Posté le 24 décembre 2021 - par dbclosc
Joyeux Noël 1938 avec François Bourbotte
En 1938, l’hebdomadaire Le Miroir des Sports consacre un « reportage de Noël » à l’international français et capitaine du SC Fives, François Bourbotte. Un reportage très people, condescendant et patriote, qui a toutefois le mérite de donner un aperçu d’un football professionnel révolu.
En 1936, le Miroir des Sports avait choisi le cycliste Antonin Magne, double vainqueur du Tour de France (1931, 1934) ; en 1937, c’était au tour d’un autre cycliste, Maurice Archambaud ; désormais, François Bourbotte est en Une de l’hebdomadaire pour le traditionnel « reportage de Noël » : comme ses prédécesseurs, il pose avec épouse (et éventuellement, enfants) pour un cliché censé saisir une scène de la vie quotidienne dans le foyer familial. C’est dire si le capitaine du SC Fives a pris une importante dimension au cours de cette année 1938 durant laquelle le football en France a été particulièrement exposé avec, notamment, l’organisation de la coupe du monde.
Mais il faut dire aussi que François Bourbotte a tout du « bon client » pour le Miroir des Sports : hebdomadaire sportif créé en 1920, il est au départ une émanation de Miroir, spécialisé dans le suivi des têtes couronnées. Si la spécialisation dans le Sport est le reflet du développement des compétitions, le Miroir des Sports conserve de son « ancêtre » la beauté des clichés, et un certain attachement à la mise en scène des personnalités, parfois saisies ou interrogées au sein du foyer domestique. Et d’autant plus quand ces personnalités racontent une histoire qui colle bien à certains aspects idéologiques qu’on souhaite valoriser.
En l’occurrence, François Bourbotte est – probablement à son corps défendant – l’instrument d’une mise en récit qui fait sens dans une France des années 1930 fort marquée par la guerre de 1914-1918 et ses conséquences.
Dans ses éditions du 1er février puis du 29 novembre 1938, le Miroir des Sports consacrait déjà des portraits de François Bourbotte, soulignant que « ses débuts dans la vie n’ont guère été heureux » (février). Né en 1913 à Loison-sous-Lens (c’est pas là que ça commence mal), il est évacué avec sa mère à Saint-Etienne dès les premiers mois de la guerre. Son père, Emile, soldat au 151e d’infanterie, est tué le 7 avril 1915 au Bois de la Gruerie, dans la Marne, un lieu qui symbolise plus que tous les autres le conflit. Une fois les hostilités terminées, la famille Bourbotte se réinstalle à Loison-sous-Lens.
François suit ensuite une scolarité qui le mène au collège d’Arras où, en tant que pupille de la nation, il passe l’examen des Postes « qui est sensiblement du niveau du brevet supérieur » puis travaille un an à Paris. Parallèlement, il découvre le football et évolue sous les couleurs de Vendin-le-Vieil puis de l’Etoile Sportive de Bully, où il évolue un temps avec Jules Bigot.
C’est avec emphase que Gabriel Hanot en parle dans l’article de novembre, avec une description physique faisant du « grand François » (1,85m) un type bien de chez nous : « il est, comme diraient les Indiens, un visage pâle. Il a les cheveux blonds tirant sur le roux, la peau blanche et laiteuse. Chez nos voisins de l’Est, il serait un Aryen exemplaire. Pour nous, il est un pur Nordiste et même, au point de vue ethnologique, un Nordique. Il a sans doute des ancêtres gaulois, à moins que sa généalogie n’ait subi les effets de l’invasion normande ».
Le Miroir des Sports, 29 novembre 1938
Au niveau du caractère, François est décrit comme « silencieux et taciturne. On ne le voit ni ne l’entend. Il ne sourit pas souvent. Lorsqu’il le fait, son visage prend une forme de croissant de lune » (novembre).
