Posté le 7 septembre 2019 - par dbclosc
Rachel Saïdi : « L’objectif premier est de structurer la section féminine »
L’équipe senior de la section féminine du LOSC débute le championnat ce dimanche 8 septembre : ce sera au Stadium à 15h, contre Thonon-Evian. Rachel Saïdi fait le point juste avant la reprise.
Comme en 2017 avec la joueuse Rachel Saïdi puis en 2018 avec le coach Dominique Carlier, nous avions à cœur de présenter quelques-uns des enjeux de la nouvelle saison, d’autant qu’a priori nous ferons toujours un compte-rendu des matches à domicile, comme c’est le cas depuis deux saisons.
Nous sommes donc retournés vers Rachel Saïdi, cette fois coach, puisqu’elle a repris une équipe première mal en point(s) en février 2019. L’équipe a relevé la tête, au point de réaliser un superbe parcours en coupe de France, et de se classer 6e à partir du changement de coach, mais il était malheureusement trop tard pour maintenir l’équipe en D1. Rachel revient dans un premier temps sur la fin de saison dernière, collectivement et, plus personnellement, sur la transition qu’elle a vécue.
Sur la saison à venir, beaucoup de joueuses sont parties à l’intersaison, et l’effectif est considérablement rajeuni : s’il y a un début d’homogénéisation avec la section masculine, on peut considérer qu’il passe par là ! Effectif jeune et probablement talentueux : il compte notamment 4 championnes d’Europe U19 sacrées cet été (Julie Dufour, Mary Innebeer, Carla Polito et Emeline Saint-Georges). Pas d’enflammade cependant : pour le moment, la coach nous indique que la consolidation de la section féminine est la priorité. Sur le plan sportif, il faudra un peu de temps pour fixer des objectifs précis.
Enfin, l’été a bien sûr également été marqué par la coupe du monde, dont les retombées pour le football français tardent pour le moment à se faire sentir.
Crédit photo : Allez Lille
On aimerait d’abord revenir sur ta fin de carrière de joueuse, qui s’est faite discrètement car tu as de suite pris les rênes de l’équipe première, et l’urgence était d’abord de la faire remonter au classement. Comment as-tu vécu cette transition de joueuse à coach ?
Lorsque j’ai été reçue par la direction, ça a été une grosse surprise car je ne m’attendais pas à ce qu’on me propose ce poste-là, à ce moment-là de la saison. J’avais déjà eu une expérience d’encadrement, avec des jeunes seniors niveau régional, à Hénin-Beaumont : j’avais pris le relais car le coach de la réserve est parti en cours de saison.
On m’a laissé le temps de réfléchir à ma décision, à peu près 48h. Je ne mesurais pas forcément l’impact sur ma carrière de joueuse : je mesurais surtout toute la charge de travail et la responsabilité qui m’étaient données dans ce rôle de coach. Je pensais davantage à l’objectif de maintenir ce club en D1 – car je sais que c’est dur de grimper en D1 – qu’à la fin de ma carrière de joueuse. Je me suis dit que ça allait chambouler beaucoup de choses et, après réflexion, après avoir discuté avec le staff qui était déjà en place, on a décidé de poursuivre l’aventure ensemble. Jusqu’à la fin de saison, je n’ai pas pensé au fait que je n’étais plus joueuse. C’est seulement là, pendant les vacances d’été, où j’ai tout coupé, que j’ai eu le contrecoup en prenant conscience que je ne faisais pas la traditionnelle préparation individuelle estivale. D’un côté, j’étais contente de ne pas la faire, et d’un autre côté, ça m’a mis une claque : je me suis rendu compte que c’était terminé.
« J’aurais aimé officialiser ma fin de carrière de joueuse… »
Il y a eu une réception après la saison, en mai, pour ta fin de carrière, mais la transition a été très rapide. Quel sentiment domine aujourd’hui ?
