Posté le 4 janvier 2022 - par dbclosc
Lille s’agrippe à la coupe
Après s’être affrontés lors de la finale 1948, Lens et Lille se retrouvent en janvier 1949 en 32e de finale de l’édition 1949. Mais l’affiche a du mal à passionner les foules : d’abord parce qu’elle arrive sans doute trop précocement dans la compétition, et ensuite parce qu’une épidémie de grippe se propage à une vitesse inquiétante dans le pays.
« Les amateurs d’émotions fortes et de matches sensationnels – prématurés au goût de certains – n’envisageaient pas de se voir offrir aussi tôt la réédition de la dernière finale » lit-on dans Nord-matin Sports le 8 janvier 1949 : en effet, en ce jour, Lillois et Lensois se retrouvent, 8 mois après la victoire des premiers sur les seconds, en finale.
La finale de 1948 (But, 10 mai 1948)
Cette confrontation, à ce stade de la compétition, n’aurait pas été possible quelques années en arrière : d’abord parce que le LOSC n’existait pas en tant que tel ; et ensuite parce que le principe du tirage au sort intégral dès les 32e de finale de la coupe de France n’a été adopté qu’en avril 1947 par le conseil national de la FFF. Auparavant, la fédé déterminait elle-même les affiches : officiellement pour proposer des matches favorisant la proximité géographique et donc la réduction des coûts de transports ; officieusement pour protéger les « gros » et maximiser les chances d’avoir de belles affiches pour la fin de la compétition. Voilà comment comprendre le propos lu dans Nord-Matin Hebdo, et « voilà ce qu’il est bien permis d’appeler un tirage au sort malin » ajoute l’hebdo. Pour la Croix du Nord, ce match est un choc « atomique » (8 janvier 1949). Le match se jouera sur terrain « neutre », au stade Amédée-Prouvost de Wattrelos, là où a joué l’Excelsior de Roubaix de 1928 à 1945, et où joue le Club Olympique Roubaix-Tourcoing, champion de France 1947, depuis 1945.
Nord-Matin Sports, 8 janvier 1949
Où en sont les deux équipes, quelques mois après cette finale « nordiste » (la deuxième, après le Roubaix/Roubaix de 1933) ?
Le LOSC va bien : quelques jours auparavant, il a repris la tête de la « division nationale » après une écrasante victoire contre Colmar : 8-0, avec un triplé de Jean Baratte ! Les Dogues sont désormais invaincus depuis 2 mois, jouent un football offensif et rapide, et le titre semble devoir désormais se disputer entre Lille, Reims et Marseille. Admirative, la Voix du Nord note : « on cherche en vain quelles sont les failles de la formation nordiste », même si l’adversité a été « d’une insigne faiblesse constructive » (4 janvier). Durant la semaine qui précède le match contre Lens, le journal L’Équipe tresse des lauriers à l’attaque lilloise (4 janvier) puis à sa défense (5 janvier), et clame tout le bien qu’il pense de la formation lilloise : « heureuses gens qui, à mi-parcours d’un âpre championnat, disposent d’hommes en aussi belle forme que Baratte, Tempowski, Vandooren, Dubreucq, Sommerlynck et Nuevo ; qui voient des jeunes tels que Strappe et Walter éclater dès les premières passes d’armes ; qui ont un ancien tel que Jadrejak capable de remonter irrésistiblement le rapide Lechantre (un remplaçant dont se régaleraient tous les autres clubs de France) ; qui peuvent enfin se permettre de désigner leur goal à la courte paille, la longue étant pour Witkowski ». Au final, « il ne semble pas possible que la synthèse lilloise puisse rétrocéder, dimanche, ses droits de propriété sur l’objet d’art qu’elle détient depuis 3 ans ».
Le classement de D1 après 21 journées (La Voix du Nord, 4 janvier 1949)
La référence au gardien de but tiré « à la courte paille » semble à peine caricaturale : le 8 janvier, le quotidien sportif place en Une un exercice de l’entraînement du LOSC à l’issue duquel est désigné le prochain titulaire. Félix Witkowski ayant « mieux plongé » que Robert Germain, c’est Witkowski qui gardera la cage lilloise.
