Posté le 6 décembre 2019 - par dbclosc
Qui a marqué le premier but du LOSC ?
Question simple, réponse complexe. Si on peut à peu près s’entendre sur ce qu’on entend par « but », la controverse porte plutôt sur ce qu’on entend par « premier » et par « LOSC ». Du coup, on vous propose 10 réponses, prétextes à une petite promenade généalogique.
Les historiens du LOSC, les journalistes, les ouvrages consacrés au club, les souvenirs des anciens divergent parfois à propos de l’origine du LOSC, et les quelques incertitudes qui demeurent peuvent être imputés d’une part à la complexité de l’opération de la fusion entre OL et SCF en 1944 ; et d’autre part à un manque de détails dans les sources documentaires, les journaux de l’époque relatant bien plus longuement, et logiquement, les actualités militaires et politiques liées à la Libération du pays. Si bien qu’il reste délicat de relater précisément aujourd’hui les rapports de force qui ont présidé à la décision finale, ou les atermoiements qui ont rythmé les mois d’août, septembre, octobre et novembre 1944 quant au visage que prendrait le grand club lillois, atermoiements que l’on sent bien quand la presse de l’époque annonce tantôt la formation d’un grand club lillois, tantôt la reconstitution de l’OL et du SCF, sans davantage de précision sur ce qui a motivé ces brusques virages.
Toutefois, l’histoire retient une version simplifiée des choses, sur laquelle on peut s’accorder car elle correspond en effet à une certaine réalité : le LOSC s’est formé en 3 temps.
D’abord, le 23 septembre 1944, un accord, non officiel, est trouvé entre les dirigeants du SCF et de l’OL pour la fusion entre les deux clubs rivaux. Ce club s’appellera « stade Lillois », appellation dont on trouve déjà la trace en août 1944, quand les premières rumeurs de concrétisation de la fusion étaient annoncées.
Le 10 novembre 1944, l’accord est renouvelé, alors qu’il avait été sérieusement remis en question depuis le 23 septembre. Le « Stade Lillois » s’appelle désormais « LOSC ».
Le 25 novembre 1944, l’accord est juridiquement officialisé.
Puisqu’on a des dates, on va alors pouvoir répondre à notre question : qui est le premier buteur du LOSC ?
Solution 1 : Jean Baratte (contre Le Havre, 12 novembre 1944)
Logiquement, le premier buteur du LOSC serait le premier qui a marqué pour le club après l’officialisation du nom « LOSC ». Et, si l’on soutient cette hypothèse, il faut alors regarder le match joué le dimanche 12 novembre 1944. Au stade-Henri Jooris, le LOSC s’impose contre Le Havre… 9-2 ! Voilà des débuts fracassants. Si l’on retient principalement de ce match qu’il a vu René Bihel marquer à 5 reprises, c’est bien Jean Baratte qui a ouvert le score contre les Normands, déjà salement bombardés deux mois auparavant.
Ainsi, Jean Baratte, premier buteur du LOSC, semble de prime abord la version la plus défendable pour répondre à notre interrogation. Et comme il est le meilleur buteur de l’histoire du club, la dimension symbolique est également présente. Dans le cadre des 75 ans du LOSC, c’est d’ailleurs l’information que nous avons transmise au club, qui l’a tweetée, avec une formulation suffisamment prudente. Voilà donc sur quoi nous nous sommes basés.
Solution 2 : René Bihel (contre CA Paris, 5 novembre 1944)
Mais au vu de la construction juridique du LOSC, on peut aisément comprendre qu’on puisse faire un autre choix pour déterminer le « premier buteur » du LOSC. Puisque le LOSC est la même structure que le « Stade Lillois », puisque les joueurs sont les mêmes, après tout, ne faut-il pas considérer que le premier buteur du LOSC est le premier buteur du Stade Lillois ? En l’occurrence, Lille avait commencé le championnat sous l’appellation « Stade Lillois », une semaine avant ce match contre Le Havre, c’est-à-dire le 5 novembre 1944. Ce jour-là, en déplacement au CA Paris, le Stade Lillois s’impose 2-1, avec un premier but signé René Bihel, à la 13e minute de jeu.
