spectateurs qui, privilégiés, peuvent désormais consommer un chocolat chaud, disponible à la buvette pour la modique somme d’1 euro. Loin de nous l’idée de surestimer l’influence du blog, mais on avait bien écrit dans le compte-rendu précédent que le chocolat manquait à la buvette. Voici donc un test : OULALA Y A PAS DE HOT-DOG À LA BUVETTE, LES GENS SONT PAS CONTENTS (chhhhhuut : on va voir ce qu’il se passera pour le dernier match à domicile!).

Il fait beau. La pelouse est arrosée juste après l’échauffement. C’est tout pour ce « point Frédéric Calenge ».

Au niveau de l’effectif, Jana Coryn est toujours absente (elle a repris l’entraînement avec ballon), Danielle Tolmais n’est pas là, ni Floriane Azem et Laëtitia Chapeh, en tribune, tout comme nos ex Charlotte Sailly, et Aurore Paprzycki, nous a-t-il semblé. Au niveau de la composition de Rachel Saïdi, on se demandait si la coach entamerait ce match comme elle a terminé le précédent, avec deux attaquantes, dans la mesure où ça avait poussé fort ; mais ça aurait peut-être été imprudent de jouer d’emblée dans ce schéma. L’organisation pour débuter est donc assez similaire à celle du match contre Guingamp. Une seule différence : Julie Dufour est titularisée à la place de Maïté Boucly. Par ailleurs, Héloïse Mansuy étant de retour dans le groupe, elle était en balance avec Jessica Lernon pour le poste d’arrière droite, et Jessica est maintenue (ça en fait au moins une).

compo
Côté messin, on ne s’y connait pas plus que pour tout autre adversaire. Signalons seulement que Marie-Laure Délie, ex-internationale, a été recrutée lors du mercato d’hiver et qu’on ferait bien de s’en méfier, du moins quand elle entrera car elle est remplaçante. Et on retrouve Julie Pasquereau, Lilloise la saison dernière, à une étonnante place d’arrière gauche. Quand j’écris ça, je veux dire qu’on ne l’a pas connue à ce poste ; « arrière gauche », en soi, ce n ‘est pas plus « étonnant » qu’un autre poste.

joueuses

On ne voudrait pas s’emballer pour rien, mais le panneau d’affichage a l’air de fonctionner. En tout cas, avant le match, le chrono indique « 00h00 » et le score est sur « 0-0 ». Cela semble confirmer que ce panneau fonctionne à l’énergie solaire (même s’il est à l’ombre, l’échafaudage de la télé le protégeant des rayons).

Les bancs se remplissent : on a oublié de signaler la dernière fois que le LOSC occupe désormais le banc de gauche. Rachel Saïdi est probablement une grande superstitieuse.

14h30 C’est parti !

1e Boum! Dégagement de Coutereels.

3e Premier corner pour Metz, concédé par Nicoli. De la gauche, c’est tiré directement, Elisa Launay hurle qu’elle est dessus mais Demeyere préfère prendre le ballon et le dégage de la tête.

7e Une touche de Jessica Lernon trouve Ouleye Sarr qui remonte le ballon sur 30 mètres puis cherche Lina Boussaha en profondeur. C’est trop long mais c’était bien pensé.

10e Carla Polito trouve Julie Dufour côté gauche, qui transmet à Sarr. Son centre est trop imprécis pour que Boussaha ne le reprenne, la défense se dégage. Dans la continuité, le ballon retourne côté gauche et parvient à Marine Dafeur, qui profite du fait que Morgane Belkhiter s’arrête de jouer (merci !) pour avancer sans opposition et envoyer un très bon centre aux 6 mètres où Ouleye Sarr reprend victorieusement de la tête ! 1-0.

12e Transversale de Morgane Nicoli pour personne. Hé ben ça fait déjà deux fois, que se passe-t-il ?

13e Maud Coutereels relance de l’arrière et trouve Dafeur à gauche. Demeyere, en glissant, tente ensuite de trouver Sarr, mais c’est trop long.

17e Le ballon tourne assez tranquillement. Les Lilloises ont largement la possession.

19e FAUTE DE ROUGEMONT SUR SILKE DEMEYERE !!! L’arbitre ne fait qu’une remontrance verbale, alors que l’expulsion eût été logique.

20e Une Messine part au but mais est signalée hors-jeu. Mon voisin est d’accord avec moi : il n’y avait pas hors-jeu.
Le match est hâché. Les Messines font beaucoup de fautes.

21e Sur un corner obtenu après un coup-franc de Dafeur écarté de la tête, Demeyere trouve la tête de Coutereels à 6 mètres mais la gardienne intervient sans mal.

