Posté le 24 avril 2021 - par dbclosc
Gerland, 2001 : le complot se taille la part du Lyon
Lors du premiers tiers de saison 2001/2002, le LOSC allie parfaitement D1 et coupe d’Europe ; c’en est trop pour les forces du complot : le 4 novembre 2001, lors de la 13e journée, le LOSC chute pour la première fois en championnat à Lyon. Le match bascule juste avant la pause à l’aide de deux décisions arbitrales aux fâcheuses conséquences.
En battant Metz (2-0) à Grimonprez-Jooris lors de la 12e journée du championnat, le LOSC confirme qu’il faudra de nouveau compter avec lui lors de cette saison 2001/2002. Dans la continuité de la saison précédente à l’issue de laquelle le club, seulement promu, est parvenu à se qualifier pour le tour préliminaire de Ligue des Champions, Lille est de nouveau dans le haut du tableau, avec un statut qui n’est plus celui de trouble-fête, mais de candidat raisonnable à l’Europe.
Lille au top
En 12 matches, le LOSC compte 7 victoires et 5 nuls ; il a tout gagné à domicile (dont 3 fois au bout du temps additionnel) et ramène 1 point de chaque déplacement (hormis à Troyes ou, dans des circonstances heureuses, les Dogues en ont ramené 3). Les Dogues s’appuient sur ce qui était déjà leur point fort en 2000/2001 : une défense de fer, qui n’a jusqu’alors encaissé que 5 buts. L’attaque, quant à elle, est moins en vue (14 buts marqués, ce qui en fait la 8e du championnat), mais il faut dire qu’elle ne se manifeste qu’en seconde période : contre Metz (12e journée donc), c’est la première fois que le LOSC marquait en première période ! Grâce à ce beau parcours, les Lillois sont deuxièmes du championnat (ils ont été en tête au soir de la 10e journée), seulement devancés par leur voisin lensois.
Parallèlement, le LOSC a fait bonne figure en Ligue des Champions : après avoir éliminé Parme à la surprise générale (ici et là), il a terminé 3e d’une poule relevée, derrière la Corogne et Manchester, et devant Olympiakos. Ne perdant que 2 fois, et seulement par un seul but d’écart, Lille est donc reversé en coupe de l’UEFA, grâce à un nul dans la semaine contre Manchester (1-1). Depuis que cette édition de la Ligue des Champions a commencé (le 18 septembre pour Lille), Lille a marqué 17 points sur 21 possibles en championnat : c’est la meilleure performance d’un club français depuis la présente formule, qui date de 1994. Pour une première, c’est une belle réussite ! Pour Stéphane Pichot, « nous avons plutôt bien soutenu le rythme. Et nous avons presque toujours mieux terminé les matches que nos adversaires. Ces 8 matches de Ligue des Champions nous ont apporté énormément. Dans le jeu, mais également dans la confiance. Le match de mercredi contre Manchester, nous l’avons abordé avec beaucoup moins d’appréhension que le premier à Parme ».