Solution 3 : Jean Baratte (contre une sélection anglaise, 24 septembre 1944)
Si on prend comme premier buteur du « LOSC » le premier buteur du Stade Lillois, pourquoi ne pas alors prendre en compte les matches amicaux ?
En cette rentrée 1944, le temps que l’on réorganise le championnat, que l’on abandonne les équipes fédérales imposées par le gouvernement de Vichy, le football reprend tardivement (ce qui explique d’ailleurs que le championnat n’ait repris qu’en novembre). Nous avons trouvé la trace du premier match amical joué par le Stade Lillois : le 24 septembre 1944. Depuis quelques jours, avant même que l’annonce de l’accord de fusion ne soit annoncé, le Stade Lillois existe de fait, et s’entraîne ainsi une majeure partie de la défunte équipe « Lille-Flandres ». Au stade Henri-Jooris, ce match amical est très particulier puisqu’il oppose le Stade Lillois à une sélection britannique dont les éléments ont été choisis, par George Berry himself, parmi les unités militaires qui stationnent dans la région. La Voix du Nord indique même que des petites confrontations ont déjà eu lieu lors de sessions d’entraînement au stade Jules-Lemaire (et donc on pourrait trouver un autre buteur!). Cette fois, le match est payant, et sa recette ira au Forces Françaises Intérieures tombées pour la Libération de Lille.
Pour être plus précis, un premier match oppose à 14h15 des amateurs du Stade Lillois à une première sélection britannique. On trouve dans cette équipe lilloise, entre autres, les dénommés Leporcq, Mahieu, Van Velle, Deschodt, Hoden, Dietrich, Cheuva, Kretzschmar, De Cecco, Secq, Waggi, Stricanne, Kherkhove et Debruyckere. Combien ça a fait ? La Voix du Nord ne nous l’indique pas et préfère s’attarder sur la deuxième confrontation, celle de 16h00, où joueront les professionnels. « Par un temps déplaisant », le Stade Lillois l’emporte 3-1. En face, des professionnels, tels que Greenwood (Chelsea) ; Day, de Southampton ; Shotton, de Wrexham ; Hastié, de Raith-Rovers ; et des amateurs « comme l’étonnant gardien de but, Cotteral ». Bon alors, et le premier buteur lillois ? Jean Baratte, 11e minute !
Solution 4 : Jean Baratte (contre Nice-Côte d’Azur, 5 septembre 1943)
Bon, mais puisque qu’on vous écrit que le LOSC est issu du Stade Lillois, lui-même déjà sacrément inspiré de l’équipe fédérale « Lille-Flandres » de la saison 1943-1944, ne faut-il pas se dire que le premier buteur du LOSC est en fait le premier buteur de « Lille-Flandres » ? Pour rappel, cette équipe, imposée par Joseph Pascot, ministre de Vichy, réorganise le championnat national en faisant des footballeurs des fonctionnaires, contre une professionnalisation privée jugée immorale. Sans logique sportive ou historique, ce championnat crée de toutes pièces des équipes telles que « Lens-Artois », « Clermont-Auvergne » ou « Rennes-Bretagne ».
Si l’on regarde la première composition de l’équipe « Lille-Flandres », il y a franchement de quoi y voir une large ossature du futur LOSC. C’était contre « Nice-Côte d’Azur », le 5 septembre 1943 :
Darui – Jadrejak, Decreton – Bourbotte, Stefaniak, Somerlynck – Bihel, Tancré, Baratte, Urbaniak, Lechantre.
On trouve donc dans cette compo des joueurs de l’OL (Darui, Lechantre, Baratte), du SCF (Bourbotte, Jadrejak, Somerlynck, Bihel, Tancré), qui joueront tous ensuite au LOSC, ainsi que Jadrejak et Stefaniak, futurs loscistes. En fait, seul Urbaniak (Excelsior Roubaix) n’est ni ancien ni futur Dogue. Alors, cette fusion imposée, c’est déjà le LOSC ? On peut le défendre. Dans ce cas, qui a marqué le premier but ce jour là ? C’est Jean Baratte, qui signe un doublé et permet une victoire des « Lillois » (2-1).
Solution 5 : René Bihel (contre Lens-Artois, 29 août 1943)
Comme on l’a fait avec le Stade Lillois, autant remonter aux matches amicaux ! Si le LOSC est le Stade Lillois, qui est Lille-Flandres, alors le premier buteur du LOSC est le premier buteur des matches d’avant-saison 1943-1944 ! Vous suivez ?
