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Posté le 1 janvier 2020 - par dbclosc

Essais non transformés : quand le LOSC plaquait les joueurs

Donne-nous des nouvelles ...

Durant les années 1990, le LOSC a mis à l’essai de nombreux joueurs au cours des mercatos estivaux, notamment en attaque. Cela a permis de faire connaissance avec pas mal de joueurs dont on n’a ensuite plus jamais entendu parler.

Ca vous dit quelque chose ces vieilles photos d’équipe de matches amicaux, avec la présence de joueurs dont on est bien incapable de retrouver l’identité ? On se demande alors : « Doukisor ? » Fameuse question que les habitué.es de l’allée du Petit Paradis ont maintes fois prononcée. La réponse venait après quelques semaines, pour le meilleur et pour le pire. Du moins, pour les joueurs qui étaient effectivement recrutés. Car nombreux sont ceux qui n’ont fait qu’un bref passage au centre d’entraînement ou n’ont participé qu’à un match amical : ce sont les joueurs « mis à l’essai ».

On comprend que la méthode soit un peu vexante, puisque d’autres joueurs ont la possibilité de signer un contrat sur le champ sans qu’il ne faille vérifier préalablement leur niveau : ainsi, Patrick Collot nous avait relaté sa première impression quand on lui avait demandé de venir faire un essai à Lille en 1995. Au-delà des impressions individuelles qu’elle génère, la pratique est surtout symptomatique des moyens relativement limités du club qui y a recours. Loin d’être une coquetterie ou un bizutage, la mise à l’essai est surtout, du point de vue de l’employeur, une élémentaire prudence : puisqu’on ne peut recruter que des joueurs sans contrat ou, éventuellement, acheter à bas coût (ce qui ne signifie pas « acheter en Azerbaïdjan »), le droit à l’erreur est assez nul. Ce qui n’empêche pas d’en user allègrement, vous allez voir ça.

En l’occurrence, en épluchant la presse estivale des années 1990 (pas avec un économe hein), années marquées au LOSC par un recrutement largement encadré et contrôlé par la DNCG, on voit apparaître progressivement une évolution dans le football, désormais banale : la reprise de l’entraînement (généralement fin juin) ne coïncide plus avec la présentation de l’effectif définitif, comme c’était le cas par exemple encore en 1987, année de l’arrivée de Christophe Galtier, où toutes les recrues étaient connues. Par conséquent, l’été est progressivement scandé par des allées et venues, départs, recrues, mises à l’essai, et rumeurs plus ou moins farfelues, avant que l’effectif ne prenne sa forme (à peu près) définitive à la clôture du mercato fin août. On remarquera que les Yougoslaves ont la côte, bêtement la côte. La victoire de Belgrade en coupe d’Europe est dans les mémoires, et s’y trouvent probablement des joueurs peu chers, mais il y a une espèce d’obsession à trouver là-bas la perle rare.

Très rapidement, voyons ce qu’il en est en 1990 et 1991.

En 1990, le président Claude Guedj annonce une enveloppe « transferts » de 9 à 12 MF. Comme l’indique justement la Voix du Nord, « on ne va pas loin avec ça ». Rapidement, deux Danois arrivent, puis Fiard, Cervetti, Reuzeau, Brisson, Fichaux et Assadourian. Mais on a vu apparaître la « très sérieuse piste Frédéric Pons » (Toulon), et d’autres rumeurs faisant état des négociations de Bernard Gardon, directeur sportif, avec Jean-Pierre Cyprien (Le Havre), Robby Langers (Orléans) et Marc Keller (Mulhouse).

