Archiver pour juin 2023
Posté le 13 juin 2023 - par dbclosc
La coupe Drago 1954 du LOSC
Parmi les rares trophées que le LOSC ne détient pas figure la coupe Drago. Les Dogues sont pourtant parvenus à deux reprises en finale de cette compétition. Retour sur la première d’entre elles, en 1954.
Celles et ceux qui n’y connaissent rien vous diront que la coupe Drago, c’est celle qui crache du feu. C’est une grossière erreur : la coupe Drago (ou « challenge Drago ») était destinée aux clubs professionnels précocement éliminés de la coupe de France (avant les quarts de finale). Elle doit son nom à une personne qui n’a pas de fiche wikipédia, ce qui nécessite donc quelques recherches : seul un article de Onze Mondial nous indique que Charles Drago était « un artisan niçois spécialisé dans l’élaboration d’insignes militaires (tirailleurs sénégalais, bataillons du Génie… ) ». Quelques archives nous indiquent qu’il était engagé au Vélo-Club Niçois dès les années 1920, et qu’il a en effet fabriqué un ensemble de trophées, comme celui destiné à l’équipe nationale victorieuse du tour de France automobile, à partir de 1952, et donc cette coupe « de consolation », adoptée lors de l’assemblée générale du Groupement en juillet 1952.
Revue des sports mécaniques de France et des colonies, 30 janvier 1927
Donc Charles Drago fait des trophées, et les cède à un prix avantageux à des instances sportives qui, en échange, lui donnent son nom.
Le LOSC et la coupe Drago
Comment se fait-il que le grand club du Nord n’ait jamais remporté cette compétition ? D’abord, parce que sa première édition a vu le jour au cours de la saison 1952/1953, qui arrive donc à la fin du glorieux cycle lillois d’après-guerre. Mais au vu du parcours des Dogues en coupe de 1945 à 1953, même si la coupe Drago avait existé, le LOSC n’y aurait participé qu’une fois (en 1951) car il ne se faisait pas éliminer avant les demi-finales.
Lille a pris part à 10 éditions du challenge Drago (1954, 1956, 1958, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965) et est parvenu deux fois en finale : la première fois, c’était en 1954, année du deuxièpme titre national du LOSC. La deuxième fois, c’était en 1956, année de relégation du LOSC en D2. Cette saison-là, la coupe Drago avait été un sacré boulet pour les Dogues, indigents en championnat mais retrouvant de leur superbe dans cette compétition, ce qui a pu contribué à détourner le club de la nécessité de la survie dans l’élite. On en a parlé ici. À partir de ce moment, le LOSC, qui a perdu de sa superbe, n’a jamais été en mesure de concurrencer ses adversaires. Voilà donc principalement pourquoi la coupe Drago n’est jamais venue à Lille, et a entretenu un rapport contrarié avec le LOSC, puisque ses subtilités réglementaires lui ont été défavorables, comme le fait de compter le nombre de corners en cas de nul : ce fut le cas à Lens, en 1960, alors que le LOSC, en D2, avait obtenu un courageux 3-3 chez son rival, évoluant en D1.
Le LOSC éliminé de la coupe de France à Rouen
Revenons donc sur la coupe Drago 1953/1954, deuxième du genre.
En mars 1954, alors que le LOSC est en course pour le titre, il est éliminé en 8e de finale de coupe de France par Rouen (0-2). C’est un événement pour le Nord : jamais, depuis la Libération, la région avait été absente des quarts de finale du prestigieux trophée national.
Rien n’a réussi aux Dogues, qui se sont pourtant créés de nombreuses occasions, mais se sont montrés trop maladroits, à l’image de ce pénalty de Strappe en fin de match, repoussé par le gardien puis repris sur le poteau. Ces problèmes offensifs sont soulignés par la Voix des Sports, qui note qu’il manque au LOSC « un avant-centre puissant, fonceur et massif. Nous en avons parlé à Cheuva : « qui pouvais-je mettre ? » demanda-t-il ».