Le premier match amical de « Lille-Flandres » s’est déroulé au stade Henri-Jooris, le 29 août 1943. L’équipe n’est pas encore entièrement contituée et est alors renforcée de deux des éléments de son adversaire du jour, Lens-Artois : Georges Fougnies et Eugène Battut.
Voici l’équipe alignée : Darui – Somerlynck, Decreton – Merjean, Stefaniak, Jadrejak ; Bihel, Baratte, Battut, Urbaniak, Fougnies.
Score final 1-1. Le but de Lens-Artois a été marqué par Stanis (18e), tandis que Lille-Flandres a égalisé par René Bihel (80e), à la dernière minute, puisque l’arbitre a fait jouer 2 périodes de 40 minutes.
Alors, on a fait le tour ? Non, pas encore. Rappelez-vous ce que nous écrivions plus haut. Si on s’accorde le 10 novembre sur l’appellation « LOSC », ce nom n’est enregistré officiellement que le 25 du même mois (c’est-à-dire novembre). Faut-il alors considérer que le premier but du LOSC est postérieur à cette date ? Ça se défend aussi. Nous défendons tout ici, tels des Jacques Vergès du ballon rond.
Solution 6 : Jean Lechantre (contre le Red Star, 26 novembre 1944)
Dès lors, il faudrait regarder le premier match joué après le 25 novembre. Il s’agit d’un Lille/Red Star, le 26 novembre, 4e journée du championnat. Alors que la Voix du Nord annonce que grâce à son « jeu plus rapide », Lille devrait s’imposer, il n’en est rien : le Red Star vient gagner 2-1 au stade Henri-Jooris. Et pourtant, le LOSC avait ouvert le score. Le buteur ? D’après la Voix du Nord du 28 novembre, 1944, « Nuévo concéda un corner que Lechantre tira au cordeau. Et trois hommes tombèrent en masse sur la balle, dans la cage, écrasant le cuir de leurs corps nerveux ! Lille comptait un but ». Hé ben. Bon, alors soit on dit qu’on ne sait pas, et on lance un appel à ceux qui ont la réponse ; soit on considère que le but est accordé à Lechantre, ce qui est par ailleurs fort possible, car nous avons des stats sur les buteurs de la saison 1944/1945 qui lui accordent plus de buts que ce que nous lui trouvons, pendant que, de notre côté, ce but n’est pas attribué.
Voilà. 6 solutions. C’est tout ? Non.
Si le championnat 1944/1945 s’est déroulé tant bien que mal, il est considéré comme le dernier championnat dit « de guerre », et n’était pas un championnat « national » : les clubs étaient répartis en 2 groupes, et le LOSC était dans le groupe « Nord ». Autrement dit, officiellement, ce championnat n’est pas pris en compte, et Rouen n’est pas champion de France 1945. Nuls et non avenus donc, les buts de Baratte, Lechantre et autre Bihel. Cette non-officialisation explique par exemple qu’on n’accorde à Jean Baratte « que » 218 buts marqués avec le LOSC : c’est parce que ses 10 buts en championnat de la saison 1944-1945 ne sont pas pris en compte. C’est ce qu’a fait la Voix du Nord en novembre 2019 dans son hors-série pour les 75 ans du club. En revanche, le LOSC, dans LOSC In The City n°38, a bien indiqué 228 buts pour Barrate, en prenant en compte, sur nos indications, cette saison 1944/1945. Et donc vous imaginez aisément que le nombre total de buts de Baratte est encore supérieur, puisque nous ne prenons pas en compte les performances de « Lille-Flandres ».
Il nous resterait donc encore 2 solutions pour déterminer le premier buteur du LOSC : s’il faut prendre en compte la première saison « officielle », c’est-à-dire la première saison d’un championnat qui s’est déroulé à l’échelle nationale, alors notre premier buteur du LOSC est soit le premier buteur d’un match d’avant-saison, soit le premier buteur d’un match officiel de la saison 1945/1946.