En 1991, on voit apparaître un premier joueur mis à l’essai : il s’agit de Christophe Avril, arrivé fin juin, qui doit attendre plusieurs semaines avant que son transfert ne soit officiellement annoncé. Sinon, on annonce en vrac les arrivées possibles du Niçois Pascal Gastien , du Toulousain Jean-Philippe Delpech, du Sévillan José Mel (« un avant-centre à la Papin »), du Bulgare Jordanov, ou des Parisiens Amara Simba et Oumar Sène. Bref, ça cafouille, et la Voix du Nord ne manque pas de pointer avec ironie le travail de Bernard Gardon, auquel on ne comprend pas grand chose. Absent lors du premier match de la saison à Marseille, il a droit à ce commentaire :

gardon

1992 : Chérif Oudjani

Lors de l’été 1992, on reparle de Simba, mais aussi d’un retour d’Eric Péan, et de la venue de Daniel Bravo. Mais là encore, aucun de ceux-là ne viendra. Viendront Mota, Borgès et N’Diaye, qui permettent, après 14 journées, de porter le total de buts du LOSC à…5. Arrive alors une trêve internationale, que le LOSC comble en partie en jouant un match amical à Amiens (D2). Le LOSC aligne Chérif Oudjani, qui a réussi quelques belles saisons en D1 jusqu’en 1990 (on note par exemple qu’il a inscrit au cours de sa carrière 6 buts contre le LOSC, avec Lens, Laval, le Matra Racing et Sochaux). Et Lille s’impose 1-0 grâce à un pénalty de Chérif Oudjani. Cependant, il n’est pas conservé, et le joker lillois sera Pascal Nouma. Pour se venger, Oudjani nous mettra un dernier but, en D2 avec Wasquehal.

1993 : Zoran Stojadinovic et Jean-Christophe Cano

La saison qui s’est achevée fut pour le moins médiocre : 26 buts marqués, une 17e place 1 point devant l’USVA, tensions dans l’effectif, changement de présidence, changement d’entraîneur, Pascal Nouma… Il faut tourner la page, et (re)construire l’attaque : Nouma et N’Diaye repartent de leurs prêts, tandis que Brisson, Mota et Borgès quittent le club. De la ligne d’attaque, ne reste qu’Assadourian. Qui recruter ? On évoque Fabrice Divert (Montpellier), mais le fameux mythe de « l’attaquant étranger » a meilleure côte : voici la rumeur Marc Van Der Linden (La Gantoise), ex-international Belge. Finalement, deux attaquants étrangers viendront faire un essai (tandis que le Français, Clément Garcia, signe de suite) : Kennet Andersson et Zoran Stojadinovic. Si on connaît désormais bien le premier, dont on sait que l’essai s’avérera concluant, on connaît bien moins le deuxième. Et pour cause : l’essai concluant de l’un a entraîné l’échec de l’essai de l’autre.

Stojadinovic est un ancien joueur de l’Etoile Rouge de Belgrade, avec qui il fut deux fois champion de Yougoslavie ; ancien du Rapid de Vienne (1986-1988), avec qui il fut deux fois champion d’Autriche, et meilleur buteur du championnat autrichien en 1988 (27 buts). On le retrouve ensuite en D2 espagnole, à Majorque, puis à l’Antwerp, où il ne joue que deux matches en 1990-1991, puis à La Corogne, où il joue peu.

Le premier amical de la saison, à Linselles contre Beauvais, met en valeur Andersson, qui signe un doublé. C’est presque déjà trop tard pour Stojadinovic, à l’essai dans l’effectif suite à ce match… 4 jours plus tard, à Péronne contre Amiens, Stojadinovic n’est même pas aligné, et le Suédois, qui manifestement a déjà convaincu, marque encore. Il faudra quelques jours pour confirmer le transfert, mais Andersson est Lillois pour la saison 1993/1994. L’émergence de Sibierski et de Boutoille achèvera de constituer l’attaque des Dogues.

