Posté le 27 mars 2021 - par dbclosc
1946, Lille coiffe ses adversaires pour une première coupe
Quelques semaines avant de remporter son premier championnat en 1946, le LOSC avait enlevé la coupe de France, à l’issue d’un parcours semé d’embûches, et ponctué par une victoire en finale contre le Red Star. Un grand club est né !
Pour le côté championnat de l’année 1946, auquel nous faisons quelques références ici, nous vous conseillons de lire cet article.
Si le championnat 1944/1945 était encore un championnat « de guerre », la coupe de France de cette saison est, elle, tout à fait officielle. Le jeune LOSC s’y est hissé en finale, concédant la défaite contre le RC Paris (miraculeusement renforcé par des militaires rapatriés d’Algérie en dernière minute). Cette nouvelle édition de la compétition est donc la deuxième depuis la Libération : 884 clubs s’y engagent au départ. Pour le LOSC, la coupe de France 1945/1946 commence en janvier, au moment où il ne reste que 64 clubs, autrement dit au moment des 32e de finale.
Les affiches des 32e déterminées par la fédération
Il reste 38 clubs professionnels et, donc, 26 amateurs. Pour ces 32e, apparaissent notamment les clubs de Division Nationale (la D1), ainsi que deux clubs amateurs, « récompensés » de leur beau parcours la saison précédente (Arago d’Orléans et Cazères).
Pour son entrée en lice, le LOSC se déplacera à Raismes. Un match a priori facile… et voulu comme tel, puisque c’est la fédération elle-même qui a déterminé les matches. Officiellement, cette manière de faire vise à limiter la longueur des déplacements, et donc à réduire les frais. Mais la lecture du tableau des matches fait vite apparaitre que dans la grande majorité des cas, la fédération a fait en sorte d’opposer les clubs amateurs à des clubs professionnels : on compte ainsi 23 matches pros/amateurs, seulement 8 matches entre pros, et un seul entre amateurs. La Voix du Nord relaie une protestation des clubs amateurs qui souhaitent un tirage au sort dès les 32e (c’est prévu pour le tour suivant), sans quoi ils sont « jetés en pâture à l’appétit des professionnels qui trouveront en eux une proie facile ».
La région Nord-Pas-de-Calais compte encore 11 clubs engagés dans la compétition : 6 amateurs (Raismes, Aniche, US Tourcoing, Auchel, Bully, Carvin) + 5 professionnels (Lille, Amiens, Lens, Valenciennes, le CORT).
Comme attendu, lors de ce premier week-end de janvier 1946, « la FFF a maintenant atteint le but qu’elle poursuivait en établissant avec un soin méticuleux le calendrier des 32e de finale de la coupe » : les amateurs sont décimés puisque 20 d’entre eux passent à la trappe ! Parmi eux, Raismes, battu chez lui 3-0 par le LOSC. Devant 3 000 personnes, les Dogues n’ont pas vraiment souffert, hormis du « froid vif » et du terrain « très gelé », et la Voix du Nord souligne un état d’esprit exemplaire entre les deux équipes : « en général, les professionnels ont une mauvaise opinion des amateurs. Ils ne se cachent pas pour les qualifier de démolisseurs. Ce match s’est déroulé dans une correction exemplaire de part et d’autre. L’arbitre n’eut à intervenir que 5 fois pour sanctionner des fautes bénignes ». il faut dire que l’affaire est vite réglée : Vandooren, d’entrée de jeu, puis Lechantre (21e), et Bihel (28e), dessinent précocement une qualification sans anicroche. Il semble cependant que quelques joueurs du LOSC se soient laissés aller à la facilité, ce qui aurait pour fâcheuse conséquence, à une époque où le foot n’est pas télévisée, de donner une vision biaisée de ce sport à celles et ceux qui n’y ont pas régulièrement accès : « nous aurions aimé voir de longues passes dans le trou à l’homme démarqué. Les inters lillois firent l’inverse, dribblant, feintant, faisant des arabesques inutiles. C’est regrettable, car ils laissent au public de l’Escaut une fausse conception du football moderne. Baratte et Tempowski auraient pu mieux servir la cause du football s’ils avaient fait abstraction de leur personnalité ».
