Posté le 25 octobre 2019 - par dbclosc
Un micmac pour Gignac
Fin juin 2007, André-Pierre Gignac est attendu à Lille où il devra confirmer les espoirs suscités par sa saison précédente avec Lorient. Mais au moment où l’affaire est censée se conclure, il s’engage avec Toulouse. Le TFC et le LOSC clament tous deux leur légitimité à recruter le joueur, avec des arguments sur des registres différents.
26 mai 2007, dernière journée du championnat de France. Nicolas Fauvergue s’élève dans la surface, reprend victorieusement un coup-franc d’Obraniak, et Lille arrache le nul. Ce but, dans l’immédiat, fait gagner une place au LOSC et le fait terminer dans la première moitié de tableau, à la 10e place.
Mais ce but va surtout avoir une incidence inattendue sur le mercato du LOSC. Pas parce qu’il change fondamentalement la destinée du LOSC, qui n’avait plus rien à gagner ni à perdre quel que fût le résultat. Mais parce qu’il prive Rennes de tour préliminaire de Ligue des Champions, et y envoie du coup le Toulouse Football Club, qui a battu Bordeaux (3-1), et profite d’une curieuse déroute lensois à Troyes (0-3). Le Téfécé va devoir se renforcer sérieusement durant l’intersaison.
Fin de cycle
La saison 2006-2007 du LOSC a été longue et éprouvante. Pour la deuxième année consécutive, les Dogues ont participé à la Ligue des Champions, et sont cette fois parvenus à sortir des poules, tout en maintenant durant les deux tiers de la saison un rythme qui les auraient certainement envoyés encore en Europe s’ils avaient pu le maintenir jusqu’au bout. Seulement, la fatigue accumulée sur cette saison, les conditions de l’élimination face à Manchester, et une forme de fin de cycle chez ce groupe en pleine réussite depuis 3 ans ont vu le LOSC baisser singulièrement le rythme à partir de février. Si elle était encore 2e après 22 journées, fin janvier, l’équipe n’a ensuite signé que 3 victoires et 3 nuls sur les 16 derniers matches : les joueurs ont terminé sur les rotules. Il est désormais l’heure d’ouvrir un nouveau cycle, avec de nouveaux objectifs et un effectif rajeuni. Comme le résume Claude Puel : « je sais ce que représente un huitième de finale de C1 pour des joueurs, surtout après une élimination pas très catholique contre Manchester, il y a eu une cassure, l’impossibilité de se remobiliser autour du championnat. J’ai juste eu à jauger les joueurs, ceux qui étaient capables de repartir, de remettre les mains dans le cambouis. Je me suis également posé la question à moi-même ». Puel reste, mais prévient « reconstruire un effectif ne se fait pas du jour au lendemain. On repart plus bas que la saison dernière, mais on ne le fait pas sans ambitions ». Quittent le club lors de l’intersaison : Audel, Bodmer, Chalmé, Keita, Odemwingie, Rafael, Tavlaridis, Vitakic. La reprise de l’entraînement est fixée au mardi 26 juin et, à cette date, seuls deux joueurs présentés comme futurs titulaires ont signé au club : Franck Béria (Metz) et Luis Yanes Padilla (Santa Fe). En outre, les jeunes Aurélien Chedjou, Eden Hazard et Adil Rami ont signé un contrat professionnel.