24e Long centre messin de la droite qui passe devant le but, ça dépasse le second poteau. Lernon protège sa gardienne de la menace d’une attaquante de Metz. Tout le monde cout vers l’extérieur de la surface, et la première à récupérer le ballon est Elisa Launay qui, portée par son élan, ne peut s’arrêter à temps : elle met la main largement en dehors de la surface et, ce qui est amusant, c’est qu’elle reste quelques secondes plantée là à 2 mètres de la ligne, sans chercher à cacher sa maladresse. Coup-franc extrêment bien placée pour les Messines, qui jouent vite, alors que Launay a le dos tourné. C’est tellement mal joué qu’elle capte le ballon sans problème.

25e Curieuse remontée de balle de Boussaha sur 50 mètres, qui alterne accélérations et temporisations. Ça transite par Diaz puis par Sarr. Le ballon arrive dans l’axe, la défense panique et envoie bêtement en corner : malheureusement ça ne donne rien.

26e Lernon trouve Sarr dans la surface, qui tombe de façon suspecte. Ça joue.

28e Pendant que la Messine Rougement a des soucis de crampon, Nicoli, prise de vitesse, fait une très belle faute en obstruant le passage de l’adversaire.

29e SUPERBE TACLE DE SILKE DEMEYERE
Et belle intervention défensive de Lernon dans la foulée, fallait pas se louper en 1 contre 1.
Puis Coutereels gagne un duel à l’épaule et laisse filer un ballon en 6 mètres.

31e Contre de Nicoli à 20 mètres du but lillois. Le ballon arrive sur Dufour qui ouvre loin devant dans la course de Sarr, c’est d’une précision ! Sarr s’emmène le ballon de la tête, et sa frappe croisée du droit passe à côté.

32e Metz pointe le bout du nez : une première tête est contrée par Lernon, ça fait corner ; sur celui-ci, Fedorova replace une tête : à côté.

33e Hannah Diaz, la D’Amico du maillot, a remonté ses manches et joue désormais bras nus.

34e À 20 mètres, Maureen Bigot frappe du gauche, c’est largement au-dessus du but de Launay.

35e Faute indispensable de Polito à 19 mètres, après que Nicoli a été dribblée. Ça donne toutefois un excellent coup-franc pour Metz, légèrement excentré sur la gauche : au-dessus.

38e Perte de balle lilloise au milieu de terrain entre Boussaha et Demeyere. Ça profite à Bigot, qui adore tirer au-dessus.

40e Corner concédé par Dafeur. Il est repris de la tête par Khelifi à 8 mètres, et superbe détente de Launay sur sa droite, qui détourne en corner de l’autre côté ! C’est encore tiré direct et Demeyere dégage du tibia.

41e Le LOSC subit depuis quelques minutes. Demeyere fait une faute à l’entrée de la surface. C’est excentré côté gauche mais Fedorova frappe directement : Launay se détend et repousse ; ça revient sur je ne sais qui qui tire encore : Launay détourne en corner ! Il est est temps que la pause arrive !
On a cette fois beaucoup de faute côté lillois. Marine Dafeur prend un carton jaune.

44e Maud Coutereels tente une ouverture, c’est plutôt raté mais Justine Lerond, la gardienne messine, se rate. Diaz récupère, s’avance, mais elle est reprise sans avoir pu frapper.

45e Centre de Sarr de la gauche, Diaz se jette, manque le balllon mais pas la gardienne, ce qui occasionne une petite minute d’interruption.

Mi-temps sur cet avantage de 1-0 pour les Lilloises. Globalement, la première période a été assez bien maîtrisée, mais avec quelques moments de ronronnement. Cest toujours difficile en pareille situation : le LOSC mène, mais peut-il se permettre de tenter d’en inscrire un deuxième sans prendre le risque de se découvrir ? On s’est toujours montré si vite en difficulté… Dans le dernier quart d’heure, Metz s’est enfin montré et le match s’est soudain avéré bien plus crispant. Il a fallu compter sur une Elisa Launay vigilante pour conserver l’avantage. Il y a beaucoup de fautes de part et d’autre, côté messin quand Lille attaque, et inversement. On se dit que ce serait une bonne idée si on n’abordait pas le dernier quart d’heure du match avec une avance d’un seul but… On ne pourrait pas passer à l’heure d’été maintenant ? Hop, on avance d’une heure, comme ça il est 16h25 et on a gagné.

jeu

15h32 C’est reparti

46e Frappe du gauche de Carla Polito de 20 mètres, ça passe à côté. Tiens, d’ailleurs : il y a tellement de soleil que Carla brunit.