Bref, Lille, après avoir assuré l’essentiel, se fait plaisir. En seconde période, « le jeu est plus égal », « chaque équipe donne l’impression de jouer en dessous de ses moyens ».
Nancy, de justesse
Le tirage au sort accouche d’un Lille/Nancy pour les 16e de finale. A priori, c’est un tirage favorable car Nancy est en deuxième division. Mais Nancy est leader de sa division (groupe Nord). Le match se déroule à Reims le 3 février et les Dogues se présentent avec la composition suivante :
Hatz ;
Jadrejak, Sommerlynck ;
Bourbotte, Prévost, Carré ;
Baratte, Tessier, Bihel, Tempowski, Lechantre.
Sur un « sol détrempé », le LOSC réalise une première période de haute volée, même si ce sont les Lorrains qui marquent les premiers par Telepski. Mais une minute plus tard, Lechantre égalise ; la VDN observe une « supériorité tactique et technique absolue des Lillois », qui marquent encore par Bihel, puis Baratte. « De tous côtés fusaient des approbations enthousiastes, tant les spectateurs étaient ravis par le spectacle que leur offraient les joueurs lillois » ; est particulièrement saluée la prestation de François Bourbotte qui « renvoyait la balle vers ses avants avec une régularité de machine ». A la pause, les Dogues mènent 3-1 : « « quelle différence entre le football de première et de deuxième division » disait-on autour de nous ».
Mais ça va moins rigoler en seconde période : « Nancy attaque avec fougue, de toutes les manières à la fois. Les Lillois, décontenancés, ne parviennent plus à assurer leur jeu ». Nancy revient à 2-3 à la 79e minute. « La fin du match, dans la boue, se fait un peu à l’arrachée », mais Lille parvient à garder son avantage et à se qualifier pour les 8e. Les Dogues sont les derniers survivants nordistes de la compétition. Même si l’équipe a montré deux visages, la VDN parie que « nos Lillois, s’ils veulent vraiment s’en donner la peine, iront en finale cette année encore ».
Rouen, service minimum
Le jeudi 14 mars, pour les 8e de finale, le LOSC se rend de nouveau à Reims, cette fois pour y affronter Rouen, une équipe de D1 contre qui Lille a perdu en championnat (1-2). Le match aurait initialement dû se jouer le 3, au moment où Lille était en pleine bourre (après sa série de 5 victoires et 21 buts marqués). Mais la défaite à domicile face à Rennes (2-5) a refroidi l’enthousiasme. Le LOSC aligne l’équipe suivante :
Hatz ;
Méresse, Sommerlynck ;
Bourbotte, Prévost, Carré ;
Baratte, Tessier, Bihel, Tempowski, Lechantre.
Dans un match fermé, « la ligne d’avants lilloise ne parvint jamais à organiser son jeu comme elle sait si bien le faire en certaines occasions. Mais elle s’est heurtée à la plus rude défense qu’il soit possible de concevoir (…) Duhamel demeure un adversaire déloyal et brutal ». Mais à la 33e minute, Baratte parvient à déjouer l’attention du fameux Duhamel et à marquer le seul but du match : « Baratte, qui hésite à se lancer contre Duhamel, qui l’a déjà heurté durement, parvient à dribler Wicart et trouve, subitement, le champ libre devant lui. Il se rabat tandis que Duhamel le poursuit. L’arrière rouennais a une chance de parer au danger, mais il lui faut pour cela « jouer » la balle et non l’homme. C’est ce dernier parti qu’il prend. Baratte esquive le coup, se déplace légèrement, garde le contrôle de la balle et, de près, du pied gauche, il bat le portier Dambach. Ainsi donc, Rouen doit sa défaite à l’action mauvaise de son arrière ».
