Posté le 30 janvier 2021 - par dbclosc
Jubilé Plancque : Cantona relègue les frangins au second plan
En mai 1997, les frères Plancque organisent leur jubilé au stade Grimonprez-Jooris : un beau moment en perspective pour célébrer deux joueurs qui ont marqué le LOSC. Parmi les invités, Eric Cantona qui, une semaine avant la fête, annonce brutalement sa retraite sportive. Sa venue à Lille fait alors prendre une autre dimension à l’événement.
« Au départ, l’idée, c’était de faire un match sympa, au stade Guy-Lefort à Lambersart, devant 300 ou 400 personnes. Et puis, petit à petit, on nous a convaincus qu’il était possible de faire mieux ». Pascal Plancque ne cache pas son excitation et sa fierté à l’approche de la grande fête organisée le 25 mai 1997 au stade-Grimonprez-Jooris : lui et son frère Stéphane organisent en effet leur jubilé. Si les frères Plancque n’ont pas remporté de titre avec les Dogues, ils occupent une bonne place dans l’histoire du club. Au sein d’un LOSC à la recherche de sa gloire passée et sur courant alternatif durant ces années-là, celles et ceux qui ont vu jouer Stéphane (l’aîné) et Pascal (le cadet) se rappellent notamment l’efficacité du premier et la technique du second. Dans les années 1980, ils étaient beaucoup plus que des relais entre défense et attaque : ils représentaient l’espoir de voir le LOSC, proche de ses racines, s’appuyer sur des jeunes garçons du cru. Quelques années auparavant, Le club, à l’initiative notamment de José Arribas et de Charly Samoy, avait lancé une grande politique formatrice. Les frères Plancque, et bien d’autres, en étaient le fruit.
D’abord formés à l’Iris Club de Lambersart, les frères Plancque arrivent au LOSC comme Cadets (surtout Pascal, puisqu’il était le plus jeune). Leur père, Claude, qui a joué au LOSC au niveau amateur, raconte que « Stéphane n’aimait pas trop l’école, il n’a eu très vite que le football en tête. Pascal, lui, était plus tenté par les études. Mais il s’est vite aperçu qu’il était difficile de faire les deux. Ce fut le foot… ». Stéphane débute en équipe première lors d’un match de coupe de France contre Hautmont en 1978 : il vient alors de fêter ses 17 ans et inscrit déjà un doublé ; il apparaît pour la première fois en D1 en août 1978, et il signe ensuite son premier contrat professionnel en 1981. Quant à Pascal, il apparaît encore plus jeune en équipe première lors de l’été 1980, à l’occasion du tournoi de la communauté urbaine de Lille (contre Hambourg) ; il apparaît en D1 au mois d’août puis signe son contrat professionnel en 1983. On a déjà évoqué brièvement leur parcours à Lille, la difficulté de situer précisément leur positionnement sur le terrain et leur « fraternelle concurrence ». On a aussi évoqué la triste fin des frangins au LOSC, dans des circonstances qui restent floues. Mais qu’ils aient été loués ou critiqués, les frères Plancque ont laissé des souvenirs précis : ceux de leurs performances sur le terrain, et ceux, parfois, de leur extravagance en dehors, comme cette fois où Stéphane, pour sa première convocation dans le groupe pro pour un match amical, s’est pointé devant le coach avec une épingle à nourrice dans le nez. « C’était n’importe quoi » commente-t-il quelques années après. On confirme !