47e Faute de Marine Dafeur. Ça donne un nouveau coup-franc pour Metz à 20 mètres… toujours au-dessus. Après tout, si tout est envoyé au-dessus, on peut continuer à faire des fautes.

48e Ah ! L’habituel 6 mètres de Launay pour Nicoli, qui feinte la remise en retrait pour effacer l’attaquante adverse pour partir vers l’avant.

50e Lernon déborde côté droit, entre dans la surface, temporise et cherche Boussaha en retrait, mais ce n’est pas très bien donné et Lina ne peut reprendre. Quel dommage !

52e Bonne récupération de Sarr, qui déborde mais centre trop tôt, avant que Diaz et Boussaha ne soient là.
Dans la foulée, ouverture messine dans l’axe : Launay nous fait peur car elle glisse en sortant, mais elle peut récupérer le ballon.

53e Carla Polito sert bizarrement Julie Dufour avec un ballon en cloche côté droit. Julie fonce côté droit et centre en retrait : encore une fois, Lina Boussaha est reprise de justesse avant qu’elle ne puisse armer.

55e Léa Khelifi s’infiltre dans l’axe. Sa frappe est contrée par Coutereels, et est récupérée par Launay.

56e Faute sur Sarr, à 22 mètres. Le coup-franc, excentré côté droit, est frappé par Marine Dafeur. Ça ne passe pas loin de la lucarne et ça termine dans le petit filet. Il faut environ 5 secondes aux deux tiers de la tribune pour comprendre qu’il n’y a pas but.

57e Mésentente entre Coutereels et Launay, consécutive à un petit cafouillage et à un dégagement en catastrophe pour sauver la situation. Ça s’enguirlande.

59e Remontée de balle de Julie Dufour. Elle trouve un relais avec Boussaha dans l’axe. Dufour sert ensuite Diaz côté droit, qui ajuste un centre précis sur la tête de Boussaha aux 6 mètres : poteau ! Ça revient sur Diaz, qui frappe puissamment : le ballon est dégagé juste devant la ligne et part en corner.

On ne sait pas si on doit se réjouir de se créer des occasions et se dire que ça devrait aller, ou commencer à penser qu’on va avoir des regrets.

61e Changement à Metz : Delabre est remplacée par Délie, qui court très vite, à tel point qu’on lui doit l’expression « Délie de fuite »

64e Encore une faute à l’entrée de la surface, de Marine Dafeur. Le coup-franc de Khelifi est dégagé par Nicoli ou Launay, ou les deux, mais il est dégagé. Alala, ça devient angoissant.

65e Khelifi dribble trop facilement Polito. Elle centre et Dafeur envoie en corner. Sur celui-ci, ça cafouille affreusement devant le but lillois. Une tentative de Délie est renvoyée sur la ligne par Maud Coutereels.
On signale des premiers malaises en tribune.

68e Justine Bauduin remplace Lina Boussaha, un peu moins en vue depuis la reprise. Elle est chaleureusement applaudie.
Ouleye Sarr passe en pointe, Diaz recule d’un cran à la place de Boussaha. Bauduin prend le côté gauche.

69e Lernon remonte le ballon, trouve Dufour, qui transmet à Diaz, qui accélère puis ralentit. Elle frappe du gauche… à côté.

71e Un vicieux centre-tir de Justine Bauduin qui filait en lucarne est capté par Lerond.

72e Corner de Diaz. C’est faiblement repoussé par Lerond, dans l’axe. À l’entrée de la surface de réparation, Polito reprend à ras de terre. Tout le monde regarde filer le ballon… au ras du poteau !

74e Sarr sert Bauduin à gauche. Son centre fuyant à ras de terre entre le point de pénalty et les 6 mètres est repris du but du pied par Diaz, qui s’est jetée. Le ballon file tout doucement sur le poteau ! C’est pas vrai !

78e Lernon donne à Diaz qui, encore, déborde et centre en retrait vers Sarr. Ouleye n’est pas en bonne position pour frapper, elle se retrouve dos au but et parvient à trouver Bauduin, à gauche, qui frappe : c’est dégagé sur la ligne, de la tête, par Jatoba !

79e Centre de Délie, intercepté par Dafeur. Le ballon est ensuite dégagé par Launay, puis Dafeur qui trouve Diaz, qui repique dans l’axe et frappe à 18 mètres : à côté.

80e Le Marine Dafeur Challenge : Marine, sur un dégagement, trouve le haut du tunnel. Bravo à elle ! Ça lui était déjà arrivé contre Dijon en septembre. Mise à jour des classements :

Envoyer le ballon par-dessus la tribune : Marine Dafeur (contre le Paris FC, décembre 2018)
Envoyer le ballon sur le haut du tunnel : Marine Dafeur (contre Dijon, septembre 2018 et contre Metz, mars 2019)
Envoyer le ballon dans le tunnel : Marine Dafeur (contre Fleury, février 2018) et Aurore Paprzycki (contre Guingamp, avril 2018).