Lyon ne rugit pas encore
Ce beau parcours en championnat couplé à une 3e place dans son groupe de Ligue des Champions est à peu de choses similaire à celui de Lyon. Comme les Lillois, les Lyonnais sont dans le haut du classement (4e), et continueront l’aventure européenne en coupe de l’UEFA après avoir été éliminés de la Ligue des Champions. Mais ce parcours a un goût bien différent : Lyon est tout de même à 5 points des Lillois, et est éliminé de la Champions League (devancé par Barcelone et Leverkusen) alors qu’il avait affiché l’ambition d’en atteindre les quarts de finale. Autrement dit, les deux clubs ne viennent pas du même endroit et n’ont pas les mêmes ambitions, et c’est notamment à l’aune de ces deux aspects qu’on peut juger les performances de l’un et l’autre. Pour le LOSC, moribond pendant quatre décennies, c’est l’ascension et l’émerveillement permanents depuis l’arrivée de Vahid Halilhodzic : l’équipe performe bien au-delà des espérances, semble hermétique à la pression, et paraît repousser ses limites à mesure que passent les semaines. En revanche, si les performances lyonnaises sont proches (et même meilleurs si on se fie au précédent classement : Lyon a fini 2e en 2000/2001), celles-ci sont moins appréciées – et même considérées comme insuffisantes – tant le club a investi depuis quelques saisons. Hormis un premier trophée enfin remporté au printemps (la Coupe de la Ligue), la balance entre les investissements financiers et les bénéfices sportifs est encore déficitaire. Avec le premier budget de France, estimé entre 500 et 600 MF, et le recrutement de joueurs de premier plan, souvent onéreux (Anderson et Vairelles en 1999 ; Marlet, Edmilson, Foé en 2000 ; Carrière, Juninho, Née et Luyindula lors du dernier mercato), Lyon est en-deça de ses objectifs et tarde à passer un palier en dépit de son potentiel : « c’est un peu comme si une Jaguar patinait pour passer la cinquième » résume L’Humanité, avant le match contre Lille.
Mais Jean-Michel Aulas, rompu à la communication moderne, trouve de quoi positiver : « notre sortie de la Ligue des Champions n’est pas vraiment un coup d’arrêt. Cependant elle nous impose de réussir un beau parcours en coupe de l’ UEFA et de franchir au moins 3 tours. Et puis on retient plus facilement le nom du vainqueur de la coupe de l’UEFA que ceux des quarts de finaliste de la Ligue des champions » ;« On se console comme on peut » commente la Voix du Nord, très moqueuse.
L’invincibilité lilloise en jeu
Ce choc entre le 4e et le 2e, retransmis sur Canal +, clôt la 13e journée de D1 avant une trêve de 15 jours. Lyon a donc tout intérêt à recoller au sommet du championnat sous peine de devoir retarder d’encore au moins une saison ses envies de titre national. L’OL reste sur trois matchs sans victoire (2-2 contre Paris, 1-1 contre Sochaux et défaite 1-0 à Monaco). Pour le Lyonnais Christophe Delmotte, « nous ne pouvons plus perdre de temps en championnat. Nous sommes quand même à 6 points du leader lensois et à 5 du LOSC. Briser l’invincibilité lilloise est quasiment une obligation pour nous ». Grégory Coupet, le gardien de Lyon, met l’accent sur la capacité à rebondir après quelques matches moyens (Lyon était 1er au soir de la 9e journée) : « nous sortons d’un mois d’octobre difficile et j’espère que novembre sera meilleur. Notre victoire à Leverkusen, mardi, nous a donné un peu de baume au coeur. L’ambiance est moins morose même si nous savons que Lille est un adversaire rigoureux et intransigeant. Les Lillois reçoivent souvent des petits coups de pouce du destin, mais ils savent provoquer la chance. Nous devrons montrer du courage, de la volonté, mais aussi de la patience. Ce sera un match du niveau de la Ligue des Champions qui se jouera à peu de choses ». Pour ce match, l’OL est privé de cinq joueurs majeurs : Foé, Caçapa, Anderson (blessés) Edmilson (en sélection) et Marlet (suspendu).
Du côté lillois, ça va plutôt bien, écrivions-nous : 2e place, invincibilité, meilleure défense, 7 buteurs différents. Avant les matches de coupe d’Europe, Halilhodzic se permet de faire souffler quelques-uns de ses titulaires (notamment Br. Cheyrou et Bakari), ce qui permet à Murati et Beck d’avoir un temps de jeu non négligeable. Cependant, Bakari s’est blessé au Pirée (et au mollet) et est indisponible depuis 3 semaines. On note aussi les absences de Murati (cervicales) et d’Olufadé (luxation de l’épaule). Malgré ces absences, Lille se présente plutôt en position de force car il a moins à perdre que son adversaire du soir. Selon Stéphane Pichot, « le championnat reste la grande priorité. Nous n’avons pas le droit de lâcher maintenant alors que nous avons si bien démarré. Rester invaincus représente une motivation supplémentaire ». En championnat, Lille n’a pas perdu depuis la réception… de Lyon, en avril 2001 (1-2). En plus de chercher à maintenir leur invincibilité, les Lillois ont un autre objectif : dans la mesure où, dans l’après-midi, Auxerre a perdu et Lens a fait match nul, ils peuvent aussi reprendre la tête du championnat.