Ainsi, le départ de Jean Baratte lors de l’été 1953 semble ne pas avoir été compensé. Il faut dire que le « remplacer » est plutôt une gageure. Mais fort heureusement, Lille s’appuie sur une défense de fer au cours de cette saison 1953/1954. En dépit des encouragements de Claude Dupuis, jeune chanteur lillois « qui est en train de se tailler une solide réputation dans la capitale », le LOSC est éliminé de la coupe de France, et est donc reversé au troisième tour de la coupe Drago (8e de finale).
1/8e : Lille marque 7 buts en une mi-temps
Fin mars, Strasbourg se rend au stade Henri Jooris, et on ne peut pas dire que la presse régionale s’emballe pour cette « réplique assez pâle de la Coupe de France ». Sur le terrain, le LOSC réalise une démonstration : Lefebvre (6e), Strappe (8e, 42e), Vincent (19e, 36e, 44e), Bieganski (33e), permettent aux Dogues de mener 7-0 à la pause !
Alors oui, on peut s’enorgueillir de la grande performance des Dogues et imaginer que leurs problèmes offensifs sont réglés. De manière plus réaliste, et moins enchantée, ce score est surtout l’illustration du peu de cas portée à la coupe Drago par certains clubs. Strasbourg, en effet, s’est déplacé à Lille sans 6 de ses habituels titulaires. Lille fait davantage illusion, même s’il aligne deux hommes qui habituellement jouent peu : Jean-Paul Desrousseau et Jean-Pierre Knayer.
À la pause, « le vétéran Schweiter, à qui le Racing de Strasbourg devait la plupart de ses malheurs, était devenu ailier. Wendling prit sa place à l’arrière (…) Ce simple changement suffit à mettre toute l’équipe du LOSC dans l’embarras ». Lille n’insiste pas, et le match s’achève sur un 7-2 : « comme quoi on aurait eu tort d’attacher trop d’importance aux exploits du début ». Même si le public est ravi, cette large victoire n’a pas complètement rassuré, et la Voix des Sports sombre dans la nostalgie : « on réalise ce qui se passerait si les Lillois retrouvaient, en championnat, leur efficacité d’antan. De nouveau, le stade Henri-Jooris deviendrait trop petit pour contenir tous les amateurs ». Direction les quarts de finale, à Nancy !
1/4 : encore beaucoup de buts
À Nancy, fin avril, le LOSC gagne encore assez largement (5-2). Mais de nouveau, la presse s’inquiète de ce que cette victoire ne serait qu’en trompe-l’oeil : d’abord parce que le score était de 2-2 à un quart d’heure du terme ; ensuite parce que « sur les cinq buts réussis par Lille, l’un (le 4e) est dû à un pénalty (…) et les quatre autres ont eu à l’origine des erreurs défensives absolument grossières ». Dès lors, pour la Voix des Sports, « on peut être porté à penser que c’est surtout l’attaque lilloise qui a dominé la situation. Pourtant, ce n’est pas du tout cela, et c’est plutôt la défense nordiste qui a fait forte impression ». Direction Sochaux pour la demi-finale !
Le LOSC champion
Entretemps, un événement de taille est survenu : grâce notamment à un important succès à Reims lors de l’avant-dernière journée (3-0), le LOSC est devenu champion de France pour la deuxième fois ! Avec la 13e attaque du championnat, ce qui est une drôle de performance, qui montre surtout la solidité défensive des Dogues : 22 buts encaissés1 !
Demi-finale à Sochaux
C’est donc en étrennant ce titre que le LOSC se rend à Sochaux, tenant de la coupe Drago, le 23 mai 1954. Les Sochaliens ont remporté en 1953 la première édition de la compétition « à la pièce jetée », après un nul contre Toulouse (3-3). Facétieux règlement.
