Posté le 24 décembre 2019 - par dbclosc
Esprit de Noël : les cadeaux de l’adversaire
Certains adversaires du LOSC n’ont pas attendu Noël pour être d’une grande générosité.
En dépit du complot permanent qui pèse sur lui, le LOSC dispose de quelques agents qui tentent de le contrer, ou au moins de le minimiser. Nous avons ainsi déjà évoqué le fait que le LOSC a quelques copains chez les arbitres. Eh bien figurez-vous Arsène que certains adversaires (joueurs) font parfois la preuve de leur appartenance à cette internationale anti-complotiste. Parmi eux, Sonny Anderson, qui rate sous ses pénos contre nous ; mais aussi d’autres, souvent attaquants, qui « manquent l’immanquable » ou « un but tout fait », et d’autres qui servent nos attaquants dans d’excellentes conditions ou envoient directement le ballon dans leur propre but. Petit rappel de quelques-uns de ces cadeaux sur ces dernières années, par ordre chronologique. Et merci hein !
Bernard Lama (PSG), 27 avril 1996
Lillois un jour, Lillois toujours : telle est la devise de Bernard Lama. Même quand il a porté les couleurs du PSG, ce bon vieux Bernard n’a pas hésité à filer un coup de pouce à son ancien club, en contribuant largement à ce qu’il ne soit pas relégué en D2 à l’issue de la saison 1995/1996. Prenez un Patrick Collot excentré et faites-lui faire un puissant centre-tir : Bernard se charge du reste en boxant le ballon dans son but ! Ce but, on en a parlé maintes fois, avec le principal intéressé, Patrick Collot, ou avec Roger Hitoto, également sur le terrain ce jour-là. Le LOSC s’impose et se maintient une semaine plus tard. Merci, Bernard.
Fabien Lefèvre (Montpellier), 19 octobre 1996
Une fois n’est pas coutume, le LOSC réussit plutôt son début de saison. Après 12 journées, il est 10e, avec une bonne avance sur la zone de relégation. Cette place confortable est sutrtout due à un bon parcours à Grimonprez-Jooris : en 7 matches à la maison, Lille en a gagnés 4, et a concédé 3 nuls. En revanche, c’est plus compliqué à l’extérieur, où le LOSC n’a pris que 2 points en 5 matches. La première victoire sera à l’issue de ce déplacement à Montpellier, grâce au premier but en D1 de David Garcion, et quel but ! Une puissante frappe de 30 mètres, en pleine lucarne de Bruno Martini, dès la 70e seconde.
Ce sera le seul but du match. Et pourtant, il y aurait dû en avoir un autre. Montpellier pousse et, à la 68e minute, un centre de la gauche est repris à 9 mètres du but par Bakayoko : Aubry s’envole mais il est trop court. Fort heureusement, le ballon frappe la transversale. Mais il rebondit juste devant la ligne, où se trouve Fabien Lefèvre… qui marche sur le ballon, tombe lamentablement et s’encastre sur le poteau gauche tout en essayant de contrôler le ballon, qu’il parvient à mettre à côté. Miracle. Première victoire du LOSC à l’extérieur. La saison finira mal, mais merci Fabien.
_Président, qu’avez-vous en cadeau ?
_Un parapluie Vahid ! En cas d’eau, un parapluie… ah, ah !
Maksym Levitsky (Saint-Etienne), 17 septembre 2000
Ce soir à Geoffroy-Guichard, Grégory Wimbée est dans un grand jour. On ne peut pas en dire autant de son homologue stéphanois. Alors que les Verts mènent 1-0 grâce à Alex et que l’on s’approche de la pause, le gardien Ukrainien reçoit un ballon en retrait suite à une touche de Kvarme. Il contrôle une première fois tranquillement du pied droit. Djezon Boutoille vient faire le pressing. Levytsky pousse légèrement le ballon en avant, mais un peu trop pour assurer un dégagement : son dégagement, contré par Djezon, atterrit directement sur Beck qui, surpris, n’a plus qu’à mettre la tête d’un réflexe, et la balle termine tranquillement sa course dans le but vide. Score final : 1-1. Merci, Maksym.