Au moment de les célébrer, l’heure est à la rigolade et à la fête entre copains, ce qui correspond bien à l’image qu’ils ont laissée. Et d’ailleurs, on ne relèvera chez eux aucun regret sur leurs carrières, dont on considère parfois qu’elles auraient pu aller plus haut. Interrogés par la Voix du Nord, deux entraîneurs qui les ont bien connus, laissent pointer un brin d’amertume, tout en soulignant leurs qualités. Ainsi, Georges Heylens dit qu’« ils me laissent une impression d’inachevé. Il s’agissait de deux éléments de grande valeur, mais je n’ai pas su tirer le maximum de ces deux garçons-là. Je reste persuadé que Pascal est passé à côté de la « montre en or », il aurait pu faire aussi bien que son frère qui a réalisé une belle carrière. Ils étaient complémentaires, l’un était fait de courage, d’abnégation, de vélocité, et l’autre était plus technique. Ils avaient un caractère entier et se montraient d’excellents équipiers qui savaient être boute-en-train ». Quant à Jean Parisseaux, il rappelle que les frères sont « deux garçons qui ont marqué la formation du LOSC. Stéphane est rapidement passé du stade « jeunes » au groupe professionnel. Pascal était encore étudiant et n’hésitait pas à venir s’entraîner après les cours. Ils ont fait une carrière honnête mais on pouvait espérer mieux ».
Pascal confirme : « nous étions les enfants terribles du LOSC. Je manquais de maturité, c’est évident. Disons que j’avais une hygiène de vie pas vraiment compatible… ». À l’heure des souvenirs, Charly Samoy les taquine : « Mes cheveux blancs ? Je vous les dois pour moitié… ». L’ancien gardien de but du LOSC rappelle, avec le sourire, que « c’étaient deux sales gamins. Mais ils incarnaient l’état d’esprit qu’il y avait au club à cette époque-là. Ils avaient la hargne, la rage, la colère, le sens de la révolte. Oui, il y avait un peu de tout cela chez eux. Et puis c’étaient des gamins sympas… Des lutteurs, jamais battus, qui allaient au bout d’eux-mêmes. Ils étaient différents, mais aussi difficiles à gérer l’un que l’autre ! De temps en temps, il aurait fallu un martinet… ». C’est avec regret qu’il les a vus partir simultanément, en 1987 : « nous voulions bâtir le LOSC autour d’eux. Mais on ne pouvait plus les retenir ».
Michel Castelain, les frères Plancque et Jules Bigot en amont de Lille/Le Havre en mai 1997 pour faire la promotion du jubilé
Place désormais aux célébrations ! Aux commandes de l’événement, on trouve Michel Castelain et David Plessis, qui se chargent de trouver quelques sponsors et d’activer leur carnet d’adresses. Le public aura de quoi exercer sa nostalgie en voyant œuvre d’anciens Dogues qui ont déjà confirmé leur présence. Parmi eux : Jean-François Domergue, Roberto Cabral, Pierre Pleimelding, Félix Lacuseta, Bernard Lama, Jean-Pierre Meudic, Cyriaque Didaux, Slavo Muslin ou Joël Henry. Ceux-là feront partie de l’équipe des « ch’tis », coachée par Charly Samoy. Voilà qui apportera un peu de joie à Grimonprez-Jooris, qui s’apprête à voir son LOSC descendre en deuxième division après 19 ans au sein de l’élite. La relégation est officialisée le 17 mai, après un match nul contre Le Havre. C’est l’issue presque inéluctable de plusieurs saisons sans relief d’un club tellement loin de son lustre d’antan, dans ce stade qui n’a vu aucune grande performance mais auquel on reste profondément attaché : « vous ne pouvez pas savoir comme ça me fait plaisir. Grimonprez, c’est vraiment quelque chose. Ici ça sent la frite et le football du Nord. J’ai toujours eu envie de rejouer à Grimonprez. Ça va être énorme pour moi… ça va être une joie immense » s’enthousiasme Stéphane. « Mon aventure au LOSC, je la revois dans sa globalité. Pas seulement à travers moi et mon frère. Très sincèrement, je ne me voyais pas organiser ce jubilé ailleurs qu’à Lille. Ma famille est là-bas, mes amis aussi. Et il y a les émotions de mon adolescence… Que M. Lecomte ait souscrit à notre idée, d’emblée, m’a fait plaisir. Le président lillois, je l’ai connu, naguère, grâce à la musique. On jouait dans le même groupe. Lui faisait du clavier et, moi, de la batterie ! Mais depuis, c’était bonjour, bonsoir ». Pascal complète : « Stéphane et moi, on fonctionne à l’affectif. Sincèrement, le LOSC, c’est beaucoup plus que notre premier club pro. Ce jubilé, ce n’est rien d’autre qu’une fête. Qui va nous permettre de faire plaisir à plein de gens ».