Pour la Voix du Nord, gagner est « une question de prestige ». Et la ligne d’attaque a retrouvé de sa superbe « depuis que Strappe en est devenu le leader avec, à côté de lui, des inters, Vincent et Douis, au tempérament et au style bien différents mais tous deux aussi précieux ; le premier par son ardeur, son activité inlassable ; le second, par sa finesse, sa technique remarquable ». Même si le LOSC n’est pas parvenu à battre Sochaux en championnat (deux nuls), la Voix du Nord estime que, cette fois, ça devrait passer, car Sochaux compte plusieurs blessés, et parce que la coupe du monde approche : or, Ruminski, Lemaître, Bieganski, Strappe ou Vincent « voudront attirer l’attention des sélectionneurs huit jours de Belgique/France et de Espagne(B)/France (B) »
Devant un public enthousiaste, qui applaudit la remise de deux gerbes de fleurs aux champions lillois de la part de Joseph Tellechéa (entraîneur du FCSM) et M. Boillon (président du club des supporters de Sochaux), les deux équipes « ont fait voir ce qu’on peut considérer comme le meilleur match de la saison du point de vue spectacle et au point de vue de l’intérêt ». Par un temps pluvieux, Lille encaisse un but dès la première minute de jeu. Lille réagit fort bien et, logiquement, égalise par Douis, reprenant un centre en retrait de Vincent (27e). Juste avant la pause, la gardien des Dogues, Ruminski, détourne in extremis une frappe de Bourdoncle ; une partie du public estime que le ballon a franchi la ligne, mais l’arbitre laisse jouer.
Dans un match animé, Lille prend l’avantage à l’heure de jeu grâce à son trio offensif ; à l’issue d’une combinaison Strappe/Vincent, c’est Yvon Douis qui conclut encore (1-2, 60e). La fin d eamtch est épique, mais Ruminski est dans un grand soir. Ce qui ne semble pas être le cas de l’arbitre, qui n’accorde pas un pénalty aux locaux après que Van der Hart détourne de la main une frappe qui filait vers le but. Lille s’impose 2-1 et accède à sa première finale de la coupe Drago !
Yvon Douis
Laurent Di Lorto, gardien de Sochaux de 1936 à 1940, est présent au match et félicite chaleureusement Ruminski pour sa performance, se demandant pourquoi il n’est pas titulaire en équipe de France. Assistant à l’échange, la Voix du Nord indique que la gardien des Dogues, tout ému, répond « vos encouragements me font d’autant plus plaisir que lorsque j’étais enfant, j’étais l’un de vos admirateurs ».
La Coupe du Monde en ligne de mire
Comme l’avait envisagé la presse nordiste (et Di Lorto), les belles performances du LOSC permettent à quelques Dogues d’être convoqués en équipe de France, ce qui constitue une sorte de pré-sélection pour la coupe du monde : sont sélectionnés en A Ruminski, Pazur, Lemaître, Strappe, Vincent et Douis ; en B (comme Bieganski), Bieganski.
Nous sommes le mercredi 2 juin : on ne peut rêver meilleure affiche car la finale oppose Lille à son dauphin : le Stade de Reims. En plus des 6 Lillois pré-convoqués en équipe de France (même si Pazur s’est blessé, et sa participation est compromise), 6 Rémois figurent aussi parmi les potentiels mondialistes : Marche, Joncquet, Penverne, Kopa, Leblond et Glovacki. Les trois sélectionneurs, Barreau, Rigal et Thépot, attendent la fin du match pour livrer leur groupe définitif, après le nul obtenu à Bruxelles (3-3), où Ruminski et Lemaître n’ont, selon la Voix, pas été bons, tandis que Kopa et Vincent (tous deux buteurs), ainsi que Strappe, ont été à leur avantage.
Pour Reims, l’enjeu est clair : obtenir un titre officiel à l’issue d’une saison que le club a animée de bout en bout. Pour Lille, c’est la possibilité d’un doublé.
Buts et bagarres à gogo
Si la coupe Drago n’a pas suscité l’enthousiasme des foules durant les tours précédents, l’affiche a cette fois attiré du monde. La Voix du Nord note un parc des Princes « comble » (soit environ 35 000 spectateurs), avec, en plus près de 10 000 spectateurs sans billets qui font « vainement la queue aux guichets ». Que se passe-t-il alors ? Une grosse confusion : « ils enfoncèrent les portes du stade, envahirent la piste du parc des Princes. Un agent de police eut la colonne vertébrale fracturée et plusieurs spectateurs furent blessés. Et tout au long de la partie, çà et là, dans les tribunes, éclatèrent des bagarres ».