Solution 7 : Jean-Jacques Kretzschmar (contre Valenciennes, 12 août 1945)
Le LOSC reprend l’entraînement début août 1945. Le 5, un premier amical est organisé à Henri-Jooris. Il est nommé « possibles contre probables » : il faut comprendre par là qu’il s’agit d’une revue d’effectif qui permettra de déterminer, parmi l’ensemble de l’effectif, le 11 type. Si la Voix du Nord nous offre un commentaire sur quelques joueurs (on apprend ainsi que « Grimonpont, Cappelle, Walter et Dubrucq seront des possibles sous peu ») nous n’avons pas trouvé le résultat du match, et avouons qu’une telle opposition interne est trop particulière pour qu’on la prenne en compte. La première opposition amicale de cette saison contre un autre club est située le 12 août, contre l’USVA au stade Nungesser. Le match se termine par un prolifique 5-5. Le premier buteur du match est le Lillois Jean-Jacques Kretzschmar.
Solution 8 : François Bourbotte (contre Cannes, 26 août 1945)
Quant au championnat, et donc au premier match officiel de cette première saison officielle, ça se passe le 26 août. Le LOSC reçoit Cannes-Grasse, l’occasion de revoir une ville du Sud, ce qui n’était pas arrivé ici depuis quelques années. Avec de nombreux absents (Bihel, Baratte et Vandooren, soldats en Allemagne), le LOSC est mené à la mi-temps (0-1). Mais les Dogues égalisent par leur capitaine, François Bourbotte, dès la 49e minute, avant de dérouler (5-1).
Solution 9 : René Bihel (contre Saint-Quentin, 7 janvier 1945)
Dernière (?) astuce, et donc dernière (?) proposition : si le championnat 1944/1945 n’est officiellement pas homologué, la coupe de France, elle, l’est. Le premier buteur du LOSC serait donc le premier buteur de la saison 1944/1945, mais en coupe de France !
Auquel cas, il faut retourner au 7 janvier 1945, date où le LOSC entame la compétition. À Fives, contre Saint-Quentin, le LOSC signe la plus éclatante victoire de son histoire en match officiel : 12-1 ! Et c’est René Bihel, auteur de 7 buts ce jour-là, qui marqué le premier.
Solution 10 : le Buteur inconnu
Allez, ce n’est pas fini. Sur les conseils avisés de Maxime Pousset, nous pouvons émettre une dernière suggestion : le premier buteur du LOSC serait le premier buteur des clubs « fusionnés », à savoir l’Olympique Lillois ou le SC Fives. Et comme l’OL est plus ancien (création en 1902), il faudrait alors prendre en compte son premier buteur.
L’hypothèse n’est pas si farfelue que ça : c’est d’ailleurs une version défendue par Thierry Berthou, historien de formation, qui s’est notamment intéressé au cas du PSG, et qui estime que, contrairement à l’idée répandue selon laquelle le club de la capitale aurait été fondé en 1970, ses origines remonteraient plutôt à… 1904. Pourquoi cette date ? C’est l’année de fondation du Stade Saint-Germain, qui s’est ensuite allié avec le Paris Football Club en 1970 pour former le PSG. Pour T. Berthou, changer de nom, trouver des nouveaux investisseurs ou déposer le bilan n’entraînent pas la création d’un « nouveau » club.
Les histoires officielles des clubs de foot s’écrivent sans règle précise, et il est alors difficile de trouver une ligne de conduite unique dans cette (ré)écriture permanente : en 2000, l’ATAC, le club de Troyes, est devenu l’ESTAC, et tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit du même club ; même procédé pour le Red Star, club de Seine-Saint-Denis, qui a changé neuf fois de nom depuis 1897. On trouve parfois de drôles d’incohérences : ainsi, nos voisins valenciennois, à travers le VAFC, existent officiellement depuis 1996, après le dépôt de bilan de l’USVA. On lui conserve toutefois son titre de champion de France de L2 de 1972…
En ce qui concerne le LOSC, tout le débat est de savoir si la fusion entre l’OL et le SCF en 1944 s’apparente à la création d’un nouveau club, ou à la continuation du club originel par d’autres moyens.
Nous n’avons pas trouvé le premier buteur de l’OL. En attendant de le trouver, si on rendait hommage au buteur inconnu qui, sur le modèle du soldat inconnu qui commémore les soldats morts pour la France au cours de l’histoire, commémorerait tous les buteurs du LOSC au cours de l’histoire ? Bon, le problème est qu’il y aurait un intérêt quasi-mystique à ne jamais trouver son identité, ce qui va à l’encontre de nos actives recherches. On vous tient au courant !