Mais l’affaire du moment, c’est la nouvelle brouille entre Cygan et Halilhodzic, épisode récurrent depuis quelques mois tant le joueur exprime ses envies d’ailleurs. En voici la raison : 15 jours auparavant, le LOSC se déplaçait à Marseille. Durant le match, Cygan se blesse à l’arcade sourcilière droite et reçoit quatre points de suture. De son avis, il ne peut pas poursuivre le match, mais Vahid refuse de le sortir. Mécontent, Cygan se plaint dans la presse et refuse de jouer à la Corogne 3 jours plus tard, le mercredi 25 octobre. En représailles, Vahid le prive de Lille/Metz et envoie son défenseur en CFA. Il a fait son retour dans la semaine pour le match contre Manchester, et est de nouveau aligné pour ce match à Lyon. On ne sait pas s’il y a un lien de cause à effet, mais Vahid Halilhodzic a eu un accident de voiture la veille du match, qui a un peu abîmé son front et l’oblige à porter une minerve.
Lille avait gagné à Gerland l’an dernier (0-1, but de Landrin). Au vu de l’état de forme de son équipe (c’est le 8e match en 25 jours), des blessés et de la qualité de l’adversaire, Halilhodzic présente un LOSC en configuration « Parme » : 5 arrières, et un seul attaquant de pointe.
Wimbée ;
Pichot, Fahmi, Cygan, Ecker, Tafforeau ;
D’Amico, N’Diaye, Landrin, Br. Cheyrou ;
Beck
Du côté lyonnais :
Coupet ;
Delflandre, Laville, Müller, Bréchet ;
Violeau, Juninho, Delmotte, Carrière ;
Govou, Luyindula
Lyon dominateur, Lille efficace
Les premières minutes du match illustrent les intentions des deux équipes : Lyon attaque fort, et Lille défend sans s’interdire une incursion dans le camp adverse. Cygan intervient à propos juste devant la surface (6e), Wimbée sort autoritairement (7e), puis Luyindula manque sa volée dans la surface (8e) avant que Delmotte ne soit contré dans les 6 mètres par Pichot (9e)… Les Lillois sortent indemnes d’un premier quart d’heure très enlevé. Il faut attendre une vingtaine de minutes pour que Cheyrou et Landrin ne tentent quelque chose dans la surface adverse. Comme à son habitude, Lille peut subir sans craquer et donne le sentiment de pouvoir faire mouche en contre à tout moment. C’est au moment où le match est équilibré que les Lyonnais vont ouvrir le score : à la suite d’un beau travail de Delmotte côté gauche, Sydney Govou se retrouve bien seul au point de pénalty et, bien qu’il manque son contrôle, il parvient à tourner sur lui même sans être attaqué pour récupérer la balle et frapper : poteau rentrant.
Le LOSC n’a pas vraiment le temps de s’inquiéter : quasiment sur l’engagement, Bruno Cheyrou est lancé sur le côté gauche par Tafforeau. Il centre vers Mikkel Beck qui est devancé par la tête de Jérémie Bréchet, qui marque un bien joli but contre son camp. Comme à son habitude, dès qu’il a l’impression de ne pas pouvoir atteindre la balle, Coupet ne tente rien et regarde ailleurs comme si tout était perdu. Merci Greg, tu fais quoi le 14 mai 2011 ?