En seconde période, le match est toujours aussi fermé est équilibré ; Hatz réalise quelques arrêts rassurants, et Lille passe l’obstacle ! « Un grand match de football, cette rencontre de coupe ? Non. Mais une lutte ardente, farouche, impitoyable, qui ramena tous les hommes, indistinctement, Nordistes et Normands, littéralement fourbus dans les vestiaires ». La VDN salue la performance de tous les joueurs Lillois (« il faut les associer tous dans les mêmes éloges ») mais souligne en particulier celle de Hatz, « remarquable », et de Bourbotte qui « fut incontestablement l’homme de coupe le plus fort des 22 joueurs ».
Ainsi, Lille avance vers la finale. Mais, on l’a vu, en cette mi-mars, le LOSC a un gros coup de mou en championnat (3 défaites consécutives), et se pose la question de la condition physique des joueurs, sollicités pour le championnat, la coupe, et les sélections (Bihel avec les A, Baratte avec la Flandre) : « qu’on y prenne garde, Lille peut remporter la coupe et il se trouve sur la bonne voie pour gagner le championnat : mais les dirigeants du LOSC devront ménager leurs meilleurs éléments s’ils veulent parvenir à un tel résultat ».
Le Racing, au bout du suspense
« Le sort ne ménage pas les joueurs du LOSC : il met en travers de leur route ses concurrents les plus redoutables » déplore la Voix du Nord. Se dresse en effet sur la route des Dogues le Racing Club de France, pour un remake de la finale de coupe 1945. Surtout, une semaine avant ce quart de finale, les deux équipes se sont affrontées en championnat, et le Racing l’a emporté (2-1), confirmant sa victoire du match aller (1-0). Dès lors, « seuls sont optimistes, quant à l’issue du match, les joueurs du LOSC et leur entraineur Georges Berry. Partout ailleurs, la défaite du LOSC est envisagée avec certitude ».
Le match se joue à Bordeaux, là où Lille, un mois auparavant, a réussi une démonstration face aux Girondins (5-1). Le public bordelais semble alors prendre fait et cause pour les Dogues, très applaudis lors de leur apparition sur le terrain. Au niveau de la composition, Berry innove en plaçant Sommerlynck parmi les cinq avants, tandis que Tempowski est relégué sur la touche.
Et cela semble une bonne idée : à la 25e minute, Sommerlynck intercepte une passe en retrait de Fleurian vers Jordan et ouvre le score pour Lille ! La VDN relate un match serré, ouvert, dont l’issue est incertaine. Un but de Baratte est refusé pour, semble-t-il, une charge ; en seconde période, Bihel trouve la barre puis, à la 72e, les Parisiens égalisent par Vaast, de la tête. Il faut jouer une prolongation. Au cours de celle-ci, les Dogues semblent prendre l’ascendant, et cela se concrétise à la 107e quand René Bihel, d’un retourné, marque le but de la victoire. « J’ai dansé de joie sur la touche quand Bibi marqua, de manière incomparable, le but de la victoire » se réjouit Tempowski. « Il n’y a plus de signe indien » déclare le capitaine Bourbotte : Lille bat enfin le Racing et s’ouvre la route des demi-finales ! « Nous avons eu la première mi-temps pour nous, déclare Berry. Le Racing a eu légèrement l’avantage en deuxième mi-temps. Mais durant les prolongations, notre supériorité fut évidente et les réactions du Racing furent nulles après le but de Bihel (…) Cette victoire efface notre échec en finale de coupe l’an dernier ». Bon, pas complètement car la coupe 1945 est définitivement perdue, mais l’horizon se dégage pour une victoire cette année.
Le carton des demies
L’horizon se dégage d’autant plus que, cette fois, le tirage au sort est favorable aux Lillois. Ils affronteront à Colombes, Clermont, club de D2, qui a battu de manière aussi nette qu’inattendue Bordeaux (4-1) en quarts. L’autre demi-finale oppose le Red Star au Stade Français (D2, qui a éliminé Marseille, D1). Et ce match aura lieu… à Fives ! Une petite récompense de la FFF à la ville de Lille, mais c’est la dernière fois car, à l’avenir, « les rencontres comptant pour les quarts ou les demi-finales de coupe seront attribuées à des villes possédant un stade ayant des aménagements dignes de l’importance de ces rencontres ». Autrement dit, ça reviendra à Paris, Marseille, Reims, Bordeaux ou Lyon. La Voix du Nord espère donc que la municipalité règlera ce problème dans les plus brefs délais.