En 1932, il remporte la coupe de France Juniors à Colombes, avec Bully. Mais survient en 1933 « l’affaire Bourbotte » : le Sporting Club Fivois souhaite engager le jeune François, 20 ans. Mécontent qu’un de ses espoirs lui échappe, le club de Bully engage une procédure pour « racolage », et la commission régionale d’amateurisme du Nord disqualifie Bourbotte pour un an pour « amateurisme marron ». Et s’il est reconnu amateur marron, c’est parce que Bully le rétribuait : « en conséquence, l’accusé était peut-être moins coupable que le plaignant. Mais passons » (novembre).
Sapeur au 3e génie à Arras, il est alors envoyé à l’école militaire de Joinville et intègre l’équipe de l’armée française, où il est autorisé à jouer. Mais à la veille d’un match contre l’armée britannique, le 8 mars 1934, il apprend que sa mère vient de décéder : « au lieu de connaître les honneurs populaires à Colombes, où l’Armée française battit l’Armée britannique par 2 buts à 1, il veilla solitairement sa pauvre maman ».
Le Miroir des Sports, 1er février 1938
Ses performances sous le maillot fivois au poste de demi droit l’ont fait incorporer l’équipe du Nord puis l’équipe de France. Même s’il n’a pas que des atouts (on signale sa lenteur et sa raideur), « il ne laisse guère passer une seule journée sans une petite séance de culture physique » (février), une pratique qu’il a adoptée au SCF : « c’est à Fives que je suis vraiment devenu footballeur. Auparavant, je jouais d’instinct, avec mes moyens naturels, en profitant de ma taille et de mon allonge. Au S.C. Fives, Cernicki, l’arrière tchèque de qui je garderai toujours un souvenir reconnaissant, s’aperçut que j’étais raide comme un piquet et lent comme un tombereau. Il me prit en mains ; il m’obligea à faire de la culture physique tous les jours pour m’assouplir et, à chaque, entraînement, il m’imposa des démarrages de 20 à 30 mètres pour me donner la pointe de vitesse qui me manquait et sans laquelle un footballeur moderne ne peut plus se faire sa place au soleil » (novembre). Reconnaissant, il n’oublie pas de rendre hommage à ses formateurs, George Berry, son entraîneur à Fives, ainsi qu’à André Cheuva, qu’il a cotoyé à Fives avant qu’il ne reparte à l’Olympique Lillois : « n’oubliez pas d’exprimer ma reconnaissance à Berry et à Cheuva. Par leurs conseils avisés et leurs critiques désintéressées, ils m’ont fait voir mes fautes : ils m’ont appris à être plus à l’aise sur le terrain et y à jouer avec plus de clairvoyance. Si Berry est déjà un excellent entraîneur, je puis vous assurer que Cheuva, s’il le voulait, serait, lui aussi, un conseiller technique de premier ordre ». Bien vu !
Le Miroir des Sports, 22 novembre 1938
Demi-droit à Fives après avoir été demi-centre en Juniors puis en Militaires, Bourbotte joue à deux reprises demi-centre, contre la Belgique et en Allemagne. Avec deux défaites françaises : « à l’issue de chacune de ces rencontres, qui furent, il est vrai, autant de défaites pour la France, il était fort mécontent de lui. Ce qui est d’autant plus surprenant que la critique française d’une part, et les techniciens étrangers, d’autre part, lui tressèrent des couronnes. La presse sportive allemande, en particulier, ne fut pas chiche d’éloges à l’égard de Bourbotte : « La France a trouvé en Bourbotte un vrai « stoppeur » de jeu et nous voudrions bien avoir son égal en Allemagne » écrivait l’un de nos confrères d’outre-Rhin » (novembre).