Seule inquiétude du côté Lillois : le LOSC est favori, et se retrouve en outre dans la position de celui qui a un trophée à défendre. Comme le résume le président Louis Henno, « Lens n’aura rien à perdre dans l’affaire. Tandis que nous... ».
Lille est d’autant plus favori que Lens est en D2, après sa descente en 1947. Avant ce match contre le LOSC, les Sang & Or sont deuxièmes de leur championnat, avec un atout considérable : sa défense, qui n’a encaissé que 10 buts. Une défense qui est d’ailleurs composée d’anciens attaquants, puisqu’en 1939, Lens jouait avec Ourdouillié, Spechtl, Stanis, Siklo et Melul devant ; en 1949, Ourdouillié, Siklo et Melul jouent derrière, et seul Stanis a gardé son poste d’attaquant (Spetchl a terminé sa carrière). C’est « le plus ancien carré du football professionnel » selon L’Équipe.
Mais Lens fait de la montée sa priorité. Dès lors, ce 32e contre ce qui ressemble à la meilleure équipe française du moment n’a pas l’air de mobiliser outre mesure les Lensois. Comme l’affirme leur président, Louis Brossart : « nous irons à Roubaix le cœur léger. Si nous sommes battus, nous le serons par la meilleure équipe du moment. L’essentiel pour nous est de garder intact l’atout que nous avons en championnat » (L’Équipe, 6 janvier). Le quotidien est même allé chercher des informations du côté du masseur de l’équipe lensoise, qui tient un discours assez prudent quant à la forme des « mineurs » : selon lui, Dehon, Gouillard, Gailis, Pachurka et Melul sont « à la limite du claquage. Ils ont fourni beaucoup d’efforts jusqu’à maintenant et le match qu’ils ont joué dimanche contre Amiens n’a pas arrangé les choses ». à la très délicate question du journaliste de L’Équipe (« alors, on perd dimanche ? »), Elias Melul répond toutefois : « qui vous a dit ça ? Il ne faut pas que les Lillois se figurent tout de même que nous allons jouer aux Colmariens ».
Le classement de D2 après 19 journées (La Voix du Nord, 4 janvier 1949)
Alors, la température monte dans le Nord ? Oui, mais pas que pour ce match. Le RCL a encore des doutes sur le fait que Ourdouillié et Nemeur puissent tenir leur place. En effet, ils ne se sont pas entraînés de la semaine car ils sont grippés et placés à l’isolement. Comme quoi on peut avoir une bonne défense, et peu de défenses immunitaires.
Les deux joueurs lensois ne sont pas les seuls touchés par la maladie : depuis plusieurs jours, la Voix du Nord fait état d’une épidémie de grippe venue d’Italie qui, jusqu’à tout début janvier, n’alarme pas les professionnels de santé. Seulement, la contagion est favorisée en raison par « le temps doux et humide que nous subissons depuis quelques jours » (6 janvier). Si, pour le moment, ce sont surtout Paris et l’Est du pays qui sont touchés, la région n’est pas encore l’objet d’inquiétude particulière : « à moins de complications toujours à craindre, le repos à la chambre, accompagné d’une médication appropriée, suffit à faire tomber la fièvre et à vaincre définitivement l’affection ».
La Voix du Nord, 6 janvier 1949
Interrogé par le quotidien régional, le docteur Costemend, sorti d’on ne sait où, rejette l’idée d’un vaccin, qui serait de toute façon inutile : « il existe bien un vaccin utilisé couramment aux Etats-Unis. Malheureusement, son application sur une grande échelle est actuellement impossible et ne confère une immunité ne dépassant guère plusieurs mois (…) Le meilleur moyen d’éviter la grippe, voyez-vous, est encore de se prémunir contre les refroidissements, de coucher dans une chambre saine, bien éclairée, modérément chauffée et exempte de ces vapeurs de cuisine qui, dans tant de taudis, humidifient l’atmosphère et le rendent propice à la multiplication des microbes et en particulier au virus grippal.
