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Posté le 18 juin 2020 - par dbclosc

Carl Tourenne, le joueur qui monte

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Carl Tourenne est ce qu’on appelle chez nous un faux-ami géographique, puisque son patronyme n’a rien à voir avec le lieu de ses origines. Tout comme Thierry Rabat ne vient pas du Maroc, pas plus que Nolan Roux ne vient d’Irlande, Carl Tourenne n’est pas donc pas originaire de Touraine. Mais pas loin quand même : il est né en Charente, en 1972. C’est à peu près tout ce qu’on sait de lui quand il arrive à Lille au cours de l’été 1997, au moment où le LOSC vient d’être relégué en deuxième division.
20 ans après son départ de Lille, il n’est probablement pas celui dont le nom vient en premier quand on évoque les 3 années de D2 (1997-2000). Carl Tourenne a pourtant été sur cette période l’un des joueurs les plus réguliers, notamment lors de la formidable saison 1999/2000, et il représente à ce titre un pilier essentiel de la reconstruction du LOSC.

Le jour de la reprise de l’entraînement, le 26 juin 1997, on constate que l’effectif n’a pas été chamboulé. Hormis les inévitables départs de Becanovic et de Garcion, le LOSC est parvenu à conserver une bonne partie de ses cadres (Aubry, Collot, Duncker, Hitoto), de ses jeunes (Boutoille, Carrez, Dindeleux) ainsi que quelques joueurs talentueux, bien qu’irréguliers (Banjac, Garcia, Renou). Le nouvel entraîneur, Thierry Froger, présente à la presse trois recrues : Bob Senoussi et Laurent Peyrelade, qu’il a fait venir du Mans, et Samuel Lobé, présenté comme un buteur adapté aux exigences de la D2. Froger annonce par la suite qu’il cherche encore une doublure à Aubry et un ou deux profils offensifs, afin d’être suffisamment paré face à la longueur du championnat (42 matches). C’est donc avec surprise qu’on constate, lors du premier match amical de la saison, la mise à l’essai d’un milieu de terrain défensif, sauf à considérer que l’absence d’Hitoto durant encore quelques semaines doive être comblée et justifie un recrutement. Début juillet, au Mans, puis quelques jours plus tard contre La Louvière, Carl Tourenne, joueur de Poitiers, est mis à l’essai, tout comme Cédric Anselin, Bruno Clément, Jean-Luc Vannuchi et Christophe Vialet. Et parmi tous ces joueurs à l’essai, c’est lui qui convainc le premier : la Voix du Nord indique le 15 juillet que « Carl Tourenne a séduit les entraîneurs lillois à tel point qu’il devrait signer un contrat de 3 ans ».

 Equipe420 juillet 1997, Lille/Wasquehal à Berck-sur-mer

Alors, qui est Carl Tourenne, Carl « All Queen », comme on l’appelle outre-Manche ? Il a débuté le foot à l’âge de 6 ans : tout petit déjà son père l’emmenait, non pas à Grimonprez, mais autour des terrains de district de Charente sur lesquels il jouait. Pendant que Papa jouait, le petit Carl tâtait ses premiers ballons : « taper dans le ballon, j’adorais ça. Si bien que ma mère a été obligée de m’inscrire dans un club à Angoulême » ; et très vite, contrairement à son frère Yann pour qui le football n’est qu’un vague loisir, Carl devient accro : « j’étais vraiment un mordu. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, je ne manquais pour rien au monde un entraînement ». Parallèlement, il poursuit une scolarité sans histoire jusqu’au collège, où il rencontre des difficultés : « je n’étais pas un garçon très à l’aise dans les études, mais j’avais le mérite d’être plein de bonne volonté ». À l’issue de sa 5e, il est alors orienté vers le technique et poursuit en 4e et 3e « électrotechniques », où il trouve un rythme et un intérêt qui semblent lui convenir davantage. C’est au moment où il est sur le point de s’orienter vers un bac technique que le club de Niort le contacte : il y signe son premier contrat stagiaire et y poursuit sa formation avant de retourner à Angoulême, en troisième division, de 1991 à 1993. Et à 21 ans, Carl Tourenne signe son premier contrat professionnel… mais pas chez lui.