Mais on ne s’arrête pas à ce genre de considération : « deux explosions de joie saluent l’entrée des joueurs, tandis que des milliers de resquilleurs prennent place sur les virages du Parc qui brille sous mille feux artificiels ».
Le début de match est à l’avantage des Lillois, à un point tel qu’on croit l’affaire rapidement pliée : Lefèvre (6e) puis Vincent (7e) permettent au LOSC de mener 2-0. Quand on connait la défense de fer des Lillois, ça devrait bien se passer. Mais 10 minutes plus tard, le score est de… 3-2 pour Reims : « dans les tribunes, les spectateurs atteignent les maxima de compressibilité et des bagarres éclatent dans tous les coins tandis que règne une atmosphère indescriptible ». à la 36e minute, Reims inscrit un nouveau but : « les Lillois sont maintenant débordés et ne parviennent pas à coordonner leur jeu ni à trouver les raisons de leur effondrement ». Juste avant la pause, Ruminski sauve (42e), et Reims inscrit un autre but, refusé pour hors-jeu (45e). 4-2 à la pause.
Les Dogues reprennent du poil de la bête en seconde période et, rapidement, Lefèvre marque (3-4 , 48e). un corner direct de Douis est repoussé par le gardien (51e). Mais 5 minutes plus tard, après un duel aérien, Bieganski se blesse et l’arbitre… siffle un pénalty pour Reims, que transforme Kopa (3-5). « Ce pénalty a jeté un froid et le rythme du jeu, jusqu’alors très rapide, est brisé » : Reims marque encore à la 70e (3-6). la fin de match est de nouveau enlevée, mais plus rien n’est marqué. Reims remporte la coupe Drago 1954.
17-11 en quatre matches : la coupe Drago aura mis en avant des caractéristiques inverses à celles montrées par le LOSC en championnat : attaque prolifique, défense perméable. Cette coupe, présentée comme pas très captivante, a suscité un regain d’intérêt en raison de l’identité de ses deux finalistes.
Difficile de le prouver, mais il est fort possible que le scénario de la finale ait en partie déterminé le sort des Lillois pour la coupe du monde 1954, puisque Ruminski, titulaire à Bruxelles pour l’amical du 30 mai, a assisté à la coupe du monde depuis le banc, tandis que Lemaître, également de la partie en Belgique, n’a finalement pas été sélectionné. C’est son coéquipier Bieganski qui est parti pour le tournoi en Suisse. En compagnie, logiquement, de deux des trois vedettes de l’attaque lilloise : Jean Vincent et André Strappe.
En revanche, 6 Rémois ont été pris. Résultat : la France a été éliminée au premier tour. Bravo la coupe Drago !
FC Note :
1 Ce record a tenu jusqu’en 2016 (19 buts encaissés par le PSG). Mais le LOSC détient toujours le record dans une D1/L1 à 18 clubs.
Posté le 6 juin 2023 - par dbclosc
Lille prend des points aux riches, les rend aux pauvres, mais retrouve quand-même l’Europe
Le LOSC finit donc la saison 2022-2023 à la cinquième place (67 points) de L1 après un match nul décevant contre Troyes, se faisant alors dépasser par Rennes (68 points). Lille conserve toutefois une place qualificative en compétition européenne (en l’occurrence en Conference League) grâce à la défaite de Monaco à domicile contre Toulouse (1-2), le club de la principauté échouant à la 6ème place. Lyon s’est donné les moyens de rêver grâce à sa belle fin de saison, mais termine finalement septième. Contre quels clubs s’est joué le classement final ?
La fin est cruelle pour le LOSC qui avait les cartes en main pour conserver sa quatrième place, une victoire à Troyes pouvant lui assurer. C’était bien parti, Bafodé Diakité ayant ouvert la marque en début de seconde période (52è, 0-1). C’était sans compter sans un ex qui nous en veut, en l’occurrence Rony Lopes qui égalisait pour Troyes (72è, 1-1). Il a pu alors être souligné que le LOSC a perdu des points évitables contre les « pauvres » lors de la phase retour. Avant Troyes, Lille n’avait pas réussi à s’imposer à Auxerre (1-1) et s’était incliné à Angers (0-1), ne battant parmi les relégués qu’Ajaccio (3-0). Sur l’ensemble de la saison, le LOSC a bien pris moins de points que ses principaux concurrents contre les cinq derniers au classement. C’est bien contre eux que Lille a perdu son duel contre Rennes, ne prenant que 21 points quand les Bretons en prenaient 26.