De l’autre côté, il y aura la « sélection des copains », entraînée par Roger Lemerre, et composée de joueurs croisés par l’un ou l’autre des frangins. On y trouvera, entre autres, Gaëtan Huard, Jean-Luc Dogon, Bernard Ferrer, William Prunier, Didier Six, Jean-Christophe Thouvenel ou Frédérik Viseux (que Pascal a connu à Pau). Et, dans chaque équipe se trouvera une star : chez les « Ch’tis », Jean Pierre Papin et, chez les « copains », Eric Cantona.
C’est Stéphane qui est allé chercher JPP. L’aîné, qui joue encore au niveau DH du côté de Arsac, en Gironde, a eu l’occasion de croiser celui qui est à l’époque le deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus (30 buts, à égalité avec Fontaine) et est depuis un an l’avant-centre de Bordeaux : « je me suis rendu un jour à l’entraînement des Girondins et j’ai eu l’occasion de croiser Jean-Pierre. Ce n’était pas évident car nos précédentes rencontres avaient été plutôt chaudes. Lorsqu’il était à Marseille, prendre Papin au marquage, c’était un vrai combat. On n’était pas copains du tout ! Plusieurs fois, on a failli en venir aux mains, on se crachait dessus. Jean-Pierre fut le premier à venir me dire qu’on était vraiment cons à l’époque. Depuis, on est restés amis ».
Quant à Cantona, à ce moment 6e buteur de l’équipe de France (19 buts, à égalité avec Jean Baratte) c’est Pascal qui l’a connu à Auxerre lors de son arrivée en Bourgogne en 1987 : « je ne connaissais personne. Il a remarqué que j’étais un peu perdu. Lors du stage d’avant-saison, il est venu me voir, on a bu un coup ensemble et, à partir de là, il a toujours été aux petits soins. Je l’avais découvert par le biais d’une déclaration fracassante sur un entraîneur national. Jamais, jusque là, un joueur n’avait parlé comme ça. Il disait des choses que, moi, je n’arrivais pas à exprimer. Intérieurement, je me suis dit : « ce type ne se dégonfle pas. C’est un grand ! Il faut savoir prendre le personnage comme il est. On ne le changera pas, il aime la démesure, il est entier, il est unique ! Là où certains avancent en louvoyant, lui va tout droit. Et rien ne saurait l’écarter de son chemin ! ».
Les deux hommes deviennent rapidement amis : chaque année, Pascal se rend dans la maison familiale de Cantona dans les Hautes-Alpes. Le personnage, on le connait. C’est un garçon adorable, généreux, qui ne supporte pas l’injustice. On s’est vite trouvés des points communs, cela a collé tout de suite. On adorait Spreegsteen, le jazz, McEnroe. À l’époque, il débutait en équipe de France. De tous les joueurs que j’ai côtoyés, il est de loin le plus fort. Vandenbergh n’était pas très loin mais il n’avait pas la force de caractère d’Eric. Dès le premier entraînement, j’ai compris qu’il était au-dessus des autres. Sa venue à notre jubilé, c’est un cadeau. Je suis heureux comme un gosse. Je suis son pote mais je suis aussi un fan ! ».
Les principaux organisateurs, David Plessis et Michel Castelain, estiment le coût de l’événement à 150 000/200 000 francs. Deux tarifs sont proposés : 30 francs (secondes et premières) et 50 francs (partout ailleurs, y compris en présidentielles). L’objectif est aussi de récolter des fonds pour l’association « 9 de coeur » crééé quelques mois auparavant par la famille Papin pour venir en aide aux enfants atteints de lésions cérébrales (comme l’est leur fille Emily) et des fonds pour les enfants de Gaston Mobati, placés à la DDASS depuis le décès de leur père en 1995. Pour ce faire, à l’issue du match, une vente de maillots sera organisée lors d’une « soirée VIP » : seront notamment vendus les maillots de Dugarry (Milan AC), Lama (PSG), Cantona (celui du jubilé), et Zidane (Juventus). M. Behague arbitrera le match, et sera assisté de MM. Sergeant et Pétain ; qui ne devraient pas avoir beaucoup d’occupation.