Une dizaine de minutes plus tard, Lille attaque. Au départ, les Lillois font semblant d’être pris, reculent, dribblent dans des zones dangereuses ; le bloc adverse remonte ; et une fois que le bloc adverse est trop haut, on balance un grand coup vers l’avant au petit bonheur la chance qui atterrit sur un attaquant : « ça tactique Vahid ». Plus sérieusement, Tafforeau se sort très bien d’une situation périlleuse, son dégagement trouve Beck qui remise en retrait vers D’Amico, qui lance Cheyrou à gauche, et tout ça en une touche de balle. Bruno prend le meilleur sur Laville, qui le fauche : coup-franc et carton jaune. Le pied gauche du 28 lillois trouve aux 6 mètres la tête de Fahmi. Lille mène 2-1 : sans que ce ne soit immérité, on peut dire que le LOSC se montre très réaliste.
Le tournant
Dans la continuité, nous entrons dans les minutes décisives du match. Comme depuis le début du match, Eric Carrière est empêtré dans le milieu de terrain lillois, au prix de quelques fautes. Sylvain N’Diaye a déjà été averti lorsqu’il est en retard sur le Lyonnais. Ce croche-pied vaut au lillois un second avertissement. Même si N’Diaye n’a agressé personne, la multiplication de ses fautes aboutit à un carton rouge qu’on peut considérer comme logique. Lille va devoir jouer plus d’une mi-temps en infériorité numérique. Sur le coup-franc, le ballon se retrouve côté gauche de la défense lilloise, dans les pieds de Grégory Tafforeau. Surgit alors violemment Florent Laville, qui certes attrape le ballon mais pas que, donnent ainsi l’impression de ne pas du tout maîtriser son geste. L’arbitre ne siffle pas faute, alors qu’on aurait pu considérer qu’a minima, ça valait carton jaune (et Laville a déjà été averti sur la faute qui a amené le but de Fahmi). Or, Laville reste donc sur le terrain, et Tafforeau, touché à la cheville, sort se faire soigner sur le bord du terrain jusqu’à la pause. Voilà donc les Lillois à 9 contre 11.
La suite est prévisible : Lyon joue son va-tout avant la pause, et attaque par le côté où les Lillois sont affaiblis. Violeau est bien positionné dans la surface mais envoie un ballon inoffensif entre la passe et le tir. Pichot, qui passe par là, lève les bras et oublie qu’il a des genoux : l’un d’eux envoie malencontreusement le ballon dans le but. À la pause, le score est de 2-2 : un score logique, mais les Lillois ont de quoi pester sur les circonstances de l’égalisation, tant l’expulsion de N’Diaye aurait dû être suivie de celle de Laville, ce qui aurait permis aux Dogues de conserver leur avance tout en étant en égalité numérique avec leurs adversaires.
Pas de changement à la pause. En seconde période, le LOSC pense surtout à défendre et ne concède que peu d’occasions. La plus chaude est cette frappe de Luyindula, dont Wimbée s’empare superbement au sol (54e).
Mais par la suite, et alors que Lyon joue son va-tout en remplaçant Laville par le nouveau, Née (57e), l’OL semble incapable de mettre à mal la défense lilloise, en dépit de sa légère domination territoriale. Les Lillois restent calmes et, somme toute, donnent le tempo du match, en jouant sur la largeur du terrain tout en maintenant la défense lyonnaise en éveil. Ainsi, Beck est proche d’aller au bout d’un contre (68e). Mais les Lyonnais ont des ressources : à la 76e, sur un nouveau centre venu de la gauche, Govou, au second poteau, contrôle et frappe. Le tir, dévié par le talon de Johnny Ecker, lobe Grégory Wimbée. Pas de chance pour les Lillois, qui résistaient fort bien.
Vahid Halilhodzic joue alors le tout pour le tout : Bassir et Boutoille remplacent Beck et Landrin. Et Lille s’installe dans le camp lyonnais ! Comme à leur habitude, les Lillois mettent une pression maximale dans le dernier quart d’heure, obtenant des coups-francs et des corners, mais systématiquement dégagés par la défense de Lyon. C’est dans le jeu que les Lillois sont proches d’égaliser, avec Bassir devancé par Coupet (81e). Un coup-franc de Johnny Ecker fait passer des frissons dans le public (90e). Mais finalement, c’est le LOSC qui se fait prendre en contre sur une dernière action conclue par Violeau (4-2, 90e+2).