Une grosse révélation 2006/2007
Avec un Mirallas qui a encore du mal à éclore, un Youla rarement convaincant et un Fauvergue qui ne fait pas l’unanimité, le front de l’attaque lilloise, seulement renforcé par un colombien inconnu, semble donc encore largement incomplet. Mais tout va vite s’arranger : le LOSC piste le joueur d’Anderlecht Mémé Tchité, ou alors Nicolae Dica, un attaquant du Steaua Bucarest, pour lesquels il est prêt à miser 7 M€ chacun. Par ailleurs, depuis quelques semaines, voire quelques mois, Lille négocie le transfert d’un attaquant lorientais, révélation de la saison avec 9 buts : André-Pierre Gignac. Pour son quatrième match en L1 et sa première titularisation, il inscrit un triplé contre Nantes, en août 2006. À 22 ans, ces débuts remarquables lui valent une préconvocation chez les Espoirs, et le sélectionneur national, Raymond Domenech, évoque même ses qualités dans une vidéo sur le site de la fédération : « dans l’intelligence du placement, du replacement et du déplacement, il a quelque chose de plus. Il est malin, il sait jouer en fonction des défenseurs adverses. Il sait se positionner, il sait presser. Il m’intéresse de voir comment il va évoluer, comment il va progresser ». Il semble donc qu’on tienne là un futur crack. Lorient a besoin d’argent et va le vendre : de toute façon, « APG » s’est mis à dos une partie des supporters de Lorient en se plaignant du peu de reconnaissance des supporters lorientais, après le dernier match de la saison contre le PSG.
Signe que des négociations sont bien en cours et probablement bien engagées, voilà d’ailleurs quelques semaines qu’il affirme dans la presse son envie de rejoindre un club stable, avec un entraîneur en place depuis plusieurs saisons et qui fait confiance aux jeunes : des caractéristiques qui ressemblent fort au LOSC de l’époque. Il reste un week-end avant la reprise de l’entraînement : l’officialisation du transfert n’est qu’une question d’heures. Un jeune joueur, probablement assez talentueux pour avoir sa place dans une équipe jouant l’Europe, mais pas encore suffisamment pour le top niveau, vers lequel Lille servira de tremplin : ce transfert annoncé s’inscrit logiquement dans la politique mise en place depuis quelques années au LOSC.
Gros plan trouvé sur fclorient.net
Toulouse entre dans la danse
Et pourtant : le dimanche 24 juin, le Toulouse FC fait savoir que Gignac et son agent négocient un contrat de 4 ans avec le TFC. Selon L’Equipe, Lille et Lorient se sont pourtant mis d’accord ce même week-end sur un transfert de 4,5 millions d’euros, transfert qui entérine un pré-contrat signé entre le joueur et le club. André-Pierre Gignac a-t-il oublié qu’il a signé il y a quelques semaines un contrat avec le LOSC ? Ou alors ce contrat n’est pas valable, comme l’affirme Olivier Sadran, président du Téfécé ?
Le président du FC Lorient, Alain Le Roch, confirme un accord avec Lille, au montant annoncé, payable en deux fois, dont un premier versement devant arriver le dimanche matin au club breton ! Il nie également tout accord avec Toulouse. Pour Lille et Lorient, les choses sont donc claires : Gignac est lillois et est attendu par Claude Puel pour la reprise de l’entraînement. Michel Seydoux se montre d’abord confiant et « zen » : « pour nous, c’est clair. On est d’accord avec le joueur et avec le club. Les papiers vont partir et il sera qualifié au LOSC dans les meilleurs délais. De toute façon, les gens de Lorient sont des gens de parole. Il y a cependant une position de Toulouse qui est bizarre. Les méthodes sont étranges… » souligne le président, qui n’exclut pas de saisir le conseil national de l’éthique de la Fédération au sujet des « douteuses méthodes toulousaines ».
Alors, tout va s’arranger ? Non. Car voilà que le joueur lui-même semble avoir changé d’avis, et déclare désormais sa flamme à Toulouse qui, il est bon de le rappeler, signifie « perdre » en anglais : « les deux pistes sont encore d’actualité, c’est vrai, mais j’ai un net penchant pour Toulouse. Je veux venir au TFC. Je suis attiré par le projet sportif du club, le discours des dirigeants. C’est un club en devenir, qui grandit de jour en jour, avec des joueurs de qualité. Et qui va jouer la coupe d’Europe la saison prochaine, ça aussi c’est important », indique-t-il dans La Dépêche du Midi. Par ailleurs, le père de Gignac, qui s’appelle aussi Gignac, estime que les papiers signés avec le LOSC ne sont « pas bons ». Bien sûr : quelle idée de les manger… ? Autre argument : signer à Toulouse rapproche fiston de la famille, qui est à… Marseille. Et jouer immédiatement la Ligue des Champions est un argument sportif qu’on peut comprendre, pour qui a déjà donné dans le ventre mou et préfère donc rejoindre, dans l’immédiat, un éphémère gros.