Durant cette année 1938, il fait partie des 22 joueurs français sélectionnés pour disputer la coupe du monde. Mais, diminué après un match amical joué contre l’Angleterre en mai, il ne jouera aucune minute durant la compétition, le sélectionneur préférant aligner Jean Bastien. Le Miroir des Sports note que « le joueur fivois se résigne à son sort avec philosophie » : « je comprends très bien que Bastien soit maintenu à la place où il a excellé. Je rejouerai peut-être plus tard dans l’équipe de France, quand mon tour reviendra. Ça, c’est la vie » (21 juin 1938). Quel équipier modèle !
L’équipe de France à Colombes contre l’Angleterre durant La Marseillaise (Le Miroir des Sports, 31 mai 1938)
En outre, comme on le pressent dans les extraits reproduits, l’homme est réputé poli et modeste, et curieux de tout : « Tel il est sur le terrain de jeu, tel il est dans la vie privée, le pacifique Bourbotte. Si souvent que vous ayez pu voir Bourbotte dans un match, vous n’avez jamais été le témoin d’un acte de brutalité ni, à plus forte raison, de violence commis par le long demi fivois. Tout au plus, lorsqu’il est victime d’une irrégularité ou lorsqu’il pense que l’arbitre s’est trompé, lève-t-il les bras au ciel en un geste de désespoir. C’est là toute l’extériorisation dont il est capable. Aussi ne lui connaît-on pas d’ennemi, et la correction de jeu est proverbiale chez ce joueur (…) En voyage, Bourbotte demeure le plus calme des hommes. Toujours avide de s’instruire, il lit, il observe, il écoute. Aucun renseignement d’ordre linguistique, historique, géographique, économique ne le laisse indifférent. Il ne participe ni aux belotes interminables ni aux « coups fourrés » les plus savants ». Par ailleurs, on ne l’a jamais vu avec un casque sur les oreilles !
En somme, Bourbotte est un petit bout de France. On retrouve dans ses traits de visage et sans son caractère les richesses que chacun tire de sa région, dans des portraits dont on ne sait pas trop s’ils sont l’expression d’un respect ou d’un misérabilisme : « Bourbotte est resté dans le Nord, qu’il aime d’une affection que les voyages dans toutes les régions de la France n’ont pas réussi à altérer. Il personnifie le pays de la mine et des usines, la grande plaine plate, monotone, fertile dans son sol et son sous-sol, à grande densité de population, mais qui n’a de charme que pour ceux qui y sont nés ».
On peut aujourd’hui sourire de la tonalité de ces portraits qui, plus ou moins consciemment, ressemblent fort à des manuels d’histoire de la IIIe République dans lesquels figurent des héros nationaux auxquels tous les petits français doivent à présent s’identifier en versant une larme sur les provinces perdues ou gravement endommagées, comme le Nord. C’est de ce Nord que vient François Bourbotte : chaque portrait est l’occasion, pour les journalistes, de vanter les mérites de la région de laquelle il vient et de montrer en quoi cette petite patrie symbolise la nation tout entière et le courage de ses hommes.
Exilé dès ses premiers mois, orphelin de père mort au combat, élève travailleur produit de la méritocratie républicaine, homme discret qui ne revendique pas, footballeur persévérant qui se relève de sanctions disproportionnées en passant par l’armée, équipier désintéressé qui valorise ses formateurs, François Bourbotte porte en lui les malheurs de son temps et les ressources pour les vaincre ; en cela, il apparaît comme le Français que l’on souhaite promouvoir. Comme le résume l’hebdomadaire, « bon sportif, bon collègue, bon mari, bon père de famille, le placide Bourbotte est un sage, et un exemple pour beaucoup » (février).
Travail, famille, amour de la région : voilà des valeurs qui annoncent des temps heureux, et que le Miroir des Sports met donc en avant, à travers François Bourbotte, à l’occasion du Noël 1938.
L’article est signé Georges Briquet, une des « plumes » du journal, surtout connu pour son activité radiophonique à partir des années 1930. On mesure l’aventure qu’ dû être une venue dans le Nord au récit catastrophique qu’il livre sur la région, son climat, son ambiance :
« Un reportage de Noël ? Non, une aventure !