Un peu de frustration car ça ne s’est pas exactement passé de la manière dont je l’avais imaginé. En tant que joueuse, je rêvais de finir sur un match important, ou sur un match où, quand je sors du terrain, je sais que j’ai accompli ce que j’avais à faire en tant que footballeuse. J’aurais souhaité un moment où je sors du terrain avant la fin du match en me disant : « OK, c’est terminé ». Donc si j’ai un petit regret, c’est de pas avoir officialisé ma fin de carrière.
Mais je suis heureuse d’avoir arrêté car je suis désormais à un poste dont j’ai toujours rêvé. C’est une responsabilité que j’ai toujours souhaité avoir. Quand j’ai passé le DES, j’étais la seule femme, entourée de 74 hommes au quotidien à Clairefontaine : il y a eu des moments durs mais c’était justement pour vivre ce que j’ai aujourd’hui. Donc si ma fin de carrière me fait basculer, même brutalement, comme coach, il n’y a pas meilleure fin de carrière !
Et comment passe-t-on de coéquipière à coach ?
C’était une des difficultés : je me retrouvais face à des filles avec qui il y avait beaucoup d’affinités, avec qui je passais des soirées, et certaines étaient des amies proches ! Il a fallu réfléchir à tous ces aspects-là, mais ce n’est pas ça qui m’effrayait. Je savais que j’allais instaurer une distance entre elles et moi, et je ne doutais pas qu’elles allaient être respectueuses de ça. Et en fait les règles ont été instaurées dès la première séance. Je n’en avais parlé à personne dans le groupe, et j’arrive dans le vestiaire habillée en coach. Les filles rigolent, m’interrogent : « mais attends.. ? Tu vas faire une séance avec les jeunes ? Tu te prends pour la coach de l’équipe première ? » etc. On a attendu l’arrivée de Christophe [Douchez], Stéphane [Notte], Jules-Jean [Leplus] et Fernando [Da Cruz] pour rendre l’information officielle. Et quand elles ont vu que c’était du sérieux, elles ont accepté l’idée, d’autant mieux que certaines avaient souhaité un changement.
Ce premier jour, on est restées un moment dans le vestiaire avant d’aller en salle de muscu. Les filles ont dit : « Ok, y a pas de souci. Au contraire, ça nous convient. On va travailler ensemble dans le même sens, on va respecter les limites demandées », et elles ont été irréprochables dans ce domaine.
Quelles décisions as-tu prises pour tenter de faire remonter l’équipe ?
Dans une situation comme celle-là, je l’ai vécue avec Hénin aussi, quand on est dans la zone rouge ou proche de la zone rouge, quand vous sentez que la fin de saison va être compliquée pour le maintien, ce qui va vous permettre d’espérer décrocher quelque chose, c’est la cohésion du groupe. Donc on a misé sur ça.
On a changé les méthodologies de travail. Je ne dis pas que c’est la meilleure méthode, mais on a vite mis en place autre chose avec Christophe Douchez : on a instauré davantage de transparence, et l’idée que chacun/chacune à quelque chose à donner à l’autre. Il y a des obligations réciproques, c’était donnant-donnant, c’est à dire que les filles me donnent de l’investissement sur le terrain, elles me donnent à l’entraînement, et nous, de l’autre côté, on leur donne des week-ends moins chargés, ou des temps de repos qui n’étaient pas prévus. On leur demandait de s’investir à 300% à l’entraînement et, en contrepartie, il y avait davantage de souplesse sur d’autres aspects.
Donc en dehors du terrain, il reste tout de même une proximité ! On a gardé des moments où on est un peu plus relâchées, on balance quelques vannes… Mais à partir du moment où on était sur le terrain, ou quand la causerie était entamée, là y avait plus d’histoires d’affinités, et la distance a vraiment été vite intégrée, et je crois qu’elles l’ont toutes bien vécu. Elles n’ont jamais nui à ce qui a été mis en place, et c’est pour ça qu’on a pu espérer se maintenir jusqu’à la dernière journée. Je pense que si on avait eu un groupe de filles sans l’intelligence qu’elles avaient, on aurait eu des difficultés. Certaines auraient eu du mal à prendre en considération mes consignes ou mes corrections.