En défense, on évoque un temps le Stéphanois Sylvain Kastendeuch, déçu que Laurent Blanc ait signé chez les Verts. Mais lors de ce premier match à Linselles, on note la présence de Jean-Christophe Cano, qui d’alleurs ouvre la marque contre Beauvais, avant le doublé d’Andersson. Il a déjà effectué une semaine de préparation avec l’effectif au Touquet. Arrière gauche, venant de Marseille. Il joue ensuite contre Amiens et la Voix des Sports indique qu’il est « l’un des joueurs les plus en vue » et qu’il « devrait signer dans les heures qui viennent ». À l’heure actuelle, il n’a toujours pas signé. Il semble qu’une blessure juste avant le challenge Emile-Ollivier ait contrarié les plans.

 

1994 : Jonathan Sogbie et Bernard Ferrer

Encore une saison laborieuse s’est achevée, même s’il y a eu davantage de spectacle et qu’une éclaircie au printemps a emballé tout le monde. Cette fois, l’entraîneur n’a pas été viré, il part de lui-même face au manque de moyens : un progrès dans les relations de travail. La période des transferts est elle-même moins agitée, le nouvel entraîneur, Jean Fernandez, parvenant à faire signer rapidement Christian Pérez et Roger Hitoto, puis Arnaud Duncker un peu plus tard, tandis que la confirmation (Sibierski, Leclercq) ou l’émergence de jeunes (Carrez, Dindeleux, Boutoille) dispense de certaines problématiques. Cependant, on cherche quand même un attaquant. Lors d’un stage à Clairefontaine, on apprend la présence d’un « attaquant d’origine africaine » (sic). Queques jours sont nécessaires pour apprendre qu’il s’agit de Jonathan Sogbie, joueur de Lausanne, international libérien. Il n’aura fait qu’un bref passage. Quelques jours après, à Bourbourg, un match amical entre le LOSC et Dunkerque accouche d’un prometteur nul (2-2). Le deuxième buteur lillois est Bernard Ferrer, sur pénalty. Milieu offensif gauche, il a une carrière correcte en D1. Il interrompt son essai quand il reçoit une offre d’un club de D2 : l’OM, où il jouera la coupe de l’UEFA.

 

1995 : Goran Bozovic, Didier Rabat, Miladin Becanovic, Hysen Zmijani, Juan Andres Larré

1995, l’un des plus beaux mercatos du LOSC, qu’on a relaté en partie ici. Outre les rumeurs, qui annonçaient déjà du lourd (Czernatinski de Malines, Viscaal de Gand, Clément-Demange de Wasquehal, Sénac de Bordeaux, Fofana de Bordeaux, Mège de Nice, Priou de Cannes, Séchet de Metz), ce sont pas moins de 7 joueurs qui sont venus faire un essai cet été-là. Deux d’entre eux sont restés : Patrick Collot et Franck Pingel. On revient sur le cas du Danois après. Et, donc, les 5 autres sont partis. Qui sont-ils ?

Tout d’abord, le Monténégrin Goran Bozovic. Difficile de trouver des infos sur lui, si ce n’est qu’il est libéro, qu’il mesure 1,95m, et qu’il a joué au Buducnost Podgorica. Il participe au premier match de préparation de la saison contre l’UNFP, et la Voix du Nord souligne : « Bozovic parut très à l’aise en couverture ». Il prend ensuite part au tournoi de Neuve-Maison, près de Nancy. La « bonne prestation du tandem défensif Meszoly-Bozovic » n’empêche pas la défaite face au Slovan Liberec (0-1) ; un nul contre Beauvais (0-0) achève ce beau tournoi, et Bozovic fait encore bonne impression. Alors, on le garde… ? On le garde encore le temps d’un match amical, contre Charleville, avec un nouveau festival offensif (0-0) : cette fois, la « charnière centrale Meszoly-Bozovic est impressionnante » ! Jean Fernandez dit de Bozovic : « celui-là, c’est Primorac ! » . Finalement, Fernandez ne le retient pas : face aux manques criants de son attaque, il préfère recruter devant, et de préférence un étranger, possiblement hors CEE : or, si Bozovic est recruté, le quota de 3 joueurs hors CEE sera déjà atteint. Exit donc, celui qui avait pourtant convaincu, sur le terrain, l’entraîneur et la presse.