Pierre Issa (Marseille), 22 octobre 2000
L’OM est présenté à l’intersaison comme une attraction de ce championnat, notamment avec ses recrues brésiliennes (dont son entraîneur Abel Braga). Résultat, avant de recevoir Lille, surprenant promu, les Marseillais sont 14e (sur 18). Arrive alors un joker : George Weah, qui connait sa première titularisation contre les Dogues, pour la 12e journée de D1. Mais la vedette du soir, c’est Pierre Issa, défenseur Sud-africain qui s’est déjà distingué en marquant 1 but et demi contre son camp en coupe du monde en faveur de la France, lors du match d’ouverture des Bleus en 1998. À la 66e minute, il contre une attaque des Dogues en chipant le ballon à Ted Agasson. Alors qu’il n’y a plus qu’à relancer, Pierre Issa se vautre lamentablement , et le pire est bien qu’il tente de courir sur les genoux. N’Diaye récupère et Beck conclut, ce sera le seul but du match, que nous avons bien placé dans notre Top 18 des buts à la con du LOSC.
Des images vraiment pénibles. Mais il y a pire.
Quelques minutes après, l’OM a l’occasion d’égaliser. Le coup-franc de Marcelinho est difficilement repoussé par Greg Wimbée, qui ne peut écarter le danger. Le ballon revient sur… Pierre Issa, à 6 mètres, face au but et au gardien couché. Son immonde plat du pied est si peu cadré qu’il file vers le poteau de corner. Lille s’impose 1-0. Merci Pierre.
Olivier Monterrubio et Severino Lucas (Rennes), 25 novembre 2001
3 jours après être allé gagné sur le terrain de la Fiorentina en 16e de finale aller de coupe de l’UEFA, le LOSC reçoit Rennes. En championnat, les Dogues ont connu leurs deux premières défaites de la saison lors des deux journées précédentes (à Lyon puis à Auxerre). Les voilà 4es. Mais à domicile, c’est carton plein : 6 matches, 6 victoires. Mais le match aurait pris une autre tournure si, dès la 5e minute, après déjà quelques occasions lilloises, Rennes avait marqué sur une double occasion en or : centre de la droite, reprise de Monterrubio à 3 mètres du but : sur le poteau ; à la retombée, Lucas, à 1 mètres, est surpris que le ballon lui revienne et place un plat du pied-insécurité à côté. Score final : 1-0 pour Lille. Merci, Olivier et Severino.
Flavio Roma (Monaco), 14 février 2004
Monaco est largement en tête du championnat, avec 7 points d’avance sur ses premiers poursuivants, Lyon et Auxerre, et s’apprête à faire une remarquable phase finale de ligue des champions. De son côté, le LOSC va mieux depuis quelques matches, même s’il reste englué à la 13e place. Autant dire qu’on ne s’attendait pas vraiment à ce que Lille inflige à l’ASM sa première défaite de la saison à domicile. 79e minute : après une passe en retrait d’un de ses défenseurs, Flavio Roma contrôle approximativement le ballon. Matt Moussilou, qui traîne par là, parvient à contrer le portier, qui glisse ; le ballon part en l’air, Moussilou se l’emmène de la tête et conclut dans le but vide. L’erreur de Roma lui offre le prix parodique « Marcel d’or du but à la con » au cours de la cérémonie des trophées UNFP de la saison 2003/2004.
Le LOSC s’impose 1-0. Merci, Flavio.
Lionel Potillon et Teddy Richert (Sochaux), 22 septembre 2004
Lille réalise un début de saison correct (8e) et se déplace pour cette 7e journée à Sochaux, prolongeant une série qui va l’amener à la première place du classement durant l’automne. Lille ouvre le score à la 52e minute : Makoun cherche Odemwingie dans l’axe, mais Lionel Potillon, le défenseur Sochalien, est largement en avance sur le Lillois. Sans contrôle et uniquement guidé par sa générosité et sa complicité avec un ex-Dogue, son gardien Teddy Richert, il place facilement le ballon dans le but, pendant que Teddy fait semblan de vouloir le rattraper. Pour cette belle action, Potillon et Richert reçoivent un Marcel d’or en 2005. En fin de match, un pénalty de Brunel permet d’asseoir la victoire lilloise (2-0). Merci, Lionel et Teddy.