Tout l’écart contre ces équipes s’est construit sur la phase retour, Lille et Rennes prenant 13 points sur la phase aller. Si les Rennais maintiennent le rythme sur la phase retour (14 buts marqués, 2 encaissés), les Nordistes se contentent de 8 petits points (7 buts marqués, 5 encaissés).
Les quatre concurrents connaissent des performances comparables contre les équipes du troisième quart du championnat (classées entre la 11ème et la 15ème place), Lille faisant un tout petit mieux (23 points) que les trois autres (21 points chacun). C’est en revanche contre les équipes du second quart du classement (6ème à la 10ème place) que Lyon perd la lutte pour l’Europe, ne prenant que 5 points contre ces adversaires, soit 7 à 9 points de moins que ses adversaires (Lyon et Monaco, ne pouvant jouer contre eux-mêmes, n’ont joué que 8 matchs contre ces adversaires contre 10 pour Lille et Rennes).
Lille ne se distingue pas de Rennes et Monaco sur ce point, mais fait en revanche mieux qu’eux dans les confrontations contre le top 5 : c’est lors de ces matchs que Lille bat Monaco, prenant 4 points de plus malgré 2 matchs de moins et une moyenne presque double des Monégasques (1,38 contre 0,7). Lyon est en revanche performant contre les cinq premiers, prenant deux points de plus que Lille. A la moyenne, ce sont toutefois les Dogues qui sont devant, les Gones prenant 1,3 points en moyenne.
Comme ce fût le cas lors de la saison 1988/1989, le Robin des Bois lillois a donc pris des points « aux riches », dans l’optique de les rendre aux « pauvres ». A la différence de ce qui s’était passé il y a plus de trente ans, l’issue est plus heureuse pour le LOSC qui réussit tout de même à se qualifier en Coupe d’Europe.
Source: footmercato.net
La saison de Jonathan Bamba est à l’image de celle du LOSC : il claque régulièrement contre les équipes de haut de tableau (contre Paris à l’aller et au retour, contre Monaco et Marseille), mais il ne marque qu’une fois contre celles qui terminent dans la seconde partie du classement (contre Ajaccio).
Lyon, « champion » des confrontations avec ses concurrents directs
Si Lyon échoue à se qualifier en coupe d’Europe cette saison, ça n’est pourtant pas faute de s’être montré performants contre ses concurrents directs, les Gones remportant l’officieux mini-championnat les opposant. Les Lyonnais se sont montrés particulièrement efficaces à domicile, battant Rennes (3-1), Monaco (3-1), et même sa « bête noire » lilloise (1-0).
Classement des confrontations en L1 entre Lyon, Lille, Monaco et Rennes
Pts |
J. |
V. |
N. |
D. |
Bp |
Bc |
Dif. |
|
Lyon |
10 |
6 |
3 |
1 |
2 |
13 |
10 |
+3 |
Lille |
9 |
6 |
2 |
3 |
1 |
11 |
9 |
+2 |
Rennes |
8 |
6 |
2 |
2 |
2 |
9 |
10 |
-1 |
Monaco |
5 |
6 |
1 |
2 |
3 |
7 |
11 |
-4 |
Lille s’est également montré performant, ne s’inclinant qu’une fois lors de ces six confrontations. Monaco a en revanche craqué lors de ces matchs contre ses principaux concurrents, ne récoltant que 5 points, ne remportant qu’un match et s’inclinant lors de ses trois matchs à l’extérieur. Monaco a plus généralement péché contre les équipes du haut de tableau, présentant un bilan de 4 nuls, 5 défaites pour une seule victoire contre les équipes qui ont terminé devant lui. C’était le 11 février dernier, contre le futur champion de France parisien (3-1).