Un conseil encore : on a remarqué que la grippe s’attaquait de préférence aux individus atteint d’avitaminose ou, pour parler plus simplement, de personnes dont l’organisme était pauvre en vitamines. Absorbez donc le plus de vitamines possibles. Mangez des carottes crues râpées. C’est le légume qui en contient le plus. Et exposez-vous le plus possible à la lumière – au soleil quand il daigne briller – parce qu’en définitive ce sont les rayons solaires qui permettent la transformation du carotène en ces vitamines précieuses qui, mieux qu’un vaccin, éloigneront de vous la grippe et ses complications ».
© Les actualités françaises/INA
La semaine passe, et la contagion s’étend. Le 7, la Voix s’inquiète désormais de ce qui se passe dans le Sud du département, par où la grippe semble devoir investir le Nord : « l’épidémie de grippe qui règne actuellement dans le valenciennois atteint plus particulièrement les sujets âgés, sans toutefois épargner la jeunesse. Selon les docteurs de la région qui se trouvent débordés de travail, une telle épidémie ne se serait pas rencontrée depuis une dizaine d’années. Elle entraîne dans la plupart des cas des complications graves telles que broncho-pneumonie, congestion, prurit, etc. Les hôpitaux de la région regorgent de malades et, pour faire face à la situation, les directeurs de ces établissements ont dû transformer certaines salles, voire même des corridors, en chambres pouvant accueillir ces malades »
Nord-matin Sports, 8 janvier 1949
Le forfait d’Ourdouillié, malade, est confirmé. Le jour du match, la place réservée au match et à la grippe est sensiblement la même en Une de la Voix du Nord.
Mais les nouvelles concernant la grippe commencent à être inquiétantes au niveau national : sur décision du préfet de l’Orne, les écoles d’Alençon ferment du 7 au 17 janvier. Le Ministère de la santé publique et de la population recommande d’« appliquer de façon très stricte les mesures habituelles d’hygiène corporelle. Les lavages des mains, en particulier, doivent être fréquents ; de désinfecter les voies respiratoires. De plus, il convient autant que possible d’éviter des sorties inutiles et la fréquentation des lieux publics (…) En cas de fièvre, l’enfant doit être immédiatement isolé (…) Il est également recommandé à toute personne approchant un grippé ou un autre suspect de grippe de porter un masque (simple compresse rectangulaire de gaze recouvrant le nez et la bouche ».
Le match Lille/Lens est-il visé par les « sorties inutiles » ? À ce stade (Amédée-Prouvost), il n’existe pas de consigne spécifique par secteur d’activité, mais seulement le communiqué reproduit partiellement ci-dessous. Il n’empêche que la panique est proche : « voilà que la grippe a pénétré dans nos départements. De là à penser qu’elle va déferler sur nos populations, à établir un pourcentage de victimes, à la comparer à un redoutable fléau, il n’y avait qu’un pas à franchir ».
15 169 spectateurs, parmi lesquels « des milliers de supporters bruyants des deux camps » (L’Équipe), ont pris place dans un stade « archi-comble » selon la Voix des Sports. Mauvais présage, le temps est nuageux. En somme, le ciel est comme l’épidémie : gris pâle. Mais la température est largement inférieure à 38°.
Voici les équipes alignées :
Lille :
Witkowski ; Jadrejak, Sommerlynck, Nuévo ; Dubreucq, Carré ; Vandooren, Tempowski ; Strappe, Baratte, Walter.
Lens :
Duffuler ; Gouillard, Dehon, Melul ; Siklo, Maresh ; Nemeur, Gailis ; Stanis, Danko, Cryspin.