Le challenge continue.

81e Entrée de Gavory pour Metz.

84e Encore une faute de Marine Dafeur, qui donne un coup-franc à l’angle de la surface lilloise. Frappé rentrant par Khelifi, il traverse la surface, n’est touché par personne bien que tout le monde se jette, rebondit dans les 6 mètres et termine au fond des filets : 1-1. Aïe Aïe Aïe…

Du coup, le remplacement de Sarr par Mansuy, qui se préparait avant le coup-franc, est reporté.

85e Sur l’engagement, les Lilloises repartent fort. Sarr trouve Diaz à droite, seule face à Lerond : sa frappe croisée passe juste à côté !

88e Long dégagement d’Elisa Launay sur Sarr, dos au but, qui contrôle calmement, se retourne et temporise. Elle voit Julie Dufour partir côté droit et lui transmet le ballon au bon moment. Julie semble hésiter un instant puis, voyant qu’il y a un boulevard devant, elle accélère puis frappe puissamment vers le second poteau : la gardienne ne peut que freiner le ballon qui termine au fond des filets : 2-1 !
C’était tellement chaud, et il fait tellement chaud, que le but ne pouvait venir que Dufour.

89e Cette fois, Héloïse Mansuy entre à la place de Sarr, et on croit voir le gros délégué qui indique 5 minutes de temps additionnel.

90e + 1 Faute de Nicoli, qui donne un coup-franc pour Metz. Khelifi reprend ses bonnes habitudes et tire au-dessus.
Les deux bancs sont debout. C’est tendu.

90e +3 Hannah Diaz est remplacée par Sarah Teegarden, la blonde. À ne pas confondre avec Hoegaarden, la blanche.

90e + 4 Je ne comprends plus ce qu’il se passe, c’est absolument insoutenable. Mon carnet indique « Nicoli sauve un truc », et ça donne un 6 mètres.

90e + 5 Dafeur intercepte un centre et dégage.

C’est fini ! Victoire du LOSC ! Ça se termine dans une espèce de pugilat qui implique quelques joueuses et l’entraîneur de Metz (petite guéguerre qui s’est poursuivie dans le vestiaire). Pendant que nos filles font la fête avec le public, les Messines attendent curieusement à l’entrée du vestiaire comme si elles voulaient régler quelque chose, mais comme ça dure, elles finissent par partir.

Bon, c’était incroyablement crispant durant toute la deuxième mi-temps, et la fin de match nous a encore fait passer par toutes les émotions : le sentiment que c’était foutu quand Metz a égalisé, puis cette impression que dès que cette équipe est dos au mur, pousse et y croit, elle marque et va s’en sortir.

Au niveau du jeu, on a vu un match ouvert : par moment, il y a de belles séquences, des temps de possession avec plusieurs renversements de jeu, et des occasions : si on voit les choses de manière positive, on peut saluer le fait que les Lilloises se créent désormais autant d’occasions ; mais on peut regretter qu’elles concrétisent si peu. Par ailleurs, le but est venu sur l’une des nombreuses fautes concédées à l’entrée de la surface. On peut peut-être penser que, sans les fautes, Metz aurait fini par avoir une demi-occasion dans le jeu, mais on a surtout le sentiment qu’on leur a gentiment offert des possibilités.

Quoi qu’il en soit, l’essentiel est assuré : ces 3 points font revenir les filles à un point de leurs adversaires. C’était indispensable, mais pas encore suffisant. En attendant, la promesse des 3 points est tenue, et la Metz n’est pas dite (ça c’est le titre auquel vous avez échappé).

Prochain rendez vous dimanche 14 avril à Bordeaux pour la suite de l’opération sauvetage. On y croit !

fin

Le résumé du match :

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Les comptes-rendus des matches précédents :

Lille/Lyon : Les carottes sont que huit
Lille/Dijon : Le coup de mou tarde (à nous quitter)
Lille/Fleury : Un point c’est tout
Lille/Montpellier : A la bonne heure
Lille/Bordeaux : Un LOSC bien bouchonné
Lille/Paris FC : Paris Fessé
Lille/Rodez : La rechute
Lille/PSG : Paris est une défaite
Lille/Guingamp : L’Armortada

Notre entretien avec Dominique Carlier (août 2018)
Notre entretien avec Rachel Saïdi (août 2017)
Notre entretien avec Silke Demeyere (mars 2018)



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