30 000 personnes assistent à ce LOSC/Clermont à Colombes. Voici les compositions :
Le LOSC propose une « éblouissante démonstration de football », en marquant dès la 40e seconde par Bihel, puis en doublant la mise à la 6e par Tempowski. Par la suite, les Clermontois « réagissent vigoureusement » : ils dominent pendant un quart d’heure et réduisent l’écart par Gévaudan (16e). C’est bête. Le jeu est alors « assez équilibré » jusqu’à la pause, sifflée sur le score de 2-1 pour Lille. « Mais les Auvergnats ne sont pas de taille à tenir longtemps cette cadence » ils s’effondrent en seconde période et les Dogues s’en donnent à cœur joie : Tempowski (50e), Vandooren (60e), Bihel (70e), Tempowski encore (74e), puis Lechantre (85e) portent la marque à 7 à 1. Le LOSC est en finale, contre le Red Star ! « Deux années de suite, avec le même entrain, les hommes de Louis Henno ont lutté vaillamment en vue de ramener dans notre région la fameux trophée. Une première fois, ils en ont été empêchés par un Racing qu’ils ont eux-même éliminé, cette année. De nouveau, la grande finale va mettre aux prises Parisiens et Nordistes. La région du Nord et celle de la capitale sont bien les deux grands centres du football français ».
La bonne blague de la Voix du Nord
Le LOSC s’est remis dans la course au titre en championnat, en écrasant les Verts (8-0). Cependant, ses quelques matches en retard le placent en position de poursuivant. En ce dimanche 26 mai, les Dogues vont donc encore prendre du retard en D1, mais à court terme l’objectif est de remporter la coupe qui avait échappé au club l’an dernier. Forts de leur expérience, les dirigeants lillois basent leur entraînement sur la condition physique. Le stade Jules-Lemaire se transforme alors en « saute-moutondrome » :
Les Lillois se réunissent au siège du club, l’Aubette, le jeudi 23 mai à 13h, juste avant leur départ en train pour Paris. C’est l’occasion de recueillir quelques confidences. On apprend ainsi que Bolek Tempowski est content, car sa mère et son frère assisteront à la rencontre :
« Elle est folle de joie, la mère. Ce n’est pas le match qui l’intéresse le plus, c’est la perspective d’aller dans la tribune présidentielle, où elle verra le chef du gouvernement. Aussi va-t-elle faire toilette. Mon frère lui a offert un beau chapeau, et moi un foulard de soie. Elle n’a jamais vu un match de football. Elle dit que c’est trop brutal.
_Et ton père n’en sera pas ?
_Non. Il gardera la ferme. Son tour viendra la prochaine fois.
_La prochaine fois ?
_Oui, l’an prochain, car nous serons de nouveau finalistes. Il m’a dit bon courage, mon garçon, et tâche de gagner : ta prime nous permettra d’acheter une vache de plus ».
Il paraît que cette séquence fait hurler de rire les coéquipiers qui en sont témoins.
Joueurs et dirigeants se rendent ensuite en gare Lille-Flandres, acclamés par quelques dizaines de supporters. Louis Henno refuse de dire où séjournera le LOSC : « l’an dernier, à Paris, des centaines d’admirateurs ont assailli notre cantonnement la veille du match. Nos hommes en ont souffert. Cette fois, nous irons « dans le bled », à 30 km de Paris ». La VDN relate que des journalistes parisiens se disent prêts à prendre en chasse l’autocar qui emmènera les joueurs du LOSC à leur arrivée à Paris, puis indique : « peut-être savent-ils déjà que l’équipe se rend à Vert-le-Grand, petite localité des environs de Corbeil ! ». Bah merci la Voix du Nord, à la solde du complot !