« Il fallait bien que ça arrive un jour » écrit la Voix des Sports au lendemain de cette première défaite lilloise. Lille tombe, notamment à cause d’un Sydney Govou « intenable » et d’un Christophe Delmotte « inépuisable ». En apparence, le coup est rude puisque les Dogues encaissent en un seul match presque autant de buts qu’ils n’en avaient encaissés lors des 12 précédents. Mais la presse régionale souligne la bonne prestation des Dogues qui ont « fièrement lutté » en infériorité numérique. Personne n’a vraiment démérité, et si Lille a parfois souffert au milieu, comme en témoigne l’expulsion précoce de Sylvain N’Diaye, il a malgré tout montré sa capacité à s’adapter aux circonstances et à être suffisamment solide pour ne pas s’effondrer face à un adversaire d’un tel calibre. Et, pour une fois, la chance n’a pas servi le LOSC. Et on salue aussi la bonne tenue des Lillois qui, face aux micros et aux caméras, n’en rajoutent pas sur l’arbitrage. Du moins… quand ils veulent bien s’exprimer ! Vahid Halilhodzic, lui, ne se présente pas devant la presse et, selon la Voix des Sports, ressasse une « défaite au goût amer qu’il met sur le compte, selon ceux qui l’ont côtoyé dans les vestiaires, d’un arbitrage à deux vitesses très défavorable à son équipe. Il ne souhaitait pas, affirment ses proches, croiser la route de Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, qu’il aurait certainement accusé d’influencer les arbitres ». De manière générale, la Voix du Nord rapporte aussi que les « dirigeants, entraîneurs et joueurs lillois étaient très remontés contre Bertrand Layec ». C’est ce qu’on peut retrouver dans la réaction à chaud de Stéphane Pichot :
Si tout le monde s’accorde donc pour souligner « une expulsion qui a tout changé » (Wimbée) et le caractère discutable des circonstances du deuxième but lyonnais, les joueurs du LOSC n’insistent pas outre mesure sur l’ambiance du match (« ce match n’a pas été violent mais plutôt chaud. Comme le sont très souvent les sommets du championnat », Br. Cheyrou) et préfèrent parler long terme, comme Grégory Wimbée : « cette défaite est un coup d’arrêt, mais elle ne remet rien en question. Il reste encore beaucoup de rencontres, et puis nous ne jouons pas le titre, contrairement à des équipes comme Paris, Lyon ou Lens, qui ont de gros moyens ». Même tonalité chez Pascal Cygan : « jouer aussi longtemps à 10 c’est éprouvant. Cette défaite ne remet rien en cause puisque nous sommes en avance par rapport à la saison dernière. À onze contre onze, ce match n’aurait déjà pas été facile, alors… ». Il souligne également des erreurs défensives : « n’oublions pas que nous avons fait des fautes de marquage sur les 4 buts lyonnais ».
Le LOSC poursuit sa saison de manière correcte, oscillant entre la 3e et la 6e place : à la sortie de l’hiver, une belle série le place sur les talons des Lyonnais, qui chutent d’ailleurs à Grimonprez-Jooris (0-2) au soir de la 29e journée. A ce moment-là, il reste 5 matches et Lille n’est qu’à 2 points de l’OL, lui-même à 6 points du leader lensois. Mais le LOSC , en fin de cycle, se préparant au départ de Vahid, ne peut suivre la cadence et termine à la 5e place. Les Lyonnais, quant à eux, profitent de trop nombreux points perdus par les Lensois pour les coiffer sur le fil et remporter leur premier titre de champions de France, au détriment des Sang & Or. Alors si cette défaite a contribué ce dénouement, on l’accepte.
Toutes les vidéos de cet article (et un peu plus) sont compilées dans celle-ci :
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