Logiquement, les Lillois sont les premiers à l’attaque avec Strappe, mais les Lensois ne sont pas en reste et répliquent par Melul ; « à de nombreuses reprises, Duffuler doit faire preuve d’une maestria sans pareille » note la Voix des Sports. Ainsi, les premières minutes du match semblent confirmer le rapport de forces annoncé. Cependant, le match est marqué par « une intensité de jeu, une ambiance vraiment peu communes » : les deux équipes jouent à la limite de la brutalité, surtout les Lillois, « qui ne dédaignent pas l’obstruction irrégulière » ; « nous avons déjà vu le Lille OSC jouer plus élégamment, nous ne l’avons jamais connu aussi dynamique, aussi ardent ». En face, il apparaît très vite que les Lensois ne sont pas venus pour faire de la figuration. Ils rendent coup pour coup : « il eut fallu voir quelle énergie, quelle vitalité les « Sang et Or » apportèrent à la bataille pour être persuadé de leur entier désir de victoire » (La Voix des Sports) ; « c’était bien une galéjade de prétendre que les Lensois s’intéressaient peu à la coupe. Lors qu’ils furent pris par l’ambiance, portés par leur innombrables supporters, les Sang & or n’eurent plus qu’un objectif : prendre leur revanche » (La Voix du Nord). L’Équipe, qui a relayé dans la semaine la prétendue prudence des Lensois semble surprise : « lorsqu’on nous affirmait cette semaine que les Lensois ne tenaient pas vraiment à la revanche de Colombes, on peut se demander ce qu’il en eût été s’ils y avaient vraiment tenu ».
Nord-Matin Sports, 15 janvier 1949
Au quart d’heure de jeu, les Artésiens sont proches de marquer : les passes « judicieuses » de Nemeur « donnent le frisson aux supporters lillois. Sur l’une d’elles, Danko a le but au bout du pied, mais le goal lillois lui subtilise la balle dans les jambes »
Peu après, le LOSC attaque : Baratte lance Walter. Duffuler, sorti de ses buts, parvient à détourner le ballon sur sa gauche, d’où Baratte surgit et place une frappe à mi-hauteur qui fait mouche, en dépit d’un retour désespéré de Melul (1-0, 18e).
La Voix du Nord, 11 janvier 1949
Dans la foulée, Walter manque le 2-0 en tergiversant face au but adverse. Lens, toujours aussi étonnamment affûté, réplique encore : Siklo traverse le terrain en largeur vers la gauche « ce qui oblige Dubreucq à surveiller l’avant-centre et Nuévo l’inter » (La Voix des Sports). Gailis se porte alors à l’aile droite, reçoit la balle de Siklo et bat Witkowski (1-1, 24e).
Nord-Matin Sports, 15 janvier 1949
La suite de la première période est une succession d’incorrections : « ce match dépassa les limites, et les coups de pieds, de poing furent innombrables. Toutes les ficelles du métier furent mises en pratique, et cela n’assura pas un niveau technique de première classe. En revanche, l’intérêt de la rencontre fut constant » (La Voix du Nord). L’arbitre, M. Delesalle, a fort à faire, et tant la presse régionale que la presse nationale saluent sa prestation. Le LOSC domine mais Baratte, identifié comme le danger n°1, est systématiquement pris par deux arrières. Signe de la domination lilloise : à la pause, les Dogues mènent par 7 corners à 0. La Voix des Sports considère que les attaquants lensois sont lents, tandis que les attaquants lillois « pressent les défenseurs lensois qui trouvent, grâce au corner, le moyen d’écarter un danger pressant ». En attendant, ils se cassent les dents : « le Lille OSC s’évertue à créer une brèche dans cette rangée de poids lourds que forment les trois arrières lensois » et qui constituent une bonne couverture, très utile en période de grippe. Les équipes sont à égalité à la mi-temps.
Nord-Matin Sports, 15 janvier 1949
Changement de physionomie en seconde période : cette fois, Lille domine outrageusement et ne laisse plus de possibilités de contre-attaques aux lensois. Le danger est de plus en plus fréquent sur le but lensois, et les attaques loscistes sont plus ordonnées : « toute la défense lensoise, ainsi que les demi-ailes, sont sur les boulets ». Vandooren croit libérer son équipe à la 65e, mais son but est refusé pour hors-jeu. Acculés en défense, multipliant les fautes, les lensois semblent proches de céder ; les Dogues poussent et tentent de créer des brèches pour le porteur de balle en crochetant les adversaires qui pourraient se trouver sur son chemin : « la valeur athlétique l’emporte alors sur la valeur technique ».