Et outre la cohésion, l’état d’esprit, qu’en était-il au niveau du jeu ? De notre côté, il nous a semblé flagrant que soudainement, c’était plus cohérent, alors que pendant les 2/3 de la saison, c’était très laborieux.
On a été plus proches des filles par des retours collectifs et individuels, en vidéo. Chacune d’entre nous devait avoir les idées claires sur ce point-là. Elles étaient demandeuses de retours, d’interactions. Et on leur a demandé de laisser leur susceptibilité au pied de la porte durant les retours vidéos, parce que des choses allaient sûrement déplaire ! Je pense que dans le foot féminin, les femmes sont plus susceptibles, et si vous n’avez pas cette capacité ou cette facilité à leur dire les choses sans qu’elles ne ronchonnent, à l’arrivée ce ne sera pas constructif et vous allez aboutir à l’inverse de ce que vous cherchez. On les a donc incitées à parler, parce que peut-être que parfois, ce qu’on leur demandait n’était pas cohérent de leur point de vue. On a donc eu un échange régulier et elles se sont prises au jeu. On travaillait comme les garçons du LOSC, c’est-à-dire qu’on était sur une méthodo du samedi au samedi. On analysait les qualités et les défauts de notre équipe, et on en tirait des enseignements qu’on réétudiait et qu’on renouvelait semaine après semaine.
Après, on essayait de s’adapter à l’adversaire chaque week-end, mais en mettant en avant l’idée qu’on avait avant tout un groupe de qualité, et qu’il fallait cesser de parler sans cesse de l’adversaire.
Donc le plus gros point qu’on a tenté améliorer, c’est la méthodologie de travail, sur le terrain. On avait des filles qui avaient faim de s’entraîner, et qui prenaient à cœur ce qui était demandé en termes d’intensité. Ça ne veut pas dire que la méthodologie est appropriée à tout le monde, à tous les groupes d’entraînements mais, avec ce groupe-là c’était en adéquation et c’est ce qui nous a permis d’espérer jusqu’à la dernière journée sans avoir de regret.
« Un nouveau cycle »
Tournons-nous vers la saison à actuelle. Est-ce que l’objectif est la remontée immédiate, ou davantage une structuration de la section ?
C’est une structuration. Quand la direction nous a rencontrés pour évoquer cette saison, elle ne nous a pas mis de pression pour remonter cette année. En revanche, c’est ce que je disais aux filles, on est des compétitrices : quand on entre sur un terrain, ce n’est pas pour se dire qu’on va finir 9e, tranquillement ! On a envie de se rapprocher un maximum du haut de tableau, de l’accrocher le plus longtemps possible, puis on fera un bilan en décembre pour se situer et ajuster peut-être des objectifs plus clairs et définis jusqu’en fin de saison.
Il y a eu de nombreux départs, tu es à la tête d’un groupe très jeune, dans une nouvelle division. Quels sont les avantages et inconvénients de ces nouveautés ?
7 joueuses du groupe de D1 sont restées ; ensuite on a 8 joueuses qui ont été formées au club et qui ont grimpé ; et on a recruté 5 joueuses en fonction des manques qu’on a identifiés. On a encore l’opportunité de récupérer une joueuse, on est en train de plancher pour savoir dans quel secteur de jeu.
Après, oui on a un groupe jeune, oui il y a eu beaucoup de départs ; moi-même je suis encore jeune à ce poste-là et je ferai aussi des erreurs ; oui il y a des équipes plus expérimentées que nous, parce qu’on a eu un groupe quand même assez « piquant » on va dire !
Tant mieux, car si on arrive à faire une bonne saison, ce sera d’autant plus remarquable pour les joueuses. C’est un groupe qui, individuellement, est jeune, mais qui dispose de joueuses de qualité, en devenir. Une saison complète en D2 va leur faire du bien : je pense à Julie Dufour ou à Maïté Boucly. Elles vont changer de statut dans l’équipe, devenir plus responsables, plus importantes et plus influentes dans le jeu. J’espère qu’elles passeront un cap qui leur permettra d’être plus armées si elles veulent retrouver la D1. Je pense que c’est un mal pour un bien. Personnellement, ça me permet aussi d’entrer dans un nouveau cycle, car les joueuses que j’ai ne sont pas des joueuses avec qui j’ai des affinités plus que ça on va dire. Donc la distance coach/joueuse est intacte. L’avenir nous dira à quels objectifs on peut prétendre en fin de saison. Mais c’est en tout cas un nouveau cycle. Voilà où se situe le groupe.