équipe5

Derrière, est également essayé l’Albanais Hysen Zmijani. Qualifié de « bon techicien qui sent le jeu » par Fernandez, c’est un arrière droit, qui peut également jouer milieu défensif. À 32 ans, il est champion dans différents pays, ce qui impressionne à première vue, mais ces pays sont l’Albanie (1983) et l’Arabie Saoudite (1995). Tiens donc, l’Arabie Saoudite ? Ce sont Jean Fernandez et Jean-Michel Cavalli qui l’on fait venir à Al Nasr Ryad, Jean-Michel Cavalli l’ayant même précédemment entraîné à Ajaccio. Il joue contre Charleville et fait bonne impression : pas suffisant pour le garder.

Au milieu : Juan Andres Larré est testé. 27 ans, ancien international urugayen, il a même participé à la coupe du monde 1990. Il vient de Montevideo, mais a précédemment évolué à Niort et à Ajaccio. C’est donc un joueur que connaît, là aussi, Jean-Michel Cavalli. Il est qualifié de « relanceur ». Selon Fernandez, « On en a manqué l’an dernier, surtout à l’extérieur ». Il se relancera finalement à Angers.

Alors, quel attaquant ? Didier Rabat a passé quelques jours dans le Nord en juillet 1995. Frère de Thierry, qui vent de signer (et frère de Franck, moins connu, mais qui a aussi fait sa formation à Toulon), il a débuté en fanfare en D2 (12 buts en 1985/1986 avec Limoges), avant de connaître la D1 au PSG, puis d’alterner entre D2 et D3. Au moment de son essai à Lille, il vient de quitter Lyon-Duchère et est libre. Jean Fernandez n’envisage pas d’en faire l’avant-centre titulaire : il n’en parle que comme « joueur de complément ». Il n’est pas conservé, et saura s’en souvenir en contribuant activement aux 6 points pris par le Sporting Club de Toulon contre le LOSC lors de la saison 1997-1998. Que de souvenirs !

Le gros dossier du mercato, c’est le Danois Frank Pingel. Mis à l’essai début juillet au tournoi de Neuve-Maison, il fait peine à voir, mais on lui prête bien des qualités. Après 3 matches et zéro but marqué, il signe tout de même au LOSC : le début du championnat est proche. L’arrivée de Simba lui donne un coup de pouce : au cours du challenge Emile-Ollivier, ça ne se passe pas trop mal, et Lille offre un meilleur visage avec son nouveau duo d’attaque. Puis, lors du dernier match amical contre Amiens, les Dogues battent Amiens 2-0 grâce à deux buts de son Danois. En surpoids, peu à l’aise techniquement, il est reparti dès septembre… alors même qu’on n’aurait peut-être dû ne jamais le voir. En effet, dès le premier match amical du LOSC, contre l’UNFP, un autre Monténégrin que Bozovic était présent : Miladin Becanovic, un attaquant qui évolue à Hiraklis Salonique, où il a inscrit 15 buts en 55 matches (sur deux saisons). Entré en jeu après la pause, Becanovic s’illustre immédiatement en marquant 2 fois en l’espace de 10 minutes. La voix du Nord salue sa prestation : « assez rapide, bon technicien et ayant le sens du but, le Monténégrin semble posséder les qualités pour devenir le buteur qui fait défaut au LOSC depuis le départ de Kennet Andersson ». Et pourtant, on ne le reverra pas, en tout cas pas tout de suite : les négociations sont trop difficiles, et le joueur est trop cher. Il part au bout de 48 heures et prend la direction de Nantes, qui doit remplacer Patrice Loko. Là aussi, l’essai n’est pas concluant. C’est finalement le 15 septembre que Miladin revient, en tant que joker. Jean-Michel Cavalli, qui a remplacé Jean Fernandez, déclare : « c’est un buteur dont la rage de vaincre et la jeunesse devraient nous servir. Dragan Dzajic, que j’ai connu à Bastia, m’a donné de bons renseignements. J’ai également eu quelques contacts avec des gens qui l’ont connu en Grèce et récemment avec Robert Budzinski. Becanovic est resté une dizaine de jours à Nantes et je crois savoir qu’on regrette, là-bas, de ne pas l’avoir pris ». Becanovic marquera son seul but de la saison en championnat quelques jours plus tard.

