Posté le 15 juin 2022 - par dbclosc
LOSC-ESW (5/6) : Le LOSC inarrêtable
Derby 5 : Sur sa lancée d’un fin de saison 98/99 réussie, le LOSC écrase tout sur son passage pour sa troisième saison en D2. Et, signe que les temps ont changé, même en jouant mal, il s’impose. Cette fois, Wasquehal, désormais sous pavillon lensois, ne résiste pas.
« On me présentait des condoléances… C’est assez étonnant de voir le sourire d’un certain nombre de gens qui regardaient ailleurs quand ils me croisaient. Qui aujourd’hui ont les yeux qui brillent et m’affirment qu’ils y ont toujours cru… ». Bernard Lecomte savoure : après 8 journées de championnat, le LOSC est en tête du championnat de D2. Avec 7 victoires (y compris chez des prétendants à la montée : Châteauroux et Toulouse) et un nul, il a même déjà une avance étonnante sur ses poursuivants. Lille écrase tout sur son passage, comme si le travail des dernières années se traduisait enfin sur le plan sportif. Avant de recevoir Wasquehal pour le premier derby de la saison, l’humeur est au beau fixe. « On est heureux » affirme Halilhodzic.
Changement d’image
Le regard sur le LOSC change : cette fois, ça paraît bien plus sérieux que 2 ou 3 victoires consécutives qui, par le passé, ont vite emballé pour mieux se casser la gueule derrière. Les incidents de Lille/Amiens en mai semblent avoir été les derniers soubresauts d’une période agitée ; déjà, quelques jours plus tard, une autre facette du club, plus profonde, se manifestait contre Sedan. Sur sa dynamique de la fin de saison dernière, le LOSC a déjà gagné ses 3 matches à domicile : le meilleur des calmants. Les acteurs de l’époque soulignent unanimement combien les stage de préparation a révélé la détermination du groupe, comme Jean-Pierre Mottet : « nous avons tout de suite senti un groupe ambitieux, qui avait envie de bien faire » (c’est aussi le cas de Wimbée, Boutoille ou Collot). Et Lille gagne chez gros, ce qui n’est jamais arrivé lors deux saisons précédentes. Ainsi, quatre jours avant de recevoir Wasquehal, Lille frappe un grand coup en gagnant à Toulouse (2-0), dans une ambiance pourtant hostile voire violente (agressivité des Toulousains d’entrée, expulsion de Prunier à la demi-heure, provocations de l’adjoint toulousain envers Mottet, claque de Jambay à Peyrelade après le match). Les Dogues restent calmes, placent quelques accélérations, maîtrisent leur adversaire et finissent par gagner. Alain Giresse, coach du TéFéCé, lance même « Lille est déjà en D1 ». Si l’on ajoute à cette victoire probante les succès tardifs contre Nîmes, Ajaccio et Châteauroux (après avoir été mené), pas de doute : quelque chose a changé. Comme le résume Carl Tourenne : « on joue avec le cœur, on finit les matches en trombe, on gagne. Les années se suivent et ne se ressemblent pas ». Le plus grand risque, c’est désormais de se croire déjà arrivés. En attendant, pour la première fois, ce derby Lille/Wasquehal va se jouer à guichets fermés.
« Il y a encore quelques années, le LOSC était plutôt un sujet de moqueries et on se gaussait volontiers sur les différentes pelouses de la métropole des malheurs loscistes » peut-on lire dans la Voix du Nord. Le début de saison lillois change la donne aussi sur ce plan-là : au Stadium de Villeneuve d’Ascq, après Wasquehal-Sochaux, l’annonce de la victoire de Lille à Toulouse est saluée par une ovation, et quelques spectateurs entonnent même « Le LOSC en D1 ! ». Si cela montre peut-être, comme lu dans la Voix, que le LOSC est « en train de gagner la bataille du coeur », cela montre surtout qu’une partie du public du Stadium, qui est sans doute aussi habituée de Grimonprez, ne se cache plus.