Christian Giménez (Marseille), 29 octobre 2005
Nous sommes prévenus : l’OM a recruté un crack, qui a d’ailleurs marqué lors de son premier match avec ses nouvelles couleurs, contre Ajaccio. Il s’appelle Christan Giménez, est Argentin et arrive de Bâle. En fait, ce but contre Ajaccio sera aussi son dernier en France : la suite de son aventure olympienne aura surtout montré sa capacité à être maladroit devant le but. Ainsi, contre Lille, seul aux 6 mètres après que Ribéry a éliminé Tavlaridis, il reprend du genou/tibia gauche alors que le but semblait grand ouvert. Sylva peut récupérer calmement. Merci, Christian.
Diego Milito (Inter Milan), 2 novembre 2011
4e journée de l’édition de la Ligue des Champions qui suit le titre national de 2011. Les Lillois se déplacent chez les Italiens, favoris du groupe, et déjà vainqueurs à l’aller au Stadium (1-0). Logiquement, l’Inter ouvre la marque à la 18e minute, par Samuel : 1-0 à la mi-temps. En début de seconde période, les Intéristes obtiennent un coup-franc côté gauche. C’est frappé par Sneijder. Juste avant le botté, la défense lilloise monte, afin de placer les Italiens hors-jeu. Tactique régulière avec Garcia, et qui régulièrement n’a pas fonctionné : les Italiens ne sont pas hors-jeu. Les voici à 4 dans la surface face à Landreau. Stankovic remise vers Milito, qui n’a plus qu’à ajuster tranquillement, et qui ajuste en effet tranquillement au-dessus, et pas d’un peu (à 5’13 dans la vidéo). Si la vidéo ne s’affiche pas correctement, suivez ce lien.
Merci, Diego.
http://www.dailymotion.com/video/xm4i1w
Brandao (Saint-Etienne), 15 janvier 2013
Demi-finale de coupe de la Ligue. Les Dogues se rendent chez les Verts de Christophe Galtier. Les Lillois montrent leur mauvais visage de cette saison, en étant très timides offensivement. Les occasions sont stéphanoises, comme à la 30e minute, où Brandao, seul à quelques mètres du but d’Elana, ne cadre pas sa tête sur un centre de Mollo.
Mais à la 58e minute, le Brésilien fait mieux. Bien servi par Lemoine, il est seul aux 6 mètres face au but vide et ouvre bien son pied, ce qui lui permet… de stopper le ballon, et même de l’envoyer légèrement en retrait, si bien que Franck Béria peut dégager. Merci, Brandao. C’en est trop pour Christophe Galtier, qui sort Brandao à la 65e. Le LOSC sera éliminé au tirs aux buts, et les Verts remporteront la coupe grâce à un but de… Brandao.
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Wahbi Khazri (Bastia), 21 avril 2013
35e journée du championnat. Après une première partie de saison poussive, le LOSC remonte très fort depuis février, avec 22 points sur 27 possibles. Voilà les Dogues 5emes, à un point de l’Europe, et à 3 points du tour préliminaire de Ligue des Champions. Bastia est en milieu de tableau, et est pour ce match diplomatiquement privé de Florian Thauvin, qui a signé un contrat avec le LOSC en janvier. Dans les buts bastiais : Mickaël Landreau, qui a précipitamment quitté les Dogues en décembre.
À la 9e minute, première occasion du match : Fethi Harek centre aux 6 mètres vers Khazri, seul aux 6 mètres, qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond. Mais encore faut-il cadrer : le ballon est à côté, alors qu’Elana n’avait aucune chance de stopper le ballon.
L’attaquant Tunisien se rattrapera en ouvrant joliment le score à la 47e, mais le LOSC renversera la situation en fin de match. Merci Whabi.