équipe4 

 1996 : Martin Bietek, Vladan Lukic, Milan Stojanovski, Marco Dittgen, James Cantero, Cyril Aloïsio, un jeune étudiant

Simba et Becanovic n’ayant pas fort brillé en 1995/1996, les problèmes offensifs restent d’actualité, et d’autant plus que le meilleur buteur du club sur ces deux dernières saisons, Antoine Sibierski (7 puis 9 buts), est parti à Auxerre. On parle d’un Serbe de l’Etoile Rouge de Belgrade, Petar Puaça ; du Lensois Joël Tiéhi ; ou d’un Ukrainien, Victor Belkin. Eux ne viendront pas. En revanche, nous avons la visite de Martin Bietek, un attaquant Camerounais de 19 ans, qui vient apparemment de Breda (Pays-Bas) après être passé par le Brésil (ce qui fait un sacré détour). Il a été sélectionné en A dès l’âge de 16 ans, l’année où il remporte le championnat du Cameroun avec 27 buts en 27 matches. Sa réussite précoce ne s’est pas confirmée. Finalement il partira à Vérone.

Mi-juillet, à Linselles, le LOSC affronte Harelbeke, avec une attaque Djezon Boutoille/Milan Stojanovski. Ce dernier est Serbe, et il est arrivé la veille du Proleter Zrenjanin, club de la banlieue de Belgrade. Le score (0-0) ne joue pas en sa faveur. La voix du Nord ne se mouille pas : « il n’a pas totalement réussi l’examen de passage, mais s’il a laissé entrevoir quelques possibilités », et Cavalli non plus « il a des qualités mais c’est encore trop juste pour se prononcer ». Il est remplacé en seconde période par Becanovic, qui montre un tout autre visage que celui affiché en 1995/1996 : « bien plus affuté physiquement que la saison passé, il apporta un plus indéniable dès son apparition sur la pelouse », si bien que la question de l’avant-centre va désormais se poser différemment. En tout cas, exit Stojanovski, mais on continue à prospecter.

StojanovskiMilan Stojanovski

Vladan Lukic est un attaquant Serbe, qui est mis à l’essai lors du challenge Emile-Ollivier. Après une défaite contre Wasquehal aux tirs aux buts, Lukic entre en jeu au cours du match pour la troisième place, contre Dunkerque. Le LOSC s’impose largement (5-1), avec un but de Lukic. Mais il n’est pas gardé pour autant. Il signera finalement à Metz en 1997, où il inscrit quelques buts, avant de quitter précipitamment la Moselle pour rejoindre l’armée Serbe de Milosevic.

À une semaine de la reprise, le LOSC joue un dernier match amical, contre le champion d’Europe parisien, à Grimonprez-Jooris. En attaque : Marco Dittgen, Allemand, qui arrive des Young Boys de Berne. Dans les buts : Cyril Aloïsio, doublure de Valencony à Nice. Score final : 0-4. Un avis sur les joueurs, Jean-Michel Cavalli ? « Avec le budget dont nous disposons, il n’y a pas de miracle ! ». Sympa ! Encore deux qu’on ne reverra pas.

Marco Dittgen 2 Marco Dittgen

Fin août, aors que le championnat a déjà commencé, un dernier attaquant pointe son nez à Grimonprez : James Cantero. Il a la double nationalité argentine et espagnole, a 29 ans, et vient du Mexique où il vient d’inscrire 19 buts. Il n’a pas convaincu. Enfin, la Voix des Sports nous apprend dans son édition du 26 août 1996 la venue d’un nouveau joueur à l’essai, dont nous navons pas l’identité, mais ça a l’air d’être du lourd : « à noter qu’un jeune étudiant étranger, basé à Paris, va faire un bout d’essai, après avoir été recommandé au LOSC ».