Une mauvaise ligne (de conduite)
Comment expliquer un tel revirement ? Pour Michel Seydoux, c’est l’appât du gain qui a fait changer d’avis Gignac, qui souhaiterait dès lors s’empiffrer. Il évoque tantôt un salaire « deux fois supérieur », tantôt « multiplié par 4 ». Bon faudrait savoir, mais en tout cas c’est plus. Du côté de Toulouse, on prétend que le salaire n’a rien à voir là-dedans, et le club se fend même d’un communiqué le dimanche après-midi pour apporter quelques précisions :
« Le TFC a ouvert les discussions avec le joueur après avoir informé le FC Lorient, et après près de 10 jours durant lesquels se sont déroulés un certain nombre de rendez-vous et d’aller-retour.
_Le TFC, respectueux des règlements de la LFP a pris soin de faire vérifier que le joueur était officiellement sous contrat avec Lorient.
_Conformément avec le Règlement de la LFP, le TFC rappelle qu’il ne signera pas de contrat sous seing privé avec un joueur professionnel. Les accords ne peuvent être conclus qu’à la signature des documents de contrat et de mutation officiels, issus des systèmes informatiques de la LFP.
_Rien n’indique officiellement qu’André Pierre Gignac ne pouvait, avec l’aval de Lorient, s’engager dans un autre club.
_Pour être validée, une mutation doit être conforme au règlement de la LFP et être visée par l’ensemble des parties, ce qui n’est pas le cas.
En conclusion si le LOSC avait paraphé des documents officiels et légaux avec le joueur et/ou le FC Lorient, le TFC n’aurait pas poursuivi de discussions avec le joueur Andre Pierre Gignac.
Enfin le TFC tient à stipuler que lors des derniers jours, les discussions n’ont pas porté sur les conditions salariales par ailleurs inférieures à nos concurrents, mais sur le projet sportif, les infrastructures et le plan de carrière du joueur.
Le TFC a confiance dans la juridiction sportive et saisira si nécessaire la commission juridique de la LFP ».
Il y a à boire et à manger dans ce communiqué mais, en résumé, Toulouse estime être dans son bon droit : André-Pierre Gignac est un joueur transférable, son club et lui-même sont ouverts à un transfert à Toulouse, et le club n’a forcé personne. Le communiqué est intéressant en ce qu’il semble éclairer la situation : on note l’usage récurrent des termes « officiel » et « officiellement », ce qui laisse entendre qu’il existerait d’autres documents, officieux ceux-là, c’est-à-dire probablement non juridiques, autrement dits signés ou conclus d’une autre manière, sur la base d’un engagement moral.
Le dimanche soir, Gignac s’exprime sur RTL et confirme que la piste toulousaine est très chaude : « j‘ai une parole, j’ai dit que j’allais m’engager avec le LOSC. Mais après il y a des propositions qu’on ne peut pas refuser. Je tiens à le dire, ce n’est pas financier. Je touche moins à Toulouse qu’à Lille. Elie Baup m’a dit comment il comptait m’utiliser, à l’inverse de Claude Puel. J’attends encore son appel. Je sais que je n’ai pas eu de parole. J’en suis désolé pour le LOSC. Mais c’est aussi un peu de leur faute de ne pas m’avoir contacté, de ne pas m’avoir rassuré ». Dire à quelques secondes d’intervalle qu’on a une parole puis que finalement on n’en a pas, c’est une belle performance. Ces dires confirment en tout cas l’existence d’un « contrat moral », écrit ou oral, entre le LOSC et Gignac, une forme d’engagement sur laquelle APG s’assoit quand lui arrive la proposition toulousaine. Il reproche en outre au club lillois un manque d’attention, qui semble contradictoire avec les garanties de stabilité et d’ambition que semblait lui inspirer le club lillois quand il se répandait dans la presse quelques semaines auparavant. En tout cas, ces déclarations publiques semblent rendre caduque l’éventualité d’un transfert à Lille. Pour Michel Seydoux, c’est dur : « on se passerait bien de ce genre de péripéties. Cela ressemble fort à une entreprise de déstabilisation. Je me souviens que c’est grâce à nous que Toulouse participe à la Ligue des Champions, et M. Sadran devrait conserver son sang-froid ». Bon, les 58 points du TFC ne sont pas tous dus au LOSC, mais on a compris l’idée, d’où ce rappel un peu mesquin.