À une semaine du jubilé, tout semble prêt ! Mais le dimanche 18 mai, une annonce va faire prendre au jubilé une autre dimension.
L’événement est suffisamment important pour qu’il se trouve en Une de la Voix des Sports le 19 mai et de la Voix du Nord le 20 mai : Eric Cantona arrête sa carrière ! Il l’a annoncé le 18 mai au cours d’une conférence de presse : « j’ai toujours prévu de m’arrêter en étant au sommet. Ici, à Manchester, j’ai atteint l’apogée et j’ai maintenant envie, après treize années chez les professionnels, ce qui est très long, de faire autre chose de ma vie. Durant ces quatre dernières années, j’ai joué mon meilleur football et je pars sans regret ». Cantona ne s’étend pas davantage sur ses motivations, laissant les journalistes présents sur leur faim. Entre deux hommages, toute la presse cherche à arracher au King une nouvelle déclaration, une explication, une justification. Mais il se tait, et le championnat anglais est terminé. Seule solution, se rendre à la seule manifestation publique à laquelle Cantona a déclaré se rendre : direction Grimonprez-Jooris, au jubilé des frères Plancque.
Au départ, ce devait être une simple fête entre copains autour des frères Plancque. Mais il a fallu qu’Eric Cantona annonce sa retraite une semaine plus tôt pour que la promesse de sa venue à Lille devienne aussitôt un événement de première importance. 65 accréditations – dont une trentaine pour des journalistes anglais – sont délivrées pour le jubilé. Des dizaines de supporters de ManU sont se sont annoncés. Il faut dire qu’on est désormais loin du joueur qui a quitté la France en 1991 : il était, certes, talentueux, mais on retenait autant son habileté technique que ses insultes contre Henri Michel, son départ de l’OM après avoir jeté son maillot ou son inoubliable tacle sur Michel Der Zakarian. Outre-Manche, même s’il a joué les karatékas vengeurs, ce qui lui a valu 8 mois de suspension, ses sacres avec Leeds (1992) et Manchester (titres en 1994 et 1997, doublés en 1993 et 1996) et ses innombrables prouesses l’ont élevé au rang de footballeur d’exception.
Au cours de la saison qui vient de s’écouler, Eric Cantona a été moins décisif. Sa silhouette s’était alourdie. Il avait fait de la Ligue des Champions son ultime objectif, mais l’élimination de Manchester par Dortmund en demi a fait s’envoler ce rêve. Son contrat expirait en 1998, et Fergusson n’était a priori pas chaud pour le prolonger. Et, puisque la coupe du monde se fera sans lui, il a pris les devants dans un ultime contre-pied, en donnant l’illusion de maîtriser un combat qui lui filait entre les doigts. Eric Cantona choisit donc de tirer sa révérence avant d’être renversé.
Au vu du flot de réactions que suscite cette retraite, de la cohue annoncée, on commence à douter de la venue de Canto à Lille. La VDN évoque une effervescence pas vue en France depuis le jubilé de Michel Platini en 1988 ! Dans la semaine qui précède le jubilé, les informations sont contradictoires : tantôt on évoque sa fidélité en amitié qui la fera venir quoi qu’il en coûte ; tantôt bruissent des rumeurs sur sa volonté de se protéger et donc de ne pas s’exposer en public. Quoi qu’il en soit, le jour du match, Cantona est espéré, en Une de la Voix du Nord.
Le premier gag de l’après-midi survient au moment où se présente Pascal Plancque à l’entrée du stade : il est refoulé par la sécurité. Après quelques explications, le malentendu est levé. Ce serait une vengeance froide de Samoy que ça ne nous étonnerait pas. Hormis quelques désistement (Vercruysse a prévenu dans l’après-midi qu’il n’avait « plus envie » de venir ; Marcel Dib, directeur sportif de l’OM, a préféré raser les murs après le 0-8 encaissé à Lyon la veille ; Stéphane Paille).