Finalement, en septembre, c’est un joker, Franck Renou, qui viendra compléter l’attaque lilloise.

1997 : Christophe Vialet, Jean-Luc Vannuchi puis Seo Jung-Won (mercato hivernal)

Nouvelle division, nouvel entraîneur, nouveaux essais. Au cours de cette intersaison 1997, les Lillois reprennent par un match amical au Mans, que Thierry Froger vient juste de quitter. À l’essai : Cédric Anselin et Carl Tourenne, ainsi que deux gardiens, pour trouver une doublure à Jean-Marie Aubry : Bruno Clément, de Monaco, et Christophe Vialet, de Martigues, qui a précédemment joué à Brive avec Laurent Peyrelade. Ce petit monde est reconduit pour le deuxième amical contre La Louvière avec, en plus, la présence de Jean-Luc Vannuchi, arrière gauche de Guingamp.

équipe

Carl Tourenne séduit immédiatement et signe un contrat de 3 ans. Pour Anselin, handicapé par une petite blessure, c’est ok aussi mais un peu plus tard. Pour Vannuchi, c’est non. Quand aux cages… « cela fait deux fois que les gardiens n’ont rien à faire », déplore Froger. Du coup, ce sera Bruno Clément.

Enfin, au cours du mercato hivernal, et alors que Thierry Froger cherche un nouveau joueur sur une ligne offensive déjà bien fournie, la Voix des Sports du 12 janvier 1998 nous apprend que le Sud-Coréen Seo Jung-Won, qui vient alors de signer à Strasbourg, aurait très bien pu porter le maillot lillois puisqu’il est venu faire un essai au LOSC lors de la semaine précédente. Milieu offensif rapide, il a joué la coupe du monde 1994 avec son pays et devient, avec le club alsacien, le premier joueur coréen à évoluer dans le championnat de France. Sa première demi-saison semble correcte au niveau des stats, puisqu’il inscrit 4 buts en 12 matches : cela lui permet d’être de nouveau sélectionné pour la coupe du monde en France. Mais en 98/99, il disparaît des radars : seulement 4 matches. Et le Belge Van Der Heyden est finalement recruté.

 

1998 : Oscar Vallée

Alors que l’on cherche un arrière central d’expérience (Kombouaré?) et un gardien (Nadon ? Boumnijel ? Valencony?), le LOSC recrute d’abord Frédérik Viseux et Olivier Pickeu. Le LOSC cherche un arrière gauche : après un stage à Samoëns, pour son premier match amical, Lille se rend à Amnéville pour affronter Metz, vice-champion de France. Thierry Froger aligne Oscar Vallée, arrière gauche espagnol, et le teste de nouveau pour les deux matches du challenge Emile-Olliver 1998, dernière édition à ce jour. Insuffisant : c’est finalement Mohammed Camara qui occupera le poste.

1999

Signe que le club a davantage de moyens, ou que ses dirigeants ont désormais le nez creux ? Le LOSC teste 3 joueurs lors de l’été 1999, et les trois sont recrutés : Didier Santini, Fernando D’Amico, et Eric Allibert.

Santini Ecker

Notons cependant que Ludovic Mary, arrière gauche prêté par Nantes, est resté deux semaines lors de la reprise de l’entraînement, avant de partir pour « mauvaise condition physique ». Plutôt que d’y voir un dernier loupé dans ces années 1990 souvent erratiques, voyons-y un signe de la professionnalisation du club : il n’y aura pas de Pingel II.

Cet article a été posté le Mercredi 1 janvier 2020 at 18 h 45 min et est rangé sous Donne-nous des nouvelles .... Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article à travers le RSS 2.0 Flux. Vous pouvez Laisser une réponse, ou rétrolien de votre propre site.

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