Présentation des recrues dans LOSC In The City
Il y a 2 ans tu nous a dis que tu ne participais pas, en tant que coordinatrice, à l’équipe première, parce que justement ça permettait de mettre une barrière. Aujourd’hui, tu conserves ce poste de coordinatrice ?
Oui.
Qu’est-ce que ça implique vis-à-vis de la gestion de l’équipe première ? On imagine du coup que tu connaissais les 8 joueuses formées au club, et que tu avais un autre rapport avec elles.
C’est une bonne chose parce que ça m’a permis de déjà travailler avec ces joueuses là quand j’intervenais sur les séances U19 avec Kévin Boquet. Ça m’a permis d’avoir plus de garanties sur ces joueuses-là qu’un coach qui vient de l’extérieur et qui n’a pas vu leur évolution, ou qui ne vient les voir jouer que sur 1 ou 2 matches en fin de saison. Dans le discours, dans la communication, c’est plus fluide aussi, elles me font confiance jusqu’à présent. Je suis allée chercher moi-même certaines d’entre elles chez les garçons, comme Eva Frémaux et Noémie Mouchon. Il y a donc une certaine confiance à mon égard, sur l’estime que j’ai d’elles en tant que sportives.
L’inconvénient pour moi, c’est que c’est une charge de travail supplémentaire ! Mais dans le monde du football, ça va tellement vite que je ne me plains pas, c’est très riche. Ça me permet de faire le lien entre les équipes jeunes et l’équipe première, lien qui n’existait pas ou trop peu jusqu’à présent. Moi, ça me permet de voir les séances des U15, des U13, de participer aux séances, et de faire les liens avec les U19 et la D2 au quotidien.
Donc il y a davantage de cohérence dans la structuration.
Il y a un lien plus naturel, car j’ai la chance de pouvoir me rendre plus disponible pour aller voir les jeunes. J’ai intégré Kévin Boquet sur le début de prépa avec nous pour qu’il puisse voir notre niveau. Quand vous êtes coach des U19 et que vous avez une joueuse qui est au-dessus, la difficulté n’est pas d’analyser si elle est au-dessus de votre groupe : la difficulté, c’est de déterminer si elle a les compétences pour jouer au-dessus. Kevin Boquet a participé aux séances avec nous, ça lui a permis de voir un peu ce qu’il en était cette année du niveau du groupe senior, et aussi de juger « ses » filles.
De gauche à droite : Emeline Saint-Georges, Salomé Elisor, Aurore Paprzycki, Julie Dufour, Caroline La Villa, Maïté Boucly, Silke Demeyere
« Pour l’instant, la coupe du monde n’a pas changé notre quotidien »
On aimerait te demander quelques éléments sur la coupe du monde et ses retombées. Penses-tu que, concrètement, la compétition aura des effets positifs sur le football féminin en France ? On a eu le sentiment que ça a été beaucoup suivi, la ministre s’est beaucoup exprimée en disant que ça justifiait de plus gros moyens, puis d’autres ont constaté que pour la 1e journée de D1, il n’y avait finalement que quelques centaines de spectateurs grand maximum dans les tribunes. Qu’en penses-tu ?
Pendant la coupe du monde, on a vraiment senti un effet, un engouement. Plein de gens regardaient les matches à la télé, se déplaçaient au stade, ont été surpris du niveau du foot féminin de maintenant. À Valenciennes, le stade était blindé quasiment à tous les matches mais, depuis la que la fête est terminée, notre quotidien n’a pas changé. On verra dimanche si ça ramène un peu plus de monde… Aujourd’hui1 il n’y avait pas grande foule non plus. Pour l’instant il n’y a pas forcément d’impact. On en verra peut-être avec le nombre de licenciées dans les clubs amateurs notamment, on va voir si le VAFF, qui est à nos côtés, a doublé son nombre de licenciées, notamment jeunes.