Tourenne

Un premier passage par le Nord

C’est en effet à Valenciennes, en D2, qu’il signe. Cette signature est à l’époque un aboutissement et la récompense d’années de travail : « mes parents m’ont tout le temps poussé. Ils m’ont appris à être persévérant. Ils m’ont également inculqué cet esprit de compétition, qui fait avancer, cette volonté d’être tout le temps le meilleur. Le jour de mon premier contrat pro à Valenciennes, je me suis dit : « enfin récompensé de tous ces efforts » ». Sous la direction de l’ex-lillois Bruno Metsu, il débute en pro lors d’un déplacement à Rennes, en août 1993 (4e journée) : il remplace Morlaye Soumah. Sur le terrain, il a pour équipiers trois futurs lillois : Arnaud Duncker, Lyambo Etshélé et Jérôme Foulon. Mais dans le contexte lourd consécutif à l’affaire VA/OM, la saison valenciennoise est parasitée, et l’USVA termine 20e sur 22. Carl Tourenne y reste deux ans, en troisième division, l’occasion de rencontrer un autre futur lillois : Denis Abed. Et c’est également à Valenciennes qu’il noue en quelque sorte un premier contact avec le LOSC. Au début de la saison 1995/1996, le LOSC doit combler un trou entre les 2e et 3e journées de championnat. Un match amical Lille-Valenciennes est organisé le 30 juillet. Le LOSC y confirme ses difficultés (0-0), mais le match est surtout marqué par une agression d’Arnaud Duncker sur… Carl Tourenne. La Voix du Nord évoque un « coup de sang » : Nono Duncker est expulsé.

Carl Tourenne quitte le Nord en 1996 : « cela a été plus dur pour le club que pour nous les joueurs. Nous avons pu poursuivre nos ambitions ailleurs tandis que le club ne pouvait que rester et subir ». Retour du côté de chez lui, mais cette fois en Touraine : direction Poitiers, troisième division.

 

À Lille pour prouver

Voilà pour un résumé du parcours pré-lillois de Carl Tourenne, qui a donc jusqu’alors évolué en D2 et en D3. Il est difficile de trouver des sources qui évoquent sa saison poitevine en 1996/1997 (deuxième, derrière Nîmes), mais on suppose qu’elle a été très bonne, puisque que Carl Tourenne aurait été sollicité par quelques clubs de D1 française et par le Standard de Liège. Après la signature de son premier contrat pro à Valenciennes, la signature à Lille constitue pour lui un nouveau moment fort : « cette fois, c’était une façon de me jauger : allais-je être capable d’évoluer à ce niveau ? ». À déjà 25 ans, ce contrat au LOSC est presque une dernière chance d’espérer atteindre le plus haut niveau. Il déclare ainsi dans la Voix du Nord en juillet 1997 : « j’ai déjà perdu trop de temps dans ma carrière et j’essaie de le rattraper en ce moment. Je dois prouver à tous que, malgré mes 25 ans, je suis encore jeune et capable de me révéler au plus haut niveau et atteindre un jour l’apothéose, la D1 ».

La préparation de cette saison 1997/1998 montre un LOSC plutôt séduisant, qui réussit même la performance de remporter le challenge Emile-Olivier, grâce à une victoire sur Lens (1-0, but de Boutoille). Un premier trophée au bout de 3 semaines : ça commence bien !