Lundi 25 juin, Gignac est Toulousain
Le lundi 25 au soir, un communiqué tombe : André-Pierre Gignac s’est engagé pour 4 ans avec Toulouse. Le président Sadran est satisfait : « c’est une affaire réglée. Lorient a signé l’avis de mutation du joueur. Gignac a signé un contrat de quatre ans en bonne et due forme. J’avais averti Lorient, au préalable, mais voilà quinze jours que l’on discutait avec le joueur. Je n’ai rien piqué à personne. On a fait les choses dans les règles ».
Gignac dans la ville rose, Seydoux est morose : il trouve l’opération « contraire à l’éthique et à la morale » ce qui déplace encore le débat hors du terrain légal. Officiellement, Gignac est toujours attendu à Lille pour la reprise de la saison, mardi matin. Dans les faits, on doute désormais sérieusement de sa présence. En tout cas, la Voix du Nord trouve là de quoi s’emballer dans un mercato relativement morne : « l’imbroglio Gignac pimente le retour du LOSC à l’entraînement ». Évidemment, Gignac ne vient pas.
Qui croire ? Et les Lorientais là-dedans ? Le club breton se refuse à toute polémique : « Lorient a signé une convention avec Toulouse pour la mutation de Gignac lundi soir vers 20h00. Les difficultés survenues lors de ce transfert ainsi que les retards et contradictions n’étaient pas imputables à Lorient, mais au joueur, à son entourage, ainsi qu’à Toulouse et Lille », se défend-il ; « par ailleurs les différents montants annoncés dans les médias sont inexacts. Le FC Lorient Bretagne Sud ne souhaite pas communiquer sur le montant des transactions ». on sait toutefois, selon Roland Bourse, chargé du recrutement, que le montant du transfert est « la copie conforme de ce qu’a proposé le LOSC ». À propos d’éventuelles poursuites juridiques du LOSC, il conclut ainsi : « On sait ce qu’il s’est passé, mais c’est un problème entre le joueur, Lille et Toulouse. Lorient n’est pas impliqué dans la polémique et se souhaite pas se prononcer par respect pour les deux clubs. Pour Lorient, c’est une affaire qui est terminée, ce n’est plus de notre ressort ».
Contrat, comptera pas
Michel Seydoux se drape dans ses principes : « notre aventure fait qu’une certain nombre de choses sont acceptables et d’autres moins. J’ai développé et je développe des règles d’éthique et de morale qui sont infranchissables. Tant que je serai au LOSC, mes collaborateurs seront respectés. Je ne raconterai pas ce qu’il s’est passé en détail car cela concerne la Commission juridique de la Ligue. Nous avions un document écrit du joueur et un accord avec lui ». La Commission juridique de la Ligue nationale, dont la saisine est automatique, statuera mi-juillet sur la validité du transfert.
Alors, qu’en était-il de ce pré-contrat avec Lille ? À vrai dire, le dossier est encore flou aujourd’hui. La Ligue Nationale n’a pas remis en cause la validité du transfert. Compte tenu de cette décision, plusieurs hypothèses, qui ne sont pas exclusives les unes des autres, se présentent :
_Il n’y avait aucun accord avec qui que soit, et le LOSC a tenté un coup de bluff en voyant le TFC lui passer devant (hypothèse peu probable)
_le LOSC n’aurait pas respecté la procédure en négociant avec le joueur avant d’en informer son club.