Mais pour l’instant je ne vous cache pas qu’on n’a pas plus de moyens que ça de la part de la fédération, et on n’a pas vu évoluer d’autres points. La note positive, c’est qu’on a réussi à trouver des partenaires privés, qui vont investir un peu sur la section féminine. Sur ce point, ça a évolué, et ça a permis de se rendre peut-être plus intéressantes auprès de chefs d’entreprises qui ont envie d’investir un peu, de revaloriser leur image en parlant de « la sportive », pas forcément de « la footballeuse », dans le monde du travail, mais ça s’arrête à ça. Sinon… pendant nos séances d’entraînement, c’est toujours vide ! Donc je suis mitigée. Il aurait fallu avoir une petite subvention de la fédé pour nous aider au niveau de la structuration mais bon…
Et sur l’image du foot, de manière générale : la coupe du monde a été l’occasion de lancer beaucoup de débats, sur l’utilisation de l’expression « foot féminin » (que tu as utilisée d’ailleurs), sur l’image des femmes, sur le football en tant que vecteur d’égalité, sur les différences de moyens avec les garçons, les Américaines ont été très militantes et ont politisé leur situation… Est-ce que tu te positionnes par rapport à ces questions ?
Vous avez raison, elles ont revendiqué haut et fort, à commencer par la capitaine à l’égard du président des Etats-Unis. Elles sont un peu arrogantes dans l’attitude, mais elles sont tellement conditionnées à vouloir devenir des personnes importantes, aussi importantes qu’un homme au niveau salarial… et elles ont raison ! Les Américaines ont été éduquées de cette façon-là je pense, et elles sont plus militantes que nous, ça c’est vrai. Je suis coordinatrice et coach de l’équipe première, mais je pense qu’un garçon au même statut que moi aurait 5 ou 6 fois ce que je touche. Il faut aussi prendre en considération le fait que là-bas, le football féminin est mieux vu que le football masculin : c’est même un sport de filles ! Après les mentalités ont évolué : il y a de moins en moins de mecs qui vont dire que le foot n’est pas un sport de femmes.
Tu nous disais que les filles étaient plus susceptibles que les garçons. Tu défends plutôt l’idée d’une différence ?
Je suis allée voir les garçons contre Saint-Etienne mercredi : l’intensité est énorme. J’ai apprécié car il y a eu de l’intensité, du spectacle, du rythme. Au-delà des contenus tactiques, il y a eu des choses intéressantes. Nous, le football féminin à la télé, c’est bien, c’est beau à voir parce que c’est propre techniquement, mais il y a très peu de changements de rythme car la femme n’est pas capable de changer de rythme à l’allure d’un homme. On en est à des années-lumière, car on n’a pas les mêmes aptitudes physiques et morphologiques qu’eux. Nous aujourd’hui, à un moment donné, si on ne dit pas aux filles de continuer à mettre de l’intensité, ça commence à devenir un peu lent, on s’endort un peu. Donc oui, c’est le même football, oui, c’est la même pratique, je ne suis pas du genre à revendiquer autre chose, mais je n’ai pas peur de dire que j’apprécie davantage, parfois, de regarder un match de garçons à la télé, au vu de l’intensité. Et des hommes me disent l’inverse, en constatant qu’ils voient moins chez les filles le vice qu’ont les garçons, à se rouler à terre par exemple. Mais ça, des filles le font aussi ! Je ne me sens pas militante et je ne vais pas défendre une pratique ou une autre, mais je ne cache pas que j’aime bien regarder un match de garçons à la télé quand il y a une forte intensité.
Merci à Rachel Saïdi pour sa disponibilité !
Note :
1 Nous réalisons cet entretien à l’issue du dernier match de préparation, contre Issy, au Stadium, le 31 août.
Sauf indication autre, toutes les photos sont créditées LOSC.
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8 novembre 2019
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Gaeremayn a dit:
Excellent article sur le LOSC féminine et sur Rachel
Bravo