Tourenne12Lille > Lens

Les matches de championnat vont-ils confirmer cette tendance ? Carl Tourenne part en tout cas comme titulaire. C’est même lui qui est l’origine du premier but lillois de la saison : après un relais de Lobé, il ouvre vers Collot, côté gauche, dont le centre arrive sur Duncker, qui tombe : Lobé marque le pénalty. Même si le début de saison est collectivement moyen (le LOSC est 10e début septembre), Carl Tourenne, propre récupérateur, s’impose rapidement comme un élément essentiel dans le milieu de terrain lillois. D’apparence, il est peu spectaculaire, mais fait preuve d’une grande combativité : « je connais assez le Nord pour connaître les vertus de son football. Ici, il faut du cœur. Les gens demandent des joueurs qui se battent, des joueurs qui mouillent le maillot. Je pense qu’avec moi, ils ne devraient pas être déçus », déclarait-il à son arrivée. Il marque même son premier but le 15 octobre contre Caen, dans un match au cours duquel les Caennais se retrouvent à 9 dès la demi-heure de jeu après avoir contesté on ne sait quoi. 5 minutes après, Tourenne reprend un corner au second poteau et ouvre la marque : « mon premier but contre Caen m’a fait très plaisir. D’abord parce qu’il a contribué à libérer l’équipe dans un match très tendu. Et puis c’est tombé au moment de l’anniversaire de mes deux filles, Shirley et Alison ! ».

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Dans une configuration où le LOSC joue souvent à domicile en 3-5-2, il y a des postes à prendre au milieu : dès lors, même le retour de Roger Hitoto à partir de novembre ne diminue pas son temps de jeu, d’autant qu’il peut jouer sur le côté droit ; Thierry Froger les aligne souvent ensemble, et aligne même parfois Tourenne/Hitoto/Senoussi simultanément, un choix qu’on peut regretter tant on a eu l’impression que Senoussi et Hitoto jouaient dans le même registre (c’est-à-dire se marchaient dessus).

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En novembre 1997, Le Magazine du LOSC lui consacre un portrait dans lequel on devine entre les lignes, et a posteriori, que l’ambiance n’est pas toujours au beau fixe dans le groupe. Un constat qui, aujourd’hui, avec le recul et les différents témoignages des intéressés depuis, semble indiscutable et explique en partie l’échec de la non-remontée. Ce portrait arrive dans la magazine dont l’éditorial, signé Bernard Lecomte, sermonne les joueurs après une triste défaite à Toulon (0-1).

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Carl Tourenne revient sur ce début de saison 97/98 et indique qu’« il y a une phase d’apprentissage bien naturelle, un amalgame à faire entre les joueurs de chaque ligne. Et ça n’a pas été facile dans la mesure où nous avons eu beaucoup de blessés quelques suspendus (…) Cela développe la notion de groupe par rapport à la notion d’équipe et c’est bien. Mais ça nuit à l’instauration d’automatismes qui sont très importants. D’autre part, au niveau du travail effectué par les joueurs pendant les entraînements, nous n’avons pas toujours été dans le vrai. Nous travaillions bien, certes, mais peut-être pas dans le meilleur état d’esprit. Nous avons été placés devant nos responsabilités et je pense que ce problème est en passe d’être réglé (…) On parle plus qu’au début. Mais je crois que ce qui a fait évoluer les chose,s c’est une véritable prise de conscience individuelle. On est plus concentré sur l’objectif et les efforts individuels sont doublés d’efforts collectifs ». On comprend donc qu’au moins le président Lecomte, voire l’entraîneur ou quelques cadres ont constaté un manque d’implication qui nécessitait d’être rectifié. Ces problèmes semblent malheureusement avoir perduré au moins jusqu’à la fin de cette saison, gâchée par la dilapidation d’une confortable avance sur Sochaux, 4e. Sur plan individuel, cette première saison est en tout cas une réussite, avec 36 matches dont 35 titularisations.