Edinson Cavani (PSG), 13 février 2016
Au cœur de cet hiver, les Lillois n’ont pas encore entamé un remarquable sprint final qui leur fera prendre 26 points sur les 10 dernières journées. Ils trainent encore comme un boulet un mauvais début de saison sous la direction d’Hervé Renard. Quinzièmes, ils se déplacent chez le leader parisien, qui compte 39 points de plus. Les Parisiens font un peu tourner à 3 jours de recevoir Chelsea en Ligue des Champions, tandis que le LOSC aligne son meilleur 11, avec une attaque de feu Bauthéac-Benzia-Tallo. Comme attendu, Paris domine largement, mais est maladroit. À la 57e minute, une perte de balle lilloise permet à Matuidi de centrer côté gauche. Vincent Enyeama manque son intervention et relâche le ballon. À proximité du point de pénalty, Cavani récupère et frappe face au but quasi vide : c’est largement au-dessus (1’40 dans la vidéo). Score final : 0-0. Merci, Edinson.
Mathieu Valbuena (Lyon), 28 janvier 2017
Le LOSC vit une toute belle saison démarrée en fanfare par le recrutement des cracks Sankaharé et Palmieri et une élimination à Qabala dans la foulée. Le championnat est laborieux et peu après une nouvelle défaite contre le PSG, Frédéric Antonetti est limogé. Lui succède Patrick Collot, qui parvient à redresser la barre. Parmi les précieux points apportés par Patoche, une surprenante victoire à Lyon, puisqu’avant le match 17 points séparent l’OL (4e) du LOSC (15e). Logiquement, Lyon domine et Valbunea trouve la transversale sur un coup-franc (9e). Complètement contre le cours du jeu, Les Dogues ouvrent la marque grâce à une frappe de Benzia, contrée, qui prend Lopes à contre-pied. Même scénario après la pause : les Lillois ne font que défendre. À la 70e, Cornet déborde à droite et centre ; Enyeama ralentit le ballon, qui continue de filer sur la ligne des 6 mètres, où Valbuena devance Corchia. Il n’y a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. Et là :
Ca fait donc toujours 0-1. 8 minutes plus tard, sur l’une des rares incursions lilloises dans le camp lyonnais, Mathieu Valbuena, au four et au moulin, accroche Corchia : pénalty et 0-2 pour Lille !
En fin de match, les Lyonnais réduisent l’écart, mais le LOSC s’impose avec une possession de balle de 31%. « C’est incroyable de voir Valbuena manquer l’immanquable de la sorte. Je me suis dit que les dieux du football étaient avec nous ce soir » déclare Patrick Collot à l’issue de la rencontre. Une barre, un immanquable, un péno offert : c’est surtout Mathieu Valbuena qui était avec nous. Merci, Mathieu.
Préjuce Nakoulma (Nantes), 7 août 2017
On retient souvent de ce match que le LOSC a largement dominé son adversaire et a remporté un match qui lui a fait croire à un effet Bielsa durable. Pourtant, les Nantais ont eu quelques nettes occasions jusqu’au deuxième but lillois. Ainsi, à la 20e minute, alors que le score est toujours vierge, Araujo perd un ballon dans l’axe. Touré récupère et arme une demi-volée que Maignan dévie bizarrement sur sa barre. Seul en embuscade, pendant que les défenseurs lillois regardent le spectacle, Nakoulma se jette et fait le choix curieux d’une tête piquée, mais ça devrait rentrer vu sa position.. Ben non, c’est à côté (0’40 sur la vidéo). Score final : 3-0 pour Lille. Merci, Préjuce.
Nuno Da Costa (Strasbourg), 14 août 2017
Après la victoire inaugurale contre Nantes, le LOSC se déplace à Strasbourg, où un autre effet Bielsa va se faire sentir. Alors que a pause est atteinte sur le score de 0-0, que Lille a déjà fait ses 3 changements, que De Préville a manqué une occasion montrant qu’à Lille aussi, on a l’esprit de Noël (1’10 dans la vidéo ci-dessous), Strasbourg entame la seconde période avec une grande générosité. Face à une défense perturbée par une touche, Sacko fait un petit pont sur Junior Alonso et, seul face à Maignan, il glisse dans l’axe où se trouve, seul, Saadi. Mais venant de derrière, Da Costa est persuadé que c’est pour lui : en extension, il devance son partenaire qui allait à coup sûr marquer et propulse le ballon à côté du but lillois. La suite : une catastrophe, avec l’expulsion de Maignan, puis De Préville et Amadou dans le but. 0-3 mais quand même : merci Nuno.