Car le proverbe eût dit, par dix degrés au-dessous de zéro : Passe encore de partir, mais voyager par cette température !
Ce fut bien une aventure, en effet, que notre pointe poussée vers le Nord, vers le Nord qui prenait, en cette veille de Noël, des allures de grand Nord. Les conduites de vapeur, gelées à la suite d’une nuit d’engourdissement sur les voies de garage, ne laissaient plus passer la chaleur et les wagons étaient transformés en frigorifiques.
Les visages des voyageurs, frais et rosés, rouges même, ne parvenaient pas à détourner l’attention des vitres transformées en verres de Lalique ou en forêts gigantesques de sapins givrés de neige.
Dans le froid intense, le train roulait (…) Longueau, nous dit le contrôleur. C’est possible, pensâmes-nous après avoir regardé notre montre.
Arras ! Pourquoi pas? Douai ! Bien sûr! Lille !
Enfin…
Et, par les rues que la neige, blanche sur les trottoirs, grise sur la chaussée, rendait méconnaissables, nous partîmes à la recherche d’une atmosphère sportive.
Las ! Les visages étaient tristes, les têtes emmitouflées, les démarches rapides, furtives, maladroites. C’était plutôt une évocation de la lutte pour la vie qu’une évocation du sport »
Arrivés en gare de Lille, le journaliste et un photographe embarquent dans le tram direction Roubaix, où habite la famille Bourbotte. Heureusement, s’y trouvent des enfants « enthousiastes » qui réchauffent le cœur de nos deux baroudeurs.
« Dans un coin, un pauvre gosse, que sa pauvre maman avait été obligée de sortir après huit semaines de maladie, regardait de ses yeux agrandis par les nuits de fièvre ces enfants bruyants et joyeux dont les parents, à n’en pas douter, avaient été heureusement servis par la vie.
Ce pauvre gosse, enveloppé de grands « fichus » blancs, il nous apparut soudain si sympathique que nous cachâmes le paquet contenant les jouets que nous apportions à d’autres.
Il a bien droit à une petite pièce, me souffla notre photographe, qui la lui glissa »
Quelle générosité ! Pour les remercier, la mère de l’enfant en question guide les deux héros dans les rues de Roubaix et plus particulièrement vers la rue des Arts : « La rue des Arts ! Une de ces longues et droites rues de villes ouvrières du Nord, bordées de bâtiments de briques que les étrangers trouvent tristes et que les Nordistes trouvent propres ». Les deux courageux investigateurs frappent sonnent ensuite à « une maison particulière d’aspect bourgeois, presque cossu », et François Bourbotte accueille ces deux abrutis, un accueil qualifié de « sympathique et franc d’allure ».
« Mais, déjà, aux côtés du grand Nordiste blond, la gracieuse brunette qu’est Mme Bourbotte s’affairait pour nous présenter ses trois bambins.
Emile, cinq ans, blond, portrait vivant de son père. Aimable, adroit et se liant rapidement.
Yves, trois ans, blond, nez poupin de sa maman. Volontaire, un peu méfiant, mais fort curieux.
Yvette, un an, blonde et déjà coquette dans ses petits vêtements roses. Aimable reproduction miniature de Mme Marie Bourbotte »
On apprend que les époux Bourbotte, tous deux issus de familles de six enfants, se sont rencontrés lors du mariage du frère de Madame (dont on ne sait pas grand chose, hormis qu’elle est « gracieuse », « charmante », « bonne cuisinière », et qu’elle a allaité les enfants) : François y était garçon d’honneur, et Marie demoiselle d’honneur : « sans grandes phrases, ils se comprirent et se marièrent ? C’est tout ! Un roman d’amour en un seul chapitre ; mais les choses les plus simples ne sont-elles pas les plus nobles et les plus durables ? »
Le domicile familial, loué en attendant la maison que les Bourbotte rêvent de faire construire à Lens, est composé, au rez-de chaussée, de deux pièces meublées (salle à manger et cuisine) et, à l’étage, de trois chambres, dans lesquelles l’ameublement se fait « petit à petit » mais « confortablement ». La salle à manger est qualifiée de « moderne », avec notamment la présence d’un poste de radio qui permet à Madame Bourbotte d’entendre jouer son mari « et au jeune Emile de retenir ces mots magiques qu’il répète volontiers : « C’est Bourbotte qui a la balle » ». Dans la cuisine se trouve un « fourneau tout blanc » et suffisamment d’espace « pour que le jeune Mimile Bourbotte puisse taper dans un vrai ballon de football apporté par papa et faire des arrêts en plongeons impressionnants ».