Tourenne 2

 Engagé sur et en dehors du terrain

Au fil des interviewes, Carl Tourenne fournit quelques considérations sur l’actualité politique : en 1997, il salue la création des emplois-jeunes, même si « je ne pense cependant pas qu’il s’agisse d’une solution définitive à ce problème ». Il en profite également pour glisser quelques tacles hors du terrain : « la France a fait, il y a deux ans, une série d’essais nucléaires dont on estime que le coût correspond largement au déficit de la sécurité sociale ! (…) Nous ne sommes pas si loin que ça d’une explosion sociale ». En novembre 1999, il exprime cette fois son horreur « pour tout ce qui a rapport avec la maltraitance d’enfants ». Il s’exprime aussi sur ses loisirs (« j’ai une grande affection pour les chevaux. Cet animal représente pour la liberté, un moyen de s’évader un peu. Je rêve de grandes balades en forêt ou sur la plage, sous le soleil des Charentes ») et sur ses goûts, semblant idéaliser un passé un peu mythifié (« j’adore la musique des années 60. J’aurais d’ailleurs aimé vivre à cette période. C’était une période où il n’y avait pas d’interdits. Une période où les jeunes s’éclataient et faisaient sans cesse la fête entre amis »). Sa reconversion semble déjà pensée : la Voix du Nord indique en effet qu’ « il manifeste un goût pour la formation des jeunes ».

 Collectif10Même si la présence de Pierre Dréossi relativise la pertinence de notre hypothèse, nous supposons que pour assurer la promotion de Green street, partenaire du LOSC, on a choisi quelques beaux gosses du club. Parmi eux, bien sûr, Carl Tourenne.

 

1998/1999 : encore raté

La deuxième saison de Carl Tourenne au LOSC (1998/1999) est du même acabit : victoire au challenge Emile-Olivier, puis inconstance collective et pleine satisfaaction individuellement. Là encore, le LOSC manque la montée de peu, mais cette fois en venant de derrière. Avec 4 matches en moins (la D2 est passée à 20 clubs), les statistiques sont assez similaires : 30 matches, dont 29 titularisations et, comme la saison précédente, 10 cartons jaunes. Le voici brièvement en interview après le match contre Sedan en fin de saison :

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Le dernier match à Guingamp ne permet pas au LOSC de remonter, malgré la victoire. Pour Carl Tourenne, « c’est une énorme déception pour ce groupe au regard de tous les efforts fournis. On n’ a pas arrêté de donner sans rechigner. Petit à petit, on est revenus. Et puis, cette semaine, contrairement à la fin de saison dernière, j’ai senti qu’il se passait quelque chose. Il y avait comme un parfum de D1. Cela fait 2 ans que l’on devrait vivre des moments exceptionnels. Et cela fait 2 ans que l’on en vit pas ».

Quai

1999/2000 : la consécration

Après, avec épouse et enfants, quelques jours de camping dont il était adepte quand il était plus jeune, la saison 1999/2000 démarre. L’arrivée de Vahid Halilhodzic quelques mois avant n’a rien changé : Tourenne est titulaire, et même vice-capitaine. À ses côtés au milieu, Fernando D’Amico : « mon rôle consiste à relayer entre attaquants et défenseurs, récupérer et passer les ballons, avec pour moi un rôle un peu plus sécuritaire que celui de Fernando, naturellement plus porté vers l’attaque ». Le 11 septembre 1999, Carl Tourenne va, sans le vouloir, permettre d’illustrer la force du LOSC cette saison-là. Le LOSC, qui en 8 matches compte 7 victoires et un nul, est déjà l’équipe à battre.
On est chez lui, à Niort, et Carl est logiquement expulsé après un coup de poing donné à un adversaire. À l’extérieur et à 10 dès la 41e minute, à 0-0, la suite s’annonce compliquée… Et pourtant : Lille fait mieux que tenir. À 20 minutes du terme, Vahid fait ses changements. Score final : 3-0 pour Lille, avec 3 buts marqués dans le dernier quart d’heure ! Si on se serait passé de l’expulsion, une victoire dans de telles circonstances a tout de même une saveur particulière, qui confirme la qualité de ce groupe et sa volonté de ne rien lâcher, même en infériorité numérique.