Lecomte et Roman font pression
Comme à chaque embellie du LOSC, Bernard Lecomte rappelle à quel point le club a besoin de soutiens (financiers), d’autant que les évolutions annoncées du football – et notamment la privatisation – nécessitent la mobilisation de seuls partenaires privés. Les bons résultats des Dogues, si longtemps attendus, sont le meilleur argument du président pour arguer de la légitimité de ses chantiers : avoir entre 150 et 200 salariés, mais aussi cette histoire de « grand stade » : « cela m’embêterait de devoir refuser du monde régulièrement, si d’aventure l’équipe continuait à gagner et à plaire. Les événements vont précipiter les choses. Il fut un temps où Pierre Mauroy nous disait « les footballeurs veulent un autre stade. Qu’ils marquent d’abord des buts, on verra après ! ». Or, aujourd’hui, le LOSC est en train de retrouver de la crédibilité. Nous gagnons et nous marquons des buts ! Nos interlocuteurs de la mairie ont le dos au mur. J’en suis heureux ! ». Pour le moment, la tendance est à un agrandissement de Grimonprez-Jooris, l’architecte des Monuments Historiques ayant récemment assoupli ses positions. Le président est favorable à cette option, se rappelant notamment la « déchirure » qu’a constituée chez certains supporters le passage de Henri-Jooris à Grimonprez-Jooris.
Bernard Lecomte se retrouve néanmoins face à un problème inattendu : les victoires coûtent cher. Il révèle qu’en accord avec les joueurs, un système de primes favorisant notamment les premières rencontres a été mis en place, avec un bonus si l’équipe enchaîne les bons résultats : « la tournure des événements me procure un immense plaisir sur le plan sportif. Mais je me fais quelques soucis pour ma trésorerie ! Espérons simplement que le public et les sponsors vont suivre ». Voilà un genre de préoccupation assez éloigné de ce qu’il a connu depuis le début de sa présidence ! Quoi qu’il en soit, on sent de la fierté : « j’ai le sentiment que notre travail est en train de payer ». Pas du luxe au moment où le voisin lensois étrenne sa vitrine à trophées…
Bernard Roman, Pierre Mauroy et Bernard Lecomte encore surpris en plein « Tire sur mon doigt »
Bernard Roman est présent pour ce match contre Wasquehal. Sa venue est lourde de sens : quelques mois auparavant, c’est lui-même, en tant qu’adjoint aux sports de la mairie, qui a porté le projet de partenariat entre le LOSC et l’ESW, avant que l’Entente ne lui fasse un magistral pied de nez en se tournant vers le RC Lens ! Si ce partenariat a permis de maintenir Wasquehal en D2 et que, à ce titre, l’Entente ne regrette sans doute rien, la présence de Roman vient rappeler que le projet de club métropolitain tient toujours, même sans elle : « j’avais trouvé que la manière de faire de l’ES Wasquehal, qui s’était tournée au tout dernier moment vers le RC Lens, n’avait pas été élégante. Je souhaite simplement que le maximum soit fait pour créer le grand club que la métropole mérite. Si l’on veut continuer à exister en tant que métropole d’envergure internationale, il nous faut un fleuron sportif. C’est le seul domaine actuellement qui fait vraiment défait à Lille ».
Des Wasquehaliens désormais sous pavillon lensois peuvent-ils contribuer à faire naître un début d’animosité du côté des supporters ? Seul Gérard Vignoble, le maire de Wasquehal, semble avoir quelque grief à l’égard du LOSC. Ses sorties sont bien les seules qui tranchent avec l’ambiance cordiale entretenue des autres élus et dirigeants : « je ne regrette rien. Gervais Martel a été remarquable à notre égard. Si tel n’avait pas été le cas, nous ne serions pas ici ce soir… Je ne vois toujours pas où est le problème. Pour nous, c’était la chance de poursuivre l’aventure en D2, de matérialiser nos efforts. Et d’avoir un grand club de plus dans la région ». Il met le LOSC au défi de remonter (« ce serait la preuve qu’il est devenu grand ») et souhaite faire jouer les deux clubs au Stadium-Nord, en rejetant l’idée d’un nouveau stade qui a pourtant du plomb dans l’aile : « un nouveau stade ? Quelle est donc cette folie ? Attendons que Lille accède en D1, prouve qu’il évolue s’affirme, et là, il faudra prendre une décision. Les descentes sont parfois aussi rapides que les montées ». Bon, Gégé n’aime pas le LOSC, mais on ne saurait contester la pertinence de ses propos sur les descentes rapides : le Racing et l’Entente le prouveront bien vite.