François Bourbotte est employé des PTT : après un an à Paris et quelques mois à Lille, il s’est installé à Roubaix où il est employé au service des chargements, au bureau central. Un jour sur deux, il se lève à 4h30 pour prendre son service. Comme on le sait déjà, « notre international ne compte que des amis : il joue à Fives et habite Roubaix. On l’aime aux deux endroits ». A une époque où la concurrence entre clubs nordistes est rude en Première Division, « il est parvenu à faire de tous les postiers de Roubaix de fervents supporters du… S. C. Fives ! À dire vrai, peu de ces postiers sont originaires du Nord ; mais le fait est là, pourtant. Conquis au football, ils sont allés vers l’équipe de leur ami plutôt que vers l’équipe de leur ville adoptive ».
C’est surtout l’aîné, Emile, qui attire l’attention par son agitation permanente. Il assiste à chaque match à domicile du SCF avec… Madame Cheuva « dont le cœur sportif est resté à Fives », pendant que son époux défend les couleurs de l’OL.
« L’autre jour, l’aîné des enfants Bourbotte, avant d’aller assister au match O. L.-Fives, déclara : Si madame Cheuva crie : « Allez ! Cheuva ! », je crierai : « Allez ! Bourbotte !
Toutefois, la compétence de Mimile en football a des limites et comme nous lui demandions s’il connaissait le classement du S. C. Fives en championnat, il nous répondit : « C’est papa qui sait ça » avec le plus pur accent du Nord, bien entendu ».
Mais Yves s’essaie aussi au foot dans le salon, et même la petite Yvette « et pas de la pointe, s. v. p., exactement comme ses deux grands frères », sans se faire mal. En cas de pépin, une certaine « Mademoiselle Suzanne » vient régulièrement s’occuper des petits Bourbotte.
Ainsi, François Bourbotte représente « cette simplicité, cette amabilité un peu bourrue » et a des rêves modestes tels que « cette petite maison aux murs blancs et aux volets verts et que René Dorin a blaguée dans sa satire sur le Français moyen ; mais qui est le but modeste que poursuivent tant de ceux qui, comme François Bourbotte, humblement, accomplissent leur tâche de Français et qui font de leur pays le plus beau du monde ». Vraiment, un beau couple : « et quand on regarde l’un et l’autre, éclatants de santé, qu’on contemple leurs trois enfants magnifiques, qu’on pense que le père est un footballeur professionnel, un pur produit français que le sport a amélioré — il le dit lui-même — on a envie de regarder ensuite avec compassion ceux qui cherchent des remèdes à la dépopulation française et qui parlent de race déchue ».
François Bourbotte, capitaine du LOSC, avec la coupe de France en 1946 (But, 28 mai 1946)
Au lendemain du reportage, réalisé le 24 décembre, Fives s’impose à Metz 3-1 grâce à un doublé de Van Caeneghem (meilleur buteur de la Division avec 13 buts) et un but de Novicki. Le SCF prend alors la tête du championnat, profitant de la défaite de l’OL à domicile devant Marseille, sur un terrain gelé, devant 2000 spectateurs « transis par la température sibérienne », et malgré les « quelques boules de neige [qui] partaient du public vers la surface de jeu et se brisaient sur les footballeurs méridionaux ».
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