_Si un contrat (qu’il soit oral ou écrit) a été conclu entre le LOSC et Gignac, il n’a pas de valeur juridique et repose dès lors unqiuement sur la bonne volonté et l’éthique des deux parties.
_La Voix du Nord pointe le lenteur du LOSC dans les négociations. Comment expliquer que Toulouse ait réglé en quelques jours un dossier sur lequel le Lille était depuis des semaines ?
Michel Seydoux ne décolère pas après la décision de la Ligue. Contrairement à Gignac, il ne mange pas de ce pain-là : « je trouve inadmissible que des gens présents au bureau de la Ligue cautionnent ces pratiques. Il faut réformer les règles. Ce qu’il s’est passé n’est pas bon pour le Football et pour sa publicité. Nous devons faire un sport cohérent et sympathique et non alimenter des faits inintéressants humainement parlant. Un certain nombre de règles ont été bafouées ».
Conséquence logique : la ville de Gignac, dans l’Hérault, ne fait pas partie du guide du routard consacré au pèlerinage des villes qui doivent leur nom au LOSC. Et Lille, outre le recrutement de Patrick Kluivert dans un autre registre, jette son dévolu sur un Doukisor du nom d’Emra Tahirovic.
Un peu de rab
Voici une sorte d’épilogue, qui montre que l’affaire a laissé des traces du côté de A-P. Gignac. En 2009, Lyon manifeste son intérêt pour l’attaquant, Toulousain depuis 2 ans, et qui a pris une autre envergure : il est devenu un joueur de poids, international A depuis mars. Selon le directeur sportif de l’OL, Bernard Lacombe, le transfert est en bonne voie : « le joueur a envie de venir chez nous. On en a parlé avec lui, son agent et son papa ». Cette fois, c’est au tour d’Olivier Sadran de prendre la mouche afin que son joueur ne lui passe pas sous le nez : « je n’ai pas de commentaire particulier à faire, dans la mesure où il n’y a pas de rapprochement à envisager. À partir du moment où le joueur a prolongé , il n’y a pas de négociation possible ». Mais Lyon insiste et l’affaire tourne au vinaigre : Sadran saisit la LFP et ressort des communiqués. S’adressant aux dirigeants de l’OL, il déclare : « il y a quelques jours, vous nous avez demandé, par fax, la permission de rentrer en contact avec André Pierre Gignac. Nous vous avons alors répondu que cela n’avait pas d’intérêt ni de sens puisque nous ne souhaitions pas nous en séparer. Or, nous apprenons, malgré nos échanges, que vous annoncez sur le site lequipe.fr, avoir trouvé un accord avec le joueur et son entourage. Il est surprenant qu’un club de votre standing ne respecte pas les règles fondamentales qui régissent le football professionnel. Vous comprendrez que malheureusement et malgré les excellentes relations entre nos deux clubs, nous sommes dans l’obligation de saisir les instances compétentes sur ce dossier Nous vous demandons de prendre acte qu’André Pierre Gignac n’est pas à vendre. ».
Ayant appris de sa mésaventure lilloise, André-Pierre Gignac, cette fois soucieux de ménager la chèvre qu’il est et le chou rouge, n’ira pas au bras de fer, même s’il aime les épinards et souhaite effectivement rejoindre Lyon : « je veux que les choses se passent calmement. Je ne veux pas partir comme un mercenaire. Je souhaite qu’on se mette autour d’une table1 et qu’on discute. Je sais que cela s’est mal passé entre Lille et Toulouse, lorsque j’ai quitté Lorient. Je n’ai pas envie de revivre la même chose ».
Revenant sur ce micmac en 2010 et revenant sur une rumeur lancée par Luis Fernandez à propos d’une possible signature de Gignac à Lille, Michel Seydoux commentait : « ce que fait aujourd’hui Gignac ne m’intéresse pas ».
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