Des joueurs au top
Après la victoire à Toulouse, on est optimiste du côté du LOSC pour ce derby. Et on se projette même sur le match suivant, 3 jours après, à Niort : « avouez que ce serait formidable de prendre 9 points en une semaine » lance Carl Tourenne. Voilà encore une illustration d’un état d’esprit nouveau : la confiance est du côté des Dogues. Meilleure défense, deuxième attaque, le LOSC a tapé dans le mille au cours du mercato, comme l’affirme Pascal Cygan, titulaire indiscutable en défense centrale : « l’état d’esprit est intact et, de plus, nous avons eu des renforts là où il y en avait besoin ». On pense notamment à Fahmi et Ecker derrière, à D’Amico et Agasson au milieu. Quant à Dagui Bakari, devant, il n’a pas encore marqué et a même été un peu chahuté lors du dernier match à domicile. Mais si Djezon Boutoille est meilleur buteur du championnat, nul doute que Dagui n’y st pas pour rien, comme Djez’ le dit lui-même : « j’ai franchi un cap, c’est évident. J’en profite d’ailleurs pour remercier mes partenaires qui me font bien jouer. Je pense en particulier à Dagui, qui s’est fait siffler lors du match face à Louhans-Cuiseaux. Il crée tellement d’espaces autour de lui. C’est un bonheur de s’y engouffrer ». Le public est là : Tourenne évoque même un « douzième homme » ! Guidés par un entraîneur qui fait l’unanimité, les Dogues réveillent les « passions » à Grimonprez !
Wasquehal doute
Comment vont les Wasquehaliens ? Couci-couça. Ils ont pris 6 points en 7 matches, en dépit de performances intéressantes (victoire contre Lorient, nuls contre Gueugnon et Sochaux). Dominique Carlier, au-delà des résultats, insiste toutefois sur la notion de « plaisir » : la saison dernière, l’Entente s’est maintenue tranquillement, et cela l’autorise désormais à séduire par le jeu. À ce titre, le nul obtenu contre Sochaux samedi soir le conforte dans ses pensées : « je m’attendais à bien… mais certainement pas à ce point ». Alors, peut-on espérer voir autre chose ce soir que l’équipe ultra-défensive qui s’est précédemment présentée à Lille ? Pas sûr. Mais Carlier caresse un espoir : « j’espère toujours contester… un leader incontestable ».
Du côté lillois, Santini, Ecker et Br. Cheyrou sont blessés. Sans arrière gauche de métier, Halilhodzic tente un 3-4-3, avec la titularisation sur les côtés de Benoît Cheyrou (à gauche) et de Carl Tourenne (à droite). Valois, absent depuis 6 mois, est de retour dans le groupe. Il est conseillé aux spectateurs de prendre leurs dispositions car 1) y a du monde 2) y a la foire aux manèges sur l’esplanade 3) D’Amico sort le mode « slip » vers la 75e.
Devant 14 645 spectateurs payants, voici la composition des deux équipes et leur évolution :
Lille :
Wimbée ; Viseux, Fahmi, Cygan, Be. Cheyrou ; Tourenne, D’Amico, Agasson (Valois, 73e) ; Peyrelade (Collot 73e), Bakari, Boutoille (cap., Hammadou 85e).
Wasquehal :
Sibille ; T. Cygan (Cadiou, 84e), Benon, Debaets (cap.), Leroy ; Bonadéï (Bizasène, 50e), Scrimenti (Ducatel, 73e), Antunès, Revillet ; Sabin, Adjali.
Après un coup d’oeil au nouveau magazine du LOSC (16 pages!), intitulé Le Magazine du LOSC, le coup d’envoi est donné.