Mais, dans son édition du lendemain, la VDN titre :
Maisons-Lafitte, et non Vert-le-Grand alors ? « Il fallait attendre le départ des joueurs avant de révéler leur lieu de séjour « et, au besoin, avait dit Marcel Dassonville1, d’aiguiller les importuns sur une fausse piste… ». C’est ce que nous avons fait ». Voilà donc comment le club et la presse locale travaillent main dans la main pour le triomphe final. Apprenant le subterfuge, Baratte, Prévost et Carré « éclatent de rire quand Dassonville leur apprend qu’ils ont joué à cache-cache avec les journalistes parisiens ». Décidément, entre les parties de saute-mouton, de cache-cache, et les aventures fermières de Tempowski, le groupe vit bien.
En route vers le doublé
En ce 26 mai, au stade de Colombes, madame Tempowski a de quoi être satisfaite : dans les tribunes, pleines (tout comme les 10 000 supporters lillois), on note la présence de, prénom de chat et nom de cochon, Félix Gouin, président du gouvernement provisoire ; Gaston Roux, commissaire général à l’EPS ; et un tas de grosses légumes comme des parlementaires du Nord et du Pas-de-Calais. Boucquey et Thellier de Poncheville, présidents d’honneur du LOSC, Huet, président actif, Henno, président de la section football, sont présents, de même que d’anciennes gloires du foot nordiste comme Raymond Dubly et Maurice Gravelines.
François Bourbotte présente à Félix Gouin, très impressionné, Bihel, Baratte, Vandooren, Prévost et Carré
15h : c’est parti pour la finale Lille/Red Star ! Supérieur, le LOSC marque par Tempowski (12e), puis par Bihel, qui suit une frappe détournée de Vandooren. 2-0 à la pause : ça sent bon !
Mais Aston marque dès la reprise pour les Parisiens ; qu’à cela ne tienne, Vandooren marque un troisième but juste après (3-1, 50e). Le LOSC maîtrise mais encaisse un but à la 70e, malgré les protestations des Dogues qui ont vu un but de la main de Leduc. 3-2, « le moment est critique : une envolée, un shoot heureux, et le Red Star peut obtenir l’égalisation ». Mais en fin de match, Lechantre trouve Vandooren (4-2, 87e). Le LOSC remporte sa première coupe de France !
Les Lillois sont de retour en gare de Lille-Flandres le lundi 27. Initialement attendus à 17h53, ils arrivent en fait à 17h21. Près de 10 000 personnes les attendent et l’équipe : « immédiatement chargés de gerbes de fleurs, tirés à hue et à dia, interviewés par Augustin Charlet, au micro de Lille, fêtés par des délégations d’anciens internationaux, de postiers, de policiers sportifs, les vainqueurs de la coupe parvinrent, enfin, sur la place de la Gare, noire de monde. Alors, ce fut du délire. Derrière la clique des gardiens de la paix, un cortège s’improvisa, défila entre des haies compactes d’admirateurs qui applaudissaient ».
De gauche à droite : Joseph Jadrejak, Roger Vandooren (qui masque François Bourbotte), George Berry, Jean Baratte, Jean-Marie Prévost, Marceau Sommerlynck, René Bihel, et le petit gars qui se déplace à tous les matches avec son écriteau qui permet de légender plus facilement les photos d’archives.
Remontant d’abord la rue Faidherbe, l’équipe de LOSC se rend ensuite au monument aux morts de la place Rihour.
Le mardi 28, les joueurs sont accueillis au siège de la Voix du Nord.
Le 29 mai, un nouveau défilé est improvisé en ville à l’occasion d’une réception à la mairie : « tout au long du parcours, rue Faidherbe, place du théâtre, rue de la Bourse, place du général De Gaulle, rue des Manneliers, de Paris, Gustave Delory et Saint-Sauveur, les sportifs lillois témoignent leur allégresse par des hourras frénétiques, des acclamations et des « Bravo Lille ! Vive le LOSC ! » fusent de toutes parts ».
En mairie, Louis Henno attribue la victoire à la fusion OL/SCF, qui a doté la ville d’un club puissant qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : dès demain, le 30, le LOSC, en quête du titre et donc, du doublé, reçoit Rouen. Il est donc temps de se disperser sur l’air du « P’tit Quinquin » : les prochaines occasions de faire la fête ne manqueront pas.
Un résumé de la finale Lille/Red Star :
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