Tout ceci est bien entendu parfaitement régulier
Nord-Matin Sports, 15 janvier 1949
Lille poursuit sa domination et, sur un 12e corner (contre 2), « Tempowski, pris en sandwich par les arrières adverses, parvient à glisser la balle à Strappe, dont le tir est impardonnable pour Duffuler. Dès lors, c’en est fini des espoirs lensois » (2-1, 73e).
Lens semble dès lors incapable de rivaliser. À quelques minutes du terme, Siklo et Tempowski, « gagnés par l’énervement, se livrèrent à un combat singulier ». L’arbitre considère que la première faute est lensoise, ce qui donne un coup-franc bien placé que frappe Carré. Duffuler, masqué, repousse, mais Vandooren suit et conclut de la tête (3-1, 88e). Le LOSC se qualifie pour les 16e de finale.
La Voix des Sports, 10 janvier 1949
Dans la presse, on souligne une partie « rapide, animée, crispante même par instants, elle fut empreinte d’un maximum d’ardeur » (L’Équipe) ; le « caractère passionné de la rencontre », un match « joué dans une ambiance « derby du Nord » vraiment prenante » (La Voix du Nord). 35 fautes ont été commises, ce qui est perçu comme un chiffre considérable reflétant la brutalité du jeu. Et en effet, en lisant la description de certaines actions, on croit comprendre que l’arbitre ne siffle qu’en dernier recours, et que les règlements de compte individuels sont tolérés, ou seulement sanctionnés par une réprimande verbale. D’ailleurs, les Lensois « ne contestèrent pas cette victoire, mais ils s’insurgèrent contre la manière forte employée par les Lillois ».
La prestation des deux équipes est saluée : Lens a proposé un beau visage en première période, avant de résister jusqu’au dernier quart d’heure. Les Sang & Or semblent avoir pêché à cause de mouvements offensifs trop lents et « imparfaits » : « les bons joueurs ne manquent cependant pas, mais l’habileté technique des Danko, Nemeur et Siklo est trop spasmodiquement démontrée pour trouver un rendement efficace et profitable pour l’ensemble de l’équipe. Maintes fois, les attaquants lensois se trouvèrent en excellente position, soit pour tirer au but, soit pour effectuer une passe précieuse à un partenaire. Mais le dixième de seconde de réflexion qu’ils laissèrent à l’adversaire annihila tous leurs efforts précédents » (La Voix des Sports). Les dirigeants lensois en sont persuadés : il ne leur manque qu’un grand attaquant pour rivaliser avec le LOSC. Ils donnent rendez-vous dans quelques mois… en première division.
Le LOSC a eu moins de facilité que lors de ses dernières sorties, mais il a su être patient : « le grand mérite de Lille fut d’avoir surmonté ses hantises de première mi-temps pour mener ensuite sa barque » (L’Équipe). Après le repos, les Dogues « parvinrent à imposer leur jeu clair et précis » (la Voix des Sports). Dans l’ensemble, le LOSC a fourni un jeu fait de « permutations et passes dont l’automatisme relève d’un entraînement étudié jusque dans les moindres détails ». Lille passe logiquement « et nous en sommes très heureux car il est mieux armé que Lens pour défendre le prestige de notre région dans la coupe » écrit la Voix du Nord.
Quelques jours plus tard, le 17 janvier, le docteur Lépine de l’Institut Pasteur de Paris, et le docteur Muller, aux Pays-Bas, parviennent à identifier les virus responsables de l’épidémie, qui décline progressivement. Le LOSC reste quant à lui immunisé contre la défaite en coupe, s’y agrippe, et s’affirme de plus en plus dans cette compétition comme une équipe aguerrie (ce qui n’a rien à voir avec une équipe anciennement malade).
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