Dans un derby pas franchement plus emballant que les précédents, Lille est logiquement dominateur, même si Wasquehal tente sa chance en premier avec un coup-franc lointain de Bizasène, au-dessus (10e). Peyrelade, dans l’arc-de-cercle, enroule du droit mais ça frôle le poteau de Sibille (13e) . Boutoille tente ensuite une frappe, contrée (19e).
Le LOSC trouve l’ouverture sur une action assez anodine : à proximité du poteau de corner, Carl Tourenne envoie une touche dans la surface pour Bakari, trop court ; le ballon atterrit sur Peyrelade, qui centre fort devant le but. Le ballon est dévié par un cul wasquehalien et retombe dans les pieds d’Agasson qui, seul aux 6 mètres, ne se fait pas prier pour marquer (1-0, 28e). C’est le 13e but lillois de la saison… mais seulement le troisième en première mi-temps. Le but sur Fréquence Nord :
Le LOSC n’insiste pas, alors c’est Wasquehal qui se montre : un tacle malencontreux de Cygan file en lucarne mais Wimbée claque au-dessus (38e). Juste avant la pause, Sabin se montre dangereux mais Wimbée est toujours vigilant (45e, 45e+1). À la pause, les Dogues mènent 1-0.
En tribunes, l’ambiance est toujours bon enfant : Vignoble ne fait pas d’émules. La Voix du Nord consacre un article aux « Ultras de Wasquehal », groupe composé d’une trentaine de membres. Ils font partie de la centaine de supporters de l’Entente présents à Grimonprez, dans le virage opposé aux DVE. On ne notera aucune invective d’un virage vers l’autre. Le meilleur passage de l’article concerne Mathieu, le leader des « Ultras » : « torse nu avec son porte-voix à la main, perché en haut du grillage, Mathieu entonne sur l’air de « Elle descend de la montagne à cheval » : « si tu aimes les Wasquehaliens frappe dans tes mains… ». Sans grand succès ».
Le début de la seconde période fait piquer une crise à Halilhodzic, lorsque Wimbée part défier deux wasquehaliens balle au pied, avec beaucoup de réussite… Dans la foulée, un bon pressing de Bakari sur la défense permet à Dagui de récupérer et de lancer Peyrelade dont la frappe, déviée par Sibille, termine sur la transversale (52e). Le LOSC semble toutefois émoussé, comme si le match à Toulouse avait laissé des traces, ce qu’il est aisé d’admettre. Dès lors, Lille se montre peu dangereux, recule, et Wasquehal commence à croire en ses chances : « Wasquehal, loin d’être complexé, pratiquait un jeu vif, plaisait, et créait souvent des situations de rupture. Le LOSC somnolait il est vrai au milieu de terrain, reculant sans cesse et subissant la pression de son voisin nordiste ». Ainsi, après une heure de jeu tout à fait correcte, les Dogues perdent de leur superbe, se mettent à cafouiller, et vivent une dernière demi-heure pénible à l’image de D’Amico, qui s’éteint au fil du match, ou de Fahmi, d’abord « royal », puis multipliant les relances « qui laissent à désirer ».
C’est dans cette configuration que Bakari met les quelques sceptiques dans sa poche. Si la VDN le trouve toujours « pas transcendant offensivement », il « ne cessa de harceler la défense wasquehalienne ». S’il ne marque toujours pas, il est un « combattant, peu avare d’efforts et débordant de volonté ». Dans la dernière demi-heure, il se révèle précieux par sa conservation de balle, ses remises de la tête, et se mue en premier défenseur d’une équipe qui a perdu ses repères au milieu de terrain. Halilhodzic sort d’ailleurs Peyrelade puis Boutoille et conserve Bakari jusqu’au coup de sifflet final : « il me servait de point d’appui. Sa présence physique a été impressionnante. Je comptais aussi sur lui pour provoquer des fautes. Et puis, en défense, il pouvait nous sortir quelques coups-francs de la tête ». Debaets, souvent au marquage de Dagui, reconnaît avoir fini le match « épuisé » : « c’est une montagne ce joueur ».