Et à 17h30 se pointe une Mercedes : « Ray-Ban et coupe de légionnaire, Sa Majesté Cantona en sort, flanquée de deux molosses patibulaires au regard d’acier » commente sobrement la Voix des Sports. Venu sans ses chaussures de foot, Canto a fait ouvrir deux magasins un dimanche pour trouver chaussure de son équipementier à son pied. De sa sortie de voiture à son entrée sur le terrain, il est protégé par « un dispositif de sécurité digne d’un ministre, mais risible dans le contexte d’un jubilé de football ». Si quelques enfants ont envahi le terrain à la fin de l’échauffement, la sécurité de Canto n’était pas vraiment en jeu.
Eric Cantona va donc fouler une pelouse française pour la première fois depuis octobre 1994 (France/Roumanie à Saint-Etienne). Et il n’a sans doute pas vu Grimonprez-Jooris depuis octobre 1989 (victoire de Lille contre Montpellier 1-0, but de Pelé). Au moment de l’annonce des compositions par Bernard Lernould (ancien de Fréquence Nord), speaker d’un soir, le nom de Cantona est ovationné. L’idole répond avec un salut à la romaine qui préfigure les plus belles prestations de Vahid sur son banc. À l’applaudimètre, Papin, Lama, Boli, et Six rencontrent un franc succès, de même que Jean-Marie Aubry et Fabien Leclercq, encore défaits la veille, cette fois à Metz, pour la dernière journée du championnat. Beau symbole : Christophe Dugarry, qui a fait le déplacement, s’installe en tribune, aux côtés des 10 000 spectateurs qui garnissent Grimonprez.
Le coup d’envoi est donné par Jules Bigot, et le public n’a d’yeux que pour Cantona, qui « a régalé le public de prouesses techniques ».
L’ambiance est excellente et l’équipe des Ch’tis s’impose 4-2. Et Cantona a marqué !
Le lendemain, la Voix des Sports fait sa Une sur celui qu’il n’est même pas nécessaire de nommer. Mais ceux qui espéraient une déclaration du jeune retraité peuvent attendre longtemps : les seules fois où on a vu Cantona parler, c’était aux enfants qui lui demandaient des autographes.
Charly Samoy est content : lui qui n’a pas pu sauver le LOSC de la descente en fin de saison donne son numéro à tous ses anciens en leur demandant d’avoir un œil sur les bons éléments de leur secteur pour les envoyer au LOSC. La cellule de détection bosse fort ! Mais, surtout, les frères Plancque sont aux anges : tout s’est bien passé. Pascal : « ce fut magnifique. Le temps était de la partie, tout comme nos potes. Depuis deux à trois jours, je plane totalement. J’ai du mal à réaliser. Je me suis régalé. Je m’arrêtais même de jouer pour regarder le public. J’en ai pris plein les yeux » ; Stéphane : « c’est un soulagement. Cela faisait quinze jours que nous préparions cela et 3 nuits que je ne dormais pas. Nous avons fait plaisir au public, c’est une réussite. Nous avons voulu que cela soit très simple, sans chichi. Les vrais amis étaient là ».
Sur le coup, c’est bien le « King » qui a créé l’événement de ce jubilé, en raison de l’annonce toute fraîche de sa retraite. Mais, bien entendu, sur le long terme, les frères Plancque conservent à Lille une aura toute particulière, et ne sont pas près de passer dans l’ombre. Comme dit le proverbe à propos des Plancque : « à Lille, c’est dans la lumière qu’on les cantonna ».
Un commentaire
Nous aimerions connaître la vôtre!
Laisser un commentaire
Vous pouvez vous exprimer.
Visiter mon site web
31 janvier 2021
Permalien
Michel Castelain a dit:
C est très bien fait…il manque une ou 2 anecdotes importantes
Merci