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La suite de la saison est un inéluctable chemin vers la D1. En novembre 1999, il s’exprimait dans le Magazine du LOSC : « c’est une année exceptionnelle. Elle était déjà en construction l’an dernier mais elle s’est encore renforcée cette année avec l’arrivée de nouveaux joueurs. Aujourd’hui, je crois que les efforts faits par tout le club sont en train de payer. Nous sommes dans une dynamique, un élan, c’est comme si nous avions construit une machine très difficile à enrayer ». En mars contre Caen, on se rappelle l’avoir vu demander des comptes au public après un but de Bakari, souvent sifflé.

Pour son 94e et dernier match de championnat avec Lille, contre Laval, ses coéquipiers le laissent inscrire le but vainqueur, sur pénalty : l’occasion d’une dernière révérence à destination du public lillois.

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Une belle dernière pour celui qui déclare être arrivé à Lille « par la petite porte, j’avais tout à prouver, aux autres comme à moi-même ». Il est un des rares joueurs à avoir vécu les 3 années de D2 (avec Collot, Boutoille, Cygan, Landrin, Peyrelade), et probablement le seul (avec Peyrelade) à n’avoir jamais été contesté par le public tout en ayant toujours les faveurs de ses entraîneurs (ce qui a moins été le cas pour Boutoille et Cygan – avec Froger – et pour Collot et Landrin – avec Halilhodzic, même très ponctuellement).

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Pour des raisons que nous ignorons (volonté personnelle ou choix de l’entraîneur ?), Carl Tourenne, pourtant un des grands artisans de la remontée, n’est pas conservé par le LOSC. Il sera remplacé par Sylvain N’Diaye.

Tourenne4


Une dernière histoire de carton

Carl Tourenne prend la direction de Troyes en 2000. Début septembre, l’ESTAC se rend à Lille et fait forte impression : c’est d’ailleurs la seule équipe parvenue à prendre 6 points au LOSC cette saison-là. Alors que Troyes mène 2-1, Tourenne n’est pas loin d’ajouter un troisième but d’une frappe lointaine, une phase de jeu à laquelle il ne nous avait pas habitués à Lille. À 3 minutes du terme, une faute sur Bruno Cheyrou incite l’arbitre à lui mettre un second carton jaune : décidément, ses retours en terrain conquis terminent souvent par ne sortie prématurée. Bruno Cheyrou regrettera après le match s’être relevé trop tard après la faute, n’ayant pas vu que c’est son ex-équipier, déjà averti, qui l’avait fauché. À noter tout de même : Carl Tourenne a été applaudi à sa sortie.

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Après avoir quitté Troyes (où il a gagné la coupe InterHitoto en 2001) en 2006, Carl Tourenne est ensuite passé par Reims, Amiens, avant de terminer sa carrière à Niort. Depuis quelques années, il s’occupe d’équipes de jeunes à Niort, et a aussi assuré un intérim en L2 après le limogeage de l’entraîneur.

Si le LOSC s’est épanoui en D1 sans lui, et que lui-même s’est épanoui en D1 sans le LOSC, rappellon-nous combien le club doit en partie son retour dans l’élite à des joueurs de sa trempe.

Collectif9

Les citations de Carl Tourenne reproduites dans cet article sont extraites :
_de deux articles de la Voix du Nord, signés Sébastien Darnaux : l’un en août 1997, l’autre en novembre 1999 ;
_du Magazine du LOSC, novembre 1997, n°44
_du Magazine du LOSC, novembre 1999

Cet article a été posté le Jeudi 18 juin 2020 at 9 h 00 min et est rangé sous Donne-nous des nouvelles .... Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article à travers le RSS 2.0 Flux. Vous pouvez Laisser une réponse, ou rétrolien de votre propre site.

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