Malgré sa domination territoriale, l’Entente se crée peu d’occasions : en fin de match, seuls une tête de Ducatel puis un coup-franc de Debaets font passer quelques frissons sur le but du LOSC, mais Wimbée est impeccable. Sans briller, Lille s’impose 1-0. Pour la première fois, Wasquehal perd à Grimonprez. Gagner sans convaincre, garder sa cage inviolée malgré quelques percées adverses, faire le dos rond : ça aussi, c’est nouveau.
Reynald Debaets est séduit par le jeu losciste
« Jamais cette saison les hommes de Vahid Halilhodzic n’avaient éprouvé autant de difficultés pour s’imposer. Soyons francs, si Wasquehal avait obtenu le partage des points, il n’y aurait rien eu à redire ». Tout le monde est d’accord : Lille, pour la première fois de la saison, a montré quelques faiblesses : « ce LOSC au jeu étriqué, aux idées creuses et au visage famélique en deuxième mi-temps ne méritait pas de l’emporter ». Vahid Halilhodzic reconnaît les difficultés de son équipe : « quand je disais que nous n’étions pas favoris dans ce derby, personne ne me croyait ! Wasquehal nous a beaucoup perturbés et on a eu souvent très chaud. Mais bon, cette victoire est quand même méritée sur le fond dans la mesure où nous nous sommes procurés plus d’occasions nettes. J’avais vu plusieurs cassettes de Wasquehal. Ce soir, cette équipe a sûrement fait son meilleur match de la saison. Et nous, nous nous sommes trop précipités en seconde mi-temps. Aussi étonnant que cela puisse paraître, après le but l’équipe a donné l’impression de paniquer. Est-ce la fatigue ? Peut-être ». Pour Patrick Collot, « nous étions un peu émoussés. Les jambes ne suivaient pas toujours. Du coup, nous étions moins percutants, moins présents ». L’équipe a-t-elle été en sur-régime depuis le début du championnat ? De façon plus rassurante, joueurs et encadrement attribuent cette petite victoire à l’énergie qu’a nécessité la victoire éprouvante à Toulouse. Si, même dans ces conditions, Lille gagne, qui pourra l’arrêter ?
Du côté de Wasquehal, cette défaite laisse des regrets : « nous n’avons pas pris conssience que nous pouvions les faire douter » souligne Debaets. Quant au but, le capitaine déplore la passivité de son équipe : « nous sommes statiques alors qu’on est à 4 contre 2 ». Scrimenti, à son corps défendant, rappelle que cette défaite wasquehalienne est un juste retour des choses après le nul de la saison passée : « nous sommes tous déçus parce que nous n’avons pas été payés de nos efforts en seconde période. Lille n’a rien montré. La saison dernière, nous avions défendu durant 88 minutes. Cette fois, le LOSC a défendu pendant 47 minutes... ». Carlier : « ce fut un beau derby, un derby populaire. Je suis fier de ce que mes gars ont démontré, dans un contexte défavorable »
Le LOSC, avec un 22/24, a désormais 6 points d’avance sur le deuxième. Au-delà de la performance passable des Dogues, Bernard Lecomte est « content d’avoir vu un stade plein et des gens heureux. On sent que nous sommes sur le bon chemin et qu’une bonne surprise pourrait arriver ».
Trois jours plus tard, la victoire du LOSC, à 10 pendant plus d’une heure, à Niort (3-0), confirme la thèse d’un après-Toulouse difficile à digérer. La « bonne surprise » est proche.
Un résumé du match (France 3) :
Les citations et illustrations sont tirées de La Voix du Nord, La Voix des Sports et Le Magazine du LOSC.
La série complète :
Lille/Wasquehal, nouveau derby professionnel
1/6 ESW-LOSC (1-1, 8 octobre 1997) : Le LOSC gâche déjà
2/6 LOSC-ESW (1-1, 14 mars 1998) : L’impuissance lilloise
3/6 ESW-LOSC (0-1, 29 août 1998) Un poing puis trois points
4/6 LOSC-ESW (1-1, 12 décembre 1998) : Toujours les mêmes travers
5/6 LOSC-ESW (1-0, 7 septembre 1999) : Le LOSC inarrêtable
6/6 ESW-LOSC (2-1, 5 février 2000) : Wasquehal inscrit son nom au palmarès
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