Bonus : Florian Thauvin (Marseille), 25 janvier 2019
Un déplacement à Marseille est toujours (Philippe) périlleux. Le LOSC est 2e, avec 40 points en 21 journées : quel contraste avec la saison précédente. L’adversaire du soir a revendiqué en début de saison la place qu’occupe le LOSC, mais il n’est « que » 5e, 6 points derrière. Ce déplacement est une bonne occasion de voir si Lille peut prétendre se maintenir juste derrière le PSG jusqu’à la fin de saison. Et ça va plutôt bien : les Dogues mènent 1-0 à la pause, suite à un pénalty obtenu après consultation de la VAR. Aucun doute : Luiz Gustavo a sévèrement taclé la cheville de Çelik. Outre le score favorable, le LOSC n’est pas franchement mis en danger, ce qui a le don d’énerver le public : des jets de pétard contraignent l’arbitre à suspendre le match durant 20 minutes. À la reprise, alors qu’on craignait que le match ne prenne une autre tournure, à la 67e minute, Florian Thauvin, qui fête ce jour-là ses 26 ans, donne un coup de pied à Youssouf Koné, et est directement expulsé. Joyeux anniversaire ! Les micros de Canal captent ce contre quoi peste cette tête pleine d’eau : la VAR. Ah bon. « Bande de clochards ! » éructe-t-il. Lille s’impose 2-1. Une belle soirée et un beau cadeau pour tous les Lillois. Merci, Florian.
Enfin, remercions nos généreux donateurs de buts, buteurs contre leur camp en faveur du LOSC, dont voici une liste à peu près exhaustive depuis 1964 (ça l’est à coup sûr à partir des années 1980) :
1964/1965 Rastoli (Sedan)
1965/1966 Plumi (Valenciennes)
1966/1967 Baudet (Bordeaux)
1967/1968 Brucato (Ajaccio)
1971/1972 Vanucci (Sochaux)
1975/1976 Chauveau (Monaco)
1976/1977 Coumba (Valenciennes)
1977/1978 Gautier (Caen), De Martigny (Brest), Morlinière (Tours)
1978/1979 Buisset (Reims), Benoît (Sochaux)
1979/1980 Giresse (Bordeaux)
1980/1981 Barraja (Nice)
1982/1983 Janvion (Saint-Etienne)
1983/1984 Amisse (Nantes), Muller (Nantes)
1984/1985 Rabier (Lens), Sorin (Laval), Steck (Brest)
1985/1986 Bellisi (Brest)
1988/1989 Wallemme (Lens)
1990/1991 Lestage (Toulouse)
1992/1993 Lebourgeois (Caen), Kana-Biyik (Le Havre)
1993/1994 Boli (Marseille), Soppo-Din (Strasbourg)
1999/2000 Baldé (Toulouse)
2000/2001 Rool (Lens)
2001/2002 Bréchet (Lyon) Kapo (Auxerre)
2002/2003 Jaurès (Auxerre)
2003/2004 Caneira (Bordeaux)
2004/2005 Potillon (Sochaux), Pompiere (Metz), Thiam (Istres)
2005/2006 Pitau (Sochaux), Wimbée (Metz), Coulibaly (Lens)
2006/2007 Cris (Lyon), Paauwe (Valenciennes), Chamakh (Bordeaux)
2007/2008 Grichting (Auxerre)
2008/2009 Abardonado (Valenciennes), Hansson (Rennes), Richert (Sochaux)
2009/2010 Monterrubio (Lorient), Cesar (Grenoble)
2010/2011 Penneteau (Valenciennes), Baca (Lorient)
2011/2012 Angoua (Valenciennes), Poulard (Ajaccio)
2012/2013 Bong (Valenciennes), Poulard (Ajaccio), Congré (Montpellier), Mavinga (Rennes)
2013/2014 Hansen (Evian) Weber (Reims) Bourillon (Lorient)
2014/2015 Sirigu (PSG)
2015/2016 Martinez (Ajaccio)
2018/2019 Lautoa (Dijon), Meunier (PSG)
2020/2021 Pallois (Nantes), Gravillon (Lorient)
2021/2022 Giraudon (Troyes)
Merci à tous, et Joyeux Noël !
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