La victoire en coupe de France 1947 est l’occasion pour quelques Dogues de se distinguer en revendiquant le titre de « Premier buteur du LOSC » lors du tour d’honneur. « C’est moi ! C’est moi » hurlent-ils. Le vote du public ne parvient pas à départager les concurrents.
Cet article à la fois pédagogique et amusant rappelle que les statistiques diffèrent selon les références que l’on prend, et notamment les bornes temporelles. Dans cette période, avec le LOSC, c’est particulièrement éloquent : 10 solutions qui varient selon que l’on s’intéresse à des critères juridiques (la création du LOSC, elle-même sujette à interprétation, avec ses « ancêtres » historiques : l’officiel, le Stade Lillois voire l’OL ; et l’officieux, « Lille-Flandres »), institutionnels (la prise en compte des compétitions par les instances officielles) ou plus symboliques (un but est un but).
On résume :
Solution 1 : Jean Baratte (contre Le Havre, 12 novembre 1944)
> Premier but en championnat avec l’appellation « LOSC ». Championnat non homologué.
Solution 2 : René Bihel (contre CA PAris, 5 novembre 1944)
> Premier but en championnat du « Stade Lillois », futur LOSC quelques jours plus tard
Solution 3 : Jean Baratte (contre une sélection anglaise, 24 septembre 1944)
> Premier but en amical avec l’appellation « Stade Lillois »
Solution 4 : Jean Baratte (contre Nice-Côte d’Azur, 5 septembre 1943)
> Premier but en championnat de l’équipe « Lille-Flandres », à l’ossature très losciste.
Solution 5 : René Bihel (contre Lens-Artois, 29 août 1943)
> Premier but en amical de l’équipe « Lille-Flandres », à l’ossature très losciste.
Solution 6 : Jean Lechantre (contre le Red Star, 26 novembre 1944)
> Premier but du LOSC après l’officialisation juridique
Solution 7 : Jean-Jacques Kretzschmar (contre Valenciennes, 12 août 1945)
> Premier but du LOSC en amical en préparation d’une saison homologuée
Solution 8 : François Bourbotte (contre Cannes, 26 août 1945)
> Premier but du LOSC en championnat dans un championnat homologué
Solution 9 : René Bihel (contre Saint-Quentin, 7 janvier 1945)
> Premier but du LOSC en coupe, dans une compétition homologuée
Solution 10 : le Buteur Inconnu
> Premier buteur de l’OL, plus ancien ancêtre du LOSC.
Le récapitulatif autrement, sous la forme de ce tableau :
On vote ?

2 commentaires
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11 juin 2020
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Benoit Laignel a dit:
Pour moi le stade lillois et le LOSC est un seul et même club, qui a juste changé de nom (comme l’exemple de l’ATAC devenu ESTAC, cité en fin d’article).
L’équipe fédérale de Lille-Flandres est difficile à prendre en compte, du fait de son statut qui n’en fait pas un club, et aussi du fait de son « effectif » et des décisions qui ont conduit à la création de ce type d’équipes.
Enfin, le LOSC est bien issu de la fusion de l’OL et du SCF, mais n’est pas le prolongement de l’un d’entre eux (d’ailleurs le titre de 1933 n’est pas attribué au LOSC). C’est différent du PSG et du Stade Saint Germain, car le Paris FC de l’époque était un truc créé de toutes pièces, qui n’avait même pas d’équipe, juste les statuts sociaux. Du coup la structure du club « PSG » peut être considéré comme la continuité de celle du stade Saint Germain. Mais ça me semble difficile d’avoir le même raisonnement au sujet de l’OL, du SCF et du LOSC…
A mon avis donc, c’est Jean Baratte notre premier buteur, contre la sélection anglaise (si on inclus les matches amicaux) ou contre le CA Paris le 05/11/1944 (si on ne compte que les matches de compétition).
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7 décembre 2019
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Stéphane H a dit:
Forcèment Jean Baratte si on parle du LOSC, LOSC-HAC étant le premier match officiel du LOSC, du moins sous ce nom…